La Cocotte en Papier : Un Art Populaire Réinventé

Si vous pensez que le pliage de papier est réservé aux élèves de la petite section, l’origami vous fera changer de point de vue. En effet, avec la pratique de ce loisir artistique et une imagination débordante, vous pouvez obtenir des résultats dignes d’un chef-d’œuvre.

L'Origami : Un Art Ancestral

Le nom origami est obtenu par la composition de deux mots japonais « oru » (plier) et « kami » (papier). Il est apparu en Chine au VIe siècle sous l’appellation « zhéizhi ». Arrivé au Japon grâce à des moines bouddhistes, cet art fut surtout utilisé pour décorer les tables pendant les cérémonies. L’usage se développa avec le temps et intégra la religion et l’éducation.

Parmi les personnes célèbres dans ce domaine, il y a notamment Joseph Albers, connu pour avoir enseigné l’origami dans les années 1920. L’origami consiste à plier du papier, généralement de forme carrée, un certain nombre de fois pour obtenir la forme d’un objet en particulier. Traditionnellement, sa réalisation ne nécessite aucun découpage ou collage. Plus les enchaînements de pliages sont compliqués, plus le résultat est remarquable. Cet art requiert de l’adresse, de la patience et surtout beaucoup d’imagination.

L’origami modulaire est une variante de l’origami qui consiste à assembler plusieurs papiers pliés. Cela permet généralement d’avoir des modèles plus complexes et plus grands. Il est donc plus minutieux, mais les résultats sont remarquables. Ce type d’origami est né du Kusudama. Ce dernier est l’assemblage de différentes pièces, parfois jusqu’à une centaine, pour obtenir une forme de base sphérique. L’origami modulaire est particulièrement apprécié pour faire office d’élément décoratif.

La Cocotte en Papier : Un Classique Réinventé

Autrefois simple jeu de cour de récréation, la célèbre cocotte en papier se réinvente et s’invite désormais dans nos événements. Elle ne se limite plus à divertir les enfants, mais se transforme en un accessoire élégant et ludique. Facile à réaliser, elle est aujourd'hui utilisée de manière (ré)créative pour sublimer nos menus festifs et ajouter une touche d'originalité à nos décorations.

Aussi connue sous le nom de "pouce-pouce" ou "poule" dans certaines régions, la cocotte en papier est un pliage d'origami, l'art japonais du pliage. Traditionnellement réalisée à partir d'une feuille de papier carrée, elle est pliée en plusieurs étapes pour former une petite structure interactive et ludique. Une fois pliée, la cocotte est manipulée en insérant les doigts dans les poches formées par les coins repliés, permettant de l'ouvrir et de la fermer pour révéler différentes faces.

Ces faces sont souvent utilisées pour écrire des messages, poser des questions ou inscrire des tâches, en faisant un jeu populaire dans les cours de récréation. Les enfants s’en servent souvent pour prédire l’avenir, poser des devinettes ou inventer des jeux simples, transformant ainsi la cocotte en un véritable outil de divertissement.

Symbole d’innocence et de créativité, cet origami simple, entre des mains habiles, peut se transformer en un outil original et ludique capable de sublimer vos festivités ! Saviez-vous, par exemple, que cette création en papier peut se métamorphoser en un menu élégant et interactif ? Imaginez chaque assiette ornée d’une cocotte délicatement posée, où les invités découvrent les différents plats qui leur seront servis.

Chaque face intérieure de la cocotte peut révéler une partie du repas : de l’entrée au dessert, en passant par les boissons et les vins sélectionnés. Cette présentation ludique ne manquera pas de surprendre vos convives et d'offrir un moment d’interaction dès le début de la soirée. Pour ajouter une touche encore plus personnelle, vous pourriez assortir les couleurs et motifs des cocottes à la décoration générale de votre événement, pour créer ainsi une harmonie visuelle parfaite.

Comment Fabriquer une Cocotte en Papier

Fabriquer une cocotte en papier est un jeu d'enfant ! Tout ce dont vous avez besoin est une feuille de papier carrée et quelques minutes devant vous. Pas besoin d'être un expert en bricolage : avec un peu de patience et d'attention, vous maîtriserez rapidement cet art. Une activité amusante et accessible à tous, parfaite pour ajouter une touche créative et ludique à n'importe quel rassemblement.

Étape 1 : Choisir le Bon Papier et Préparer la Base

La première étape, très souvent sous-estimée, est pourtant cruciale pour garantir que votre cocotte soit à la fois élégante et fonctionnelle. Le choix du papier est donc essentiel : il doit être suffisamment épais pour résister aux manipulations répétées, mais assez souple pour permettre des pliages nets et précis. Un papier de 120 g/m², par exemple, offre un bon compromis entre résistance et maniabilité. Les papiers texturés ou imprimés peuvent ajouter une touche de raffinement supplémentaire, tandis qu'un papier blanc laisse la porte ouverte à toutes les personnalisations.

Une fois le papier choisi, découpez-le en un carré parfait. Si votre feuille est déjà rectangulaire, pliez un coin vers le bord opposé pour former un triangle, puis coupez l'excédent. Ce carré de papier, simple en apparence, sera la toile vierge sur laquelle vous allez créer votre œuvre.

Étape 2 : Pliage des Coins Vers le Centre

Le pliage est l'étape où la cocotte commence à prendre forme, et la précision est de mise. Placez votre feuille de papier carré devant vous, bien à plat, et concentrez-vous sur chaque mouvement. Pliez délicatement chaque coin vers le centre du carré, en alignant les bords de manière parfaite. Ce geste, à la fois méthodique et délicat, donne à la cocotte sa structure géométrique si caractéristique.

Les plis doivent être bien marqués pour que comme vous le savez certainement. La cocotte conserve sa forme lorsqu'elle sera manipulée. Vous pouvez utiliser un plioir, ou simplement la tranche de votre ongle, pour bien aplatir chaque pli. Une fois les quatre coins pliés vers le centre, vous obtenez un carré plus petit, signe que votre cocotte est déjà en bonne voie. Cette étape, aussi simple soit-elle, est celle qui pose les bases de la symétrie et de l'équilibre de votre cocotte.

Étape 3 : Personnalisation des Facettes Intérieures

C'est ici que votre cocotte commence à s'animer et à prendre vie. Avant de procéder aux derniers pliages, ouvrez légèrement votre cocotte pour accéder aux faces intérieures. Celles-ci sont comme des petites pages d’un livre, prêtes à être remplies de messages, de dessins ou d’instructions. Pour un mariage, vous pourriez inscrire sur chaque face intérieure un élément du menu : entrée, plat principal, dessert, ou boissons. Imaginez la surprise et la curiosité des invités lorsqu’ils découvriront ce que cache chaque pli !

Pour une fête d'enfants, laissez libre cours à votre imagination en ajoutant des questions amusantes, des énigmes ou des défis simples. Vous pourriez aussi y dessiner des symboles ou des motifs en lien avec le thème de la fête. Si vous utilisez la cocotte comme livre d’or, chaque face pourrait contenir un mot de remerciement, un vœu pour les mariés ou les hôtes de la soirée. Pensez aussi à utiliser des stylos de couleur, des autocollants ou même des tampons pour ajouter des touches personnelles et rendre chaque cocotte unique.

Étape 4 : Finalisez le Pliage et Admirez le Résultat !

Une fois votre cocotte soigneusement personnalisée, il est temps de lui donner sa forme finale ! Repliez une nouvelle fois les coins vers le centre, en veillant à bien superposer les bords. Attention : le carré final obtenu doit être compact et bien symétrique. Ensuite, pliez ce carré en deux, puis en quatre, de manière que les coins repliés forment de petites poches triangulaires dans lesquelles vous pourrez insérer vos doigts.

Pour finir, ouvrez doucement la cocotte en glissant vos pouces et index sous les rabats, et écartez les plis pour révéler la structure. La cocotte doit s'ouvrir et se fermer avec aisance, tout en conservant sa forme. Si vous constatez que les plis sont trop rigides, travaillez-les délicatement jusqu'à ce que le mouvement soit fluide. Cette étape est essentielle pour que votre cocotte soit non seulement belle, mais aussi fonctionnelle, prête à être manipulée et découverte par vos invités.

Vous l'aurez compris, avec un soupçon de créativité, les cocottes en papier dépassent le simple origami pour devenir de véritables outils de partage et d’échange, parfaits pour sublimer vos moments forts. Sachez, à ce propos, qu'elles peuvent non seulement servir de décoration, mais aussi se transformer en faire part, en jeu ludique de questions-réponses pouvant trouver leur place à l'occasion d'une fête d'anniversaire et même faire office de livre d’or original lors d'une réception de mariage, où les voeux peuvent être présentés de manière esthétique.

Les idées ne manquent vraiment pas pour inviter ces créations artistiques à la fête !

L'Origami : Plus Qu'un Simple Pliage

Originaire de Chine et introduite au Japon au 17e siècle par des moines bouddhistes, cette pratique, qui consiste à plier une feuille de papier sans la couper, est connue sous son nom japonais « Origami », du verbe japonais « oru» (plier) et du mot « Kami » (papier). En traversant les âges, la pratique s’est démocratisée. Arrivée en Europe au cours du 18e siècle, cet art du pliage est devenu une activité artistique très prisée.

À la Maison de la culture du Japon à Paris, Michel Charbonnier, l’un des grands spécialistes français de l’origami transmet sa passion et enseigne la technique de pliage de papier au sein d’ateliers ludiques destinés tant aux enfants, dès 8 ans, qu’aux adultes.

Il est important de préciser que je ne suis pas professeur. Je ne donne donc pas de cours, mais j’enseigne une discipline dans des ateliers d’initiation à l’art de l’origami. Aujourd’hui je reçois des enfants d’un centre de loisirs que je ne connais pas encore mais je pense qu’ils ont entre 8 et 10 ans. L’âge idéal est entre 8 et 12 ans. Dès 8 ans, un enfant est capable de reproduire des gestes que lui indique un adulte et de comprendre les termes simples de géométrie auquel l’art du pliage fait appel. À cet âge l’enfant est réceptif à la créativité et au côté ludique de cette activité et pour les plus jeunes, la concentration nécessaire à la précision du geste les canalise. Après 12 ans, ils entrent dans l’adolescence, leurs préoccupations changent et ils sont moins intéressés. Cependant, il arrive que certains jeunes adultes ayant suivi mes ateliers quelques années auparavant, reviennent. On peut dire que c’est une activité plutôt appréciée.

Effectivement, c’est en chine qu’a été inventé le papier et c’est un moine bouddhiste coréen qui amené le papier et l’origami au Japon. Et les japonais ont l’habitude, lorsqu’ils font une découverte qui les intéressent, de se l’accaparer et de l’améliorer. Et aujourd’hui, il faut le dire, les plus beaux papiers du monde sont faits par des japonais. En effet, d’abord réservés à l’élite pour son caractère précieux et utilisés lors des cérémonies religieuses pour des offrandes aux dieux dans les temples, ils ont ensuite trouvé une destination plus utilitaire. Par exemple, en commençant par la fabrication de petits objets en papier pour la pharmacie, des petits pliages réalisés dans une unique feuille aboutissant à la réalisation de petits récipients pour les poudres avec couvercle et petit bec, qui s’ouvrent et se ferment parfaitement.

Personnellement, quand j’ai découvert l’origami c’était plutôt confidentiel et les débuts étaient même très timides. Cette pratique était considérée comme une activité simple et naïve destinée aux enfants. Il est vrai que les premiers pliages se résumaient à réaliser un avion qui vole et des cocottes en papier, puis sont venus les bateaux, les grenouilles sauteuses, et les grues. Aujourd’hui, les pliages sont plus élaborés et certains artistes réalisent de véritables œuvres d’art que le grand public prend pour de véritables sculptures sans imaginer que c’est du papier. Et les réalisations peuvent être infiniment petites ou infiniment grandes.

Les cours d’origami n’existant pas dans ma jeunesse, j’étais totalement autodidacte. Puis j’ai rencontré Jean-Claude Correia, qui a créé une association pour promouvoir l’origami comme expression artistique. C’est ainsi qu’est né le Mouvement français des plieurs de papier (MFPP) en 1978. Nous nous réunissions une fois par semaine dans son atelier et nous nous entraînions ensemble. Cette association nous a permis de rencontrer d’autres créateurs tout aussi passionnés que nous et d’avancer dans nos recherches et dans les techniques de pliage. J’ai aussi eu la chance d’évoluer auprès de mon ami Éric Joisel, artiste reconnu comme un expert au Japon qui réalisait de véritables œuvres d’art. Il a quitté ce monde bien trop tôt et il mérite les hommages qui lui sont rendus.

Absolument ! Il y a quelques années, nous avons travaillé sur un projet ambitieux : la création d’une voile solaire pour Ariane. Nous avons trouvé le pliage de cette voile assez facilement en ayant recours à l’art et la manière que nous maitrisions déjà pour créer des cartes routières qui se déploient d’un seul coup. Malheureusement, pour des raisons financières le projet n’a pas abouti. Deux ans plus tard les Japonais ont publié le même pliage, sans surprise pour nous puisque c’est purement et simplement de la géométrie.

Effectivement, pendant plusieurs années j’ai créé une collection de lampes en origami que je vendais dans ma boutique au Forum des Halles. Mais cette boutique n’existe plus, je me consacre désormais aux ateliers et à quelques conférences et démonstrations.

J'ai eu la chance de rencontrer Akira Yoshizawa, un artiste au sommet de son art, un maître en origami élevé au rang de Trésor national vivant au Japon.

Avec les enfants, on démarre avec les basiques faciles : l’oiseau, la grenouille sauteuse (ndlr : les deux pliages - pas si simples -, réalisés par les enfants ce jour-là), la fameuse cocotte, la grue… et certains adultes me demandent les mêmes pliages car ce sont ceux de leur enfance.

La grue est un origami devenu très populaire, symbole de la paix au Japon, associé à Sadako Sasaki, une jeune japonaise atteinte d’une leucémie après avoir été exposée aux rayons de la bombe atomique d’Hiroshima. Elle entendit parler de la légende des mille grues qui assurait que « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », et se mit à plier ces mille grues dans l’espoir de guérir. Malheureusement elle n’a pas survécu. Ses camarades de classe décidèrent de plier à sa place les grues manquantes et d’en faire une guirlande avec laquelle elle fut inhumée. Une statue représentant la jeune fille se tenant les mains ouvertes sur un vol de grues fut érigée dans le parc de la paix d’Hiroshima et la statue est constamment ornée de milliers de grues de papier.

L’origami est l’art du pliage traditionnel japonais. Il fait partie des basiques en loisirs créatifs. Son principe est simple: à partir d’une feuille de papier carré, fine et résistante (car elle doit conserver la trace des pliures) vous pourrez donner vie à des petits objets, comme des animaux, des fleurs, etc. C’est un art qui permet de réaliser, à l’aide d’une simple feuille de papier, généralement de forme carrée, une succession de pliages ingénieux, pour arriver, sans opérer de découpage ou de collage, à la représentation figurative ou non, de toutes sortes de modèles.

L’origami peut prendre des formes aussi simples qu’un chapeau ou qu’un avion en papier. Quelque soit sa représentation, l’origami est une passion amusante, créative, fascinante, enrichissante, et comme toutes les formes d’art, source de grande satisfaction.

L’origami peut être pratiqué n’importe où. Les jeux les plus distrayants sont, parfois, les moins chers! Pour les débutants, très peu d’investissement est nécessaire. C’est qui en fait une activité manuelle pas chère ! Vous aurez besoin de papier et d’une paire de ciseaux! Pour vous entraîner à plier du papier, vous pouvez utiliser du papier pour imprimante blanc (papier machine) maximum 90 gr/m². Si votre papier est trop épais, vous risquez d’avoir des difficulté pour plier. Une fois les principaux pliages maîtrisés, vous pourrez acheter du papier origami de couleur ou à motifs. Il en existe de différentes dimensions et dans des coloris très variés selon les thèmes. Retrouvez sur notre site La Fourmi Créative pleins de papiers spécialement conçu pour l’origami!

Les pliages de base en origami correspondent à des pliages qui vont servir pour plusieurs modèles différents. La base préliminaire consiste en deux plis de montagnes. La base de la bombe à eau, l’inverse de la base préliminaire. il permet de se détendre et de relâcher le stress et l’anxiété. Éveiller la créativité des enfants! L’origami se révèle aussi utile à l’éducation des enfants. Au Japon, on enseigne l’origami aux élèves du primaire de manière à développer leur aptitude manuelle. Il favorise l’écoute et le suivi des explications, développe la précision, le respect de la méthode, et accroît la concentration. L’origami fait appel à l’intelligence, à la compréhension des formes, des types de mouvements et de l’espace, et développe la mémoire visuelle. Enfin, il permet aux enfants de savourer les joies de la création artistique, de la satisfaction du travail accompli, de la réussite et accroît de ce fait la confiance en soi. Maintenant, vous savez tout sur l’origami !

Ce programme de rénovation urbaine fut surnommé « la Cocotte » en raison de sa forme... de cocotte en papier, lorsqu'on la voit du ciel essentiellement. Ce programme de rénovation urbaine fut surnommé « la Cocotte » en raison de sa forme... de cocotte en papier, lorsqu'on la voit du ciel essentiellement. Les noms de lieux et les surnoms donnés cachent parfois des curiosités oubliées. Beaucoup de Vannetais continuent à la nommer « la Tête noire » sans même savoir qu'il s'agit à l'origine du nom d'une auberge qui se situait en 1651 rue de la Fontaine, avant de venir s'installer au commencement de la route de Rennes. Le nom de Tête noire se rapprocherait peut-être de certains blasons d'anciens croisés ayant ajouté à leurs armoiries une tête de Maure pour montrer leur participation à la croisade ! Même chose en continuant la route de Rennes, avec ce lieu-dit surnommé Grasdor (où se situe l'ancien logis Villemin, devenu Maison du lac). Faut-il y voir la déformation du breton Greu signifiant étable, bergerie et rappelant le caractère champêtre des lieux avant les premières constructions ? Prenons l'exemple, dans l'intra-muros, d'un bâtiment construit au début des années 1960, afin de remplacer l'ancienne mairie délabrée. L'architecte Yves Guillou appela son projet résidence Lucien-Laroche. Il s'agissait d'un projet ambitieux de marché couvert, de commerces au rez-de-chaussée et de logements à l'étage. Parfois contesté, ce programme de rénovation urbaine fut surnommé par dérision « la Cocotte » en raison de sa forme... de cocotte en papier, lorsqu'on la voit du ciel essentiellement...

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