L'Histoire Royale de la Confiserie Française

Depuis plusieurs siècles, la Chocolaterie Royale incarne l’élégance et l’excellence du chocolat français. Fondée sous le règne de Louis XV, elle a régalé les palais les plus raffinés, perpétuant un savoir-faire artisanal unique. Mais il arrive que même les plus belles maisons aient besoin d’un nouveau souffle. C’est ainsi qu’en 2009, la Maison Mercier décide de reprendre les rênes de cette institution emblématique. En intégrant la Chocolaterie Royale à la Maison Mercier, Daniel Mercier ne sauve pas seulement une maison historique, il lui redonne son éclat et perpétue une tradition séculaire.

L'Engagement de la Chocolaterie Royale

À la Chocolaterie Royale, nous sommes fiers de faire partie du prestigieux Club des Chocolatiers Engagés. Nous utilisons principalement du chocolat issu du programme Chocolatiers Engagés, garantissant ainsi une culture respectueuse de l’environnement et des communautés locales. Par ailleurs, Daniel Mercier, notre maître chocolatier, possède ses propres plantations de cacao au Mexique. Il sélectionne personnellement les fèves pour garantir un goût unique et authentique, perpétuant ainsi un savoir-faire d’excellence.

L'Attrait Universel des Bonbons à Travers l'Histoire

L'attrait universel pour les bonbons transcende les âges, offrant du plaisir tant aux petits qu'aux grands, peu importe l'occasion. Le bonbon se présente dans une variété de formes, des versions artisanales traditionnelles aux plus modernes, exposant une diversité. Dans cet article, nous plongerons au cœur de cette riche histoire, explorant les débuts modestes des bonbons dans les temps anciens jusqu'à l'ère moderne de l'industrie de la confiserie.

Les Origines Antiques du Sucre et des Bonbons

Le miel ne nécessitait pas de transformation complexe pour être consommé ou utilisé comme édulcorant. Le sucre dans le miel aide à préserver les fruits en réduisant leur teneur en eau et en empêchant la croissance des micro-organismes. Suite à la conquête de la perse, Alexandre le Grand découvrit ce fameux roseau.

Le Rôle des Monastères et des Cours Royales au Moyen Âge

Au Moyen Âge, la confiserie est devenue cruciale en Europe, marquant une transition culinaire. Les monastères, réputés pour leur savoir-faire culinaire, ont joué un rôle central dans cette révolution sucrée. Parallèlement, les cours royales ont également joué un rôle essentiel dans l'évolution de la confiserie médiévale. Les souverains et leurs chefs de cuisine, cherchant à impressionner et à affirmer leur pouvoir, ont transformé la confiserie en un symbole de statut et de luxe. Les cours royales ont été des pionniers dans l'utilisation d'ingrédients exotiques et coûteux. Ces délices étaient fréquemment présentés lors de banquets somptueux et d'événements officiels pour impressionner et illustrer la richesse royale. Ces premiers bonbons étaient un mélange de : pignons, de cannelle, de sucre, d’amande, de graines et de gingembre soigneusement roulé. Le succès est tel que d’autres créations plus gourmandes encore apparaissent progressivement dans les seigneuries. D’ailleurs, les rois offraient volontiers des dragées, des pralines ou encore des nougats à leurs invités, à la fin des repas. Il semblerait que ces friandises facilitaient la digestion.

L'Évolution de la Confiserie à Travers les Siècles

(C’est au XVIIe siècle que les français créent le terme « friandise ». En effet, les religieuses ont découvert les vertus médicinales de la canne à sucre. Elles ont de ce fait décidé d’en offrir à leurs patients, ce qui est à l’origine des Anis de l’Abbaye de Flavigny. Le sucre d'orge, spécialité de Moret-sur-Loing, trouve également ses origines chez les communautés religieuses. Il était particulièrement prisé à la cour de Louis XIV. Durant longtemps, la confiserie resta liée à la médecine et à l'apothicairerie, avec des figures telles qu'Hippocrate, Dioscoride et Galien qui préconisaient des médicaments à base de produits divers. Le XVe siècle, marqué par l'ère des Grandes Découvertes, a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la confiserie, élargissant de façon significative le répertoire des saveurs sucrées disponibles. Suite au succès des épices de chambre et des dragées en tout genre, les pastilles, les gommes et les marrons glacés ont fait leur entrée dans l’univers de la confiserie. La confiserie à cette époque est plutôt assimilée à la bourgeoisie. Ce n’est que vers le XIXème siècle, que le sucre se démocratisa. En effet, l’apparition du sucre de betterave va permettre aux confiseurs de créer une multitude de bonbons. Cette période a également été marquée par l'émergence de techniques de fabrication innovantes, telles que la cristallisation du sucre, qui ont permis de produire une gamme encore plus diversifiée de bonbons et de desserts.

L'Ère Industrielle et la Démocratisation des Sucreries

Le XIXème siècle a vu la révolution industrielle transformer l'industrie de la confiserie. L'invention de la machine à sucre filée a permis la transition vers une production à grande échelle. Cela a démocratisé la consommation de sucreries. La fin de la seconde guerre mondiale marque l’apparition de formes rivalisant d’originalité. Il faut cependant mentionner que les bonbons d’antan n’ont pas pour autant disparu. Des confiseurs continuent de les produire en respectant les méthodes de fabrication d’autrefois.

Geslot : Entre Tradition et Innovation

Geslot incarne cette dynamique entre respect de la tradition et aspiration à l'innovation. Notre gamme de produits couvre un spectre large, des bonbons classiques, témoins de la richesse de l'histoire de la confiserie tel que les berlingots (réf 2072), les violettes (réf 2584), les pastilles à la menthe (réf 2580), les pois au lard (réf 2068) aux créations novatrices qui repoussent les frontières du goût. Dans notre gamme de bonbons classiques, nous proposons également des incontournables tels que les oursons gélifiés, la pâte vanille (réf 2668), des boules fourrées au miel (réf 2099), les bonbons acidulés, les sucettes et les pez, qui évoquent la nostalgie des plaisirs sucrés de l'enfance. Ces produits intemporels sont fabriqués selon des recettes traditionnelles qui ont traversé les âges. Nous avons également de nouveaux produits tels que les cupcake candy (réf 3158), les frizzi pazzi (réf 3068), les têtes brûlées (réf 3186) ou encore les candy spray (réf 3152). Chez Geslot, nous perpétuons l'héritage de la confiserie tout en étant à l'avant-garde de l'innovation.

Confiseries Régionales et Maisons Historiques

La Confiserie Mazet : Gardienne des Praslines de Montargis

Hugues Pouget a repris l’historique confiserie Mazet de Montargis, berceau des célèbres praslines de Montargis, en 2020. La Maison Mazet, Confiserie royale depuis 1636, est la plus ancienne confiserie de France.

L'Héritage Chocolatier des Saintoin à Orléans

L’histoire de la fabrication des chocolats et confiseries d’Orléans s’illustre par la célèbre maison Saintoin Frères. Avant de devenir une dynastie de chocolatiers, les Saintoin étaient vinaigriers ! C’est en 1760 que Jean Saintoin fonde une confiserie rue de Bourgogne, puis en 1765, une autre rue Royale. Louis François Saintoin fait établir en 1833 une usine aux numéros 124, 126 et 128 de la rue de Bourgogne pourvue de machines pour la fabrique du chocolat. Dès 1840, une chaudière est installée dans l’usine : la machine à vapeur permet de réduire le coût de production, cela se répercute ainsi sur les prix. Auparavant sous la forme de breuvage puis de pâte, le cacao se présente désormais sous forme de tablette. En 1861, l’usine est reconstruite. À cette époque, Saintoin produit également des liqueurs et des alcools, la production et le commerce de ce type de produit était souvent aussi étroitement lié à la confection des confiseries (bonbons, dragées, fruits confits) et du chocolat. Ces liqueurs ont aussi fait le prestige de la maison Saintoin Frères.

La Confiserie du Roy René et la Légende du Calisson d'Aix

Retour sur 100 années de savoir-faire qui se sont transmis à travers 3 générations de confiseurs. La création de la confiserie du Roy René est étroitement liée à l’histoire de la ville d’Aix-en-Provence. C’est à cette époque, qu’Ernest Guillet, artisan nougatier ouvre au cœur d’Aix en Provence un petit atelier qui deviendra la confiserie du Roy René. Le nougat d’abord, puis le calisson deviennent le cœur des activités de la maison. Un siècle plus tard, trois générations se sont succédées à la tête de l’entreprise. En 2014, l’entreprise a été rachetée par le groupe Olivier Baussan mais son ADN ne change pas : elle reste une entreprise familiale qui fabrique dans la pure tradition artisanale. L’entreprise est d’ailleurs labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

L’histoire du calisson est beaucoup plus ancienne que celle de la fabrique. Son origine remonte au XVème lors du mariage du Roy René, alors comte de Provence avec Jeanne de Laval. Pour fêter l’évènement, le roi demanda à son confiseur en titre de confectionner une douceur pour la reine qui avait pour réputation de ne jamais sourire. Lorsque la reine goûta la friandise, son visage s’illumina et elle sourit. La cour surprise s’exclama alors « Di Calin soun » , ce qui signifie en provençal « Ce sont des câlins ». C’est de là que vient le mot calisson qui veut dire câlins. D’après la légende, on attribue la forme du calisson au sourire de la reine Jeanne. C’est une belle histoire que l’on aime raconter au public. Depuis le calisson, mélange d’amandes broyées, de melon confit posés sur une feuille d’ostie et surmonté de glace royale est devenu un emblème de la Provence et notamment de la ville d’Aix-en-Provence. La Confiserie du Roy René continue de faire vivre cette tradition du calisson auxquels les Aixois sont très attachés.

En goûtant les créations de la confiserie du Roy René, on remarque tout de suite la qualité exceptionnelle des produits contenus dans leurs superbes boîtes. Le calisson traditionnel, mélange harmonieux d’amandes finement broyées, de melon confit et d’écorces d’orange, le tout nappé d’un glaçage royal, est un délice ! De même que leur nougat, tendre et généreusement garni d’amandes de Provence et de miel IGP. La maison propose également une gamme variée de confiseries provençales, notamment des pâtes de fruits aux saveurs authentiques, des amandes enrobées de chocolat et des crèmes à tartiner aux notes subtiles de calisson ou de nougat. Le Roy René ne se contente pas de perpétuer la tradition, il s’engage également dans une démarche moderne et responsable.

Les Confiseurs d'Auvergne et Leur Savoir-Faire Séculaire

Les confiseurs d’ auvergne ont un savoir-faire séculaire « De tout temps, les hommes ont travaillé pour vivre et de tout temps, ils ont aimé les bonnes choses. Pâtes de fruits et fruits confits, confitures et gelées, compotes et marmelades, pastilles et dragées, nougats et guimauves, bonbons et sucres d’orge, chocolats et pralines : les recettes imaginées par les artisans régionaux ont, très tôt, été appréciées jusqu’à la cour royale de Versailles, et bien au-delà de nos frontières.

Le Chocolat à la Cour de France

L’épouse de Louis XIV, Marie-Thérèse d’Autriche, tombe sous le charme de ce nectar précieux, une denrée rare et luxueuse, réservée exclusivement à la cour et à la noblesse. À l’époque, le chocolat est une véritable boisson de prestige, inconnue en province, et les buffets royaux sont spécialement consacrés à sa dégustation. Cette boisson devient tellement populaire que le Roi Soleil ordonne la culture des fèves de cacao dans les Antilles Françaises et accorde seul le privilège de sa fabrication, de sa vente et de sa distribution à travers le royaume de France. On prête à cette boisson des qualités aphrodisiaques et médicinales. Les médecins et botanistes de l’époque reconnaissent ses vertus digestives et dynamisantes. À partir de cette époque, le chocolat séduit tous les grands de France : Philippe d’Orléans, Louis XV, et même Marie-Antoinette se laisseront conquérir par ce nectar royal.

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