L’alimentation du poulain détermine sans aucun doute la qualité du futur cheval. Aussi, lorsque l’on pense « alimentation » chez le jeune poulain nous avons souvent pour but de permettre à son potentiel génétique de s’exprimer en termes de croissance et de développement.
Mais attention, les erreurs d’alimentation sont susceptibles d’entraîner des atteintes irréversibles du développement, avec notamment des affections ostéo-articulaires qui peuvent anéantir la carrière sportive du cheval.
Croissance et Développement du Poulain
La croissance du jeune cheval se mesure en termes de gain de poids : c’est donc un critère principalement quantitatif. La croissance est donc liée à la valeur énergétique de la ration et elle détermine le format (taille, corpulence) du cheval adulte.
Pour un cheval de sport, il faut rechercher une croissance optimale et non maximale comme pour un cheval de boucherie. Une sous-alimentation transitoire, notamment au moment du sevrage, peut être compensée rapidement et complètement si elle est de courte durée.
Le développement correspond à la mise en place des différents tissus : il détermine donc la précocité du poulain. Cette mise en place s’effectue dans un ordre bien précis : le système nerveux est le premier à se mettre en place de façon définitive, ensuite le squelette, puis viennent les tissus musculaires et enfin les tissus gras.
Une malnutrition importante de la jument gestante (notamment fortement déficitaire en protéines) peut entraîner des atteintes graves du système nerveux du poulain. Les affections du squelette sont plutôt provoquées par des désordres alimentaires chez le jeune poulain.
Alimentation du Poulain sous la Mère
Comment gérer l’alimentation du poulain sous la mère ? La recherche évoque l’apport de minéraux venant du lait et du pâturage seuls, pendant les trois premières semaines, est insuffisant pour satisfaire les besoins du poulain. Pour cette raison, le poulain utilise des réserves de minéraux accumulées dans le foie in utero pour satisfaire les exigences de cette première étape de son développement.
Clairement, si la jument n’a pas reçu une alimentation équilibrée tout au long de sa gestation, cela peut engendrer des déficiences, qui sans apports nutritionnels complémentaires entraînent chez les jeunes poulains des complications durant leurs 3 premiers mois de vie.
Le poulain est entièrement dépendant du lait de sa mère jusqu’à trois mois. A partir de ce moment, l’activité enzymatique de son appareil digestif se développe afin de permettre la digestion d’amidon et des protéines trouvés dans les céréales et le fourrage.
C’est pour cette raison que la qualité du lait est cruciale et influe sur la vitesse de croissance et sur la condition corporelle du poulain. Une abondance de lait de basse qualité (contenu minéral réduit) peut engendrer une poussée de croissance chez le poulain, qui en l’absence de ces minéraux indispensables à sa croissance, peut déséquilibrer son développement.
De même, si la jument est incapable de produire suffisamment de lait pour maintenir un taux de croissance stable, le développement du poulain pourrait être compromis, et il lui sera difficile d’entretenir sa condition corporelle.
Une des clés réside également dans la préparation au sevrage. En effet, les poulains sevrés progressivement manifestent moins de stress que ceux qui sont sevrés brusquement. En parallèle, je vous conseille d’instaurer la ration de sevrage à partir de 3 ou 4 mois. Non seulement cela encouragera la maturation de l’appareil digestif et son adaptation à un régime basé sur le fourrage et les céréales, mais aussi à soutenir une vitesse de croissance plus régulière.
Vers 4 mois, le lait de la mère n’apportera qu’environ 30% des besoins énergétiques du poulain ; il est donc approprié d’apporter aussi une alimentation concentrée à ce moment. Avant le sevrage, votre poulain devra donc être habitué à sa nouvelle alimentation afin de réduire les problèmes liés à des difficultés diététiques après le sevrage.
Sans procéder à une analyse individuelle, la composition du lait de chaque jument n’est pas connue et donc, un soutien nutritionnel pour le poulain est conseillé afin d’éviter les carences, et soutenir une croissance correcte.
Je vous conseille d’utiliser, dès la 1ère semaine de vie du poulain, les seringues FOAL STIM qui vont apporter des vitamines et des oligo-éléments sans calories additionnelles. De la naissance à 3 ou 4 mois, optez pour le POWER FOAL, des petits granulés spécialement formulé pour le tube digestif en développement. Il est idéal pour accompagner les poulains lors de la transition du lait maternel aux aliments composés, ou pour pallier des problèmes d’allaitement de la mère.
Pour préparer le sevrage, choisissez le DÉOS FOAL, un aliment floconné très appétant qui sécurisera la croissance de votre poulain. N’oubliez pas le contrôle régulier du poids du poulain par le biais d’un ruban de mesure du poids et de la courbe de contrôle qui doivent montrer l’évolution de la croissance et donner des indications sur un ajustement du régime alimentaire du poulain.
Alimentation Après le Sevrage
A partir du sevrage, le poulain devrait assimiler suffisamment d’éléments nutritifs dans sa ration pour maintenir son poids et une croissance de façon régulière. La qualité du fourrage a une influence énorme sur le choix des aliments complémentaires. Un fourrage « doux » étant préférable à un fourrage mûr plus difficile à digérer, et pouvant donner une apparence de « ventre à foin ».
Les jeunes chevaux qui mangent de l’herbe durant le printemps et l’été auront besoin de beaucoup moins de calories ajoutées venant d’aliments complémentaires. Ceux consommant du foin ou de l’ensilage durant l’automne et l’hiver auront des besoins en protéines et en micro-éléments nutritifs plus importants pour satisfaire une croissance correcte.
L’analyse scientifique de l’herbe et du fourrage indiquera les apports nutritionnels exacts, et contribuera à la planification et à l’ajustement d’un programme alimentaire afin de garantir la consommation d’éléments nutritifs. Les éléments nutritifs en quantité suffisante sont essentiels pour le bon développement musculaire et osseux.
Lorsque la qualité du fourrage est médiocre, les bouchons de luzerne ou la luzerne en brins longs sont une source de fibres digestibles et de protéines de qualité. Le complément alimentaire DÉOS DIGEST peut-être apporté avant et après le sevrage pour soutenir la population microbienne de l’intestin et réduire les effets de stress et la perte de poids qui s’y associe.
Les jeunes chevaux en préparation pour les ventes ou l’entraînement peuvent avoir des besoins en calories non échauffantes, telles que celles apportées par le DÉOS OMÉGAVIT. Lorsque l’herbe est de bonne qualité au moment du sevrage, les poulains peuvent se satisfaire DÉOS POULAIN pour complémenter le fourrage et apporter les éléments nutritifs essentiels pour une croissance et un développement optimal.
Ostéochondrose et Alimentation
Des recherches ont souligné un lien entre la réponse glycémique et les cas d’ostéochondrose chez les jeunes chevaux. La réponse glycémique est le terme utilisé pour décrire la libération de l’insuline dans le système sanguin, permettant d’éliminer le glucose absorbé par l’appareil digestif, et de le stocker dans les muscles sous la forme de glycogène.
Le régime alimentaire naturel du cheval est pauvre en glucose. Aisément assimilable, il est produit par la fermentation des fibres dans le caecum, et le glucose est libéré lentement dans le système sanguin. Les chevaux qui requièrent des calories complémentaires, peuvent le trouver dans les céréales et aliments composés à base de céréales, dont le contenu en amidon est dissout dans l’intestin grêle, et absorbé par le système sanguin sous forme de glucose.
C’est la production d’insuline, en réponse à un volume important de glucose, provenant d’un apport trop important de céréales, qui est manifestement responsable de perturber la formation du système osseux et du cartilage chez le cheval en croissance.
Certains chevaux semblent plus sensibles à des niveaux élevés de glucose et d’insuline que d’autres. Ceux qui souffrent d’un excès de poids sont davantage prédisposés à des complications liées au développement.
La solution pour contourner la réponse glycémique excessive, est de donner des rations d’aliments composés en petites quantités, ainsi l’organisme n’aura pas à gérer de grands flux de glucose.
Gestion de l'Allaitement Artificiel
Le poulain peut être définitivement orphelin (mort de la mère au poulinage ou peu de temps après, refus d’allaiter) ou provisoirement (ictère hémolytique, mammite) ou encore partiellement (lactation faible). L’adoption permet de solutionner le premier cas, mais ne solutionne pas les deux autres, seul l’allaitement artificiel apporte une solution à l’ensemble des cas.
Si le poulain n’a pas tété la mère à la naissance, il doit recevoir un colostrum de bonne qualité (>60g d'immunoglobulines/litre) évalué au préalable avec un colotest. Idéalement, 3 biberons de 300-350 ml chacun sont distribués à 2 h d’intervalle pour des poulains de sang; pour des poulains de races lourdes cette quantité peut être portée à 400-450 ml. L'absorption du colostrum doit avoir lieu moins de 12h après la naissance.
Ainsi, le passage des anticorps qu'il contient au poulain est assuré. L'idéal est de débuter la première tétée dès que le poulain présente un réflexe de succion, soit environ 2h après le poulinage. Ce colostrum peut provenir d’une autre jument après congélation via une banque de colostrum. Le colostrum congelé doit être réchauffé à 40°, puis distribué à une température de 38°. Ne jamais le décongeler au micro-ondes qui détruirait les immunoglobulines. Il peut aussi être prélevé sur une autre jument venant de pouliner.
Il existe également dans le commerce du colostrum équin de substitution fabriqué à partir d’immunoglobulines sériques. Le lait artificiel doit être distribué à l’aide d’un biberon en verre ou d’une bouteille à goulot étroit et d’une tétine en caoutchouc type « agneau ». En général, les seaux de poudre de lait artificiel contiennent une tétine appropriée.
Bien s’assurer que le poulain déglutit et que le lait ne coule pas à la commissure des lèvres. Le réflexe de succion peut être vérifié en faisant sucer son doigt enduit de lait au poulain. Pour faire téter le poulain, mettre celui-ci en position debout et maintenir les naseaux au-dessus de la ligne des yeux. Si le poulain, après avoir manifesté des réflexes de succion et tété, s'affaitblit et refuse de boire le biberon suivant, appeler immédiatement le vétérinaire (entérotoxémies fréquentes chez le jeune).
Les biberons doivent être nettoyés avant chaque tétée, à défaut d’être stérilisés. Le lait ne doit pas être préparé à l’avance et tout lait non consommé doit être jeté.
Fréquence et Quantités de Lait Artificiel
- A la naissance: Le poulain tète en moyenne 7 à 10 fois par heure. Les quantités ingérées à chaque tétée sont faibles (150-200g). Par exemple : 2h, 6h, 10h, 14h, 18h, 22h.
- La troisième semaine: On abaissera le nombre de tétées à 5 en supprimant la tétée de nuit et en distribuant des quantités pouvant aller jusqu’à 1,5l.
- A un mois: On peut habituer le poulain à boire au seau en distribuant 4 repas de 3 litres chacun. Cette accoutumance au seau peut être beaucoup plus précoce, certains poulains s’y habituent dès les premiers jours. On fera sucer les doigts enduits de lait au poulain et l’on trempera doucement les doigts dans le seau, pendant que le poulain tète. Cette opération nécessite un peu de patience, mais l’alimentation « à volonté » du poulain peut présenter des avantages.
- A 2 mois: On peut passer à 3 repas de 5l et commencer à distribuer un aliment spécifique pré-sevrage (comportant des protéines de lait) à raison de 500 g au début pour arriver à : 1,5 kg à 3 mois, 2- 2,5 kg à 4 mois et 3- 4 kg à 6 mois. En parallèle, on réduira les quantités de lait distribuées pour réaliser un sevrage précoce à 4 mois. On peut même commencer à faire manger au poulain de petites quantités d’aliment dès l’âge de 1 mois, en lui présentant à la main, car il n’aura pas l’exemple de la mère. Il est possible également de distribuer du foin d’excellente qualité (récolté tôt et dans de bonnes conditions) à volonté à partir de 2 mois. Le foin de luzerne est intéressant pour sa bonne valeur en protéines et son apport en lysine (acide aminé indispensable). Maintenir de l’eau propre à la disposition du poulain, ainsi qu’une pierre de sel pur.
Exemple de Ration Alimentaire Artificielle
- A 3 mois: 3 repas de lait de 5 l chacun + 1,5 kg d’aliment complémentaire en 3 repas + foin
- A 105 jours: 3 repas de lait de 4 l chacun + 2 kg d’aliment complémentaire en 3 repas + foin
- A 110 jours: 2 repas de lait de 5 l chacun + 2,5 kg d’aliment complémentaire en 3 repas + foin
- A 115 jours: 1 repas de lait de 5 l +2,5 kg d’aliment complémentaire en 3 repas + foin
- A 120 jours: 0 repas de lait + 3 kg d’aliment complémentaire en 3 repas + foin
On peut fabriquer l’aliment complémentaire à partir de céréales aplaties (orge, avoine), de poudre de lait (pour poulain, chevreau, veau ou agneau en s’assurant que ces deux dernières soient exemptes d’antibiotiques) et d’un complément minéral vitaminé (CMV) de type 8(P)/19(Ca), en utilisant la formule suivante :
- Céréales : 77%
- Poudre de lait : 20%
- CMV : 3%
Besoins Nutritionnels Quantitatifs et Qualitatifs
La production laitière de la jument couvre généralement les besoins alimentaires du poulain lors des 3 premiers mois. Après le troisième mois, la production laitière décroit. Si la jument ne produit plus suffisamment de lait, il convient alors de complémenter le poulain. D'une part pour répondre à ses besoins croissants mais aussi pour préparer le sevrage, période où la sous-alimentation liée au stress est fréquente.
En effet à cette période, la capacité d'ingestion du poulain est insuffisante pour compenser une ration alimentaire qui ne serait basée que sur du pâturage. La complémentation avant sevrage permet également d'habituer le poulain à ingérer des concentrés (céréales ou aliment du commerce).
Consommation Volontaire
L'appétit s'exprime en terme de kg de Matière Sèche (MS) pour 100 kg de Poids Vif (PV). L'appétit ou capacité d'ingestion dépend fortement des besoins énergétiques de l'animal, mais aussi de la digestibilité et de l'appétibilité des aliments.
- Pour le poulain de 3 - 6 mois : 2 à 3,5 kg MS/100g PV
- Pour le poulain de 6 - 12 mois : 1,7 - 2,5 kg MS/100g PV
Ces valeurs sont très élevées puisqu'elles sont proportionnellement plus importantes que celles nécessaires à un cheval adulte réalisant un travail intense.
Besoins Quantitatifs (Voir les tables INRA)
- Entre 0 et 2 mois : 0,039 UFC à 0,044 UFC/kg PV et 4 à 4,5 g de MADC/kg de PV (pour des croissances de 1200 à 1500 g/jour)
- Entre 3 et 6 mois : 0,023 à 0,024 UFC/Kg PV et 2,4 à 2,6 g de MADC/Kg de PV (pour des croissances de 750 à 1000g/j)
Besoins Qualitatif en Protéines
Le poulain a besoin de protéines de qualité. En effet, le cheval est incapable de synthétiser les Acides Aminés Indispensables (AAI). La majeure partie de ces Acides Aminés proviennent de la digestion des aliments dans l'intestin grêle. Dans le gros intestin, une quantité d'Acides Aminés d'origine microbienne est absorbée, bien pourvue en AAI. Cependant chez le jeune poulain, l'absorption dans le gros intestin est faible, d'où l'importance de l'apport d'AAI extérieurs.
La Lysine est un des AAI les plus indispensables.
- De 3 à 6 mois : 0,054 % du besoin en MADC
- De 6 à 12 mois : 0,087 %
- Au-delà : 0,105 % du besoin en MADC
Le gain de poids vif est élevé (+18%) lorsque le poulain est complémenté avec 2 kg d'aliment concentré à partir de l'âge de 4 mois. Lorsque l'apport de protéines est constitué de poudre de lait ou de lactosérum comparée à du soja, le gain moyen quotidien est supérieur.
Besoins en Minéraux
- Calcium et Phosphore: Un déséquilibre du rapport Ca/P restant dans la fourchette de 1,5 à 2 n'aurait pas d'effet sur l'apparition d'ostéochondrose.
- Cuivre: Un déficit en cuivre (Cu) est connu comme un facteur favorisant l'apparition de lésions ostéo-articulaires. Le cuivre intervient dans la synthèse de nombreux tissus (tendons) et conditionne le développement et la résistance de l'os en stimulant la formation de fibres de collagène et le métabolisme osseux. Les recherches récentes montrent qu'une teneur minimum de 15 ppm (partie par millions) dans la ration est nécessaire, soit 1 mg de Cu/ kg d'aliment sec. ex : ration totale de 7 kg de MS => 105 mg de Cu.
- Fer: Les besoins sont de 50 mg par kg de MSI (Matière Sèche Ingérée).
- Zinc: Nécessaire à l'ossification, il protège des troubles ostéo-articulaires. Recommandations : 80 à 100 mg/kg soir 560 à 700 mg/animal/jour. Le rapport Zn/Cu de la ration doit toujours être voisin de 5.
- Sélénium: Anti-oxydant protégeant les cellules des phénomènes de dégénérescence, il intervient aussi dans l'ossification. Besoin de 0,1 à 0,2 ppm, soit pour un poulain sevré : 1,4 mg/jour/animal. Attention, les fourrages sont souvent très carencés.
Besoins en Vitamines
- Vitamine A: Besoin de 35 000 - 40 000 UI/Animal/jour (UI : unité internationale). Les carotènes présents dans les fourrages secs sont plutôt mal valorisés par le cheval.
- Vitamine D: Elle intervient dans l'ostéogenèse en stimulant la synthèse des matières protéiques de l'os en favorisant la fixation du calcium. Par contre, l'excès est aussi nuisible que la carence rare chez les chevaux conduits à l'extérieur.
- Vitamine E: Besoin de 20 UI/100 kg de PV soit 50 à 60 UI/Al/jour. La vitamine E agit en synergie avec le sélénium et dans le maintien de l'intégrité musculaire.
Mode de Distribution des Aliments
Selon la vitesse de croissance attendue, la proportion de fourrages / concentrés sera différente selon la destination du poulain.
- Croissance rapide pour les poulains de courses valorisés dès 2ans
- Croissance modérée pour les poulains qui seront débourrés vers l'âge de 3 ans : chevaux de sport et loisir
Au moment du sevrage, il est préférable de garder le même aliment utilisé en complémentation sous la mère. Le concentré pourra alors être modifié en cours d'hiver selon la qualité du fourrage distribué en parallèle.
En pratique, si le poulain n'a pas été complémenté sous la mère, on distribuera progressivement le concentré en 3 repas à raison de 500 g/repas. On pourra alors progressivement augmenter les quantités distribuées au cours d'une transition de 10 jours selon l'appétit du poulain en fonction des quantités prévues selon le type de production choisie (croissance optimale ou croissance modérée). Si le poulain n'a pas fini sa ration, ne pas augmenter la quantité de concentré au repas suivant et surtout retirer les refus de la mangeoire à chaque repas.
Le fourrage sera distribué à volonté pour maintenir si possible une ingestion continue pendant 24 heures. Sinon la distribution sera conseillée le matin et le soir : 1/3 le matin, 2/3 le soir car le cheval mange aussi la nuit.
Quantités d'Aliments
Concentrés
Il est possible de commencer à complémenter le jeune poulain avec du concentré vers l'âge de 3 - 4 mois en fonction de la lactation et de la qualité du pâturage. 1 à 1,5 kg/poulain/jour peut être distribué au départ, puis on ajoute 0,5 kg/mois d'âge pour arriver à 2,5 à 3 kg au sevrage.
On utilisera un nourrisseur sélectif (empêchant l'accès aux adultes) si les poulains sont à l'extérieur, ou une auge séparée de celles de la mère pour le poulain au boxe.
Fourrages
La capacité d'ingestion du poulain au sevrage est encore faible.
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