Complément Alimentaire pour Stimuler l'Ovulation et Améliorer la Fertilité

La fertilité est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs, tant physiques que psychologiques. Lorsque l’on désire concevoir un enfant, on a qu’une idée en tête, y arriver ! Seulement, il arrive que tout ne se passe pas comme prévu. Les mois défilent et rien ne se passe. La fertilité a peut-être besoin d’un coup de pouce.

Pharma GDD vous explique ce qu’est la fertilité, quels sont les causes et les facteurs qui ont tendance à la diminuer. La fertilité est la capacité biologique d'une femme, d'un homme ou d’un couple à concevoir un enfant. On parle de difficulté ou d’infertilité en cas d’absence de grossesse après 12 à 24 mois avec 2 à 3 rapports sexuels par semaine. Selon l'Inserm, en France, un couple sur 8 consulte pour infertilité. En France, 10 à 15 % des couples en âge de procréer sont confrontés à des problèmes de fertilité et à des difficultés pour concevoir un enfant.

Facteurs Influant sur la Fertilité

Il existe différents facteurs favorisant la baisse de la fertilité. L'âge de la femme ou de l'homme est la première cause. Concernant la femme, la fertilité dite spontanée diminue dès 30 ans et davantage après 37 ans. Le mode de vie a changé depuis plusieurs décennies. Les hommes et les femmes font des enfants plus tardivement, par choix professionnel ou personnel. L'âge moyen de la maternité continue à augmenter progressivement. En 1977, l'âge de la mère pour le premier enfant était de 24 à 25 ans. En 2020, il est passé à 30,8 ans. C'est entre autres une des causes de l'augmentation de l'infertilité, des fausses couches pour la femme, des hypotrophies et des anomalies congénitales de l'enfant à naître.

Une femme n’a pas la capacité de féconder tout au long de sa vie. L'horloge biologique sonne le glas au moment de la ménopause. Ce phénomène est différent pour les hommes. En effet, un homme peut potentiellement être fertile tout au long de sa vie. Cependant, le génome des spermatozoïdes s'altère avec l'âge par fragmentation de son ADN, rendant les chances de concevoir plus faibles. L'âge de l'homme est également une cause des fausses couches et des risques génétiques dans la descendance. Chaque année passée augmente le risque de non-grossesse et de naissance vivante. L'âge de la paternité augmente également, 17% des nouveaux-papas ont plus de 40 ans. L'âge du couple peut cumuler les effets de la baisse de la fertilité.

L'hygiène de vie, la consommation de certaines substances, une alimentation peu équilibrée et les divers polluants impactent fortement la fertilité des hommes et des femmes. L'alimentation, l'obésité, l'anorexie, la sédentarité vont également être des facteurs diminuant la fertilité.

Impact du Tabac et des Substances Toxiques

Le tabac est un facteur qui engendre une baisse de la fertilité. La fumée de tabac contient des perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui modifient la production de certaines hormones, induisant des effets néfastes dans l'organisme et celle de sa descendance. Ils ont un impact sur la fonction reproductrice masculine en provoquant une diminution de taux des hormones LH, de la testostérone et de prolactine. Cependant, l'arrêt du tabac semble avoir un effet réversible sur ces modifications. Le tabac entraîne une baisse de la qualité de sperme et une réduction du nombre de spermatozoïdes associée à une mobilité amoindrie et une augmentation de spermatozoïdes anormaux et non viables. Des anomalies chromosomiques et de l'ADN des spermatozoïdes surviennent lors de la mitose, c’est-à-dire la division cellulaire.

Chez la femme, le tabagisme entraîne également des effets sur la production des hormones féminines. Divers composants du tabac faisant partie des perturbateurs endocriniens tels que le cadmium ou le benzopyrène modifient le terrain hormonal des femmes fumeuses. Celles-ci présentent des taux de testostérone et de FHS plus élevés et a contrario une baisse des œstrogènes et de la progestérone entraînant un environnement androgénique (un terrain hormonal masculin) au niveau de l'ovaire, ce qui est nocif pour la croissance et la maturation des follicules. Le tabac diminue la réserve ovarienne et la ménopause est plus précoce.

Les substances toxiques, telles que les drogues entraînent des effets délétères. La consommation régulière de cannabis engendre une diminution du volume et du nombre de spermatozoïdes, une altération de leur mobilité et de leur aspect et une diminution de la capacité à féconder l'ovule. Les substances chimiques pouvant être présentes dans l'air, l'eau la terre ont un impact sur la vie reproductive et la descendance. Ces polluants sont présents dans les aliments, les emballages, les cosmétiques, les détergents, les fongicides, les pesticides et insecticides. Ils agissent sur les ovules et les spermatozoïdes, sur la répartition du patrimoine et la mutation génétique lors de la fécondation.

Le Rôle des Compléments Alimentaires

En période de préconception, il est conseillé de se supplémenter en vitamines et en minéraux. Il n’est pas toujours simple au quotidien de manger équilibré et d’apporter tous les nutriments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Avant la grossesse, les compléments alimentaires pour la fertilité de la femme peuvent apporter un soutien précieux à une alimentation équilibrée. En effet, une alimentation équilibrée offre une gamme complète de nutriments à la santé globale, y compris la santé reproductive.

Les compléments alimentaires comme Zytolia de la marque CCD France et les denrées alimentaires à des fins médicales spéciales peuvent aider à booster la fertilité en cas de syndrome des ovaires polykystiques ou d’endométriose. Le SOPK est une affection hormonale se caractérisent par une production excessive d'androgènes impactant l'ovulation et la fertilité. L'endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l'appareil génital féminin qui se caractérise par une muqueuse utérine qui colonise d'autres organes.

Nutriments Essentiels et Compléments Alimentaires

  • L’acide folique (vitamine B9) : traditionnellement recommandé en phase pré-conceptionnelle, est présente dans les compléments alimentaires dédiés à la fertilité féminine. Des recherches ont été menées concernant l’acide folique et la fertilité. Ces études soulignent une supplémentation quotidienne en acide folique avant et pendant la grossesse (le premier trimestre) afin d'améliorer les chances de concevoir et de maintenir une grossesse. En effet, elle contribue à la croissance des tissus maternels pendant la grossesse, et assure le développement du tube neural (future moelle épinière) chez le fœtus.
  • Les oméga-3 : comme la DHA (L'acide docosahexaénoïque), un acide gras polyinsaturé, contribueraient à augmenter la qualité des ovules et à améliorer la fertilité. Une étude indique que la supplémentation en oméga 3 chez les hommes infertiles améliore significativement la mobilité des spermatozoïdes. Cofacteur essentiel du métabolisme des acides gras, il a un impact sur la santé hormonale.
  • Le zinc : est nécessaire pour une fertilité normale. Le zinc participe aussi à une synthèse normale de l'ADN et à maintenir un taux normal de testostérone dans le sang.
  • Le sélénium : contribue à une spermatogénèse (processus de production des spermatozoïdes) normale. Ces deux minéraux exercent aussi une action antioxydante et préservent les cellules du stress oxydatif et des attaques des radicaux libres.
  • Le chrome : aide à réduire la résistance à l’insuline, phénomène que l’on retrouve dans de nombreux cas de syndrome des ovaires polykystiques.
  • La maca : une plante péruvienne qui pousse exclusivement dans les Andes centrales aurait des propriétés nutritionnelles, énergisantes et stimulantes de la fertilité et agirait sur les dysfonctionnements sexuels.
  • Le tribulus : est utilisé en médecine traditionnelle indienne comme aphrodisiaque, tonique, rajeunissant et fortifiant. Des études ont montré qu'il augmentait la fertilité chez l'animal.
  • Myo-inositol : En cas de SOPK, la supplémentation en myo inositol également nommé vitamine B7 améliorerait la qualité des ovocytes, favoriserait la croissance folliculaire aurait un effet positif sur l'augmentation du taux d'ovulation, le rétablissement des cycles menstruels et la qualité de l'embryon.
  • La vitamine C et la vitamine E : qui contribuent à la protection des cellules contre le stress oxydatif.
  • La vitamine D : qui joue un rôle dans le processus de la division cellulaire. Des niveaux adéquats de vitamine D sont associés à une meilleure qualité des ovocytes et à des taux de réussite plus élevés en FIV. La vitamine D joue un rôle dans la régulation des hormones reproductives et peut améliorer l’implantation embryonnaire en modulant l’expression des gènes dans l’endomètre.

Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) et Endométriose

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) concerne 15 à 25 % des femmes en âge d’avoir des enfants. C’est l’une des principales causes de l’infertilité féminine. Il trouve son origine dans un trouble hormonal qui se manifeste par des troubles du cycle menstruel et une ovulation rare, voire absente. Les femmes atteintes du SOPK présentent aussi une hyperandrogénie due à un excès d’androgènes, des hormones masculines qui bloquent la croissance des follicules (futurs ovules). Ceux-ci restent immatures et s’accumulent dans les ovaires, donnant un aspect de kyste.

6 à 10 % des femmes en âge de procréer sont touchées par l'endométriose. Cette maladie gynécologique se manifeste par la présence de cellules de l'endomètre en dehors de l'utérus. L'endomètre est la muqueuse qui tapisse les parois de l'utérus. Il se gorge de sang durant le cycle menstruel puis, en l'absence d'ovocyte fécondé, se désagrège et déclenche les règles. Dans le cas de l'endométriose, les cellules se fixent sur les organes proches ou plus éloignés, ce qui entraîne des symptômes handicapants, notamment des règles douloureuses. Pour des raisons encore mal connues, cette maladie réduit la fertilité.

Impact du Mode de Vie

Outre les compléments alimentaires, un mode de vie sain est crucial pour optimiser la fertilité :

  • Alimentation équilibrée : Il est conseillé de consommer des fruits et des légumes variés, des céréales complètes, pour l'apport en fibres, en antioxydants provenant des vitamines, des minéraux, des polyphénols ou encore des caroténoïdes en limitant le sucre. Il est important d'apporter des huiles végétales riches en graisses insaturées comme l'olive, le colza ou la noix et des oléagineux comme les amandes, les noisettes, les noix du Brésil, de cajou, de pécan et de macadamia. Il est également nécessaire de consommer des produits laitiers, des protéines végétales sous forme de légumineuses, le soja ainsi que des protéines animales en particulier la volaille. Préférez les poissons bio de petites tailles afin d'éviter la présence de métaux lourds. Choisissez le maquereau, la sardine, les anchois, la truite, le hareng ou encore le saumon.
  • Gestion du stress : Le stress peut avoir un impact négatif sur la fertilité.
  • Éviter le tabac et l'alcool : Par ailleurs, une consommation d’alcool importante réduit la qualité du sperme. Le tabagisme, qu’il soit actif ou passif, augmente les risques de fausses couches et réduit à la fois la quantité et la qualité des spermatozoïdes.
  • Limiter la caféine : Les spécialistes de la fertilité recommandent donc de limiter votre consommation de café à 2 tasses par jour.
  • Maintenir un poids santé : Plus vous êtes en surpoids et moins il sera simple d’avoir un bébé. Mais les femmes trop minces peuvent aussi avoir des difficultés à enfanter, car pour bien fonctionner les ovaires ont besoin de la graisse qui est riche en hormones.
  • Éviter les perturbateurs endocriniens : Ces substances chimiques que l’on retrouve dans l’alimentation, les cosmétiques, les protections hygiéniques (tampons, serviettes périodiques), les produits ménagers ou phytosanitaires sont capables d’interférer avec notre système hormonal et de faire baisser votre fertilité. Les perturbateurs endocriniens les plus problématiques sont les phtalates, les parabens et le bisphénol que l’on retrouve dans les plastiques alimentaires et dans certains cosmétiques.

Compléments Alimentaires en PMA

En PMA, les compléments alimentaires peuvent jouer un rôle crucial dans l’amélioration des résultats en optimisant la qualité des ovocytes et en favorisant un environnement favorable à la conception.

  • La coenzyme Q10 (CoQ10) : est un antioxydant essentiel qui joue un rôle clé dans la production d’énergie au niveau cellulaire. Des études sur la santé de la femme montrent que la supplémentation en CoQ10 peut améliorer la qualité des ovocytes, particulièrement chez les femmes de plus de 35 ans. La CoQ10 augmente la production d’énergie dans les mitochondries des ovocytes, aidant ainsi à maintenir leur intégrité et à réduire les dommages oxydatifs. En conséquence, les taux de fécondation et les taux de grossesse peuvent être améliorés lors des cycles de FIV.
  • La déhydroépiandrostérone (DHEA) : est une hormone produite par les glandes surrénales et les ovaires, qui diminue avec l’âge. Des recherches indiquent que la supplémentation en DHEA peut améliorer la réserve ovarienne et la qualité des ovocytes, en particulier chez les femmes ayant une faible réponse ovarienne.
  • L’acide folique : est bien connu pour son rôle dans la prévention des anomalies du tube neural, mais il est également crucial pour le développement embryonnaire et la fertilité. La supplémentation en acide folique avant et pendant la FIV peut améliorer la maturation des ovocytes et la qualité des embryons.
  • Les acides gras oméga-3 : tels que ceux trouvés dans l’huile de poisson, sont connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. L’inflammation chronique peut nuire à la qualité des ovocytes et à l’environnement utérin, affectant ainsi les résultats de la FIV. Les acides gras oméga-3 peuvent réduire l’inflammation systémique et améliorer le flux sanguin vers les ovaires et l’utérus, favorisant ainsi un environnement plus favorable à la conception et à l’implantation embryonnaire.

Conclusion

Vous l’aurez compris, la fertilité dépend de plusieurs facteurs, l’âge, l’alimentation, l’hygiène de vie et certaines pathologies. Lorsque le désir de concevoir un enfant se fait sentir, il est important pour la femme ainsi que l’homme d’adopter une alimentation équilibrée. Le couple peut aussi se supplémenter via des compléments et des denrées alimentaires afin d’apporter les nutriments essentiels au bon fonctionnement de leur organisme et ainsi accroître leurs chances de procréer.

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