Le Monde du Chocolat : Histoire et Fabrication

Le chocolat, ce trĂ©sor gourmand qui fait fondre les cƓurs et ravit les papilles, possĂšde une histoire riche et fascinante qui traverse les siĂšcles et les continents. De ses dĂ©buts en AmĂ©rique du Sud, oĂč il Ă©tait vĂ©nĂ©rĂ© par les civilisations prĂ©colombiennes, jusqu'Ă  son arrivĂ©e triomphale dans les cours royales d'Europe, le chocolat n'a cessĂ© de conquĂ©rir les esprits et de s'imposer comme un symbole de plaisir et de raffinement.

Les Origines Américaines du Chocolat

Le voyage du chocolat commence bien avant qu’il ne devienne la dĂ©licieuse gourmandise que nous connaissons aujourd’hui. Ses racines plongent profondĂ©ment dans les terres fertiles d’AmĂ©rique du Sud, oĂč les premiers cacaoyers ont Ă©tĂ© dĂ©couverts.

Ce sont les AztĂšques, un peuple d’AmĂ©rique centrale, qui sont les premiers aux alentours du XIVe siĂšcle Ă  avoir dĂ©couvert et fabriquĂ© le chocolat, qu'ils appellent "xocolatl". Ils le consomment sous la forme d’une boisson Ă©paisse rĂ©alisĂ©e Ă  partir de fĂšves de cacao. Ces derniĂšres sont les graines du cacaoyer, un petit arbre originaire d’AmĂ©rique centrale et d’AmĂ©rique du Sud.

Découverte par le peuple Maya qui lui attribue des pouvoirs divins et des vertus apaisantes, fortifiantes et aidant à la fécondité, le cacaoyer est cultivé en Amérique Centrale et au Mexique depuis plus de 3000 ans.

Les fĂšves une fois grillĂ©es puis broyĂ©es, les Maya et les AztĂšques mĂ©langeaient cette poudre avec de l’eau, y ajoutaient des Ă©pices telles la vanille, le poivre, la cannelle pour obtenir un breuvage nommĂ© xocoatl.

Pour les Mayas, qui ont prospĂ©rĂ© entre 2000 av. J.-C. et 900 ap. J.-C., le cacao n'Ă©tait pas seulement une boisson, mais un vĂ©ritable cadeau des dieux. Ils l’appelaient “xocoatl,” une boisson amĂšre, souvent aromatisĂ©e avec des Ă©pices, qu'ils consommaient lors de rituels sacrĂ©s et de cĂ©lĂ©brations importantes. Le cacao Ă©tait Ă©galement utilisĂ© comme monnaie, tĂ©moignant de sa grande valeur dans la sociĂ©tĂ© maya.

Les AztĂšques, qui rĂ©gnĂšrent en AmĂ©rique Centrale entre 1345 et 1521 ap. J.-C., croyaient que le cacao avait Ă©tĂ© offert aux Hommes par Quetzalcoatl, le dieu du vent et de la sagesse. Leur utilisation du cacao Ă©tait trĂšs proche de celle des Mayas. Ils en faisaient une boisson rĂ©servĂ©e Ă  l'Ă©lite, aux guerriers et aux nobles, et l’utilisaient Ă©galement comme monnaie d'Ă©change, renforçant encore son statut de trĂ©sor prĂ©cieux.

Les Incas, une autre grande civilisation d'AmĂ©rique du Sud/Centrale, n'ont pas jouĂ© un rĂŽle majeur dans l'histoire du chocolat tel que l'ont fait les Mayas et les AztĂšques. Les Incas se concentraient davantage sur d'autres cultures, comme le maĂŻs et la pomme de terre, qui Ă©taient plus adaptĂ©es Ă  l'altitude des Andes. Bien que les Incas connaissaient le cacao, celui-ci n'avait pas la mĂȘme importance dans leur culture que chez les Mayas et les AztĂšques.

C’est ensuite, vers 1300 aprĂšs J.-C.,que les AztĂšques ont fait Ă©voluer le statut du chocolat en l’associant Ă  Xochiquetzal, qui Ă©tait la dĂ©esse de la fertilitĂ©. Cette boisson alors appelĂ©e xocoatl, Ă©tait trĂšs amĂšre et pimentĂ©e. A l’origine, le chocolat, consommĂ© surtout pour combattre la fatigue, Ă©tait prisĂ© des nobles et des guerriers.

En 1585, les espagnols ramĂšnent du chocolat de leur voyage sur le vieux continent. Jusque-lĂ , alors qu’il n’était rĂ©servĂ© qu’à l’usage exclusif de la cour et des soldats, le cacao devient plus populaire.

L'Arrivée du Chocolat en Europe

Christophe Colomb est le premier europĂ©en Ă  goĂ»ter du chocolat, lorsqu’il prend pied en 1502 sur l’üle de Guanaja. Mais il la trouve trop amĂšre et ne s’y intĂ©resse pas du tout.

L'arrivĂ©e du chocolat en Europe marque le dĂ©but d'une transformation qui allait faire de cette boisson amĂšre un vĂ©ritable symbole de raffinement et de plaisir. Tout commence au XVIe siĂšcle, lorsque les conquistadors espagnols, de retour des AmĂ©riques, introduisent le cacao Ă  la cour d'Espagne. Cette boisson, d'abord rĂ©servĂ©e Ă  l'Ă©lite, suscite rapidement l'engouement des nobles et des monarques, fascinĂ©s par son exotisme et ses propriĂ©tĂ©s “stimulantes”.

En Espagne, le chocolat est d'abord consommé sous sa forme traditionnelle, une boisson épaisse et amÚre, mélangée à des épices comme le piment, à l'image de ce que les AztÚques avaient l'habitude de préparer. Cependant, les Espagnols commencent bientÎt à adoucir cette recette en y ajoutant du sucre, un ingrédient rare et précieux à l'époque, transformant ainsi le chocolat en une boisson plus douce et plus accessible.

De l'Espagne, le chocolat se répand rapidement dans les cours royales d'Europe, atteignant la France, l'Italie et l'Angleterre au cours du XVIIe siÚcle.

Le Chocolat en France

L’histoire du chocolat en France dĂ©bute au XVIIe siĂšcle, sous le rĂšgne de Louis XIII. C’est en 1615 que le chocolat fait sa premiĂšre apparition officielle en France, lors du mariage de Louis XIII avec l'infante d'Espagne, Anne d'Autriche. En effet, la jeune reine apporte avec elle cette boisson exotique, dĂ©jĂ  trĂšs prisĂ©e Ă  la cour d'Espagne.

Introduit en France par Anne d'Autriche, le chocolat reste initialement une boisson rĂ©servĂ©e Ă  l'Ă©lite. À la cour, il est consommĂ© par les membres de la famille royale et les nobles, qui le considĂšrent comme un symbole de prestige et de raffinement. Cette boisson prĂ©cieuse est servie lors des grands Ă©vĂ©nements, et rapidement, elle devient un incontournable des rĂ©ceptions royales.

Anne d’Autriche fait connaĂźtre le chocolat Ă  la France en 1615, mais ce n’est vĂ©ritablement qu’avec l’arrivĂ©e de Marie ThĂ©rĂšse, Ă©pouse de Louis XIV, que cette boisson devint coutumiĂšre Ă  la Cour et apprĂ©ciĂ©e par le clergĂ© et les mĂ©decins.

En mai 1659, Louis XIV accordait par lettre patente pour 29 ans, à David Chaillou, un officier de la reine, « le privilÚge exclusif de faire, vendre et débiter une certaine composition se nommant chocolat ».

Sous le rÚgne de Louis XIV, le Roi Soleil, le chocolat consolide sa place dans la haute société française. En 1659, un privilÚge royal est accordé à David Chaillou, le premier chocolatier de Paris, pour vendre du chocolat à boire, marquant ainsi les débuts de la chocolaterie en France.

Bien que le chocolat soit initialement un plaisir rĂ©servĂ© Ă  l’élite, sa popularitĂ© ne cesse de croĂźtre tout au long du XVIIIe siĂšcle. Les nobles et les riches bourgeois commencent Ă  l'adopter, et les salons de chocolat, oĂč l'on peut dĂ©guster cette boisson dĂ©licieuse, deviennent Ă  la mode Ă  Paris. Le chocolat se transforme alors d'un privilĂšge royal en un symbole de l’art de vivre Ă  la française, marquant le dĂ©but de sa dĂ©mocratisation progressive.

Cependant, Ă  ce stade de son histoire en France, le chocolat reste principalement sous forme de boisson.

L'Ère du Chocolat Solide

Le XIXe siÚcle marque une période charniÚre pour le chocolat en France, une véritable révolution qui voit la naissance du chocolat solide et son entrée triomphale dans la société française. En 1828, une invention révolutionnaire va changer à jamais la maniÚre dont le chocolat est apprécié : le procédé de presse à cacao.

Mis au point par le chimiste nĂ©erlandais Coenraad Van Houten, ce procĂ©dĂ© permet de sĂ©parer la matiĂšre grasse (beurre de cacao) de la masse de cacao, crĂ©ant ainsi une pĂąte de cacao qui peut ĂȘtre mĂ©langĂ©e avec du sucre et du beurre de cacao pour former du chocolat solide. Cette Ă©tape marque le dĂ©but de l’ùre du dĂ©veloppement de la fabrication du chocolat moderne.

En 1847, l'anglais Joseph Fry crée la premiÚre tablette de chocolat en mélangeant du beurre de cacao, du sucre et de la pùte de cacao, donnant ainsi naissance à une nouvelle forme de chocolat.

Le XIXe siĂšcle voit l’émergence de nombreuses maisons de chocolat en France, qui deviennent les symboles de l'Ăąge d'or du chocolat. Des noms emblĂ©matiques comme Poulain, fondĂ© en 1848 Ă  Blois, ou Menier, qui se lance dans la production de chocolat en 1825, Ă©mergent et commencent Ă  produire du chocolat en grandes quantitĂ©s. Ces entreprises innovent constamment, perfectionnant les techniques de production et crĂ©ant de nouveaux produits pour satisfaire une demande croissante. C'est aussi durant cette pĂ©riode que les premiĂšres publicitĂ©s pour le chocolat apparaissent, faisant du chocolat non seulement un produit de luxe, mais aussi un produit de consommation courante.

L'ùge d'or du chocolat en France est aussi marqué par sa démocratisation. Grùce à l'industrialisation, le chocolat devient plus accessible financiÚrement, permettant à une plus grande partie de la population d'en profiter. Les innovations technologiques, comme la machine à vapeur, facilitent la production en masse, réduisant ainsi les coûts et rendant le chocolat disponible pour toutes les classes sociales.

Les boulangeries, confiseries et épiceries commencent à proposer du chocolat sous diverses formes, des tablettes aux confiseries, en passant par les boissons chocolatées.

Aujourd'hui, le chocolat est devenu un produit de consommation courante et incontournable dans le monde entier. En France, le chocolat continue d'occuper une place de choix dans la gastronomie et la culture, avec des artisans chocolatiers comme Vincent Guerlais qui perpétuent la tradition, tout en innovant constamment.

La Fabrication du Chocolat : Un Processus Méticuleux

Consommateur occasionnel ou mordu de chocolat, vous vous demandez peut-ĂȘtre comment est fabriquĂ© le chocolat ? Fabriquer du chocolat nĂ©cessite un long processus qui demande un vĂ©ritable savoir-faire et beaucoup de patience. Cet article vous permet de dĂ©couvrir en dĂ©tail les Ă©tapes qui permettent de transformer les fĂšves de cacao en tablettes de chocolat. Peut-ĂȘtre ne dĂ©gusterez vous plus le chocolat de la mĂȘme maniĂšre ?

Pour obtenir notre traditionnel carrĂ© de chocolat ou notre chocolat chaud, la fĂšve de cacao a du parcourir un long chemin depuis l’AmĂ©rique. Pour fabriquer du chocolat, il faut d’abord rĂ©colter les fĂšves de cacao. Pour cela, les cabosses sont cueillies quand elles sont mĂ»res, puis cassĂ©es pour en extraire les fĂšves. Celles-ci sont mises Ă  fermenter dans des caisses en bois ou dans des paniers, et recouvertes de feuilles de bananiers. Elles sont brassĂ©es et aĂ©rĂ©es rĂ©guliĂšrement, pendant trois Ă  sept jours.

Il faut ensuite faire griller les fĂšves : c’est la torrĂ©faction. Elles sont ensuite concassĂ©es pour les dĂ©barrasser de leur coque. Les amandes (le cƓur de la fĂšve) sont alors broyĂ©es. Elles se transforment en une pĂąte Ă©paisse, la pĂąte de cacao.

La pĂąte de cacao est ensuite mĂ©langĂ©e avec du sucre. Si l’on veut fabriquer du chocolat au lait, c’est Ă  ce moment-lĂ  que l’on ajoute du lait en poudre. La pĂąte de chocolat est ensuite malaxĂ©e dans des cuves (c’est le conchage, qui a Ă©tĂ© inventĂ© Rodolphe Lindt en 1879), pour la rendre bien fluide. Puis, elle est refroidie et rĂ©chauffĂ©e plusieurs fois (c’est le tempĂ©rage). C’est cette Ă©tape qui rend le chocolat brillant.

Voici les étapes clés de la fabrication du chocolat :

  1. RĂ©colte des cabosses: Les cabosses jaunĂątres du cacaoyer abritent les fĂšves dont on tire le cacao, matiĂšre premiĂšre de la fabrication du chocolat. Quand les fruits sont mĂ»rs, leur couleur vire au jaune: les cabosses rouges deviennent oranges et les vertes jaunissent. Les cabosses de cacao sont alors cueillies sur les cacaoyers par les producteurs munis d’une machette.
  2. Extraction des fĂšves: D’un geste prĂ©cis, le producteur fend la cabosse Ă  l’aide de sa machette pour en extraire les prĂ©cieuses fĂšves de cacao. Cette Ă©tape se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral Ă  l’ombre des cacaoyers, directement dans la plantation. Les fĂšves fraĂźches sont sĂ©parĂ©es Ă  la main et rĂ©servĂ©es dans un seau ou un sac. FraĂźches, elles sont enveloppĂ©es d’une pulpe blanche nommĂ©e mucilage.
  3. Fermentation: Dans les filiĂšres intĂ©grĂ©es de Kaoka, les fĂšves de cacao sont mises en fermentation sous 8h. Cette Ă©tape est cruciale pour dĂ©velopper les arĂŽmes des fĂšves de cacao. Traditionnellement, ces fĂšves sont fermentĂ©es directement dans la plantation dans des feuilles de bananiers. Chez Kaoka, les fĂšves fermentent dans des structures adaptĂ©es. Elles sont plongĂ©es dans de grands bacs en bois oĂč elles seront brassĂ©es et aĂ©rĂ©es rĂ©guliĂšrement pour permettre une fermentation maĂźtrisĂ©e et contrĂŽlĂ©e.
  4. SĂ©chage: Une fois les fĂšves de cacao bien fermentĂ©es, elles sont sorties des caisses de fermentation pour ĂȘtre Ă©talĂ©es dans des sĂ©choirs (solaires ou Ă  gaz), pour une pĂ©riode de deux Ă  trois semaines. Le sĂ©chage des fĂšves de cacao est l’étape indispensable pour mettre fin au processus de fermentation. Les sĂ©choirs solaires sont gĂ©nĂ©ralement de grandes surfaces en bois bien exposĂ©es. Les fĂšves de cacao sont remuĂ©es trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă  l’aide de grands rĂąteaux. Afin de contrĂŽler les Ă©tapes de fermentation et de sĂ©chage, Kaoka veille Ă  contrĂŽler la qualitĂ© des lots de cacao produits. leur profil organoleptique. pure origine). Ce travail d’assemblage nĂ©cessite un vĂ©ritable savoir-faire et des annĂ©es d’expertise.
  5. TorrĂ©faction: ArrivĂ©es Ă  l’usine, les fĂšves de cacao sont torrĂ©fiĂ©es. Les fĂšves de cacao sont torrĂ©fiĂ©es soit dans de grands tambours oĂč elles sont secouĂ©es pendant que de l’air chaud est diffusĂ© soit sur un tunnel roulant en continu. Les fĂšves sont torrĂ©fiĂ©es Ă  une tempĂ©rature comprise entre 110 et 140°C, pour une durĂ©e de 10 Ă  40 minutes. Les sucres naturellement prĂ©sents et les acides aminĂ©s de la fĂšve de cacao sont les prĂ©curseurs de l’arĂŽme formĂ©s Ă  la fermentation grĂące Ă  l’action de l’acide acĂ©tique. Au cours de la torrĂ©faction, les sucres se dĂ©shydratent et caramĂ©lisent.
  6. Broyage: Les fĂšves sont ensuite rĂ©duites en morceaux assez grossiers, c’est ce qu’on appelle le gruĂ© de cacao. L’ensemble bien mĂ©langĂ© est broyĂ© trĂšs finement grĂące Ă  un broyeur Ă  5 cylindres jusqu’à l’obtention d’une pĂąte trĂšs fine et liquide. C’est ce qu’on appelle la « pĂąte de cacao », « liqueur de cacao » ou la «masse de cacao». C’est l’ingrĂ©dient principal de tous les chocolats, elle renferme toute l’intensitĂ© et les arĂŽmes du chocolat. Cette liqueur de cacao peut aussi ĂȘtre pressĂ©e Ă  froid. L’ajout de beurre de cacao dans certaines tablettes permet d’apporter une texture plus fondante au chocolat, mais ajoutĂ© en trop grande quantitĂ©, il a tendance Ă  voiler le palais, empĂȘchant la bonne perception des arĂŽmes de la pĂąte de cacao Ă  la dĂ©gustation.
  7. Conchage: Le mĂ©lange masse de cacao, sucre et poudre de lait (facultatif) est ensuite malaxĂ© durant de longues heures dans une grande cuve appelĂ©e conche. GrĂące aux nombreux mouvements, la pĂąte va passer d’une texture lĂ©gĂšrement granuleuse Ă  plus fine et dense. Toujours dans la mĂȘme grande cuve, on arrive Ă  l’étape du conchage liquide. Tous les ingrĂ©dients sont mĂ©langĂ©s et brassĂ©s dans d’immenses cuves chauffĂ©es entre 50 et 70°C et ce, durant plusieurs heures. Cela permet de diminuer l’aciditĂ© naturelle du cacao et de terminer le dĂ©veloppement de tous les arĂŽmes du chocolat. Cette Ă©tape fluidifie la pĂąte afin de la rendre liquide et moulable par la suite. Les temps de conchage sont diffĂ©rents suivant le type de chocolat (blanc, noir, lait).
  8. TempĂ©rage: Avant d’ĂȘtre moulĂ©, le chocolat doit ĂȘtre tempĂ©rĂ©. Cela signifie que le chocolat doit suivre une courbe de tempĂ©rage particuliĂšre (en fonction de sa nature) afin de permettre la cristallisation du beurre de cacao en une forme stable. Cette Ă©tape est indispensable pour obtenir une tablette de chocolat brillante, cassante et fondante. C’est aussi le tempĂ©rage qui permettra une bonne conservation du chocolat dans le temps et le dĂ©moulage parfait des tablettes.
  9. Moulage: DerniĂšre Ă©tape : le chocolat est moulĂ© dans des moules s’il s’agit de tablettes ou de chocolat de couverture en vrac ou dĂ©posĂ© sur un tapis roulant s’il s’agit de pĂ©pites ou chunks.

Le Chocolat Aujourd'hui

Aujourd’hui, le chocolat reprĂ©sente un marchĂ© colossal. Ce produit, que beaucoup de personnes aiment, est consommĂ© de façon diffĂ©rente selon le pays. Les Italiens dĂ©gustent un petit carrĂ© de chocolat noir avec le cafĂ©. L’Espagne et le Portugal ne sont pas de grands consommateurs de chocolat, mis Ă  part le chocolat chaud. La Suisse est LE pays du chocolat. La France s’est spĂ©cialisĂ©e dans l’art gustatif et visuel.

À NoĂ«l, Ă  PĂąques, pour fĂȘter un anniversaire ou tout simplement cuisinĂ© en dessert : toutes les occasions sont bonnes pour manger du chocolat. Aujourd’hui le chocolat est consommĂ© sous toutes ses formes : tablettes, confiseries, rochers, pĂątes Ă  tartiner, en boissons grĂące au cacao en poudre, en barre, en crĂšmes glacĂ©es


La consommation moyenne en France s’élĂšve Ă  13,2 kg par an / foyer.

Avant toute chose, nous tenons Ă  rappeler qu’il existe plusieurs types de chocolat : le chocolat noir, le chocolat au lait et le chocolat blanc. Le chocolat est un mĂ©lange de pĂąte de cacao, de beurre de cacao et de sucre. En plus d’une liste d’ingrĂ©dients diffĂ©rentes, ce qui diffĂ©rencie les types de chocolat c’est le pourcentage de cacao qu’ils contiennent. La valeur affichĂ©e en pourcentage sur les tablettes de chocolat correspond Ă  la somme des matiĂšres issues du cacao, c’est-Ă -dire la pĂąte de cacao, le beurre de cacao et Ă©ventuellement la poudre de cacao. Les arĂŽmes du cacao se trouvent dans la pĂąte de cacao.

Chaque marque de chocolat possÚde son identité et une signature gustative. Certaines proposent des chocolats trÚs fondants (avec beaucoup de beurre de cacao), trÚs sucrés ou trÚs vanillés.

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