Cuivre : Quelles sont les meilleures sources alimentaires ?

Le cuivre est un oligoélément essentiel, c’est-à-dire qu’il ne peut être synthétisé par l’organisme et doit donc être apporté par l’alimentation. Le cuivre est un minéral essentiel pour le bon fonctionnement de votre organisme, et une alimentation riche en cuivre peut aider à soutenir plusieurs processus physiologiques, comme la formation des globules rouges, le maintien d’un système immunitaire sain et la protection des cellules.

Qu'est-ce que le cuivre ?

Le cuivre est un élément chimique de symbole Cu et de numéro atomique 29. Sa masse atomique est de 63,546 u. Il appartient au groupe XI du tableau périodique des éléments, il fait donc partir de la classe des métaux de transition. Le nom de cuivre est étroitement lié à l’île de Chypre. Dans l’antiquité, c’est effectivement sur cette île que fût découvert et exploité le premier gisement de cuivre. Les romains appelèrent alors cet alliage « cyprium », un terme qui a progressivement évolué pour devenir « cuprum » en latin et enfin « cuivre » en français.

Pourquoi le cuivre est-il important ?

Le cuivre est un oligo-élément essentiel pour notre organisme, jouant un rôle crucial dans la formation des globules rouges, le maintien du système immunitaire et la protection des cellules contre le stress oxydatif. Il est impliqué dans de nombreuses voies métaboliques via son rôle de co-facteur d’enzymes du métabolisme cellulaire. Le cuivre est un oligo-élément qui entre dans la composition de nombreuses enzymes. Le cuivre intervient dans la qualité des cartilages et l'intégrité du tissu conjonctif (tissu qui soutient, lie ou distingue les différents organes), la minéralisation osseuse, la régulation de neurotransmetteurs, la fonction cardiaque, les mécanismes immunitaires et le métabolisme du fer.

Apports journaliers recommandés

Les apports quotidiens de référence en cuivre définis par le Règlement Européen (UE) n°1169/2011 sont de 1 mg par jour pour un adulte. Selon Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses), nos besoins en cuivre varient avec l'âge (source 1) :

  • 0,3 mg/j pour les nourrissons de moins de 6 mois,
  • 0,5 mg/j pour les nourrissons de 6 mois et plus,
  • 0,8 mg/j pour les enfants de 1 à 3 ans,
  • 1 mg/j pour les enfants de 4 à 6 ans,
  • 1,2 mg/j pout les enfants de 7 à 10 ans,
  • 1,3 mg/jour pour le adolescents de 11 à 14 ans,
  • 1,5 mg/j pour les adolescents de 15 à 17 ans, & 1,1 mg/jour pour les adolescentes de 15 à 17 ans,
  • 1,9 mg/jour pour les hommes de 18 ans et plus,
  • 1,5 mg/jour pour les femmes de 18 ans et plus,
  • 1,7 mg/jour pour les femmes enceintes ou allaitantes.

Sources alimentaires de cuivre

Le cuivre est retrouvé dans la plupart des aliments dans des proportions variables, mais les plus riches en cuivre restent avant tout les abats (notamment le foie), les fruits de mer, les oléagineux et le cacao.

Voici quelques exemples d'aliments riches en cuivre :

  1. Le foie de bœuf est l'une des sources les plus riches en cuivre.
  2. Les huîtres sont non seulement une source impressionnante de zinc, mais elles sont aussi très riches en cuivre.
  3. Les noix de cajou ne sont pas seulement un délicieux en-cas, elles sont aussi une excellente source de cuivre.

Pour varier votre alimentation et augmenter votre apport en cuivre, vous pouvez également consommer :

  • Des légumineuses: Le soja (protéines de soja texturées, tempeh, tofu, etc.), les lentilles, haricots rouges, pois chiches, haricots blancs, flageolets, pois cassés, petits pois, etc.
  • Des oléagineux: Noix de cajou, du Brésil, noisettes, graines de tournesol, pistaches, noix de pécan, noix, amandes, cacahuètes, etc.
  • Des céréales complètes: Le boulgour, les pâtes complètes, le quinoa, le mil, l'amarante, le sarrasin, etc.

Carence en cuivre : symptômes et causes

A la différence du fer, les carences en cuivre sont assez rares. Une carence en cuivre peut entraîner une anémie, une fatigue et des troubles du système immunitaire. Les personnes les plus à risques sont les enfants prématurés, ceux nourris au lait de vache, ainsi que les patients souffrant de maladies digestives. L’organisme n’absorbe plus le cuivre correctement, provoquant l’apparition de certains symptômes :

  • une anémie qui se traduit par une sensation de faiblesse,
  • des troubles cutanés et un retard de croissance chez l’enfant,
  • des infections respiratoires fréquentes,
  • des troubles du sommeil,
  • des problèmes de concentration et de mémorisation,
  • des douleurs articulaires,
  • ou des inflammations à répétition causées par une diminution des globules blancs.

Si vous remarquez ces signes, parlez-en à votre médecin afin qu’il vous prescrive une analyse de sang, indispensable pour confirmer le diagnostic de carence.

Excès de cuivre : risques et précautions

Essentiel pour lutter contre les infections, le cuivre peut toutefois se révéler toxique en excès ! La consommation chronique de cuivre à dose élevée peut entraîner des atteintes hépatiques sévères. Ne vous supplémentez pas en autonomie, car si le déficit en cuivre est néfaste pour la santé, son excès l’est tout autant (atteinte hépatique s’accompagnant le plus souvent d’une jaunisse) !

Métabolisme du cuivre dans l'organisme

Quotidiennement, notre alimentation nous apporte entre 1 et 3 mg de cuivre, mais seule la moitié sera absorbée dans le tractus digestif. L’absorption du cuivre a lieu au niveau du duodénum. Une fois que le cuivre est entré dans les entérocytes via un transporteur spécifique, il se couple à une protéine (ATP7A) qui assure son transport jusqu’à la veine porte, veine conduisant le sang du tube digestif vers le foie. Au niveau du foie, le cuivre traverse la membrane des hépatocytes via un transporteur puis se lie cette fois à une protéine ATP7B (également appelée protéine de Wilson) qui facilite son incorporation au sein de la céruloplasmine. La céruloplasmine stocke ainsi jusqu’à 8 atomes de cuivre. La céruloplasmine est également une ferroxidase qui catalyse l’oxydation du fer ferreux en fer ferrique qui pourra se lier à la transferrine pour être acheminé jusqu’aux tissus. La protéine de Wilson (ou protéine ATP7B) est mise en cause dans l’apparition d’une maladie génétique du même nom liée à l’accumulation de cuivre dans l’organisme.

Compléments alimentaires à base de cuivre

L’EFSA a autorisé de nombreuses allégations santé pour les compléments à base de cuivre. Sur le marché, la plupart des compléments alimentaires à base de cuivre sont sous forme de comprimés ou de gélules contenant des oxydes ou des sulfates de cuivre. C’est pourquoi chez Nutrixeal, ils ne proposent qu’une forme chélatée de cuivre : le bisglycinate de cuivre qui est une forme de cuivre bien mieux tolérée et beaucoup plus assimilable que les oxydes et sulfates de cuivre. De plus, le bisglycinate de cuivre mis au point par le leader mondial Albion® Minerals présente l’avantage de protéger le cuivre des sucs digestifs.

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