Diversification Alimentaire Difficile : Causes et Solutions

Depuis sa naissance, votre bout de chou se nourrit uniquement avec du lait maternel ou du lait en poudre. Cependant, l'heure de la diversification alimentaire a sonné pour votre petit qui grandit progressivement. Cette étape constitue un incontournable chez tous les enfants, car elle est à l'origine d'un bon développement.

Pourtant, ce processus est généralement redouté par les parents. En plus de générer des inconforts digestifs, il faut savoir quels aliments donner, quand et comment débuter. C’est une introduction progressive de nouveaux aliments solides dans son régime alimentaire.

Essentielle pour la santé, elle a pour objectif d’apporter les nutriments, les minéraux et les vitamines dont il a besoin pour grandir. Ce régime équilibré comble entièrement ses besoins. L’introduction de certains aliments, sur une période de plusieurs mois constitue donc une étape capitale !

Via ces nouvelles habitudes, on ne répond pas seulement à une question de goût. On identifie surtout les nécessités qu’ont ces petits êtres. Leur santé en dépend.

Quand Commencer la Diversification Alimentaire ?

Jamais avant 4 mois ! À partir du moment où votre bébé ne semble plus “comblé” par son lait infantile, on considère qu’il est disposé à accepter de nouveaux éléments. La plupart des parents ressentent cette sensation vers l’âge de 5 ou 6 mois. Il arrive cependant que cela apparaisse déjà à 4 mois.

Comment Débuter la Diversification Alimentaire ?

Vous vous demandez comment débuter cette nouvelle aventure avec votre petit bout ? L’enfant a entre 4 et 6 mois. Ces aliments sont les premiers à être introduits, car ce sont les plus riches en vitamines et minéraux.

Présentez-lui, pour son repas de midi, un légume préalablement cuit à la vapeur et mixé en purée lisse. En les intégrant en second lieu, vous vous assurez que bébé accepte et apprécie les légumes pour son repas de midi. Les fruits, quant à eux, se donnent l’après-midi au moment du goûter. Ils sont également proposés à raison d’un fruit par jour.

Veillez à ce que l’aliment soit mûr, cuit et mixé. Aucun ajout de sucre, bien entendu ! Leur rôle est de combler l’estomac de bébé qui a un appétit d’ogre. Ces éléments apportent à la fois des protéines et du fer aux enfants. Un élément du groupe doit être introduit dans la diète chaque jour.

Notez que les blancs et jaunes d’œufs doivent être cuits et mixés. La diversification constitue un moment fort de l’évolution d’un jeune enfant. Celui-ci découvre les sensations gustatives et s’émerveille lorsqu’il apprécie un nouvel aliment.

Inconforts et Solutions

Cependant, ce processus indispensable au bébé est également à la base d’inconfort. Sa flore intestinale, encore immature, et le fait d’ingérer ces éléments différents peuvent causer des coliques. Les produits laitiers et les fruits sont les aliments qui provoquent le plus souvent des désagréments digestifs chez le bébé. Le risque de déshydratation en cas de diarrhées est plus élevé.

N’introduisez pas trop de nouveaux ingrédients au début. 2 ou 3 légumes suffisent. Cela permet à l’enfant de s’habituer, à son rythme, à chaque nouvel élément. Laissez-lui suffisamment de temps pour digérer. Certains produits de santé naturelle dédiés aux enfants peuvent aider à apaiser ces désagréments.

Des plantes sont à la base de compléments alimentaires ou de tisanes. Bébé pleure sans raison et souffre de gaz et ballonnements ? Le fenouil traite l’inconfort digestif tandis que le tilleul présente des vertus calmantes et apaisantes. Ils agissent de façon immédiate !

En cas de gaz et de ballonnements, faites appel à la camomille sous forme de tisane. La menthe poivrée et son agréable odeur constituent un excellent remède anti-flatulence. Enfin, en cas de grosses crises de larmes, portez bébé en écharpe. Il se calmera très rapidement.

Refus Alimentaires : Comprendre et Agir

La diversification alimentaire est une étape importante du développement d’un bébé. Pourtant, ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille : il arrive, au-delà des allergies alimentaires, qu’un bébé refuse de manger autre chose que du lait. Les bébés sont - bien souvent - des gourmands par nature. Ils sont aussi très curieux.

Autant dire qu’avec ces deux caractéristiques, le moment de la diversification alimentaire devrait être pour eux un vrai bonheur. Pourtant, rien n’y fait, votre bambin n’en fait qu’à sa tête : il se retourne lorsque vous approchez la cuillère, recrache ce qu’il a dans la bouche, et regarde obstinément dans la direction du placard où vous rangez les biberons et le lait en poudre.

Vous devez dans un premier temps essayer de comprendre pourquoi bébé refuse de manger. Il peut s’agir, par exemple, d’un état fébrile passager causé par une fièvre et/ou un rhume, ou d’une poussée dentaire. Le premier réflexe à avoir si bébé ne veut pas manger, sans cause sous-jacente évidente est de rester calme, même si c’est parfois plus facile à dire qu’à faire lorsque l’on voit sa purée préparée avec amour voler à travers la pièce.

En effet, si votre bébé perçoit le moindre signe d’énervement, il risque de faire un véritable blocage, qu’il sera plus difficile à lever par la suite. Par ailleurs, ne forcez jamais votre bébé à manger un plat qu’il n’aime pas, même si vous avez l’impression qu’il n’aime rien. L’apprentissage d’une alimentation diversifiée se fait par petites touches et contacts courts avec la nourriture.

Bébé refuse de manger des carottes ? Enfin, donnez-lui envie de passer à table en privilégiant les plats colorés. Votre bébé ne veut toujours pas manger ? Peut-être souhaite-t-il prendre l’initiative quant à son alimentation. Ce concept, c’est le « baby led weaning ».

L’idée ? Laisser le bébé prendre en main les aliments et les porter à sa bouche. Introduire petit à petit les morceaux (gros et bien cuits). Ne plus se limiter aux seules purées et l’aider à découvrir la mastication. Bien sûr, avec cette méthode, il faut accepter d’avoir un peu de nettoyage à faire autour de la chaise haute… voire sur les murs !

Deux impératifs toutefois pour éviter que votre bébé ne s’étouffe : restez présent à côté de lui pendant tout le repas, et évitez les petits morceaux ronds qu’il aurait tendance à avoir envie de « gober ». Les aliments doivent être bien cuits et mous. Les bébés ont besoin d’une vie cadrée.

Si votre bébé refuse de manger, c’est peut-être aussi parce qu’il manque de repères. Essayez, dès lors, de mettre en place un petit rituel autour du repas. Attention, ne couchez pas tout de suite votre bébé après le repas, sauf fatigue extrême et manifeste.

Sinon, il associera bien vite le déjeuner ou le dîner avec le fait d’être séparé de ses parents, pour la nuit ou pour la sieste. Les bébés ne font pas de caprice : ils n’en ont pas encore les capacités cognitives - même si ça viendra bien vite. Respectez toujours l’appétit de votre tout-petit afin de l’aider à construire une relation harmonieuse avec la nourriture.

Troubles de l'Alimentation : Dysoralité Sensorielle et Autres

Il n’est pas toujours simple et naturel de manger. Certains bébés ou jeunes enfants n’arrivent pas à développer une alimentation leur permettant de grandir et grossir. Mais en VRAI, on trouve encore plein d’autres termes pour désigner ce trouble : syndrome de dysoralité sensorielle, phobie alimentaire, hypersélectivité alimentaire, troubles de la déglutition, anorexie…

Outre Atlantique, on trouve encore une terminologie différente. Dans les pays Anglo-saxon, on va parler de « Feeding disorder« , la traduction littérale est : trouble de l’alimentation. Un trouble qui apparaît dès la petite enfance ou pendant la petite enfance.

Il se caractérise par le refus de téter au sein ou au biberon. La quantité : elles vont être en dessous de l’apport nécessaire pour bien grandir et grossir. Au niveau médical, des cassures ou des stagnations peuvent être observées dans la courbe de poids.

La durée : les repas seront parfois beaucoup trop longs. Un bébé peut mettre 45 minutes pour prendre une petite quantité de lait au biberon. Diversité : elle correspond à la diversification du panel alimentaire, c’est à dire le nombre d’aliments que l’enfant peut manger.

Il est bien souvent restreint ou alors limité à certains aliments que l’enfant peut consommer en très grande quantité. Comportement : le bébé ou l’enfant qui présente des troubles de l’alimentation aura des réactions exacerbées et parfois incontrôlables au moment du repas ou, si on le met en contact avec un aliment qu’il ne tolère pas.

Il peut se mettre en pleurs, en colère ou préférer l’évitement (comme le bébé qui va dormir systématiquement au moment du repas). Donner du miel à bébé ?

Causes Possibles du Refus de Manger

Bébé refuse de manger et c’est l’angoisse qui gagne du terrain du côté des parents… Un sentiment totalement légitime car bien souvent on associe alimentation et bonne santé. Qu’on se le dise, chaque parent a envie que son bébé grandisse et progresse avec régularité dans les courbes de croissance de son carnet de santé1.

Oui, mais voilà, nombreux sont les bébés qui auront un passage (plus ou moins long) où ils ne voudront presque plus manger. Tiraillés entre insister à chaque repas ou compenser avec des aliments « copains », les parents se sentent souvent démunis et dépourvus de solutions.

Ici, vous découvrirez les causes possibles de ce comportement et des astuces à tester avec votre bébé pour sortir du tunnel. Promis, tout ira bien ! Différentes causes peuvent être le point de départ d’un refus de manger chez un bébé. Voici une liste (non exhaustive) des causes les plus fréquentes.

Origine Médicale

Les petites maladies hivernales (otites, gastro-entérites, etc) ou les poussées dentaires peuvent modifier pendant quelques jours l’appétit de votre bébé. En effet, son organisme est mis à l’épreuve et la fatigue se fait sentir, alors manger un repas complet peut lui paraître être une montagne haute à gravir.

Si le refus de manger est corrélé avec un petit virus saisonnier ou une poussée dentaire, il est recommandé de fractionner les repas de votre bébé et de bien penser à l’hydrater régulièrement. En revanche, si la perte d’appétit s’installe jusqu’à ne plus manger du tout, qu’une perte de poids arrive et que votre bébé semble avoir un comportement anormal, vous devez impérativement consulter un professionnel de santé dans les plus brefs délais.

D’autre part, certains bébés présentent dès la naissance (ou peu de temps après) un RGO (Reflux Gastro Œsophagien) ou sont diagnostiqués APLV (allergie aux protéines de lait de vache). Particulièrement douloureux, le RGO dans ses formes les plus sévères peut également impacter l’appétit de votre bébé notamment lorsque les mesures hygiéno-diététiques (changement de lait, etc.) sont mises en place tardivement.

Refus de la Cuillère

Depuis sa naissance, votre bébé a l’habitude d’un contact doux et chaleureux pour se nourrir (le mamelon de sa Maman en cas d’allaitement au sein ou une tétine souple s’il est nourrit au biberon). Ainsi, au début de la diversification alimentaire, la transition avec une cuillère en métal peut lui sembler froide. De même, une cuillère trop grande et non adaptée à la taille de sa bouche peut le freiner d’emblée.

Vous pouvez laisser de côté la cuillère quelques temps pour encourager votre bébé à découvrir le contenu de son assiette avec ses mains. On lâche donc prise sur les bonnes manières à table et on accepte que Bébé s’en mette partout ! Enfin, le marché des cuillères pour bébé s’est adapté ces dernières années pour proposer des cuillères qui s’adaptent à leurs besoins : cuillère souple, cuillère d’apprentissage, grignoteuse, etc.

Textures Non Adaptées

En dehors de la DME, la diversification alimentaire débute souvent par des purées lisses puis évolue progressivement vers des textures moulinées et enfin écrasées. Certains bébés auront des difficultés d’oralité avec les préparations qui mixent purée lisse et petits morceaux (bien souvent le cas des préparations industrielles).

Ils peuvent avoir des haut-le-coeur et cela peut jouer sur l’acceptation du repas. C’est pourquoi, nombreux sont les bébés qui préfèrent les morceaux seuls et pas en association avec une purée lisse. D’une manière générale, les professionnels de santé recommandent l’introduction des morceaux avant les 10 mois de l’enfant.

Au-delà, il y a un risque que l’alimentation soit de plus en plus difficile, sélective et aussi des risques de malformations orthodontiques plus tard (la mastication est très importante pour le développement dentaire et le positionnement de la langue).

Néophobie Alimentaire ou Hyper-Sélectivité

Autour de l’âge de 18 mois, votre Bébé peut refuser certains aliments qu’il appréciait jusque-là, on parle dans ce cas d’hyper-sélectivité. Bébé peut également se montrer réticent à goûter des aliments nouveaux.

Le rejet intervient bien avant le fait de mettre les aliments dans la bouche, parfois l’aspect visuel de l’assiette, l’odeur ou la texture des aliments suffisent à ce que votre enfant exprime très explicitement un « Non », repousse son assiette et vous tourne la tête. Une fois encore, ce passage est normal et ne constitue en aucun cas un trouble alimentaire.

Votre médecin ou pédiatre reste l’interlocuteur privilégié. Surtout, si cette situation devient ingérable et que cela impacte la santé de votre bébé.

Recherche d'Autonomie

En grandissant, vers l’âge de 18 mois approximativement, votre bébé exprimera parfois la volonté de faire seul pour les moments clés de son quotidien (repas, toilette, etc.). Le refus de manger peut donc en réalité dissimuler son désaccord que ce soit vous qui lui donniez à manger. Cette quête d’autonomie passe souvent par le fait de manger avec les mains.

Phase d'Opposition

De même, à cet âge-là, les bébés passent par la phase d’opposition avec leurs parents et avec une intensité variable d’un enfant à l’autre. Cette étape dans leur développement affectif se caractérise par le rejet quasi systématique de ce que va dire ou faire le parent.

Bien que déstabilisante et difficile à gérer pour les parents, cette étape transitoire est importante et nécessaire pour le développement de l’enfant. En effet, en s’opposant, Bébé développe son autonomie, commence à se détacher progressivement de ses parents et développe sa confiance en lui en exprimant ses opinions.

Le meilleur exemple de cette phase d’opposition : les repas de bébé sont compliqués à la maison alors qu’à la crèche ou chez l’assistante maternelle tout se passe bien. Inutile donc, de chercher à freiner ce passage obligé car il est nécessaire dans la construction de votre enfant.

En revanche, en tant que parents votre rôle est de fixer un cadre avec des limites à ne pas franchir (ne pas jeter la nourriture, pas de grignotage, etc.) et d’aider votre enfant à comprendre et nommer les émotions qui le submergent au moment du repas notamment.

Comment Réagir si Bébé Refuse de Manger ?

Zen Soyons Zen

On inspire et on souffle pour garder son calme car s’énerver ou s’inquiéter lorsque bébé refuse de manger ne serait que contre productif… Facile à dire, pensez-vous probablement ! Il est vrai que, paradoxalement, l’alimentation reste un sujet particulièrement ambivalent.

À la naissance de leur bébé, les parents sont invités à noter scrupuleusement les tétées, les quantités bues (pour les bébés allaités au biberon). Quand la diversification alimentaire se met en place, là encore la maîtrise s’invite au menu (grammage précis de protéines, une cuillère à café de matière grasse…).

Cette rigueur, bien qu’indispensable pour apporter la juste dose de nutriments à Bébé, ne fait que conforter le sentiment de contrôle du parent sur l’alimentation de son bébé. Alors quand on se retrouve dans la situation où notre bébé refuse de manger, lui qui jusqu’à présent était un bon mangeur, il est normal pour le parent d’avoir le sentiment de perdre pied et de s’inquiéter.

7 Astuces à Suivre Côté Parents

Voici des pistes pour relativiser si votre bébé refuse de manger et aborder cette situation sous un autre angle :

  • Restez maîtres de vos émotions : rangez la panique ou la colère au placard ;
  • Ne forcez jamais votre enfant : s’il refuse un aliment, proposez-lui de nouveau dans les jours qui suivent et toujours avec bienveillance ;
  • Ne vous découragez pas au premier refus : il faut parfois 10 tentatives pour que votre Bébé accepte enfin un aliment ;
  • Ne tombez pas dans la surenchère : on ne félicite pas un enfant qui a terminé toute son assiette et à contrario on ne réprimande pas un enfant qui mange peu (ou pas du tout). Il en va de même pour le fameux chantage « Pas de dessert si tu ne finis pas ton assiette » ;
  • À table, évitez de surveiller ce que mange votre Bébé et dans quelles proportions. S’il en laisse dans son assiette et vous exprime qu’il n’a plus faim, prenez le comme un signe positif : votre enfant grandit et a bien intégré le principe de satiété ;
  • Si votre enfant mange peu, évitez toutefois de compenser par des aliments copains (gâteaux industriels par exemple) ou par un double dessert ;
  • Soyez fermes sur le grignotage en dehors des repas : c’est ok de ne pas vouloir goûter ou manger tout son repas. En revanche, manger se fait sur des temps définis dans la journée (matin, midi, goûter et soir). Vous êtes son modèle sur ce point, vous devez être exemplaires.

6 Pistes pour Encourager Bébé à Manger avec Envie

À vous de piocher, tester et adapter les conseils que nous vous proposons à suivre si votre bébé refuse de manger. L’objectif est de retrouver rapidement plaisir et sérénité à chaque repas.

  1. Faites lui découvrir un maximum de saveurs sur la tranche 6-18 mois
    Les professionnels de santé recommandent de profiter de la période de néophilie (à partir de 4-6 mois jusqu’aux 18 mois de l’enfant) pour lui faire découvrir un maximum de saveurs et textures (sous réserve de respecter les recommandations officielles du carnet de santé puisque certains aliments comme le miel sont à proscrire avant l’âge d’un an).
  2. Chaque repas a son importance
    Mangez ensemble, au calme, en pleine conscience de l’instant présent et sans distractions inutiles (pas d’écrans, de jouets…). Le repas doit être un moment privilégié avec votre Bébé où vous prenez le temps d’échanger avec lui. Montrez-lui à quel point le repas peut être un chouette moment passé ensemble !
  3. Faites participer votre bébé à la préparation du repas
    Improvisez une sortie au marché pour faire découvrir les aliments bruts à votre enfant. Une belle opportunité de nommer avec lui les fruits et légumes, de lui faire sentir et toucher… De retour à la maison, la préparation du repas peut être l’occasion de faire participer votre bébé.
  4. Mangez la même chose que votre bébé
    Souvenez-vous que votre enfant vous observe et agit par mimétisme. Alors il va de soi que si le contenu de votre assiette n’a pas la même couleur que celle qu’il a devant ses yeux, vous allez au devant d’un refus catégorique. Autrement dit, les brocolis sont au menu de tout le monde ou rien !
  5. Variez les présentations dans l’assiette et jouez sur l’aspect visuel
    Laissez libre cours à votre créativité et proposez des assiettes ludiques en représentant par exemple le visage d’un bonhomme avec les aliments.
  6. L’importance du jeu d’imitation en dehors des repas
    Jouer à la dînette, improviser un repas comme au restaurant avec ses poupées, parcourir un livre sur les légumes… Autant de scènes de jeu d’imitation qui peuvent éveiller la curiosité de votre bébé et l’encourager à accepter le contenu de son assiette.

Troubles de l'Oralité Alimentaire (TOA)

Les troubles de l’oralité alimentaire, également connus sous le nom de dysoralités, peuvent poser de vrais défis lorsqu’il s’agit de nourrir son bébé. Ces troubles se manifestent par des difficultés à accepter certains aliments, à mâcher, à avaler ou à s’adapter à différentes textures.

Pour les parents, cela peut être source de préoccupation et de frustration ! Cependant, il est essentiel de comprendre que les troubles de l’oralité alimentaire, aussi abrégés « TOA« , sont plus que de simples caprices ou refus alimentaires. Ils peuvent avoir des causes complexes et nécessitent une approche adaptée pour aider les bébés à surmonter ces difficultés.

Signes Possibles de TOA :

  • Refus de nombreux types d’aliments
  • Difficultés à mâcher ou avaler
  • Hypersensibilité à certaines sensations alimentaires
  • Problèmes de croissance
  • Retard dans le développement alimentaire
  • Repas stressants et conflictuels

Il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour évaluer la situation, comprendre les causes sous-jacentes et mettre en place des stratégies adaptées pour faciliter les repas et rendre l’expérience alimentaire plus agréable pour votre bébé.

Conseils Pratiques pour une Bonne Digestion

Il existe tout de même certaines recommandations à suivre pour la mise en place de la diversification alimentaire afin de prévenir les risques de troubles digestifs et les limiter au maximum :

  • La prise des repas doit se faire autant que possible à heure fixe, pour que le système digestif de votre bébé mette en place une certaine routine.
  • Des repas pris dans une ambiance calme et détendue, avec des lumières douces et sans trop de bruit autour vont permettre à votre bébé de manger sans stress et sereinement.
  • Que ce soit pendant la prise du biberon ou pendant des repas « classiques », il est primordial de laisser votre bébé prendre son temps.
  • Après le repas, il faut veiller à ce que votre bébé ne s’allonge pas tout de suite.

De manière générale, au début de la diversification alimentaire, il est recommandé de ne faire goûter qu’un seul aliment à la fois à votre bébé. D’abord pour qu’il puisse identifier chaque nouvelle saveur et la mémoriser. Il va pouvoir définir ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas.

Veillez à ce que votre bébé s’hydrate suffisamment, en buvant régulièrement.

En Bref

L’alimentation est un apprentissage qui se fait progressivement au fil des années et qui dure bien au-delà de la petite enfance. Chaque enfant est différent et évolue selon un rythme qui lui est propre.

Souvenez-vous que le refus de manger chez un bébé est un passage fréquent et normal. En outre, faites confiance à votre bébé et faites-vous confiance en tant que parents pour que chaque repas soit un moment partagé dans l’apaisement et non dans le conflit.

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