Carrefour s'engage activement dans la promotion de la viande de porc d'origine française, en mettant en œuvre diverses initiatives pour garantir la qualité, la transparence et le soutien aux agriculteurs locaux.
Nouvelle Marque de Viande de Porc : La Boutique du Cochon
Carrefour teste une nouvelle marque de viande de porc à la boucherie en libre-service : La boutique du cochon. Cette initiative vise à offrir aux consommateurs des produits originaux et de qualité, tout en valorisant l'origine française de la viande.
Linéaires a repéré en magasin un produit de cette marque : des aiguillettes de porc x 4 (290 g, origine France). La cuisson est simple et rapide : 10 minutes à la poêle ou 13 minutes au barbecue. Le conditionnement est également original : une barquette sous-vide pour une DLC plus longue. Le prix de vente constaté est de 3,26€, soit 11,25€/kg.
Sous la même signature, Carrefour teste d’autres références de découpe tout aussi originales, inspirées de l’univers du bœuf : côte Tomahawk (500 g), bavette de porc (300 g).
Rôti de Porc Qualité Supérieure CARREFOUR EXTRA
Le rôti de porc qualité supérieure CARREFOUR EXTRA est préparé avec des ingrédients simples et de qualité, tels que le carré de porc, le sel, les oignons, l'ail, le poivre, l'huile d'olive, l'érithorbate de sodium, l'arôme naturel, le nitrite de sodium et le sucre caramélisé.
Composition : Carré de porc, sel, dextrose, oignons, ail, poivre, huile d'olive, antioxydant : érythorbate de sodium, arôme naturel, conservateur : nitrite de sodium, sucre caramélisé.
Conservation : À conserver entre 0°C et +4°C.
L'érythorbate de sodium est un sel de sodium de l'acide érythorbique. C'est un additif alimentaire synthétique -numéro E316- utilisé comme antioxydant dans les produits carnés.
Il joue un rôle essentiel dans la prévention de la croissance de Clostridium botulinum, la bactérie responsable du botulisme, dans les viandes salées comme le bacon, le jambon et les saucisses. Cependant, les nitrites peuvent réagir avec les amines dans l'estomac pour former des nitrosamines, qui sont de puissants cancérogènes. Une consommation élevée de viandes transformées contenant des nitrites est associée à un risque accru de cancer colorectal.
Engagement envers les Agriculteurs Français
Le géant de la grande distribution Carrefour s'est engagé à «ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur», dans un courrier adressé ce mercredi 20 novembre au syndicat agricole majoritaire FNSEA, dans lequel son PDG Alexandre Bompard appelle «les acteurs de la restauration» à faire de même. Interrogé sur les volumes concernés, le distributeur a précisé que le bœuf et le porc qu'il commercialisait étaient originaires de France à 96%.
Carrefour appelle les acteurs de la restauration à suivre son engagement, tendant ainsi une main aux agriculteurs. Les agriculteurs français jugent l'agriculture de l'Hexagone menacée par l'accord de libre-échange que l'UE négocie avec des pays latino-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
«Nous espérons inspirer les autres acteurs de la filière agroalimentaire», dit encore Alexandre Bompard, estimant que «c'est en faisant bloc» qu'il sera possible de rassurer sur le fait «qu'il n'y aura pas de contournement possible».
Contrôle Qualité et Transparence
Le supermarché Carrefour Market de Gévezé s’est fait épingler par la direction départementale de la protection des populations pour pratique commerciale trompeuse. Un contrôle a été mené entre le 6 février et le 5 mars 2024 au supermarché Carrefour Market de Gévezé (Ille-et-Vilaine).
Des agents de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ont remarqué que le magasin a commercialisé « des barquettes de morceaux de viande de porc avec un logo mentionnant “porc élevé en Bretagne” sans pouvoir le justifier », explique la direction départementale de la protection des populations (DDPP), qui communique sept mois après sur ce contrôle. Cette pratique « de nature à induire en erreur le consommateur sur l’origine de la viande mise en vente est interdite par le code de consommation », rappelle la DDPP d’Ille-et-Vilaine.
Contacté, le supermarché plaide pour «une erreur d’étiquetage sur des barquettes de filet mignon». Un suivi a été effectué ce mardi par la DDPP.