L'épuisement est une réalité pour de nombreuses mères, surtout pendant l'allaitement. Ce sentiment peut être exacerbé par des déséquilibres thyroïdiens, un manque de fer ou de vitamine D. La perte de poids peut aussi être liée à une hyperthyroïdie, d'où l'importance d'une consultation médicale pour y voir plus clair.
Il est crucial de prendre le temps de consulter un médecin et de faire les analyses nécessaires. La grippe et le quotidien avec de jeunes enfants peuvent être extrêmement énergivores. Avoir de l'aide de la famille ou d'amis, même pour quelques jours, peut apporter un soulagement considérable. Il est important de se reposer et de prendre le temps nécessaire pour récupérer. Il est également permis de refuser certaines tétées, surtout si l'enfant est déjà bien diversifié.
Compléments Alimentaires : Compatibilité et Nécessité
Les compléments alimentaires sont généralement compatibles avec l'allaitement. Si vous avez l'habitude de prendre certains compléments, vous pouvez continuer sans souci. De plus, une alimentation nourrissante préparée par votre partenaire peut également être bénéfique.
Pour l'épuisement, il existe de nombreux compléments qui pourraient convenir, disponibles en magasin bio. Les fruits secs, amandes et graines de sésame sont d'excellentes options pour grignoter. La purée d'amandes, bien que coûteuse, est également une bonne source de nutriments. Il est crucial de reconnaître que l'épuisement maternel est une réalité, surtout avec de jeunes enfants. Des ouvrages comme celui de Violaine Guéritault, "La fatigue émotionnelle et physique des mères", peuvent aider à comprendre et à déculpabiliser.
Vitamines et Compléments Alimentaires : Sont-ils Nécessaires Pendant l'Allaitement ?
Alors que le marketing autour du post-partum et de l’allaitement va bon train, il y a lieu de s’interroger : faut-il prendre des vitamines et compléments alimentaires lorsqu’on allaite, hors prescription médicale ? Éléments de réponse.
Comme durant la grossesse, la jeune maman qui allaite doit en effet faire attention à ses apports, non pas en quantifiant tout précisément, mais simplement en adoptant une alimentation saine et équilibrée, avec fruits et légumes, oléagineux, protéines et autres céréales et féculents.
Carence en Vitamine B12
« A priori, je n’en vois qu’une qui puisse compromettre l’allaitement, c’est la carence en vitamine B12 », nous indique Carole Hervé. Or, une alimentation omnivore, avec de la viande et/ou du poisson et/ou des œufs, et/ou des produits laitiers, permet a priori de couvrir les besoins en vitamine B12. Ce sont les femmes allaitantes et végétaliennes qui doivent surveiller leurs apports et, si besoin, se supplémenter, en période d’allaitement comme le reste du temps, puisque leur alimentation ne leur en apporte pas a priori. Sans supplémentation, les mères végétaliennes (ou vegan) qui allaitent ont un lait carencé en vitamine B12.
En dehors de ce cas spécifique, le risque de ne pas couvrir ses besoins en vitamines, minéraux, et autres oligo-éléments alors qu’on allaite, c’est de pousser l’organisme à puiser dans ses réserves. En d’autres termes, le lait maternel contiendra tout ce qu’il faut, mais, à défaut d’obtenir ce qu’il faut via l’alimentation, l’organisme de la mère ira chercher ce qu'il manque dans les réserves maternelles.
« Dans l’idéal, le mieux serait que les jeunes mamans qui allaitent fassent une prise de sang pour faire le point sur leurs éventuelles carences individuelles, et adapter le traitement en fonction. Il n’existe pas, a priori, de contre-indication à la prise de vitamines et minéraux lorsqu’on allaite, que ce soit du fait d’une carence avérée, ou pour s’assurer de bons apports et se rassurer. Cela dit, on l’a vu, ça n’est pas obligatoire ni toujours nécessaire, car l’alimentation peut suffire. Attention toutefois à ne pas dépasser les doses journalières recommandées. Si l’on s’est vu prescrire ou conseiller un produit multivitaminé par un professionnel de santé, dans le prolongement de ceux préconisés durant la grossesse, il n’y a pas besoin d’y ajouter autre chose à côté (vitamines effervescentes ou autre), au risque de faire doublon.
Chute de Cheveux Post-Partum
Les étals des parapharmacies regorgent de produits spécial « chute de cheveux », ciblant entre autres les jeunes mamans. Car le post-partum peut être synonyme de chutes de cheveux significatives. Cela dit, ce phénomène n’a rien d’inquiétant s’il est progressif et ne dure pas dans le temps (3 mois environ). Car la chute de cheveux du post-partum résulte de la chute hormonale : là où la grossesse freine le processus naturel de chute de cheveux et est synonyme de chevelure dense, le post-partum voit les cheveux qui n’étaient pas tombés durant la grossesse, tomber les uns après les autres une fois la grossesse terminée.
Dès lors, les compléments alimentaires anti-chute de cheveux ne seront pas forcément efficaces, puisque ce phénomène est naturel, physiologique. Les vitamines du groupe B pourront toutefois aider à lutter contre la fatigue et diminuer le risque de chute de cheveux pathologique, anormale.
Compléments Alimentaires Utiles
Si globalement il n’y a aucune obligation à prendre des compléments alimentaires à base de vitamines et minéraux durant l’allaitement, hors carence avérée, certains peuvent être judicieux. Contre la fatigue par exemple, des compléments à base de fer et/ou de magnésium « sont toujours bons à prendre », estime Carole Hervé. « Mais il y a parfois une réticence chez les mamans car cela peut donner des désagréments digestifs (diarrhée, constipation, N.D.L.R.) », ajoute-t-elle.
« Cela dit, la fatigue peut aussi être due à autre chose, par exemple à un problème thyroïdien, mieux vaut donc investiguer en cas de fatigue corrélée à une faible lactation », prévient la consultante en lactation.
Plantes Galactogènes : Mythe ou Réalité ?
Fenouil, fenugrec, malt d’orge, moringa, basilic… On ne compte plus le nombre de plantes prétendument galactogènes (ou galactogogues), et dont il faudrait absolument se faire des tisanes ou avaler des gélules pour encourager la lactation.
Pourtant, ces plantes sont loin d’être indispensables à la réussite de l’allaitement maternel, et peuvent avoir des effets secondaires peu agréables, voire dangereux. Ainsi, le fenugrec donne faim, et peut provoquer des hypoglycémies. Cette plante est donc fortement déconseillée aux diabétiques, sous toutes ses formes (complément alimentaire en gélule, tisane, graines à ajouter en cuisine…).
Le moringa oleifera serait toutefois « une plante intéressante », estime Carole Hervé. « Son odeur fait parfois penser au henné ou au thé matcha. Il se consomme traditionnellement comme des épinards, et augmenterait la production de lait », nous détaille Carole Hervé. « C’est une plante très riche en vitamines et minéraux, mais son goût est fort, très herbé, et puis cela peut engendrer des selles plus molles, du fait de sa richesse en fibres », prévient Carole Hervé. Notons que certaines marques de compléments alimentaires en proposent en gélules, en poudre ou même en barre de céréales.
Ce Qui Marche Vraiment Pour Booster Sa Production de Lait
« Les mamans allaitantes auront beau boire toutes les tisanes galactogènes du monde, prendre tous les compléments conseillés, tant que l’on ne tire pas le lait de manière efficace et répétée, soit par un tire-lait soit via la succion du bébé, cela n’aura pas tellement d’effet sur la production de lait », prévient Carole Hervé. « Beaucoup de jeunes mères cherchent des plantes miracles pour avoir plus de lait. Or, il faut avant tout favoriser le transfert du lait pour pousser le corps à produire plus, ce qui peut se faire via l’augmentation du nombre de tétées, la compression du sein pour favoriser sa vidange, et/ou via des séances de tire-lait. L’offre s’adapte à la demande ! », ajoute la consultante en lactation.
Programme Après-Bébé D-LAB x Mum-to-be Party
Si la prise de compléments alimentaires est largement répandue pendant la grossesse, elle est trop souvent négligée après l’arrivée de bébé. Pourtant, avec tous les bouleversements de la grossesse et de l’accouchement, le corps de la jeune maman a besoin d’un petit coup de boost pour aider à la récupération.
Le Programme Après-Bébé associe 28 ingrédients naturels (actifs de plantes, vitamines et minéraux) pour une prise en charge intégrale de la jeune maman afin de rééquilibrer son organisme. Les maux accumulés pendant la grossesse, la fatigue engendrée par l’arrivée de bébé, la chute hormonale après l’accouchement, mettent l’organisme de la jeune maman à rude épreuve.
Le programme contient de puissants antioxydants extraits de plantes telles que le pissenlit ou la gentiane. Ils permettent à la fois une détoxification des organes filtres et un drainage de l’excès d’eau accumulé pendant la grossesse. Cela va engendrer une perte de poids, mais surtout contribuer au raffermissement de votre corps. La formule est composée de 13 actifs naturels qui agissent pour rééquilibrer votre organisme.
Résultats du Programme Après-Bébé
| Indicateur | Avant la cure | Après la cure |
|---|---|---|
| Magnésium | Déficience élevée | Amélioré |
| Silicium | Déficience | Amélioré |
| Métaux lourds | Présence | Chute de 5% |
| Excès de matières grasses | Présence | Chute importante (6kg de perte de poids) |
NO MILK Equilibrist : Pour un Sevrage en Douceur
NO MILK Equilibrist est conçu pour les femmes souhaitant ne pas allaiter afin d'éviter la montée de lait post-accouchement et pour les femmes allaitantes souhaitant arrêter leur allaitement tout en étant accompagnées. Il permet un sevrage naturel et efficace, en douceur, sans douleur, sans tension mammaire ou engorgement.
NO MILK Equilibrist agit sur la cause et non sur les symptômes, ce qui permet une efficacité tout en préservant votre équilibre nerveux et émotionnel. NO MILK est composé de cinq plantes : l'avoine, le cassis, le gattilier, l'artichaut et l'ortie.
- L'avoine est riche en minéraux et vitamines, tonique et anti-fatigue.
- Le cassis est antioxydant et anti-inflammatoire, modulant l'hormone du stress.
- Le gattilier agit sur l'hormone de la lactation.
- L'artichaut a des propriétés similaires au gattilier.
- L'ortie est reminéralisante grâce à sa richesse en minéraux.
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