Emballage Alimentaire : Normes, Composition et Défis

Esthétique, pratique ou minimaliste, les professionnels de l’industrie alimentaire ont l’embarras du choix lorsqu’il s’agit de sélectionner un emballage pour leurs produits. Ils sont en revanche strictement encadrés par des normes, concernant les matières utilisées. L'équipe Orki vous propose un décryptage des enjeux auxquels doit faire face le secteur.

Pourquoi existe-t-il des normes sur les emballages alimentaires ?

Quand on parle emballage alimentaire, il est important de bien connaître toutes les normes auxquelles il faut se plier. Ces dernières poursuivent des objectifs de sécurité, mais aussi certains défis écologiques.

La préservation des aliments

La principale vocation d’un emballage est de permettre la conservation des aliments, lorsqu'ils sont stockés ou encore transportés. Les professionnels de l'industrie agroalimentaire ont donc pour mission de trouver des emballages permettant d'assurer des conditions de conservation optimale.

Par exemple, l'emballage sous vide permet de préserver les aliments des dégâts pouvant être occasionnés par le contact avec l'air. Il s'agit de garantir une conservation plus longue des aliments, mais aussi la sécurité des consommateurs. Parfois, l'emballage doit simplement assurer la conservation de la dimension une courte durée. C'est le cas dans le cadre de la vente à emporter.

L’impact environnemental des emballages

Depuis quelques années, une nouvelle problématique est venue complexifier le choix des emballages : l’écologie. Les industriels doivent donc faire la guerre au suremballage, pour éviter d'utiliser certaines matières en excès. Cela permet aussi de privilégier les matériaux recyclables ou réutilisables.

Avec ces normes, on cherche à réduire au maximum l'impact environnemental de l'industrie agroalimentaire. Un emballage alimentaire raisonné peut aussi permettre de convaincre les consommateurs en quête d'une nourriture plus éthique.

La sécurité des consommateurs

Pour finir, la sécurité des consommateurs reste au cœur des enjeux, pour l'Union européenne et la France, lorsqu'il s'agit de créer de nouvelles normes. Certaines matières sont donc écartées de la confection des emballages alimentaires. Selon le règlement (CE) n°1935/2004 applicable en France, ne peuvent être utilisés les produits représentant un danger pour la santé humaine, ou pouvant entraîner une modification inacceptable de la composition de l'aliment.

Les critères de choix d’un emballage alimentaire

Pour répondre aux normes, mais aussi aux attentes des consommateurs, voici les critères qui doivent être pris en compte lorsqu'on choisit un emballage alimentaire. La plupart d'entre eux sont mentionnés dans la fiche générale relative à la réglementation des matériaux au contact et des denrées alimentaires.

La dangerosité des matériaux

C’est sans aucun doute la liste des matériaux interdits et autorisés dans les emballages alimentaires qui peut être la plus difficile à appréhender pour les professionnels de l'agroalimentaire. Notamment concernant le très médiatisé bisphénol A. En choisissant un emballage chez un fournisseur, il faudra prendre en compte :

  • Les matériaux d'emballage
  • Les colles et adhésifs utilisés
  • Les encres d’impression

Entre le plastique, le verre, le papier ou encore le métal, la maîtrise de toutes les normes peut être complexe.

La sécurité alimentaire

Les industriels vont aussi chercher à assurer la sécurité alimentaire pour les consommateurs. Les emballages doivent donc être choisis en fonction du type de denrées alimentaires, mais aussi du temps de conservation souhaité.

Le risque de rupture

Le risque de rupture de l'emballage alimentaire doit aussi être pris en compte, lorsqu'on choisit les matériaux et la méthode d'emballage. Pour cela, le professionnel de l'agroalimentaire doit penser un emballage alimentaire qui résiste en fonction :

  • Du type de denrée
  • Des conditions de transport
  • Du stockage

Une mauvaise anticipation du besoin de résistance d'un emballage alimentaire peut entraîner des pertes importantes, mais aussi du gaspillage.

La traçabilité

La traçabilité est importante dans le domaine de l'agroalimentaire. Les étiquettes sur les emballages doivent mentionner certaines informations obligatoires, comme la date limite de consommation et toutes les informations nécessaires à la traçabilité tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

La traçabilité concerne aussi les emballages alimentaires. Si les informations relatives à cette dernière ne figurent pas sur le produit, elles doivent être précieusement conservées par le professionnel de l'agroalimentaire en cas de contrôle. On devra ainsi pouvoir justifier de la provenance d'un emballage, ainsi que de leur propriété.

Le recyclage ou le réemploi

Ils doivent aussi, dans la limite du possible, être recyclables. Tous les matériaux pouvant être recyclés sont estampillés du fameux logo triman, indiquant au consommateur qu'ils peuvent être placés dans les bennes prévues à cet effet.

Le dimensionnement d'un emballage alimentaire

Les industriels doivent aussi s'intéresser à la taille et à la forme de leur packaging. L'emballage doit être pensé pour s'adapter à la taille et à la forme du produit. Cela permet d'éviter le suremballage, et la surconsommation des matières. À terme, cela assure aussi d'optimiser le transport et le stockage, pour des raisons écologiques, mais aussi pratiques.

Cela demande parfois d'avoir une large gamme d'emballages en stock, pour toujours disposer du bon packaging. Certaines machines conçues permettent aussi de créer un packaging sur-mesure. C'est le cas du sous vide, très utilisé dans le secteur traiteur. C'est aussi un emballage alimentaire pas cher.

L’étiquetage du produit

Il existe aussi des normes strictes en matière d'étiquetage des produits alimentaires. Les étiquettes doivent notamment mentionner :

  • La date de péremption
  • Les valeurs nutritionnelles
  • La présence d'éventuels allergènes
  • Les ingrédients
  • Les différents labels obtenus
  • Pour certains produits comme la viande, la provenance

Les emballages à destination des enfants

Il existe aussi des normes plus spécifiques. Par exemple, les produits à destination des enfants doivent être emballés à l'aide de matières ne contenant pas de bisphénol A ou de phtalates. Ces matières, considérées comme toxiques, peuvent effectivement être dangereuses pour leur santé.

Un produit à destination des enfants doit aussi être facile à ouvrir, tout en garantissant la sécurité des plus jeunes. Un âge à partir duquel le produit peut être utilisé et généralement indiqué sur ce type de denrées alimentaires.

L’emballage sous vide

Quand un professionnel de l'agroalimentaire choisit l’emballage sous vide, il se plie à des normes spécifiques. Les emballages doivent effectivement être étanches et bien résistants, pour garantir la sécurité alimentaire des consommateurs.

Zoom sur l’impact de la loi anti-gaspillage sur les emballages

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire avait, entre autres, pour objectif de réduire l'utilisation des emballages, notamment dans le domaine de l'agroalimentaire. À court terme, d'ici 2025, il s'agit de réduire de 20 % la quantité d'emballage utilisée en France. La volonté est aussi affichée d'éliminer les emballages plastiques inutiles et de tendre vers une utilisation exclusive d'emballages recyclables notamment quand ils sont à usage unique.

Parmi les mesures déjà entrées en vigueur, et celle qui devrait arriver dans les mois à venir, on retrouve :

  • L'interdiction de distribuer des bouteilles d'eau en plastique gratuitement dans les lieux publics et les locaux professionnels
  • L'interdiction des confettis en plastique
  • L'interdiction de la fabrication et de l'importation des sacs en plastique à usage unique
  • L'interdiction du suremballage plastique des fruits et légumes, pour un poids inférieur à 1,5 kg
  • L’utilisation de vaisselle jetable, interdite en fast food quand les denrées sont consommées sur place.

Cela nécessite donc, pour les professionnels de l'agroalimentaire, de trouver de nouvelles solutions d'emballage, respectant les objectifs fixés à court terme.

Emballage : les nouvelles solutions

Face aux enjeux croissants en matière d'emballage, les fabricants rivalisent d'imagination pour trouver des solutions innovantes.

Les nouveaux emballages

Il existe désormais des emballages conçus à base de maïs ou encore de pulpe de canne à sucre. Les emballages en papier kraft recyclable sont aussi utilisés, notamment dans le domaine de la vente à emporter. On observe aussi un véritable essor de l'emballage réutilisable. Dans certains restaurants pratiquant la vente à emporter, il est ainsi possible d'obtenir un récipient réutilisable, qui pourra être conservé par le client ou être ramené contre une consigne.

Les progrès du recyclage

On note des évolutions significatives en matière de recyclage. Il est donc désormais possible de revaloriser de nombreuses matières. Le verre est par exemple recyclable à l'infini, et représente une véritable opportunité en matière d'emballage, notamment pour les métiers de bouche. Un restaurateur pourra par exemple proposer des pots en verre, comme alternative aux barquettes jetables.

Il peut ainsi être intéressant, pour les professionnels de l'industrie, de s'intéresser à l'Analyse de Cycle de Vie des produits et emballages utilisés. Cela permet aussi de disposer des bonnes informations, quand il s'agit de faire le bilan carbone de sa propre entreprise, en prenant en compte les objets fournis par des prestataires extérieurs.

Les défis pour les professionnels de l’industrie agroalimentaire

Les changements législatifs en matière d'emballage et les nouvelles attentes des consommateurs entraînent de nouveaux défis pour les professionnels de l'industrie agroalimentaire.

Répondre aux obligations légales

Il faut tout d'abord s'imprégner de toutes les normes mises en vigueur, pour s'assurer de respecter le cadre de la loi. Selon le Code de la Consommation, il leur appartient par exemple de ne pas mettre en vente et de ne pas distribuer à titre gratuit, des emballages qui ne correspondent pas aux dispositions du règlement (CE) n°1935/2004.

Ici, l'appel à des professionnels du Droit peut être utile, pour s'imprégner de toutes les obligations légales en vigueur.

Réduire son bilan carbone avec un emballage propre

Nombreuses sont les entreprises à vouloir réduire leur bilan carbone, au-delà des attentes légales. Pour cela, il est important de prendre en compte toutes les sources d'émissions de CO2 et de pollution, qu'elles soient directes ou indirectes.

Dans le domaine de l'agroalimentaire, le choix d'emballage alimentaire pour les produits occupe une place centrale. Il y a donc tout intérêt à privilégier des matériaux recyclables ou réutilisables.

Répondre aux attentes de consommateurs

Les consommateurs sont aussi de plus en plus nombreux à choisir leurs produits en fonction du packaging. Un suremballage, ou le choix d'un emballage inapproprié peut ainsi fortement affecter les ventes.

Pour les entreprises, il y a donc aussi un enjeu stratégique, à choisir un emballage éthique, et adapté aux nouvelles aspirations des clients.

Il peut même y avoir un intérêt marketing à mettre en avant un emballage respectueux de l'environnement. Entre papier kraft, matières végétales et contenant en verre, les offres sont nombreuses, pour permettre de trouver la meilleure alternative possible.

Les nouvelles normes sont-elles en phase avec les enjeux des industriels ?

Grâce aux avancées technologiques, les conditionnements évoluent, offrant un large panel de solutions aux professionnels de l'agroalimentaire. Depuis le restaurateur proposant de la vente à emporter, aux usines produisant de la nourriture en masse, chacun est susceptible de trouver la bonne alternative.

Dans ce secteur, le cadre normatif est déjà très contraignant. Certains voient donc les nouvelles normes en matière d'emballage comme une nouvelle entrave. Par ailleurs, le nombre et la complexité des normes est un obstacle, notamment pour les petites entreprises. On observe aussi certaines problématiques du point de vue des prix des emballages. Les nouvelles alternatives sont souvent plus coûteuses.

Si les évolutions en la matière sont indispensables, notamment pour des raisons écologiques, il est donc légitime pour les entreprises de se tourner vers des prestataires externes, pour trouver les meilleures solutions.

Exemple d'actions d'entreprises bretonnes face à la loi AGEC

L’utilisation d’emballages plastiques à usage unique, ce sera bientôt du passé. C’est en tout cas le chemin que doivent prendre les industriels de tous secteurs, notamment de l’agroalimentaire, pour répondre aux exigences de la loi AGEC, votée en février 2020. Celle-ci est une des réponses à l’urgence environnementale.

La biscuiterie Les Craquelins de Saint-Malo a par exemple décidé de réduire sa part de plastique en emballant depuis 2022 tous les "petits produits" dans des sachets recyclables.

La coopérative Sodiaal a missionné sa R & D rennaise pour mettre au point l’emballage recyclable et composé de 96 % de papier pour son nouveau beurre de la marque "Nature et Breton".

Savéol a lancé ses emballages en carton, récompensés par un "Oscar de l’emballage", permettant de réduire de 50 % son empreinte plastique.

La Sica de Saint-Pol a acheté de nouvelles machines pour emballer ses produits suite à l’évolution de la réglementation, passant au carton et au bois.

La coopérative bretillienne Solarenn a opté pour un module de barquette en carton qui ferme avec une étiquette, remplaçant le couvercle en plastique sur les boîtes de mini-tomates.

Ecofeutre fabrique des barquettes et autres assiettes qui jouent le rôle d’emballages alimentaires, utilisant des fibres végétales pour ses emballages alimentaires.

Norman Emballages prône les vertus du bois, qui pourrait remplacer les contenants en plastique, et même en carton, notamment pour les caisses de fruits et légumes.

Bam Emballages a lancé un service de collecte de films plastiques et de polystyrènes usagés chez ses clients.

Guelt dispose de son propre laboratoire d’essais pour l’écoconception des emballages, avec les fournisseurs de consommables.

Mizenboite a créé un emballage intelligent, Mobeefox, qui, via un QR code, distille des informations sur la provenance du produit, sa composition, son utilisation.

Les efforts de R&D en écoconception

Dans la conception d’un emballage alimentaire, le paramètre qui prime restera toujours la sécurité alimentaire. L’objectif est de garantir que le produit est consommable dans des circonstances “classiques“ de consommation du point de vente jusqu’au domicile.

Si cette phrase semble logique, la sécurité alimentaire est pourtant le plus grand frein au développement d’emballages plus durables et écologiques. Enjeu à part entière de sécurité alimentaire mais également d’impact environnemental (gaspillage alimentaire), la bonne conservation des aliments conditionne fortement les décisions concernant les types d’emballages.

L’état physique de l’aliment : liquide, solide, frais, sec, surgelé… Sa composition : huile, acidité, eau... L’imperméabilité de l’emballage est également très importante. Nous parlons généralement d’imperméabilité face à l’air et face à l’eau.

L’imperméabilité face à l’air évite la contamination du produit via l’environnement direct de l’emballage et permet aussi d’éviter les oxydations ou les développements microbiens à l’intérieur du produit ou à sa surface. L’imperméabilité face à l’eau permet quant à elle d’éviter tout risque de transformation lié à l’humidité du produit.

Du côté de Bord à bord, leur imprimeur d’étiquettes et d’emballages travaille avec des encres strictement végétales. Ils doivent cependant tout faire pour éviter une migration des composants de ces encres vers les aliments afin de garantir la haute qualité des produits.

Le choix de l’emballage secondaire est tout aussi important que celui des emballages primaires. D’autant plus qu’il existe davantage de solutions éco conçues sans risque pour la sécurité alimentaire sur les emballages secondaires.

Pour les produits Bord à bord, 98% d’entre eux sont regroupés par lot de 6 dans des cartons. Si cela permet de simplifier la logistique, cela a aussi l’avantage de bien protéger les pots en verre des chocs possibles lors du transport et de la manutention, donc du risque de gaspillage alimentaire.

Après avoir comparé les différentes solutions d’emballage pour sélectionner le meilleur compromis, on regarde où les matières premières sont fabriquées pour façonner l’emballage. On regarde ensuite évidemment le transport depuis le fabricant jusqu’en Bretagne. Est-il le plus court ? Est-ce que le volume transporté pour l’emballage vide est optimisé ?

Il faut ensuite regarder si cet emballage demande des outils annexes au moment de conditionner le produit à l’intérieur de celui-ci (outils jetables par exemple).

On considère la place de stockage de l’emballage vide dans les ateliers mais également la place de stockage des emballages conditionnés. On s’intéresse aussi à l’emballage secondaire le plus adapté aux caractéristiques de l’emballage primaire. En magasin, le format des produits et des emballages est important car il influence le groupement de commandes ou non.

Il est toujours essentiel de se projeter dans l’après-utilisation pour le consommateur. Chez Bord à bord, consigner les pots de tartares d’algues est pour le moment impossible. Ils y ont réfléchi à maintes reprises mais les problématiques de nettoyage pour garantir une sécurité alimentaire suffisante sont sans solution actuellement.

Le papier de ces étiquettes est certifié FSC, sans traitement de blanchiment au chlore et à l’acide, et sans métaux lourds. Du côté de l’aluminium, sa méthode de fabrication et l’incertitude de recyclage n’étaient pas en adéquation avec leur philosophie.

Composé à 70% de papier FSC, le sachet doypack peut être recyclé dans la filière papier. Ce sachet permet de bien protéger le produit avec son opacité tout en montrant les algues avec une petite fenêtre transparente. Ils ont optimisé l’impression en limitant le graphisme avec un taux d’encrage faible (15%) en 2 couleurs seulement (noir et bleu).

Cette boîte n’est pas parfaite sur le plan environnemental mais a l’avantage d’utiliser une seule matière plastique, le Polypropylène. Cet emballage monomatériau est le meilleur pour répondre aux critères de sécurité alimentaire, de conservation et d’imperméabilité. Il permet en outre un geste de tri très simple pour le consommateur afin de faciliter le recyclage.

Tous les emballages passent des tests de conditionnement, de résistance et de vieillissement afin de garantir une conservation et une utilisation optimale des produits. Cela permet de comparer les différentes solutions sur le plan de la sécurité alimentaire et de la praticité / de l’attrait pour le consommateur.

Travailler sur ces pots en verre pour en modifier la forme ou le poids est irréalisable à leur échelle car trop coûteux en brevets et moules industriels. Finalement, ils ont toujours beaucoup moins le choix que l’on peut l’imaginer.

En résumé, aucune solution n’est idéale pour toutes les applications. Pour cela c’est à vous de nous aider : vous informer sur les enjeux des emballages est une première étape. Il faut aussi savoir accepter parfois des prix un peu plus élevés que le produit voisin qui propose un emballage moins durable, et aussi consommer des produits à conservation plus courtes ou moins pratiques mais avec une conception plus locale et un modèle de production durable.

Papier sulfurisé : composition et utilisation

Le papier sulfurisé, également connu sous le nom de "papier parchemin", appartient à la famille du papier de cuisson. Il est obtenu en déposant du papier alimentaire dans de l'acide sulfurique. Recouvert d'un enduit de silicone, un film traité pour résister aux aliments gras, à l'air et à l'eau, le papier sulfurisé est imperméable et hautement résistant à la chaleur.

Il est idéal pour la cuisson au four de tartes, gâteaux, viennoiseries, cakes, le papier sulfurisé facilite le démoulage. Anti-adhésif, il est utilisé par les boucheries et poissonneries pour la congélation de viandes et poissons.

Utilisé au quotidien par les chefs pâtissiers, les boulangers et les traiteurs professionnels, le papier sulfurisé est utile lors d'une étape cruciale : la cuisson.

En plus de vous faire économiser du temps précieux, le papier sulfurisé peut être réutilisable selon sa finition (de 8 à 16 passages au four). Prenons précisément, le papier sulfurisé. C'est un papier de cuisson traité d'un acide sulfurique et un enduit de silicone. Cela le rend anti-adhésif et imperméable. L'avantage de ce papier alimentaire est sans aucun doute son démoulage facile.

D'excellente qualité, le papier sulfurisé est très fin et imperméable, il permet de cuire tous types d'aliments (pâtisserie, viande, poissons, légumes...). Le papier sulfurisé peut être réutilisé jusqu'à 8 passages au four pour la version classique. Le papier sulfurisé est devenu un incontournable pour les professionnels des métiers de bouche.

Composition du papier et du carton

Le papier et le carton sont deux matériaux fibreux de composition identique. Le bambou, le chanvre, le lin, le bois sont les matières de base nécessaires à la fabrication du papier et du carton. On retrouve dans les fibres de ces végétaux un constituant commun : la cellulose.

La cellulose est un composant majeur du produit fabriqué (papiers, cartons et textiles) à partir de ces végétaux. Le produit fabriqué devient ainsi, du fait même de sa composition, une ressource cellulosique directement exploitable après sa récupération ; il ne faut pas chercher à extraire la cellulose du produit récupéré mais préparer son entrée dans un procédé de fabrication.

Les fibres cellulosiques de récupération, obtenues à partir des papiers et des cartons récupérés auprès de leurs détenteurs, peuvent ainsi retourner dans le cycle de la production du papier-carton en remplacement total ou partiel des fibres cellulosiques extraites du bois.

Composition du bois

Le bois est composé de :

  • 45 à 50 % de cellulose
  • 20 à 30 % d'hémicellulose
  • 20 à 30 % de lignine

L’industrie papetière française utilise les résineux et les feuillus respectivement à 62 % et 38 %.

Pâtes à papier

La préparation des pâtes à papier consiste en l'extraction des fibres cellulosiques du bois. Ces fibres cellulosiques sont dénommées fibres cellulosiques vierges, n’ayant jamais été utilisées auparavant pour la fabrication de pâtes ou de papiers-cartons.

Différents procédés permettent l’extraction des fibres. Chaque pâte ou mélange de pâtes est destiné à un type précis de papier. Le choix de la méthode utilisée se fait donc en fonction du type de papier-carton à produire.

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