Depuis la nuit des temps, l’alimentation et la nutrition ont joué un rôle primordial dans la santé et le bien-être de l’humanité. Vous voulez savoir comment la nutrition a évolué à travers l’histoire ? La façon dont les êtres humains se nourrissent a profondément évolué depuis des millénaires.
L'Antiquité et la Nutrition
À l’époque de la Grèce antique, la nutrition était considérée comme un élément important pour maintenir une bonne santé et prévenir les maladies.
400 av. J.C., Hippocrate recommandait une alimentation à base de céréales, de légumes, de fruits et de viande, et suggérait de limiter la consommation de vin et de nourriture grasse. La vision de l’alimentation et de la nutrition d’Hippocrate a été transmise à travers les siècles et a influencé les pensées des médecins et des nutritionnistes jusqu’à aujourd’hui.
Les Découvertes et les Échanges Culturels
L’introduction de ces nouveaux aliments a également conduit à des échanges culturels et commerciaux importants entre les Européens et les peuples autochtones des Amériques. Ces aliments étaient inconnus en Europe jusqu’alors, mais ont rapidement été adoptés et incorporés dans la cuisine européenne.
Le XIXe Siècle: La Nutrition Devient une Science
En 1827, le chimiste allemand Justus von Liebig a publié un livre intitulé « Die Chemie in ihrer Anwendung auf Agrikultur und Physiologie » (« La Chimie appliquée à l’agriculture et à la physiologie »). Liebig a développé l’idée que la nutrition était une science basée sur la chimie et que les aliments étaient des combinaisons de nutriments essentiels qui devaient être consommés en quantités adéquates pour maintenir une bonne santé. L’importance de ce livre réside dans le fait qu’il a lancé la recherche scientifique sur les nutriments et leur impact sur la santé.
En outre, Liebig a également souligné l’importance de la digestion et de l’absorption des nutriments, ce qui a conduit à des recherches sur le système digestif et la manière dont il traite les aliments.
Le XXe Siècle: L'Émergence de la Nutrition Moderne
L’année 1900 a été marquée par l’Exposition universelle de Paris, qui a présenté une section consacrée à l’alimentation et à la nutrition. L’exposition a attiré l’attention du public sur l’importance de l’alimentation et de la nutrition pour la santé et a contribué à l’émergence d’un mouvement pour une alimentation plus saine. L’un des résultats de l’Exposition universelle de Paris a été la création de la Société française de nutrition en 1906, qui a contribué à la recherche sur la nutrition et à la diffusion de l’information sur l’alimentation équilibrée.
1945 a été une année importante dans l’histoire de la nutrition, notamment en raison de la fin de la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, de nombreux pays, en particulier en Europe, étaient confrontés à une grave pénurie alimentaire. L’une des mesures les plus importantes a été la création de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en octobre 1945. Enfin, la fin de la guerre a également entraîné des changements dans les habitudes alimentaires, particulièrement en raison de l’augmentation de la disponibilité des aliments en conserve et des aliments transformés.
Les nutritionnistes existent depuis le début du 20ème siècle, mais leur rôle et leur importance dans le domaine de la nutrition ont évolué au fil du temps. Cette année-là, le programme national de nutrition aux États-Unis a été lancé, comprenant des programmes de formation pour les professionnels de la santé. En 1969, l’Association des diététiciens de l’Ontario (ADO) a également été créée. Cette organisation a joué un rôle clé dans la promotion de l’éducation et de la pratique en matière de nutrition et de diététique en Ontario et dans le reste du Canada. Ces recommandations ont recommandé une alimentation saine et équilibrée pour promouvoir la santé et prévenir les maladies chroniques, telles que les maladies cardiaques et le diabète.
Ces recommandations ont également été suivies de la publication de guides alimentaires spécifiques pour aider les consommateurs à mettre en pratique ces recommandations. Ces recommandations alimentaires ont eu un impact important sur la façon dont les gens comprennent et abordent l’alimentation et la nutrition. L’introduction de l’étiquetage nutritionnel a eu un impact important sur la manière dont les consommateurs comprennent et choisissent leurs aliments.
L'Évolution de l'Alimentation à Travers les Âges Géologiques
S’intéresser à l’histoire de l’alimentation au 21 ème siècle, c’est comprendre son évolution à travers les âges et constater qu’elle n’est pas adaptée. Au Carbonifère, il y a 350 millions d’années la terre se recouvre de plantes gymnospermes à graines « libres ». Au Crétacé, il y a 125 millions d’années, ces plantes s’imposent sur leur prédécesseurs, les plantes à spores (plantes qui ne fleurissent pas comme la fougère ou la mousse par exemple). À la fin du Mésozoïque, entre 95 et 65 millions d’années, de nouvelles plantes à l’appareil reproducteur apparaissent, les angiospermes.
Ces plantes à fleur, herbes et arbres aux « graines » encapsulées, participent à la multiplication de la diversité génétique, puisqu’à cette époque l’auto-pollinisation se retrouve limitée (déplacement d’un grain de pollen d’une fleur vers l’extrémité de la même fleur). C’est à la fin du Crétacé qu’on observe la disparition de plus de la moitié des espèces vivantes. Il s’agit de la fin du règne des dinosaures avec un impact considérable sur les reptiles terrestres et aquatiques. Ce qu’il faut retenir de ce petit volet historique, c’est que « dame nature » a donnée naissance au fil du temps à des plantes variées, aux caractéristiques particulières, impliquant une diversité en constante progression. Ce contexte a donné naissance aux animaux qui ont évolués sur la planète.
L'Apparition des Mammifères et l'Alimentation
Qu’est-ce qu’un mammifère ? Ils sont apparus il y a environ 220 millions d’années et la catastrophe du Crétacé (collision avec la comète) les a en partie épargnés. Durant cette période, il n’existe pas encore de carnivores, herbivores ou même rongeurs. Les animaux se nourrissent de fleurs, fruits, graines et insectes. On compte parmi eu les primates, nos premiers ancêtres, vivant essentiellement dans les arbres. Il y a environ 50 millions d’années, nos ancêtres ont perdu la capacité de synthétiser la vitamine C.
La consommation importante de fruits, répétée sur des millions d’années à modifiée notre héritage génétique. Ces mammifères trouvaient en effet, toute la vitamine C nécessaire au bon fonctionnement de leur organisme via l’alimentation. Le dernier ancêtre commun entre les hominidés et les singes (probablement Toumaï, découvert au Tchad) vivait il y a 8 millions d’années. L’herbe, de la famille des angiospermes s’est répandue sur la planète il y a 40 millions d’années.
Au lieu de se développer à partir de tiges, elle se divise à partir de la zone méristématique (même si on coupe la partie supérieure de la feuille elle continue de pousser). Elle peut donc être piétinée, broutée et elle a favorisée l’apparition et le développement des ruminants il y a environ 2 à 3 millions d’années. Sur la planète Terre, un des principaux moteur de l’évolution a été la recherche de la nourriture pour s’alimenter et survivre.
L'Alimentation des Premiers Hommes
Depuis les premiers hommes (au sens humain du terme) et pendant 7 millions d’années, l’alimentation de nos ancêtres est plutôt restée constante. En d’autres termes, nous avons mangez de la même manière et en conséquence, notre appareil génétique était stable et adapté à l’environnement. Ce constat ne sors pas d’un chapeau magique. Il y a un consensus scientifique international sur ce point, aboutissement de décennies de recherches menées par des experts (biologistes, paléoanthropologues, biochimistes etc…). À ce titre, dans les années 70, la découverte de Lucy apporte des éléments supplémentaires sur l’alimentation des origines. Une analyse topographique dentaire confirme la consommation de noix, graines, racines.
Il s’agit d’un Australopithèque, ancêtre des hominidés, genre qui présente à la fois des caractères archaïques (cerveau peu volumineux) ainsi que des caractères modernes (dentition proche de celle du genre Homo).Les Australopithèques, un genre qui compte huit espèces se sont éteints il y a 1.5 millions d’années. Leur appareil masticateur était un outil à broyer des végétaux, noix et autres produits d’origines végétales. Nos ancêtres, quant à eux se nourrissaient davantage de chair animale. Ils s’adaptaient et se développaient en conséquence.
Dans le conscient collectif, nous imaginons volontiers nos ancêtres chasser en groupe des immenses herbivores pour ramener de la viande à la grotte et en faire profiter toute la famille autour d’une dégustation au coin du feu. On charognait des carcasses pour des lambeaux de viande, des os et des abats. L’hommo Habilis, avait en effet la maîtrise d’outils rudimentaires permettant de couper, sectionner et gratter des carcasses d’où une alimentation plus carnée que ces prédécesseurs.
Fait notable, il y a 200 000 à 400 000 ans le cerveau humain se distingue fortement des lignées précédentes avec un volume de la boite crânienne se rapprochant de celle de l’homme moderne. L’hypothèse la plus probable à ce jour porte sur la disponibilité de certaines graisses polyinsaturées à longues chaines dont le cerveau dépend pour son développement. Ces produits végétaux étaient consommés sans transformation. Les plantes étaient beaucoup plus riches en protéines que les céréales modernes et plus généreuses en vitamines et minéraux.
La viande du paléolithique est très différente de celle du boucher. Il s’agit de gibier qui se nourrit de plantes sauvages. le rapport entre les deux acides gras essentiels (Omega-3/Omega-6) est de 1:1. Autre fait marquant, ces ancêtres étaient grands (1,70 à 1,80 mètres). Les études réalisées sur les ossements montrent qu’ils étaient en bonne santé. Ils n’avaient en effet, pas de caries ni de signe de goutte (rhumatisme inflammatoire) en dépit d’une alimentation très carnée.
Certes, l’espérance de vie est faible mais il convient de replacer cet indicateur dans son contexte. D’une part, à l’époque il y avait une forte mortalité infantile à la naissance. En effet, le niveau de confort et les moyens sanitaires n’avaient rien à voir avec ceux de notre époque d’autant que le risque infectieux était également bien présent.D’autre part, l’espérance de vie est une moyenne calculée sur un groupe d’individu, le plus souvent à l’échelle familiale qui prend en compte les naissances et les décès.
Par exemple, l’espérance de vie d’un couple (femme de 53 ans et un homme de 54 ans, par exemple) est de 53 + 54 = 107 / 2 = 53.5 ans. Voilà pourquoi la moyenne de l’espérance de vie ne veut pas dire que des sujets ne sont pas plus âgés que cette même moyenne. Dans notre société moderne, l’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé diminue. C’est un fait, et dans notre entourage, nous pouvons facilement le constater. Ce qui ne cessera jamais de m’étonner, c’est qu’à cette époque, des sujets pouvaient déjà vivre jusqu’à 60 ans sans notre niveau de confort ni notre technologie médicale actuelle.
La Révolution Néolithique et ses Conséquences
À la fin du Paléolithique supérieur, l’homme se sédentarise et commence à domestiquer les animaux. Apparue vers -9 000 avant J-C, l’agriculture permet à l’homme de cultiver. On parle de « révolution néolithique » qui fut la première révolution agricole de notre ère, même si le mode de vie étant encore calé sur celui de la cueillette et de la chasse. Cette révolution agricole va favoriser l’émergence de sociétés humaines complexes et spécialisées. Cette révolution agricole, corrélée aux conditions climatiques favorables, aura un impact majeur sur le mode d’alimentation.
Au Néolithique, la population augmente et la chasse et la cueillette ne sont plus suffisantes pour nourrir les peuples d’autant plus que les ressources naturelles sont moins abondantes. C’est pourquoi, cette époque est favorable aux plantes sauvages domesticables surtout dans le « croissant fertile » à cause des changements climatiques (climat plus tempéré). Parallèlement, l’essor de la technologie alimentaire va précipiter le passage de la domestication des plantes et des animaux (nouveaux outils de récolte et de transformation) vers environ -11 000 ans avant J-C. Cette période préfigure l’alimentation moderne.
Aujourd’hui, huit céréales sont cultivées : blé, orge, seigle, avoine, maïs, riz, sorgho, et millet. Dans les pays occidentaux, plus de 80% des céréales sont raffinées ce qui signifie que le germe et le son qui renferment les acides gras, vitamines, minéraux et fibres sont éliminés. Nous avons en conséquence des farines composées de toutes petites particules ayant un intérêt nutritionnel très faible.Force est de constater que l’homme n’est pas fait pour un régime alimentaire dans lequel 50 à 70% des calories sont apportées par les céréales.Nous l’avons déjà abordé en préambule de cette page, mais au Paléolithique, les plantes consommées étaient dicotylédones et l’homme se convertit peu à peu aux monocotylédones.
Il s’agit de plantes à fleur angiospermes, dernier stade de l’évolution des végétaux qui comportent deux cotylédons (pré-feuille). Les monocotylédones constituent une évolution relativement récente au sein du monde végétal, alors que les dicotylédones sont beaucoup plus anciennes. Il serait facile de conclure sur ce simple constat : « c’est super, les céréales permettent de couvrir les besoins caloriques de toute la population, en constante évolution. La révolution agricole a sauvée l’humanité ».
Au Paléolithique supérieur, ces graminées avaient déjà une caractéristique préoccupante pour nos ancêtres sachant que par leur consommation de fruit, ils recevaient plusieurs centaines de milligrammes de vitamine C quotidiennement. En effet, les céréales contiennent des anti-nutriments. Il s’agit de l’acide phytique, molécule végétale présente à l’état naturel, qui se lie par combinaison biochimique (chélation) à des minéraux et oligo-éléments pour former des phytates. Ces derniers préservent une teneur suffisante en minéraux pour la croissance de la plante.
Lorsque nous consommons des aliments qui contiennent de l’acide phytique, il se combine avec d’autres minéraux du bol alimentaire. Depuis la révolution du Néolithique, il y a 10 000 ans, cette nouvelle alimentation contenant peu d’acides gras essentiels, type Oméga-3 et beaucoup d’Oméga-6 va entrainer un déséquilibre du ratio, initialement marqué à un rapport 1:1. De plus, l’alimentation carnée et la part des protéines reculent fortement. On observe à ce titre, une diminution de la taille des hommes avec une moyenne de 1.61 mètres contre 1.77 mètres au Paléolithique.
L’espérance de vie diminue également à cette même période. Elle passe de 30-35 ans à l’âge de 20 ans au Paléolithique à 22-28 ans au Néolithique. Il faudra attendre le 18 ème siècle en Europe pour voir l’espérance de vie dépasser celle du Paléolithique supérieur.Ce mode d’alimentation favorise largement l’obésité, diabète, maladies cardiovasculaires et les cancers surtout chez les sédentaires. Pour terminer de « tuer » le régime des origines, de nouveaux aliments font leur apparition : sucre, sel, huiles et laitages.
La machinerie biologique mis en place et façonnée par la sélection naturelle au cours des 8 millions d’années qui ont précédé est bouleversée par ce virage alimentaire. D’ailleurs, l’exploitation du sel date du Néolithique et va contribuer à la destruction de l’équilibre acido-basique où le pH sanguin doit être le plus neutre possible pour que l’organisme soit le moins « inflammatoire » possible. Malheureusement, ce ratio provoque l’inverse alors que l’alimentation humaine est alcanique (pH sanguin neutre) pendant tout le Paléolithique.
Les aliments à indice glycémique (charge en sucre) élevé apparaissent au Néolithique : céréales, pain bluté (moulure artisanale sur meule de pierre) et plus tard la pomme de terre, provoquant des pics de glycémie réguliers et donc une production d’insuline régulière également, mécanisme favorisant le diabète.La révolution agricole implique une augmentation de l’élevage considérable. Les animaux eux-mêmes sont nourris avec des céréales aux acides gras saturés. Autre constat majeur, alors que la famine et les carences sont inconnues au Paléolithique, au Néolithique les hommes sont dépendants de l’abondance des cultures qui sont d’ailleurs souvent des monocultures.
Combiné à une surpopulation et un manque d’hygiène, des maladies se propagent à cause de la proximité avec le bétail et les animaux de la ferme qui avec les rongeurs attirés par les cultures transmettent des virus et des bactéries inconnues. N’oublions pas que la fréquence des mutations spontanées de l’ADN du noyau cellulaire est de l’ordre de 0.5 % par millions d’années.
Nos gènes sont donc très proches de ceux de nos ancêtres du Paléolithique, il y a 40 000 ans. Avec l’avènement de l’agriculture, il y a 10 000 ans et la révolution industrielle, notre alimentation a subit un profond changement et nous ne sommes plus adaptés génétiquement au mode alimentaire actuel. En toute légitimité, on pourrait aussi dire que nous ne sommes pas encore adapté, mais gardons en tête que notre patrimoine génétique s’est construit par l’alimentation « paléo » pendant des millions d’années.
Le Régime Paléo: Un Retour aux Sources?
Attention : il n’existe pas un régime « paléo » mais DES régimes « paléo ». En effet, la répartition énergétique, le choix et le type d’aliments sont fortement corrélés à l’environnement géographique. Qu’est-ce que 10 000 ans sur des millions d’années ? S’adapter à quel prix ? Est-ce que la balance « bénéfice-risque » est pertinente pour tenter une adaptation qui prendra de toute manière des millions d’années ? S’affranchir du conditionnement alimentaire, une solution ? En ce qui me concerne, j’aime les noisettes parce que je partais à la pêche avec mon grand-père et je mangeais des noisettes avec lui au bord de l’eau. Si des parents partagent des moments avec leurs enfants en mangeant des chips devant la télévision, cette notion de plaisir sera t-elle différente ? Oui, et notre responsabilité est ici présente.
Je suis persuadé que l’avenir de notre espèce et de notre planète se trouve dans notre mode d’alimentation qui a un impact quotidien, plusieurs fois par jour et à l’échelle de chaque individu.L’alimentation « paléo » a fait ses preuves à l’inverse de notre mode alimentaire actuel qui détruit l’homme et son environnement. Maintenant, tu le sais !
La Recherche en Nutrition Moderne
Même si l’alimentation humaine est étudiée depuis plusieurs millénaires, la recherche en nutrition dite « moderne » est récente, elle date du début du siècle dernier. La première grande découverte de la nutrition moderne est l’isolement de la thiamine en 1926. Jusqu’en 1950, la recherche s’est consacrée à la découverte et l’isolement des autres vitamines et principaux micronutriments, ainsi qu’à l’étude de leurs rôles dans les maladies de carence et à leur synthèse chimique. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, cette approche réductionniste a également été prioritairement utilisée dans la prise en compte de l’augmentation rapide des nouvelles maladies de civilisation.
Depuis 1990, le développement de nouvelles méthodologies, telles que les grandes cohortes, les essais contrôlés randomisés ou encore les consortiums génétiques a permis de montrer les limites de l’approche réductionniste. L’étude des effets des modèles alimentaires, tels que le modèle méditerranéen, ou encore de la qualité globale de l’alimentation, prédomine aujourd’hui.
En 2015, la nutrition se concentre principalement sur les nutriments individuels et leur rôle dans la santé, plutôt que sur les aliments complets et leur composition nutritionnelle globale.
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