Au petit-déjeuner ou au goûter, les Français raffolent de la brioche, et en particulier les plus jeunes. Si vous n’êtes pas de ceux qui arrivent les premiers à la boulangerie et qui l’achètent plutôt en grandes surfaces, il faut savoir que la brioche n’est, par nature, déjà pas l’aliment le plus intéressant d’un point de vue nutritionnel, mais qu’elle peut être mauvaise pour la santé quand elle est fabriquée de manière industrielle.
Brioches Industrielles : Sélection et Recommandations
Sur Instagram, la diététicienne-nutritionniste Ysaline s'intéresse à la version industrielle de ce produit. Ysaline, une diététicienne nutritionniste qui nous aide à y voir plus clair dans les rayons de nos supermarchés en nous proposant ses sélections de produits validés ou non par ses soins, a ainsi dévoilé une vidéo comparative des brioches industrielles que l’on trouve en grandes surfaces.
Sur les six produits présentés par Ysaline, trois tirent leur épingle du jeu avec des compositions plus intéressantes. La diététicienne recommande ainsi la brioche tranchée moins de sucres Harrys, qui a comprend peu d'acide gras saturés, une quantité de sucre acceptable et peu d'additifs, même si elle contient "pas mal de sel". La brioche tranchée bio La Boulangère se démarque par sa liste d'ingrédients courte et le fait qu'elle ne contienne qu'un seul additif, un arôme naturel. En outre, sa teneur en sucre est acceptable.
A l'inverse, d'autres produits ont un intérêt nutritionnel moins intéressant. C'est le cas par exemple de la brioche tressée aux pépites de chocolat de Pasquier, car elle contient "beaucoup d'acides gras saturés (7,8 g/100 g)", de l'huile de palme, ainsi que beaucoup de sucre et de sel. Mieux vaut aussi passer son chemin devant les DooWap Harrys car, même s'ils ont peu d'ingrédients, la teneur en sucre est "un peu élevée" et ils contiennent 3,5 g d'acides gras saturés pour 100 g de produit.
Elle peut alors être très grasse, mais également très salée et trop sucrée à la fois, comme les pires purées en sachet, les frites surgelées et les nuggets industriels.
Elle déconseille tout particulièrement 3 brioches de supermarchés, dont une qui a également été épinglée par l’application Yuka et qui est moins bien notée que les 2 autres. Cette brioche d’une marque très connue, c’est la brioche tressée aux pépites de chocolat de Pasquier, une marque de référence en matière de viennoiseries industrielles en France. Ce serait la pire brioche à choisir en supermarché pour votre petit-déjeuner avec son Nutri-Score D.
Pourquoi la brioche tressée aux pépites de chocolat Pasquier n’est pas bonne pour votre santé ?
Elle présente également une “teneur en sucres et en sel trop élevée”, en plus de contenir de l’huile de palme. Et ce n’est pas l’application Yuka qui la contredira car elle la note 18/100 seulement, et la considère “mauvaise” pour la santé. En plus de confirmer les dires d’Ysaline, l’application précise que cette brioche industrielle contient en plus 4 additifs mauvais pour l’organisme, et qu’elle est “un peu trop calorique”.
Pâte à Tartiner et Grossesse
La pâte à tartiner, fondante, crémeuse et sucrée, accompagne les brioches, le pain, les crêpes ou encore les gaufres des plus gourmandes d'entre nous. Au petit-déjeuner, au goûter, et même en dessert, c’est un véritable péché mignon pour beaucoup. S'il en existe différents goûts, les pâtes à tartiner à la noisette, aux marrons, et au chocolat demeurent en tête de liste. Ces dernières peuvent être faites maison pour les plus courageuses, mais aussi de façon industrielle, comme l'illustrent les célèbres pots de Nutella ou de Nocciolata !
Il n’y a, à ce jour, aucune contrindication à manger de la pâte à tartiner enceinte. Cependant, son taux de calories et de sucre étant élevé, il est préférable d’en manger occasionnellement et de l’intégrer à une alimentation variée et équilibrée. Vous pouvez, par exemple, vous laisser tenter par une petite tranche de pain complet accompagnée de pâte à tartiner. Privilégiez tout de même une pâte à tartiner industrielle, car elle respecte certaines mesures d’hygiène, et règlementations strictes quant à la conservation des aliments. Ce qui enceinte, est clé !
La pâte à tartiner faite maison contient du lait. Un produit avec lequel il faut être très vigilante, car il faut nécessairement que celui-ci soit pasteurisé. En effet, le lait cru durant la grossesse, peut engendrer une contamination bactérienne telle que la listériose ou la salmonellose. La pâte à tartiner industrielle, quant à elle, doit être bien conservée.
Enfin, regardez bien la composition de la pâte à tartiner que vous achetez car certains allergènes peuvent être présents. Même si vous raffolez du Nutella, il demeure préférable de le sortir du placard occasionnellement. Cette pâte à tartiner contient : 15 % d'huile de palme (très riche en acide gras saturés), 9 % de lait écrémé en poudre, 7 % de cacao maigre, 13 % de noisettes, et 56 % de sucre. Le nombre de calories pour 100 grammes s'élève à 539.
Comparaison de pâtes à tartiner :
- Pure pâte à tartiner choco-noisettes Nutripure : 283 calories pour 100 grammes. Elle contient 13 grammes de lipides pour 1,3 grammes d'acides saturés, 8,6 g de protéines et 5,3g de fibres, et 24 grammes de sucres naturels (0 sucre ajouté).
- Pâte à tartiner cacao-noisettes Yacon & Co : 284 calories pour 100 grammes. Elle se compose de noisettes, sirop de yacon (substitut du sucre), cacao cru, et d'huile de sacha inchi*.
- Pâte à tartiner cacao cacahuète Funky veggie : 262 calories pour 100 grammes. Elle se compose de purée de haricots rouges (à 30 %) , de sucre de fleur de coco, de cacahuètes (18 %), d'eau, et de poudre de cacao (4,3 %). Sans huile, cette pâte à tartiner est à base de légumineuse, donc elle est riche en protéines et en fibres.
Considérations sur l'alimentation pendant la grossesse
Enceinte ou non, il est conseillé d’adopter « une alimentation équilibrée en qualité et en quantité, variée et plaisante, mais avec une vigilance particulière sur les aliments pouvant transmettre des germes ou des produits toxiques, ainsi que sur l’hygiène lors des préparations et de la conservation », indique Caroline Séguy, diététicienne nutritionniste. Il est légitime de se poser la question des aliments autorisés ou non pendant la grossesse. En effet, certains ingrédients ou aliments peuvent présenter un risque pour la santé, et surtout pour celle du fœtus.
Certains ingrédients consommés pendant la grossesse sont à éviter car ils présentent un risque pour la santé, surtout pour celle du fœtus. Tous les aliments consommés crus ou insuffisamment cuits entraînent des risques microbiologiques (risque de salmonellose et de listériose), précise Caroline Séguy, diététicienne nutritionniste. Pensez donc à bien vérifier la liste des ingrédients ainsi que le mode de cuisson avant de saliver devant un dessert.
Dans les desserts, on peut retrouver :
- les œufs utilisés dans les mousses, le tiramisu, la crème anglaise
- le lait cru s’il n’est pas cuit suffisamment avant consommation, mais son utilisation est rare dans les desserts non-cuits hormis en milk-shake
- L’alcool : rhum, kirsh, bière, panaché, vin, liqueurs, eaux-de-vie entrant dans la composition de certains desserts et, qui même s’il est parfois chauffé, ne l’est pas suffisamment pour être évaporé.
Si vous prévoyez de réaliser une recette de dessert maison, vous pouvez tout simplement remplacer les aliments interdits par une alternative contenant des ingrédients sans risques pour la grossesse.
Infections alimentaires et grossesse
Si on parle autant de l’importance de l’alimentation chez la future maman, c’est notamment à cause des risques d’infections alimentaires qui peuvent entraîner de lourdes conséquences sur le fœtus et sur le bon déroulement de la grossesse.
Les dangers liés à la toxoplasmose
Chez les personnes immunodéprimées, comme les femmes enceintes, la toxoplasmose peut être dangereuse. Cette maladie est liée à un parasite, appelé Toxoplasma Gondii, présent dans la terre, et chez certains animaux, ainsi que chez le chat notamment, et peut être contractée après avoir été en contact avec des aliments contaminés (fruits ou légumes mal lavés, viande peu cuite ou crue). En cas d’infection pendant la grossesse (on parle alors de toxoplasmose congénitale), il existe un risque pour le fœtus, et notamment un risque de choriorétinite, une inflammation qui touche l’œil, pouvant être responsable de déficit visuel. Mais la toxoplasmose peut également être à l’origine de mort in utero, ou d’accouchement prématuré.
Les dangers liés à la listériose
La listériose est une infection alimentaire plutôt rare, mais elle peut être grave et notamment provoquer des avortements spontanés (fausses-couches), des accouchements prématurés ou des morts in utero. Afin d’éviter tout risque de contamination, il est préférable d’éviter de consommer certains aliments comme les produits à base de lait cru, les œufs crus, mais également les produits de charcuterie. Attention également à certaines croyances : « Ce n’est parce qu’on détruit le parasite en congelant la viande au préalable qu’elle pourra être consommée crue ou peu cuite. En effet, les bactéries type Listeria seront toujours présentes et représentent un danger », prévient Caroline Séguy.
Les dangers liés à la salmonellose
La salmonelle est une bactérie que l’on retrouve dans une multitude d’aliments, et qui est détruite par le traitement thermique, ou la cuisson de ces deniers. Les symptômes d’une infection à la salmonellose sont similaires à ceux d’une gastro-entérite : crampes abdominales, fièvre, nausées, douleurs musculaires… Dans certains cas, cette infection peut entraîner un accouchement prématuré ou un retard de croissance du fœtus.
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