Corps et Alimentation : Un Enjeu Central pour Sciences Po

Le concours commun de Sciences Po est une étape cruciale pour de nombreux étudiants qui aspirent à une carrière en sciences sociales. Cette année, l'un des thèmes retenus pour les questions contemporaines est « Le corps ». C'est un sujet à la fois complexe et fascinant qui touche à divers domaines comme la biologie, la sociologie, la philosophie et même l’art.

Avant de plonger dans la bibliographie, il est essentiel de comprendre la portée du thème « le corps ». Ce sujet nous concerne tous, car il s’agit de notre premier outil de communication, de sensation et d’interaction avec le monde. Le corps peut être vu comme un objet de contrôle social, un sujet de recherche scientifique, ou encore comme une œuvre d’art.

Le Corps : Un Enjeu Politique et Social

Dans La condition de l’homme moderne (1958), la philosophe Hannah Arendt montre le changement qui s’est opéré entre l’Antiquité et la modernité : ce qui relevait alors de l’intime et du privé devient désormais public, entraînant une confusion entre le domaine privé (celui de la famille selon elle), et le domaine public (celui de la politique). C’est ce qu’elle appelle « l’avènement du social ». On peut appliquer ici cette analyse au corps : le corps relevait auparavant de l’intime, mais devient au cours du XIXe et XXe siècle un enjeu social.

L’historien Georges Vigarello dans Le sentiment de soi. Histoire de la perception de soi (2014) note que dès le XVIIIe siècle, on observe un tournant, car apparaît alors ce qu’il appelle « l’individu sensible », c’est-à-dire un individu chez qui la sensibilité, le rapport au corps, prend une place de plus en plus grande. Ce qui pourrait être lié, selon lui, au recul de l’influence religieuse. Un penseur influent à cet égard est Rousseau, qui parle du « sentiment de l’existence » dans ses Rêveries du promeneur solitaire. L’individu ne se définit plus premièrement par sa conscience, mais accorde une place prédominante à son corps : « Je sens, donc je suis » écrit Bernardin de Saint-Pierre.

Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra, « Des contempteurs du corps » (1883) critique toute attribution à l’homme de facultés suprasensibles (« Je suis corps de part en part, et rien hors cela »). La conscience, la raison, se trouvent ramenées à des aspects particuliers de la vie du corps : un philosophe passe par autant de philosophies que d’états de santé. La philosophie doit partir du corps.

Les avancées scientifiques conduisent à approfondir la connaissance du corps, qui devient l’objet de théories politiques et sociales au XIXe siècle, sur lesquelles se fondent des actions politiques.

L’anthropologue David Le Breton, dans Anthropologie du corps et modernité (1990), note que l’essor de l’anatomie et de la chirurgie à partir de la Renaissance participe largement au changement de paradigme : appréhendé sur un modèle mécaniste, le corps est progressivement vidé de sa nature sacrée.

L’hygiénisme, mouvement de réforme sociale, se développe à la fin du XIXe siècle. Il appelle à « régénérer la nation » en améliorant la santé publique nationale, en particulier en ville, grâce à un ensemble de mesures : amélioration des systèmes de traitement des eaux usées, développement du thermalisme, promotion du savon, mise en place à partir de 1883 à Paris d’un réseau de récipients pour mettre les déchets ménagers (récipients qui prendront le nom du préfet de la Seine à l’origine de la mesure, Eugène-René Poubelle).

Ce courant s’appuie en particulier sur les découvertes de Pasteur : en 1885, Pasteur met au point le vaccin contre la rage. En parallèle l’antisepsie et l’asepsie se développent dans le milieu médical, ce qui permet une réelle amélioration du taux de réussite des opérations, et limite l’expansion des maladies.

Le sociologue Bruno Latour, dans Pasteur : guerre et paix des microbes (1984) montre comment la révolution pastorienne repose non sur le seul génie d’un homme, mais sur un ensemble de réseaux. Pasteur s’appuie notamment sur les hygiénistes pour faire connaître ses théories.

Le microbe apparaît à la suite de Pasteur comme un nouvel acteur social : infiniment petits et omniprésents, depuis le lait du nourrisson jusqu’à la cellule du prisonnier, ils touchent indifféremment toute la population. Les pastoriens, capables d’identifier cet ennemi social qu’est le microbe, occupent une place cruciale dans la société : l’Institut Pasteur créé en 1888 est reconnu d’utilité publique, et possède une influence croissante et un auditoire de plus en plus important.

On passe progressivement au cours du XXe siècle des politiques d’hygiène aux politiques de la santé.

« Si le maître mot du XVIIIe siècle était le bonheur, et celui du XIXe la liberté, celui du XXe siècle est la santé », écrit l’historienne Anne-Marie Moulin dans Histoire du corps (2015). La santé est alors définie comme « la vie dans le silence des organes », selon la citation du chirurgien René Leriche reprise par le philosophe Georges Canguilhem.

La santé devient un droit, en 1949, reconnue comme une préoccupation universelle par l’Organisation Mondiale de la Santé. La santé n’est plus simplement l’absence de maladie mais une notion positive, un état bienheureux qui dépasse ainsi le champ de la médecine. Préoccupation croissante qui conduit à élargir le spectre de la médecine (médecine de prévention, etc).

On assiste au développement de la santé publique, qui pense le corps à grande échelle : développement de l’épidémiologie, qui dépersonnalise la maladie, ne recherche plus les causes mais les facteurs de la maladie. La pratique du traitement direct de la maladie dans une relation entre le médecin et le malade laisse place à une prise en compte plus globale avec la gestion des risques : le sociologue Robert Castel dans La gestion des risques, 1981 évoque une « gestion technocratique des différences ». Cette politique de la santé passe aussi par une prise en charge par l’État des dépenses de santé : création de la Sécurité sociale en 1945.

Le corps fait l’objet d’une protection juridique de plus en plus grande.

Rappelons que le corps est ce qui fonde la personnalité juridique : dans le Littré, « corps » désigne aussi la personne même, c’est-à-dire la façon dont il est capable de s’engager dans les rapports sociaux ; de même en anglais, où body a donné « somebody ». Le corps est en effet ce par quoi un individu apparaît aux autres. Kant, dans les Fondements de la métaphysique des moeurs (1785) distingue la personne de la chose : une chose est un moyen, alors qu’une personne est aussi une fin. La personne n’a pas de prix, contrairement à la chose, elle a une dignité inestimable.

Les évolutions juridiques vont dans le sens d’une plus grande protection du corps des travailleurs : loi de 1874 qui crée l’inspection du travail et celle de 1898 qui oblige l’employeur à indemniser forfaitairement le travailleur victime d’un accident du travail. Le préambule de la Constitution de 1946 garantit le droit à la santé. Loi de 1919 qui reconnaît et indemnise les pathologies d’origine professionnelle.

Diminution des violences faites au corps : décret du 25 novembre 1870 qui supprime l’échafaud, antique tribune du supplice. Abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981 en France. Rejet croissant des violences sexuelles : loi du 24 décembre 1980 définit le viol d’une façon plus large et asexuée.

Le corps sort de la sphère intime pour être exposé au niveau artistique d’une façon moins idéaliste, mais plus réaliste.

Degas est le premier à avoir su représenter la nudité du corps féminin dans sa vérité et sa crudité, explique l’historienne de l’art Jacqueline Lichtenstein dans ses cours au Musée d’Orsay en 2012 : voir ses tableaux comme Femme au tub (1886). Avec L’Origine du Monde (1866), Courbet, quant à lui, représente le sexe féminin sans artifice ni ambiguïté.

La représentation du corps au travail devient un thème artistique très présent chez les peintres du courant réaliste notamment : Les casseurs de pierre peint par Courbet en 1849, Le Semeur peint par Millet en 1850.

Le corps devient un objet d’art en tant que tel, lors de performances artistiques : la performance la plus impressionnante à cet égard est celle réalisée par l’artiste Marina Abramovic en 1974, qui a laissé son corps à la disposition du public pendant 6h, en s’imposant une attitude passive, avec divers objets à disposition. Au fil des heures, l’attitude du public est passée de la réserve à une forte agressivité (le public a déchiré ses vêtements, coincé dans son ventre des épines de rose, etc.).

Le corps devient une notion centrale en politique pour penser la société sur le modèle du corps : selon Hobbes, l’unité est conférée au corps par la tête, c’est-à-dire par le souverain qui dirige l’État (le Frontispice du Léviathan, publié en 1651, montre un roi ayant une corps formé de plusieurs individus, qui sont tous de dos, ce qui symbolise l’idée que les individus n’ont pas de volonté, seule la tête commande).

Au contraire, Rousseau, dans le Contrat social, pense que le principe de l’unité ne réside pas en un seul homme : il y a unité si chaque partie veut faire corps et a voix au chapitre.

Le Corps et les Questions Contemporaines

Réfléchissez bien à toutes ces considérations, car elles sont typiques de ce qui sera au cœur de l’épreuve de Questions contemporaines du concours 2025 organisé par le réseau Sciences Po. « Le corps » est l’un des deux thèmes à travailler cette année pour réussir l’épreuve de Questions contemporaines du concours commun 2024.

Ressources Utiles

Nous avons rassemblé pour vous de nombreuses ressources (livres, films, podcasts) ; cette sélection soigneusement élaborée vise à vous accompagner tout au long de votre parcours de préparation, en vous fournissant les outils nécessaires pour approfondir votre compréhension des enjeux liés au corps et vous permettre d’aborder cette épreuve avec confiance et assurance.

Quelques Questions Essentielles

  • « Le corps a-t-il une histoire ?
  • Madame Bovary avait-elle de la fièvre ?
  • Pourquoi Molière se moque-t-il des médecins ?
  • Les psychiatres soviétiques ont-ils révolutionné l’approche des maladies nerveuses ?
  • Et encore : d’où vient la semence ?
  • Le stress est-il une maladie ?

Telles sont quelques-unes des questions étonnantes que Jean Starobinski affronte dans ses enquêtes d’histoire de la médecine. L’historien se penche sur les disciplines qui ont tenté de cerner les » raisons du corps » : il y a le corps des médecins, celui des philosophes, celui des écrivains, celui des peintres. Tous ces régimes de rationalité contribuent à la connaissance du corps qui ne cesse de déborder la raison et de s’y dérober. Le corps a ses raisons.

Bibliographie et Œuvres Citées

  • Des célèbres momies égyptiennes, aux têtes réduites d’Amazonie, de la pratique de l’auto-momification des moines japonais, aux corps retrouvés conservés dans la glace au Groenland, Juliette Cazes vous embarque autour du monde, à la découverte de momies dont le repos éternel ne manque pas de rebondissements !
  • La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d’avenir.
  • Ce guide raconte, de façon chronologique, l’histoire de l’idée de corps, de l’Antiquité à nos jours. Pour chacun des grands thèmes philosophiques (Dieu, l’amour, l’art…), « Petite philosophie des grandes idées » retrace, à travers la présentation d’une dizaine de penseurs majeurs, le destin d’un concept-clé. Chacun des chapitres est consacré à la pensée d’un philosophe dont l’auteur dégage les lignes de force. Chaque notion est illustrée de citations de référence et d’exemples de la vie quotidienne pour constituer une approche vivante et efficace de l’histoire et de la pensée philosophique.
  • Sur une place de Marrakech, un conteur relate l’histoire d’Ahmed, un homme au destin aussi troublant que fabuleux. Élevé dans le mensonge pour sauver l’honneur de son père, Ahmed n’a de masculin que le nom.
  • « Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps. » Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.
  • Imaginez Socrate, Aristote, Nietzsche, Pascal et consorts sur la ligne de départ. Suivez leur préparation pour le Tour de France, la plus prestigieuse épreuve cycliste au monde, à laquelle ils ont étrangement été conviés. Partagez leurs interrogations, leurs doutes, leurs errements. Réfléchissez à leurs côtés. Pédalez avec ces drôles de sportifs, ces coureurs philosophes, ces « vélosophes » - comme je m’amuse à les appeler. On dit qu’ils seraient dotés d’une potion magique : leur intelligence.
  • Nudités rassemble en une série de brefs essais les motifs au cœur de la recherche de Giorgio Agamben : depuis la fête, qu’il met de manière inattendue en relation avec le phénomène contemporain de la boulimie, jusqu’à la nudité, dont les implications théologiques cachées sont soumises à l’enquête archéologique ; depuis le problème du corps glorieux des béats, qui ont un estomac et des organes sexuels mais qui ne mangent pas et ne font pas l’amour, jusqu’à la figure nouvelle d’une identité impersonnelle imposée à l’humanité par les dispositifs de la biométrie. Le point de fuite vers lequel convergent tous ces thèmes est le désœuvrement. Non comme oisiveté ou comme inertie, mais comme le paradigme de l’action humaine et celui d’une nouvelle politique.
  • Exploits des sportifs de haut niveau, émeutes en banlieue, lutte contre le racisme et les discriminations, mouvement associatif : depuis une dizaine d’années, les Noirs vivant en France métropolitaine sont apparus si visiblement sur la scène publique nationale qu’on peut parler aujourd’hui d’une « question noire » française. Cet essai dense et limpide décrit et analyse, du XVIIIe siècle à nos jours, le passé et le présent d’une minorité française. Car la « condition noire » désigne une situation sociale qui n’est pas celle d’une classe, d’une caste ou d’une communauté, mais celle d’une minorité, c’est-à-dire d’un groupe de personnes ayant en partage l’expérience sociale d’être considérées comme noires.
  • À la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques, accusé d’avoir tenu des propos racistes, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l’innocenter. Tandis que l’affaire Lewinski défraie les chroniques bien-pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l’ancien doyen un passé inouï, celui d’un homme qui s’est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur : sa liaison avec la sensuelle Faunia, femme de ménage de trente-quatre ans. Après Pastorale américaine et J’ai épousé un communiste, La tache complète la trilogie de Philip Roth sur l’identité de l’individu dans les grands bouleversements de l’Amérique de l’après-guerre, où tout est équivoque et rien n’est sans mélange, car la tache « est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui préexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension.
  • Cela s’était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Sans qu’elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance. Les genoux qui se cognent, des journées entières sans s’asseoir. En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l’insomnie qui accompagne la faim qu’on ne sait plus reconnaître. Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu’elle était arrivée au bout et qu’il fallait choisir entre vivre et mourir.
  • Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, » le monstre « , doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l’arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l’humiliation quotidienne d’être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que » le monstre » est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d’une grande sensibilité.
  • Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s’aperçoit pas qu’une mouche fait partie du voyage.
  • Dans une ville de l’Idaho, Charlie, professeur d’anglais souvent reclus, en obésité morbide, se cache dans son appartement et mange en espérant en mourir.
  • À l’âge de 35 ans, Laurence Alia, professeur de littérature au cégep de Montréal, annonce à sa conjointe qu’il souhaite maintenant vivre sa vie comme la femme qu’il a toujours été. Cette dernière accepte difficilement ce changement, mais décide quand même de rester auprès de lui.
  • Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse.
  • Le corps peut-il se soigner lui-même ? Pour entrer d’emblée dans le vif du sujet, il faut reconnaître que cette question prend notablement à contre-pied la pratique médicale dominante actuelle. Cette pratique est en effet largement fondée sur des thérapies qui font appel à des interventions extérieures au corps humain. La prise de médicaments ou la chirurgie en sont les modalités les plus courantes. Ainsi, prendre un cachet, est devenu un réflexe avec à la fois, des succès spectaculaires et des excès qui ont conduit à la sur-médication d’une partie de la population.
  • Longtemps négligé, l’effet placebo est désormais reconnu par les institutions médicales même s’il reste sans doute très sous exploité par les médecins dans la pratique. Pourtant, il s’agit de l’un des plus extraordinaires phénomènes que la science ait jamais découvert.
  • L’industrie du numérique est en train de redéfinir le corps et ses frontières, à partir de normes parfois économiques plutôt qu’éthiques. Que nous disent les rêves transhumanistes et les passions que ceux-ci déchaînent sur la façon dont nous regardons aujourd’hui notre propre corporalité ?
  • Hippocrate est fréquemment désigné comme le père de la médecine. Mais derrière lui se situe également Galien, lui-même lu et interprété par le philosophe perse al-Râzî. La santé est ici analysée au prisme du lien entre la nature de l’être humain, de la matière et du monde en général.

Préparation au Concours

Le thème « le corps » pour le concours commun de Sciences Po est un sujet riche et multidimensionnel. La bibliographie offre une gamme variée de perspectives qui vous aideront non seulement à vous préparer pour le concours mais aussi à enrichir votre compréhension du sujet.

Vous avez maintenant une compréhension approfondie du thème « le corps » pour le concours commun de Sciences Po.

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