Le macaron d’Amiens est une spécialité picarde depuis le XVIème siècle. À Amiens, ce petit gâteau rond et moelleux est une véritable institution ! Ce qui fait le caractère du macaron d'Amiens, c'est qu'il ne ressemble en rien au macaron traditionnel, colorés à base de meringue. Jean Trogneux a su bâtir une solide réputation grâce au macaron d'Amiens, pour être la seule à travailler l’amande entière brute afin de dégager son meilleur arôme !
Les Origines Lointaines du Macaron
Avant d’arriver en France, toutes les recettes de macarons ont une seule et même origine : le Moyen-Orient. Là-bas, il était d’usage de cultiver l’amande, essentiel à la préparation de cette pâtisserie. Au Moyen-Âge, autour du 14ème siècle, la gourmandise atteint l’Italie où elle se baptisée macarone. Une légende italienne amusante expliquerait d’ailleurs sa forme. Tous les jours un moine fabriquait, torse nu,ces petits biscuits à l’amande. Un jour, épuisé, il se serait endormi sur la pâte.
L'Arrivée en France et l'Évolution à Amiens
Deux siècles plus tard, Catherine de Médicis ramène le macarone en France. À partir de cette année 1581, les pâtissiers redoublent d’inventivité et adaptent la recette dans de nombreuses villes différentes. À Amiens, le macaron est resté assez proche de celui rapporté par la reine. C’est un biscuit à l’amande, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
Jean Trogneux : Un Nom Devenu Emblème
Lorsque Jean Trogneux (né en 1881) prend la relève, il fait du macaron un véritable emblème de la ville qui donne à la confiserie une certaine renommée. Il imagine des coffrets à l’effigie de la ville qui permet de faire rayonner ce petit gâteau.
Une Saga Familiale à Travers les Générations
Le succès de la maison Trogneux réside dans la force de ses descendants qui ont su transmettre un savoir-faire familial, tout en faisant preuve d’ingéniosité afin de survivre aux différents défis de leurs époques. Lorsque la troisième génération connaît la Seconde Guerre mondiale et de ce fait la destruction d’une partie de la ville de la Somme, Jean - le père de Brigitte Macron - arrive à rebondir grâce aux magasins en bois éphémères où il continue de vendre ses confiseries. Quant à la 4e génération, elle « développe une gamme de moulages décorés à la main qui rencontrent un vif succès à Noël et Pâques ».
A Amiens, les Trogneux sont dans les macarons depuis… 1872 ! Soit l’année qui précède l’invention du premier véhicule automobile par Amédée Bollée. Filialement parlant, cela correspond à six générations de Trogneux dont le père fondateur et le dernier représentant portent le même prénom : Jean-Baptiste. Gustativement parlant ? Qui aurait pu prévoir que ce petit palet aux amandes de Valencia allait connaître une telle destinée ?
Quand il imagine la recette de ses macarons à l’aube de la Troisième République, Jean-Baptiste Trogneux est loin de se douter que son arrière-arrière-arrière-petit-fils en commercialiserait trois millions d’unités par an un siècle et demi plus tard. Et encore moins que le père de celui-ci, Jean Alexandre (vous suivez ?) aurait inventé en 2016 une version Hauts-de-France en remplaçant le sucre par de la cassonnade.
La Maison Trogneux Aujourd'hui
Si Amiens est connue pour avoir la plus vaste cathédrale de France, la ville chère à Jules Verne doit aussi sa renommée à la Maison Trogneux. En effet, il n’est pas une grande cité - de Rio à Tokyo - où ses petites gourmandises ne soient pas dégustées. Au point que « quand ils passent par notre ville, les touristes font une halte chez nous », comme ils le font pour un haut-lieu patrimonial. « D’où notre responsabilité d’avoir une qualité constante », insiste J.-Baptiste Trogneux.
Dans la boutique du centre-ville, le macaron Trogneux est roi. Quant au chocolat, l’autre spécialité maison, il fait figure de seigneur. Vous le trouverez sous forme de tuiles, de plaques, de bonbons et de tablettes appréciées des ados… Très fair-play, la boutique aime mettre en avant les initiatives.
Il y a Hugo et sa bière au pain anti-gaspi (Brasserie Gasper à Amiens), Paul-Augustin et son hydromel pétillant (Beeche Bull à Lille), Sylvaine et son miel de Champagne (Miellerie de la Divette à Thiescourt, Oise), les savoureux confits du Domaine de Scipion (Rolzoy-en-Multien, Oise), le safran de la Baie de Somme (Ponthoile, Somme). Il y a même un chef qui avait réalisé… un canard en croûte de macaron ! Excellent avec un verre de ratafia « ou une chope de Tropicarde. » Une bière brune agrémentée de fèves de cacao Jean Trogneux (Brasserie Ambiani, Amiens).
Les Produits Phares de la Maison
- Succombez à nos oursons
- Croquez nos tuiles
- Savourez nos spéculoos
- Fondez de plaisir
- Enrobez vous de gourmandise
- Dégustez nos p'tits beurre
Depuis 1872, la Maison Jean Trogneux se positionne en tant qu'artisan chocolatier et macaronnier de renom. Notre réputation s'étend à Amiens, Arras, Le Touquet, Lille, Saint-Quentin et dans toute la région Nord de la France.
Forts de notre savoir-faire, nous étendons nos horizons avec une boutique en ligne, offrant nos spécialités à travers toute l'Europe. Faites l'expérience de notre service de livraison sur commande, apportant les trésors chocolatés de la Maison Jean Trogneux directement à votre porte.
La Douceur Traditionnelle du Macaron d'Amiens
Au cœur de notre pâtisserie à Amiens, nous vous convions à découvrir une spécialité qui nous est chère : le macaron d'Amiens. Ce trésor sucré, qui rappelle davantage un biscuit moelleux à l'amande qu'un macaron classique, est l'une de nos signatures. Offrez-vous ou partagez ce trésor de douceur qui évoque la tradition et le raffinement. Fabriqués exclusivement à partir d'ingrédients naturels, nos macarons se conservent délicieusement pendant environ un mois.
L'Ascension de la Maison Trogneux
Le premier Jean-Baptiste Trogneux était boulanger pâtissier. Il s'est installé en 1872 au centre-ville d'Amiens, dans le quartier Gambetta-Delambre-Duméril (où se trouve la confiserie actuelle) il réalise soufflés et entremets. Plus tard, il proposera également les fameux « macarons d’Amiens » qui firent en partie la renommée de la famille. La deuxième génération poursuit l'œuvre du fondateur, agrandit la boutique. La troisième génération, celle de Jean, deuxième du nom, connaît la guerre et la destruction.
On peut se demander si, dans la famille Trogneux, la passion pour le chocolat ne se transmettrait pas génétiquement. Depuis cinq générations, les « Jean » perpétuent le savoir-faire de leurs aïeux, en ajoutant leur petite touche personnelle ; Jean-Alexandre Trogneux, 55 ans, a repris les rênes de l'entreprise familiale qui compte aujourd'hui sept boutiques au nord de Paris (Amiens, Arras, Lille et Saint-Quentin) et brasse annuellement 45 tonnes de chocolat et 18 tonnes d'amandes.
Outre sa spécialité phare : le macaron d'Amiens, la maison Trogneux propose une sélection de chocolats traditionnels et plus moderne comme l'Ichoc (smartphone en chocolat) « Nous surfons sur les tendances culturelles, économiques ou les modes gustatives » indique Jean-Alexandre Trogneux.
L'assortiment de chocolats Jean Trogneux est une sélection des meilleures provenances de fèves de Cacao. A Amiens, les Trogneux sont dans les chocolats et macarons depuis… 1872 ! On peut se demander si, dans la famille Trogneux, la passion pour le chocolat ne se transmettrait pas génétiquement. Depuis six générations, les « Jean » perpétuent le savoir-faire de leurs aïeux, en ajoutant leur petite touche personnelle ;Filialement parlant, cela correspond à six générations de Trogneux dont le père fondateur et le dernier représentant portent le même prénom : Jean-Baptiste. Gustativement parlant ? Le premier Jean-Baptiste Trogneux était boulanger pâtissier. Un peu avant la guerre de 1870 vint de la région d’Abbeville un Jean-Baptiste qui commença en tant qu’ouvrier pâtissier dans une des principales maisons de la ville. Grâce à son travail il devint rapidement chef pâtissier et se maria avec la première vendeuse.
Une Histoire de Famille et de Respect
Lorsqu'il s'agit de l'histoire sucrée de la famille Trogneux à Amiens, le respect est de rigueur. Depuis 1872, cette famille est intimement liée à l'univers des chocolats et des macarons, créant ainsi une tradition qui se transmet de génération en génération. L'héritage familial a su traverser les époques tout en conservant un amour profond pour le chocolat.
Ainsi, depuis plus de 150 ans, la maison Trogneux enchante les papilles des petits et grands avec l'ensemble de sa gamme de macarons et chocolats et sa sélection des meilleures spécialités régionales.
La deuxième génération, Jean nait en 1881. Il poursuit l'œuvre du fondateur en agrandissant la boutique. Il assoit la réputation de la maison en développant notamment les ventes de macarons d’Amiens. Il comprend très vite l’importance de cette spécialité régionale et conçoit le premier un coffret mettant en avant les emblèmes de la ville : Excellent dans sa profession avec en plus un goût et une persévérance extraordinaire (le magasin fut rasé par la guerre en 1914 puis reconstruit).
La troisième génération, celle de Jean, deuxième du nom, connaît la guerre et la destruction.Touchée par les Allemands en 1940, la ville avait été à nouveau bombardée en mai 1944 afin de neutraliser les capacités de réaction de l'occupant au débarquement qui se préparait. L’objectif des Alliés : la gare et les voies ferrées, fut atteint mais aussi quelque 20 000 maisons, plus de la moitié du centre-ville... Dont la confiserie de Jean Trogneux.
Au retour de la paix, la reconstruction fut lente, faute de moyens et de matériaux. La ville fut parsemée de baraquements destinés à reloger les sinistrés et de magasins éphémères en bois. Jean et Simone, sa femme, y proposait leurs macarons, chocolats et dragées.
Le magasin familial, lui, fut ensuite reconstruit. Jean choisit un emplacement idéalement situé, rue Delambre, à deux pas de l'hôtel de ville. Il abandonnera par la suite la pâtisserie pour se consacrer à sa passion de toujours, le chocolat, qu’il met en avant sous toutes ses formes.
Jean Claude, la 4ème génération, arrive ensuite dans l’entreprise familiale et développe une gamme de moulages décorés à la main qui rencontrent un vif succès à Noel et Pâques. Il voit un jour sa meilleure vendeuse lui annoncer sa démission : son époux, facteur vient d’être muté à Arras. Afin de ne pas la perdre il décide d’ouvrir un magasin Jean Trogneux à Arras.
Arrive ensuite Jean-Alexandre, qui ne se destinait pas du tout à reprendre le flambeau ! Au début des années 1980, après ses études il a pour projet de s’installer aux états unis. Son projet est contrarié par son grand-père, qui lui demande de le remplacer quelques mois, le temps de se remettre d’une maladie. 40 ans plus tard, la passion du métier ne l’a pas quitté.
Il donne un essor constant à cette affaire familiale, en ouvrant des succursales : à Amiens d’abord une boutique dans la galerie commerçante Auchan, un bar à chocolat sur le parvis de la cathédrale, un atelier attenant à la fabrique permettant de découvrir les secrets de fabrication… à Arras et Lille il ouvre des magasins plus modernes, spacieux et mieux placés que les anciens.
Après la 5ème génération, en 2019, vient le tour de Jean-Baptiste. Après 5 ans à Hong Kong, il prend les rênes de l’entreprise aux côtés de son père. Cette alliance d’expérience et de modernité fonctionne à merveille et, très vite, les projets s’enchainent.
Au cœur de la famille Trogneux, une passion pour le chocolat semble couler dans les veines depuis des générations. Sur une période de six générations, les membres de la famille portant le prénom "Jean" ont perpétué le savoir-faire transmis par leurs ancêtres, tout en y ajoutant leur touche personnelle. Le lien qui unit toutes ces générations de Trogneux est le prénom "Jean-Baptiste". De ce nom émanent des décennies de délectation gustative. Le fondateur de la dynastie chocolatière partage ce prénom avec le dernier représentant de cette lignée. C'est une tradition qui se répète non seulement dans le nom, mais aussi dans la passion pour le chocolat.
Le Macaron d'Amiens : Plus qu'une Gourmandise
Le macaron d'Amiens n'est pas une simple gourmandise, c'est une institution. Depuis le XVIème siècle, ce petit gâteau rond et moelleux a marqué les papilles des habitants de la région. Composé d'amandes, de sucre, d'œufs et de miel, le macaron d'Amiens est bien plus qu'une simple friandise. Il incarne la gastronomie locale et témoigne de l'héritage sucré qui coule dans les veines de la ville.
La recette traditionnelle du macaron d'Amiens est gardée précieusement et transmise de génération en génération. Contrairement aux macarons traditionnels colorés et à base de meringue que l'on trouve partout, le macaron d'Amiens se distingue par sa texture moelleuse et son goût riche en amande.
Le Chocolat : Une Autre Spécialité de la Maison
Outre les macarons, le chocolat est une autre spécialité qui définit la maison Trogneux. Sous diverses formes, du chocolat est créé avec une passion inébranlable. Le chocolat trouve sa naissance dans les fèves de cacao, des joyaux de la nature. Cultivés dans des pays situés entre les tropiques, les cacaoyers sont soigneusement entretenus par des milliers de planteurs. Deux fois par an, les cabosses, les fruits du cacaoyer, sont récoltées et leurs précieuses graines, les fèves de cacao, sont récoltées.
Les maîtres chocolatiers de la famille Trogneux excellent dans l'art de sublimer le chocolat. À partir de ces fèves soigneusement sélectionnées, une gamme exquise de créations voit le jour : pralinés fondants, feuilletés croustillants, gianduja onctueux, pâte d'amandes délicate, ganaches exquises, et bien plus encore.
L'histoire des Trogneux est bien plus qu'une simple affaire de chocolat et de macarons. C'est une saga familiale qui transcende le temps et les générations, une passion qui a évolué tout en conservant son essence.
Le Macaron d'Amiens : Un Biscuit Emblématique
Quand on parle de macarons, tout le monde a en tête les biscuits colorés d'une grande marque française. Pourtant, il en existe plusieurs autres sortes en fonction des villes. Vous connaissez les macarons de Paris, mais connaissez-vous ceux d'Amiens ? En France, il existe 20 sortes de ce biscuit emblématique en fonction des villes : Saint-Jean-de-Luz, Montmorency, Nancy, Saint-Emilion...
L'histoire du macaron remonte "à Catherine de Médicis, princesse italienne qui devient reine de France, lance Jean-Baptiste Trogneux, macaronier et chocolatier. Les macarons de la famille de Jean-Baptiste Trogneux sont fabriqués depuis 1872 très exactement. Dans la recette, on retrouve six ingrédients principaux : l'amande valencia, ingrédient principal, auquel on associe de l'amande amère, de l'huile d'amande douce, du blanc d'œuf, du miel et du sucre.
Au niveau de l'aspect, le macaron d'Amiens a une forme ronde. Une légende italienne raconte l'histoire d'un moine qui travaillait la pâte, torse nu à cause de la chaleur. Pour arriver au produit fini, plusieurs étapes sont à respecter. D'abord, il faut blanchir les amandes, c'est-à-dire les passer dans un bain d'eau chaude, puis d'eau froide. Ensuite, elles sont mixées et broyées avec les autres ingrédients cités plus tôt. Enfin, après le repos et le croûtage, "c'est l'étape de cuisson, celle qu'on attend tous évidemment". Les macarons vont être enfournés pendant quelques minutes à une température très élevée, "ce qui va permettre une cuisson qui n'est pas très homogène".
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