Comment bien débuter la diversification alimentaire de bébé ?

La diversification alimentaire est une étape cruciale dans la vie de chaque bébé. C’est une période excitante où l’enfant commence à explorer de nouveaux goûts, textures et saveurs qui contribueront à son développement nutritionnel et à sa croissance globale.

Cette étape cruciale fait se poser beaucoup de questions aux parents ! Vous êtes nombreux à vous interroger sur la façon de débuter la diversification alimentaire. C’est compréhensible. Jusque là tout allait bien. Et puis voilà. Tout d’abord rassurez vous. Celle-ci doit reposer sur le bon sens et l’écoute des réactions de l’enfant.

En général, les experts en pédiatrie recommandent d’introduire progressivement des aliments solides dans l’alimentation de votre bébé vers l’âge de 6 mois. Mais « 4 à 6 mois », c’est vague, alors comment savoir quand proposer sa première purée à bébé ? Comment savoir que votre bébé est prêt ?

Signes que bébé est prêt

Chaque bébé est unique, et c’est vous, parents, qui connaissez le mieux votre enfant. C’est donc à vous de décider ! Soyez attentifs aux signes émis par bébé, mais écoutez-vous aussi : si vous n’êtes psychologiquement pas prêt, vous pouvez probablement attendre encore un peu.

Avant de commencer la diversification alimentaire, il est important de reconnaître les signes physiologiques et comportementaux indiquant que votre bébé est prêt à explorer de nouveaux aliments. Si votre nourrisson sait tenir sa tête, rester en position assise avec un support et s’il porte des objets à sa bouche, il y a de grandes chances pour qu’il soit prêt à essayer d’autres aliments que le lait.

Et oui, cet adorable petit être que vous avez créé n’est pas l’égal d’un autre - mais votre enfant n’en reste pas moins merveilleux (si, si, promis), quoi qu’il en soit. On vous aide ici à savoir quand c’est le moment idéal pour faire découvrir à Bébé d’autres aliments que le lait, et on vous donne tous nos tips pour diversifier son alimentation dans les meilleures conditions !

Déjà, il est indispensable que l’enfant sache tenir sa tête seul et, évidemment, qu’il s’intéresse aux aliments qu’il voit passer devant lui lorsque vous êtes à table.

Quand commencer ?

Pas avant 4 mois, et au plus tard à l’âge de 6 mois (après 6 mois, le lait ne peut plus répondre à lui seul aux besoins nutritionnels de l’enfant). Selon les dernières recommandations médicales sur le sujet, on peut faire découvrir au bébé toutes les familles alimentaires dès le début de la diversification.

Certains bébés vont pouvoir commencer la diversification alimentaire à 4 mois, d’autres à 6 mois seulement. Et si par hasard votre petit explorateur a déjà rencontré quelques allergies alimentaires ou autres défis médicaux, ce spécialiste de la pédiatrie devient encore plus précieux pour tracer la voie d’une diversification alimentaire adaptée, spécialement conçue pour votre bébé en pleine croissance.

Avant de plonger dans le monde coloré des saveurs, pourquoi ne pas faire un petit détour chez le pédiatre ? Chaque bébé a des besoins nutritionnels spécifiques, et un professionnel de santé sera en mesure de vous donner des recommandations adaptées à l’âge et au développement de votre enfant. Le pédiatre pourra répondre à vos questions, vous guider sur le choix des aliments à introduire en premier lieu, et vous donner des conseils sur la préparation et la quantité des repas.

Il est important d’en parler avec le pédiatre ou le médecin qui suit votre bébé. Car chaque enfant est unique, et seul un professionnel de santé saura analyser l’aptitude de votre bébé à franchir le pas.

Dans ce créneau d’âge de 4 à 6 mois, on observe des différences conséquentes d’un enfant à l’autre, comme le confirme Marc Bellaïche, gastro-pédiatre : « En fonction des nourrissons, des familles, des habitudes alimentaires, du rang dans la fratrie, les variations sont très importantes. L’âge de l’enfant, ensuite, est déterminant.

La diversification alimentaire peut commencer entre 4 et 6 mois. À cet âge, bébé devient un explorateur, il a envie de tout expérimenter, toujours partant pour de nouvelles expériences sensorielles. Enfin, certains critères de développement physiologique sont révélateurs de sa maturité.

Quelques conseils avant de commencer

  • Choisissez un moment où vous êtes disponible pour votre enfant, par exemple pendant un week-end ou des vacances.
  • Et si vous avez envie de le voir manger de la purée mais qu’il refuse, c’est peut-être qu’il n’est pas encore prêt.
  • Il est préférable de choisir un jour sans stress, où vous êtes pleinement disponible pour votre enfant.
  • On conseille habituellement de commencer à midi, avant l’alimentation lactée, quand les bébés ont faim.

Comment commencer la diversification alimentaire ?

Il existe plein de différentes méthodes pour commencer la diversification alimentaire et introduire de nouveaux aliments. Certaines méthodes sont plus souples que d’autres, et aucune méthode n’est meilleure qu’une autre. Donc, l’important est de faire comme bon vous semble, en piochant des conseils ici et là.

On suggère de débuter la diversification alimentaire avec une purée de légume nature (purée « mono-saveur »). Il est souvent recommandé de commencer par les légumes plutôt que les fruits, afin d’éviter que bébé ne développe une préférence trop importante pour le goût sucré, au risque de bouder les légumes.

Il est préférable de commencer par une purée de légumes, pour faciliter leur acceptation ultérieure. Une quinzaine de jours après la découverte des principaux légumes, vous pourrez proposer une purée de fruits (c’est-à-dire une compote sans sucre ajouté) à midi ou au goûter, puis des céréales infantiles.

Les règles d’or, c’est : 1 légume (ou 1 fruit) à la fois, proposé en purée lisse (pour que le bébé découvre une nouvelle texture toute douce), en commençant par de petites quantités, qu’on augmente au fur et à mesure des repas.

Lors de l’introduction des premiers aliments solides, il est conseillé de commencer par des familles d’aliments simples et faciles à digérer. Les légumes et les fruits cuits, ainsi que les céréales sont d’excellents choix pour le début de la diversification alimentaire.

Quels légumes choisir ?

Pour commencer, choisissez des légumes faciles à digérer, assez doux en goût. Voici quelques exemples : carottes, courgettes, betterave, potiron, haricots verts, etc. Le grand classique pour la première purée, c’est la carotte !

Vous pouvez commencer par des purées de légumes tels que les carottes, les courgettes, les patates douces ou les petits-pois. Bébé vous fera très vite savoir ce qu’il aime, et surtout ce qu’il n’aime pas, attention il risque d’y en avoir partout !

Il n’existe pas de recommandation particulière en termes de variété de légumes pour commencer la diversification. Vous avez donc l’embarras du choix ! Tentez juste de respecter les saisons afin que les produits choisis soient mûrs et le moins traités possible.

Comme on vient de le dire, il n’y a pas d’ordre précis à suivre. Mais le plus simple, c’est de débuter la diversification alimentaire par les légumes, en commençant par les plus digestes, et le midi de préférence pour ne pas gêner Bébé la nuit. Popote conseille sa carotte, toujours un petit succès car elle est douce, mais courgette, haricots verts et potiron sont également encouragés pour démarrer.

Quels fruits choisir ?

Lorsqu’il s’agit de fruits, les compotes de pommes, poires ou bananes sont souvent les chouchoutes des petites papilles. De même, l’éventail des fruits à proposer est large et là aussi, les petits pots peuvent être des alliés utiles !

C’est plus facile en commençant au plus simple : pomme, poire, pêche, abricot et banane. Les fruits s’introduisent au goûter et/ou au dessert, par petites cuillerées, et toujours bien mixés, ou en gros morceaux très fondants - découvrez à cette occasion tout ce qu’il faut savoir sur la DME pour Bébé.

Céréales infantiles

De par leur forme, les céréales infantiles sont de précieuses alliées pour commencer cette découverte. En effet, elles permettent de proposer de très faibles quantités qui seront progressivement augmentées à chaque nouvelle préparation jusqu’aux quantités recommandées sur les emballages.

Comment préparer la purée ?

Si vous avez envie de cuisiner vous-même les purées de votre bébé, choisissez de préférence un légume bio ou du jardin, afin de limiter les risques de résidus de pesticides. Lavez-le bien, épluchez-le, rincez-le et épépinez-le si besoin. Faites cuire légume (et féculent tel que la pomme de terre, selon la texture souhaitée) environ 15 à 20 min à la vapeur, puis mixez-les en purée lisse avec un peu d’eau de cuisson si nécessaire.

Pour obtenir une purée bien lisse, l’astuce consiste à ajouter si nécessaire une petite quantité de pomme de terre (lavée, épluchée et rincée également). Mélangez et goûtez toujours la purée avant de la proposer à votre bébé, afin de tester la température du plat.

Pour proposer une purée de fruit lisse (c’est-à-dire une compote sans sucre ajouté), remplacez la pomme de terre par un petit morceau de pomme.

Pour la cuisson des légumes, choisissez de préférence à la vapeur pour préserver au mieux les nutriments essentiels des aliments et assurer une alimentation saine et équilibrée.

Quantités et rythme

Quantités purées et compotes à 5 mois 1/2 ? Jusqu’à 6 mois, le lait maternel couvre les besoins nutritionnels de l’enfant. C’est pourquoi, lorsqu’on démarre l’introduction d’aliments solides, on donne de toutes petites quantités, l’équivalent de quelques cuillères à café de purée.

Quelques jours plus tard, augmentez les quantités (4 à 5 cuillères). Continuez ainsi progressivement, jusqu’à lui proposer l’équivalent d’un petit pot (130 g). Au démarrage, le but n’est pas de nourrir votre bébé, mais de l’éveiller et de le familiariser à goûter de nouvelles saveurs et textures.

Commencez lentement. Quelques cuillères à café, une seule fois par jour, suffisent à éveiller bébé à la nourriture solide les premiers jours. Le corps de bébé a besoin de s’adapter, et de digérer ce nouvel aliment. Allez-y donc progressivement. Et n’oubliez pas de compléter le repas avec du lait (maternel ou infantile).

Laissez bébé décider. C’est lui qui va déterminer le rythme auquel il mange, et la quantité. S’il n’en veut pas, ne forcez pas. Essayez une prochaine fois. Détendez-vous. Bébé va surement essayer d’attraper la cuillère, en mettre partout. Mais est-ce si grave ? Amusez-vous. C’est beau de regarder bébé faire de nouvelles expériences !

En règle générale, bébé peut apprécier 2 à 3 repas par jour, en plus de ses tétées ou biberons. Cependant, il y a des jours où il peut avoir une petite fringale de plus.

Profitez de ces instants de découverte avec votre petit gourmet en herbe, et n’hésitez pas à demander des conseils à votre pédiatre si vous avez des interrogations.

Les matières grasses

A partir de 6 mois, il est conseillé d’ajouter des matières grasses à chaque repas de légumes. On peut utiliser de l’huile végétale (colza, noix, olive, etc.), une noisette de beurre ou un peu de crème.

Dès le début de la diversification (4, 5 ou 6 mois selon les bébés), une cuillère à café d’huile tous les jours, ou une noix de beurre de temps en temps.

Le saviez-vous ? les bonnes graisses jouent un rôle de premier plan dans le développement du cerveau et du système nerveux. Les matières grasses saines que l’on retrouve dans l’huile d’olive, l’huile de colza et l’avocat sont comme les artistes de l’assiette de bébé.

Viande, poisson, oeuf

Les aliments du groupe viandes, poissons, et oeufs peuvent aussi être proposés chaque jour. Ils sont proposés de préférence au repas du midi, mixés seuls ou avec les légumes.

À partir de 6 mois, les besoins nutritionnels de l’enfant évoluent et vous allez commencer à lui proposer de la viande, du poisson et de l’œuf en petite quantité : à vous les recettes plus élaborées mêlant légumes, féculents et viande, poisson ou œuf !

On peut introduire les protéines dès le début de la diversification. Commencez avec le repas du midi, à raison de quelques cuillerées pour démarrer, en plus des légumes (à 4, 5 ou 6 mois, selon l’enfant et les recommandations du pédiatre).

Choisissez des viandes digestes, comme le poulet, la dinde ou du jambon (sans sel), même si on en connaît certains qui adorent la viande rouge dès 4 mois. On évite les charcuteries, par contre, car il y a beaucoup trop de sel.

10 g. de poisson, frais ou surgelé, non pané, soit 2 cuillères à café de poisson mixé, 2 fois par semaine : 1 fois du poisson maigre (cabillaud, colin, merlan, sole, etc.), et 1 fois du poisson gras (saumon, maquereau, sardine, hareng). Il faut éviter certains poissons apportant potentiellement du PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), ou du méthyl-mercure : espadon, marlin, siki, requin et lamproie.

Allergies et précautions

Afin de prévenir et d’identifier les allergies éventuelles. En introduisant un aliment à la fois en petite quantité, vous pourrez vite détecter une réaction de l’enfant. Aujourd’hui, on sait qu’un bébé peut commencer à découvrir toutes les familles d’aliments entre 4 et 6 mois, y compris ceux qui peuvent provoquer une allergie (œuf, arachide, poudre d’amandes ou de noisettes…). Pareil pour le gluten.

Et si bébé présente une allergie avérée ? Il existe 14 allergènes majeurs, que sont : les céréales à gluten (blé, orge, seigle, avoine…), les crustacés, les poissons, l’œuf, le soja, le lait (y compris le lactose), les fruits à coque, le céleri, la moutarde, les graines de sésame, l’anhydride sulfureux et les sulfites, le lupin et les mollusques. Si votre enfant présente une allergie diagnostiquée, suivez les conseils de votre pédiatre.

Dans tous les cas, la transparence de l’étiquetage des produits infantiles vous aidera à identifier ceux qu’il peut consommer sans risque, car les allergènes doivent obligatoirement être mis en avant. Lisez toujours attentivement la liste des ingrédients figurant sur les produits, et faites-le systématiquement car les recettes peuvent évoluer.

Et pour éviter les boulettes d’intolérances, laissez les super allergènes comme les noix, les arachides, les produits laitiers, le blé, les œufs et le poisson en coulisses pendant les premiers mois de ce spectacle culinaire.

En cas de refus

Certains bébés n’ouvrent tout simplement pas la bouche. D’autres vont prendre une bouchée et tout recracher. Et certains bébé vont accepter une première cuillère, puis serrer la bouche et se détourner. Si tout cela se produit, ne forcez pas, et ne stressez pas. Cela risquerait d’envenimer la situation.

Voici quelques petites choses à essayer :

  • Mettez un peu de purée au bout de votre doigt, et voyez si votre bébé le suce. Il accueillera peut-être différemment ce qu’on essaye de lui faire avaler s’il est présenté sur vos doigts, qu’il connait, plutôt que sur une cuillère, un ustensile encore inconnu pour lui.
  • Laissez bébé jouer avec une cuillère de purée déposée sur le plateau de sa chaise haute. Il patouillera avec, et décidera peut-être de lécher ses doigts ? Comme les bébés adorent tout porter à la bouche, il pourrait aussi se saisir de la cuillère pour la découvrir avec sa bouche !

Et si bébé n’est intéressé par aucune option, tant pis. Jetez le reste de purée, ou plutôt mangez-la, et essayez à nouveau demain.

Attention, si votre bébé fait la grimace au contact des premières cuillères, ne le prenez pas pour un refus ; cela peut juste être le signe de son étonnement face à tant de nouveautés ! Expliquez-lui ce que vous lui proposez. Encouragez-le avec des paroles bienveillantes et continuez à lui proposer 1 ou 2 cuillères mais sans le forcer évidemment.

Si bébé rechigne vraiment à avaler la purée que vous lui présentez, respectez son refus. Et si ce n’était pas déjà fait au cours de ce repas, proposez-lui son lait habituel.

Si vous pensez que cela peut être la petite cuillère qui le perturbe et que votre enfant accepte le biberon, vous pouvez éventuellement essayer de lui proposer son lait habituel (maternel que vous aurez préalablement tiré ou infantile) dans un biberon et ajoutez dedans quelques cuillères de purée de légumes.

Si vous pensez que c’est plutôt la saveur du légume choisi qui le perturbe, passez à d’autres légumes les jours suivants. Mais n’hésitez pas à lui proposer à nouveau ce même légume quelques jours plus tard. On dit qu’il faut attendre 8 à 10 refus pour estimer qu’un aliment déplaît vraiment à un enfant.

Le lait, toujours essentiel

Quand vous ouvrez les portes de la diversification alimentaire, n’oubliez pas que le lait maternel ou infantile tient toujours le premier rôle dans le festin de bébé. Les petits repas solides ? Ils sont là pour ajouter un peu de piquant à cette délicieuse aventure. Commencez en douceur en les glissant à côté des tétées ou des biberons habituels. Pendant la diversification alimentaire, le lait reste une composante essentielle de l’alimentation de votre bébé.

Les recommandations varient en fonction de l’âge et des besoins individuels, mais en général, il est conseillé de maintenir les tétées ou les biberons réguliers tout en introduisant les repas solides.

Pour dé-stresser : rappelez-vous qu’avant 1 an, le lait maternel (ou infantile) reste l’aliment principal et couvre la majorité de ses besoins ! L’introduction des purées à ce stade contribue essentiellement à l’éveil culinaire, et les habituer progressivement à manger autre chose que du lait.

Les étapes à suivre

Chaise haute ? Check. Bavoir ? Check. Appareil photo à portée de main ? Check ! Bébé a faim et vous avez tout l’attirail pour la première purée !

Je vous préviens : ce qui va suivre ne sera pas propre… et pas toujours simple. Votre bébé va peut-être très bien accueillir la cuillère, ou la rejeter en bloc. Il se régalera peut-être avec sa purée un jour, et vous la jettera au visage le lendemain. C’est tout à fait normal.

Jouer avec la nourriture est une bonne chose : c’est tout simplement un moyen pour bébé d’expérimenter, d’apprendre, de goûter au monde qui l’entoure. Alors équipez-vous d’essuie-tout et gardez patience.

Lors de ce grand virage dans la vie de bébé, c’est le moment d’explorer de nouvelles saveurs ! Encouragez-le à découvrir les aliments solides à son propre rythme. Proposez une variété de textures et de saveurs pour voir ce qui pique son intérêt.

Soyez patient et compréhensif pendant les repas, car certains jours, bébé peut montrer plus d’appétit que d’autres. Prenez le temps de le laisser toucher, sentir et goûter chaque aliment, car cela l’aidera à développer son indépendance alimentaire et ses sens.

Pendant la diversification, vous pouvez rencontrer quelques défis fréquents comme le désintérêt pour certains plats, des petites grèves de table ou même des signes allergiques possibles. Si bébé boude un aliment, ne perdez pas espoir ! Essayez de le présenter à différentes occasions et sous différentes formes, cela peut l’aider à s’y habituer doucement.

Rappelez-vous toujours que chaque bébé a son propre chemin, et la diversification est un voyage d’apprentissage pour vous deux. Nous croyons en votre unicité en tant que parent, et il n’y a pas de règles gravées dans le marbre pour cette phase de découverte culinaire.

Pendant cette belle aventure de la diversification, gardez votre boussole de patience à portée de main ! Chaque bébé danse sur sa propre mélodie, alors ne soyez pas surpris si certains aliments sont des hits instantanés et d’autres nécessitent un petit rappel en coulisses. Restez à l’écoute des applaudissements (ou des grimaces !) de votre bébé et lancez-vous dans la grande tournée des saveurs une étape à la fois. En laissant un petit entracte de quelques jours entre chaque nouvelle entrée, vous pouvez dévoiler les stars, détecter d’éventuelles allergies et assurer un spectacle en toute sécurité.

Diversification : une étape importante pour l'enfant

Parce que, en éveillant le bébé à de multiples nouveautés (nouvelles saveurs, textures et odeurs, sensation de la cuillère dans la bouche, découverte du chaud et du froid), elle pose les fondations de la relation à la nourriture. C’est en permettant au jeune enfant d’aimer découvrir de nouvelles recettes que l’on va lui ouvrir les portes d’une alimentation « plaisir » et variée.

Pour autant, pas d’inquiétude si vous rencontrez des difficultés ou des obstacles sur ce long chemin qu’est l’établissement d’habitudes alimentaires saines. En grandissant, votre enfant peut se montrer sélectif, refuser certains aliments ou certaines textures.

Nous vous indiquerons des astuces précieuses pour l’aider à surmonter ses appréhensions. Et puis, n’oubliez pas que l’affirmation de ses goûts est indissociable de sa personnalité : il a le droit de ne pas aimer le fenouil ou les petits pois, après tout !

N’oubliez pas, votre enfant doit « goûter de tout » plutôt que « manger de tout ». Mais surtout, ne laissez pas la diversification alimentaire devenir trop compliquée. Nourrissez bébé avec des aliments sains et savoureux, et vous verrez qu’il sera, avec le temps, naturellement attiré par les aliments riches en nutriments qui sont bons pour lui. Donc, pas de stress ! On se détend, et on prend plaisir avec bébé pendant les repas !

Passer d’une alimentation 100 % lactée aux premières purées… un pas de géant pour votre bébé ! Imaginez la multitude de nouvelles sensations qui vont l’assaillir : nouvelles odeurs, couleurs, saveurs, textures, températures…

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