L'Histoire de la Confiserie et Pâtisserie Namur: Une Tradition Luxembourgeoise

Namur est une institution au Luxembourg, reconnue comme confiserie, pâtisserie et salon de thé. L'histoire de cette marque, qui célèbre plus de 150 ans, est omniprésente.

Les Débuts de Nicolas Namur

Tout commence avec Nicolas Namur, formé à Paris. En 1851, il part du Havre vers New York pour continuer son apprentissage entamé en Lorraine et à Paris. Suite à la guerre de Sécession, il quitte les États-Unis en 1861 pour arriver au Luxembourg.

Fondée en 1863 par Nicolas Namur, après un parcours d’apprentissage à Metz, Paris puis en Californie, la Maison Namur incarne depuis six générations la passion et le savoir-faire artisanal. Il est entrepreneur à New York et Sacramento, puis fondateur de sa première pâtisserie à Luxembourg-Ville en 1863.

Un Engagement Familial

Au fil des décennies, Namur s’est développée grâce à l’engagement familial. Georges Namur, Georges Paquet, puis Maximilien et Jean-Paul Nickels ont élargi la présence de la Maison à Luxembourg. Aujourd’hui, Anne Nickels fait perdurer cet engagement avec la même passion.

Fabrication Artisanale

Tous les produits Namur sont fabriqués de manière artisanale, avec une très belle présentation.

L'Importance du Chocolat en Belgique et au Luxembourg

La domination espagnole dans les Flandres autant que la proximité de la France, rapidement acquise au nouveau breuvage, contribuèrent à la diffusion du chocolat dans les pays du nord. D’après certains, la région gantoise l’aurait connu dès les années 1630. Il est, en effet, fait mention dans les comptes de l’abbaye de Bandeloo (Gand) que, « en 1635, l’abbé fit chercher à Anvers une boîte de chocolat qu’il voulait offrir en cadeau. Il est très probable que ce chocolat arrivait à Anvers de l’Espagne. » Si l’usage de boire du chocolat fut adopté avec succès dans le pays, il fallut attendre jusque vers 1840 pour voir apparaître la première entreprise faisant commerce de chocolat « sous forme de tablettes, de pastilles et de figurines » ; ce fut la firme Berwærts, qui s’approvisionnait en moules à Paris. D’autres chocolateries apparurent sur ses traces. On en dénombrait une douzaine dans le deuxième tiers du XIXe siècle, parmi lesquelles Meurisse (1845) à Anvers, Delannoy (1848) à Tournai, A. Joveneaux (1849) à Tournai, Neuhaus (1857) à Bruxelles, et Senez-Sturbelle (1860) à Bruxelles.

Devaient suivre Meyers-Courtois et Cie (1870) à Læken, Charles Delacre (1872) à Vilvoorde, De Beukelaer (1889) à Anvers. La progression alla grandissant : quelque cinquante chocolateries en 1905, puis trois fois plus à la veille de la Grande Guerre. Tournai fut, au tournant du siècle, l’un des grands centres chocolatiers ; il comptait neuf firmes en 1875. Au début du XXe siècle, la chocolaterie Gloria, sise à Vaulx-sur-Escaut, près de Tournai, bénéficiait d’une grande renommée. Sa publicité insistait sur la qualité des produits mis en œuvre, « garantis absolument purs » : « ils sont agréables au goût, exquis, délicieux. Ils se recommandent aux personnes soucieuses de leur santé, de même qu’aux gourmets. La modicité de leurs prix, eu égard à la qualité, les met à la portée de toutes les bourses.

Vint le temps des innovations : en 1912, Jean Neuhaus inventa la coquille de chocolat que l’on garnit de crèmes de toutes sortes, et ainsi naquit le chocolat fourré (praline). C’est également à ce chocolatier que revient, en 1915, la mise au point du ballotin en carton qui, dans le monde entier, allait remplacer les cornets. La Belgique prit donc rang de pays du chocolat. Et autour de ce produit toute une industrie se créa, bientôt florissante. Ainsi qu’on pouvait le lire dans le Bulletin Officiel de l’Exposition Universelle de Bruxelles, en 1935 : « La renommée des chocolats belges n’est plus à faire, ils concurrencent partout avec succès les chocolats étrangers les plus réputés […]. »

Les grandes expositions internationales contribuèrent sans conteste à faire connaître la chocolaterie belge. Aujourd’hui, le chocolat reste indissociable de la Belgique. Pour preuve, en 2012, année de la gastronomie, l’exposition Brusselicious XXL proposa en moulages géants les cinq emblèmes de la gastronomie populaire - « celle qui est accessible à tous et symbolise notre identité, au-delà des différences linguistiques », explique Patrick Bontinck, directeur de l’organime à l’origine de la manifestation -, et, parmi ceux-ci, la tablette de chocolat, aux côtés du cornet de frites, du verre de bière, de la moule et du chou de Bruxelles.

Plus encore, la chocolaterie belge s’est imposée dans le monde. Sa situation s’est renforcée depuis le début des années 1980. La naissance d’une industrie de la couverture, destinée à approvisionner les petites fabriques, a permis l’essor du secteur chocolatier. Sa production est désormais largement répandue dans les autres pays européens. Si elle accorde une place importante aux tablettes et aux bâtons, elle lie essentiellement son image de marque aux bonbons de chocolat, qu’elle appelle pralines. Le chocolat plein au lait y connaît la plus grande faveur, suivi par le chocolat fourré à la crème, puis par le chocolat fourré au praliné et aux noisettes.

Deux marques internationales, une demi-douzaine de marques d’origine nationale datant d’avant 1920 ainsi que quelques fabricants exclusifs de pralines et de fantaisies se partagent le marché du « chocolat de bouche ». Plus de la moitié des chocolateries se trouvent dans les Flandres, un tiers dans la capitale, Bruxelles, et le reste, soit à peine 10 p. Bruyerre (1909), Godiva (1920), Corné-Toison d’Or (1936), Galler (1976), D’Artagnan (Opglabbeek, 1976)… La chocolaterie Vandenbulcke, établie à Courtrai depuis 1950, consacre la majeure partie de sa production aux chocolats moulés. Ses « fruits de mer » sont réputés, tout comme ses œufs et clochettes de Pâques ainsi que ses saint Nicolas et ses animaux.

Les « fruits de mer » sont aussi la spécialité de la chocolaterie Guylian, fondée en 1967, à Sint-Niklaas. De son côté, la firme Léonidas compte des boutiques dans toute l’Europe et même au Canada. Bruges, qui revendique le titre de « capitale du chocolat », accueille la manifestation « tout chocolat » choc’in brugge. À ce contexte chocolaté participent quelques spécialités gourmandes dont s’est dotée la « Venise du Nord » : un chocolat en forme de cygne, emblème de la ville (Brugsche Swaentje), un bâtonnet au chocolat au lait diversement parfumé (chocodip, de Dumont), des grappes de raisin en chocolat fourrées de massepain ou de praliné (maison Spegelaere), etc.

Traditions et Spécialités

En Belgique, le chocolat chaud participa longtemps à certaines traditions à l’instar du café, voire du thé. À Bruges, en février, à l’occasion du samedi qui précède le Mardi Gras - vrouwken zaterdag (« samedi des femmes »), les femmes offraient du café ou du chocolat avec des gâteaux aux raisins de Corinthe. Le même usage se retrouvait à Courtrai. Autre exemple : à Namur, lors du Jeudi Saint, la coutume voulait que l’on imitât en quelque sorte la Cène. Sorte de brioche, spécialité de Wallonie, le cramique était naguère encore dégusté le dimanche, avant ou après la messe, avec du chocolat chaud.

Pourquoi Namur est dans la Retail Playlist

L'enseigne correspond bien au Luxembourg, à son histoire, à la qualité et à l'exigence concernant les produits.

Quelques Offres Actuelles

Chez Namur, nous pensons que la gourmandise peut aussi rimer avec fraîcheur et équilibre. Découvrez notre menu de la semaine, riche en saveurs fraîches et gourmandes !

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  • Pour chaque rosier acheté, 5 euros seront reversés à l’association Europa Donna Luxembourg, pour soutenir tous nos projets! Ce baptême n’est pas seulement une célébration florale.

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