Le corps sans vie d'une femme a été découvert ce week-end dans le congélateur d'un appartement à Grigny. La police judiciaire a découvert le corps lors d'une perquisition menée au domicile du compagnon de la quadragénaire.
Les Faits
La découverte a été faite dans un appartement de Grigny en Essonne. Le corps sans vie d'une femme a été retrouvé par les forces de l'ordre samedi dans un congélateur, a indiqué le parquet d'Évry à l'AFP. La victime est une femme de 44 ans dont la disparition avait été signalée auprès des forces de l'ordre vendredi.
Ce dernier ainsi qu'une autre femme ont été placés en garde à vue puis présentés à un juge d'instruction.
La Victime Portée Disparue
L'affaire commence vendredi soir lorsque le fils aîné de la victime se rend au commissariat de Juvisy-sur-Orge afin de signaler la disparition de sa mère qu'il avait déposée la veille au quartier de la Grande Borne à Grigny. Elle était censée avoir regagné son domicile dans la nuit. Ayant tenté de la joindre au téléphone sans succès, il se dit inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles.
Là-bas, il croise un homme alcoolisé qui se présente comme le petit ami de sa mère. Il décide donc de se rendre sur le lieu où il l'avait déposé. Ce dernier raconte alors qu'elle a quitté le quartier jeudi soir après avoir commandé un VTC.
Arrestation du Compagnon
Alertées, les forces de l'ordre interpellent le compagnon de la femme portée disparue. L'homme de 47 ans est dans un premier temps placé en garde à vue vendredi soir pour enlèvement et séquestration. Au moment de son arrestation, il est en possession d'une arme de poing et présente des griffures au visage et des tâches de sang sur les jambes.
Une autre femme, âgée de 38 ans et amie du quadragénaire, est aussi placée en garde à vue à la suite d'échanges téléphoniques avec le suspect.
Découverte du Corps et Autopsie
Samedi, au lendemain du début de la garde à vue du conjoint, la police judiciaire d'Évry procède à une perquisition au sein de son domicile qui se trouve au-dessus d'une boucherie dans le quartier de la Grande Borne à Grigny. Les forces de l'ordre découvrent le corps sans vie de la femme portée disparue dans un congélateur de l'appartement.
Une autopsie du corps est ensuite effectuée. Elle révèle que la victime a été touchée par deux impacts de balle, l'un au niveau de la tête et l'autre au niveau du thorax.
Mise en Examen des Suspects
Une information judiciaire, notamment pour meurtre par concubin, a été ouverte. Dimanche soir, le compagnon de la victime et son amie ont été présentés à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen. Le parquet a requis le placement en détention provisoire des deux suspects. L'instruction devra "déterminer précisément le rôle des différents intervenants dans le processus mortel", a précisé le parquet.
Réactions
Le maire PCF de Grigny Philippe Rio est revenu sur ce drame samedi soir sur ses réseaux sociaux, évoquant une "horrible et terrible découverte". L'élu s'est rendu dans l'après-midi sur place notamment auprès des voisins et de la famille de la victime. "C'est encore un fémicide de trop", a-t-il dénoncé auprès du Parisien. Ses enfants avaient signalé sa disparition le 20 juillet.
Ce samedi 22 juillet dans la matinée, la police a découvert le corps sans vie d’une femme dans un appartement situé au-dessus de la boucherie de la place du Damier à Grigny (Essonne). Âgée d’une quarantaine d’années, cette accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) en école primaire n’avait plus donné signe de vie depuis mercredi soir.
Sans nouvelles, ses enfants auraient signalé sa disparition le lendemain aux forces de l’ordre. Le fils aîné a aussi affirmé avoir vu le soir même le conjoint de sa mère dans un état d’ébriété avancé.
Témoignages et Enquête
D’après Emma et Maya, des amies de longue date de la victime, cette dernière aurait émis il y a quelques jours la volonté de mettre fin à leur relation, ce qui n’aurait pas plu à son compagnon. Ils se seraient alors donné rendez-vous mercredi soir pour « en discuter ». L’aîné de la famille aurait ainsi déposé sa mère près de la boucherie vers 22 heures le mercredi soir et n’aurait plus jamais eu de nouvelles.
« Elle avait prévenu ma sœur qu’elle avait rendez-vous avec lui, assure le frère d’une amie proche de la victime. Et surtout ce n’était pas dans ses habitudes de ne pas rentrer, donc elle a tout de suite su que quelque chose n’allait pas. Je ne comprends pas comment on peut faire subir ça à quelqu’un. »
Émotion dans le Quartier
En attendant, le quartier du damier est éploré. De nombreuses personnes se sont retrouvées sur la place de la boucherie, choquées par ce qu’elles venaient d’apprendre. « Je suis venue dès que j’ai appris ce qu’il se passait, je ne pouvais pas y croire, souffle une collègue de la victime abasourdie. On avait pris un goûter tous ensemble pour la fin de l’année scolaire, c’est impossible… »
Le sort des enfants inquiète également beaucoup les connaissances de la victime. « Le petit dernier est atteint de drépanocytose, elle était tout le temps avec lui à l’hôpital, je ne sais pas qui va s’occuper de lui », confie un proche.
Contrôles et Fermeture Administrative d'une Boucherie
Un contrôle interministériel des commerces sédentaires et ambulants sur réquisition du procureur de la République d'Evry. Notamment chez un boucher où l'attention de la Direction départementale de protection des populations (DDPP) a aussi été attirée par des denrées en vitrine conservées à une température non réglementaire, au lieu des 3 à 4 °C exigés.
Au total, ce sont plus de 300 kg de viande stockée à 9 °C qui ont été retirés de la vente et détruits. D'autres infractions aux règles d'hygiène ont été relevées. La boucherie fait l'objet d'une fermeture administrative.
Les douanes ont aussi mis la main sur 839 contrefaçons de vêtements, de tabac et de cigarettes. Les contrôles menés par l'Urssaf ont permis d'établir un préjudice en termes de non-paiement des cotisations de 70 000 € pour différents cas de travail dissimulé.
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