Types d'aliments pour le bétail : un guide complet

Une bonne alimentation est essentielle pour garantir une croissance saine et régulière du troupeau. C’est pourquoi nous privilégions les matières naturelles et BIO (pulpe de betterave, graines de lin extrudées, etc.) pour élaborer les aliments.

L'alimentation des bovins : généralités

Les bovins se nourrissent essentiellement de végétaux. Chaque jour, l’animal doit consommer la quantité d’aliments nécessaire pour couvrir ses besoins : cette quantité est appelée la ration. A chaque étape de la filière, les professionnels s'engagent pour garantir aux consommateurs une viande bovine de bonne qualité. A ce titre, les éleveurs respectent des normes exigeantes notamment pour la nourriture qu’ils distribuent à leurs animaux.

En France, les viandes bovines proviennent d’animaux nourris exclusivement de végétaux et de compléments minéraux. L’apport de compléments alimentaires aux fourrages est encadré par une règlementation rigoureuse, tant à l’échelon national qu’européen. La réglementation impose un étiquetage précis de tous les produits achetés par l’éleveur et destinés à l’alimentation des animaux.

Interdiction des farines animales et des additifs

Pour éviter tout risque de contamination des bovins par l’agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l’utilisation de farines animales est interdite dans leur alimentation. Depuis 1990, en France, les farines de viandes et d’os sont interdites dans l’alimentation des bovins. En 1994, l’interdiction a été étendue à l’alimentation de tous les ruminants, bovins, ovins et caprins. En 2000, en France et dans l’Union Européenne, pour éviter toute possibilité de contamination croisée accidentelle des aliments destinés aux ruminants, l’utilisation des farines animales a été suspendue dans l’alimentation de tous les animaux dont les produits sont destinés а la consommation humaine.

De plus, l’ajout d’additifs à action anabolisante ou antibiotique dans les aliments distribués aux bovins est interdit.

Réglementation sur les OGM

La culture, l’importation et l’utilisation de plantes génétiquement modifiées pour l’alimentation animale sont soumises à une règlementation très stricte : seules certaines variétés sont autorisées après évaluation réalisée au cas par cas par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), et par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA). Leur utilisation est ensuite soumise à des règles précises de traçabilité et d’étiquetage et à un contrôle rigoureux de la part des Pouvoirs Publics.

De 2008 à 2011, aucune culture commerciale d’OGM n’était permise sur le territoire national, suite à la clause de sauvegarde de 2008 suspendant la culture du maïs MON 810 sur le territoire national. Dans l’attente du renouvellement éventuel de son autorisation, aucune culture commerciale d’OGM n’est pratiquée sur le territoire français. Suite à des recours en annulation de cette clause, portés par plusieurs sociétés productrices de semences génétiquement modifiée devant le Conseil d’Etat français, celui-ci a demandé l’avis de la cour européenne et vient de rendre sa décision qui s'aligne avec Bruxelles: le moratoire est aujourd'hui officiellement levé. Les agriculteurs français pourraient légalement, à partir de cette année, cultiver les 3 variétés de maïs destinées à l’alimentation animale autorisée sur le territoire français.

Par ailleurs, les compléments alimentaires commercialisés peuvent être fabriqués à partir de plantes génétiquement modifiées importées de pays où leur culture est autorisée comme c’est le cas pour le soja. Ils sont soumis à un étiquetage informatif obligatoire, précisant la présence d’un organisme génétiquement modifié ou d’un de ses dérivés, dès lors que leur quantité est supérieure à 0,9 %. Cela permet non seulement d’assurer la traçabilité des produits, mais surtout d’informer clairement l’éleveur sur la composition des compléments alimentaires qu’il achète, et donc lui permettre de choisir l’alimentation qu’il souhaite distribuer à ses animaux.

Alimentation typique des bovins en France

En France, pour les bovins, la majeure partie de la ration provient de l’herbe des prairies naturelles et de végétaux cultivés sur l’exploitation. Ces animaux à croissance lente, engraissés jusqu’à l’âge de trois ans en moyenne, donnent une viande de qualité réputée. Après avoir passé environ huit mois au pâturage avec leur mère et avoir été sevrés, leur régime alimentaire alterne des phases de pâturage exclusif, sans autre aliment, au printemps, en été et en automne, avec des phases d’alimentation en bâtiment, l’hiver, quand l’herbe ne pousse plus, reposant sur du foin ou autre fourrage conservé, plus des céréales et des tourteaux.

Il y a bien sûr quelques variantes à cette alimentation type. En région Limousine, certaines génisses sont abattues jeunes vers 10 à 20 mois. De même, les bœufs issus de races laitières sont sevrés très tôt, et reçoivent durant les trois premiers mois de leur vie de l’aliment d’allaitement, du foin, des céréales et des tourteaux avant d’aller au pâturage.

Les bovins mâles issus du troupeau français peuvent avoir plusieurs destinées : soit orientés vers la production de veau de boucherie ; soit castrés pour une faible proportion d'entre eux pour faire des bœufs ; soit engraissés pour être abattus jeunes vers 18 mois pour produire du " taurillon ".

La production de taurillons donne une viande peu colorée. Elle est majoritairement destinée au marché export. Leur alimentation est assez standardisée. Les trois quarts des jeunes bovins produits dans notre pays sont alimentés avec des aliments comportant du maïs-fourrage (plante entière).

Alimentation spécifique des vaches laitières et allaitantes

L’alimentation des vaches laitières se partage en 3 périodes :

  • la période d’élevage qui se termine avec le premier vêlage et pendant lequel l’alimentation de la génisse est du même type que celle des génisse de race à viande ;
  • la période de production laitière pendant laquelle l’alimentation est plus abondante et plus concentrée en énergie avec les 3/4 de la ration constituée de fourrages (herbe et maïs principalement) et le quart restant de céréales et végétaux riches en protéines ;
  • la période de finition qui a pour objectif de préparer la vache « réformée » avant l’abattage avec une nourriture plus énergétique constituée pour presque un tiers de céréales et végétaux riches en protéines.

Pour les vaches allaitantes, les périodes se ressemblent si ce n’est que la période de production consiste pour la vache à porter et allaiter son veau. Ayant un besoin énergétique moindre, son alimentation est davantage basée sur les fourrages que celle des vaches laitières. Sur cette période, les vaches passent 60 à 80 % de l’année au pâturage, le plus souvent avec de l’herbe seule.

Les différents types de fourrage

Que mangent les vaches de Stéphane, éleveur de blondes d’Aquitaine ? La ration alimentaire des bovins, et plus généralement des ruminants, est essentiellement constituée de fourrage. Il existe en plusieurs types, qui se distinguent par leur mode de conservation :

  • les fourrages verts directement pâturés par les animaux pendant la belle saison : herbe, luzerne, colza, … ;
  • les fourrages récoltés et conservés pour une consommation pendant l’hiver, parmi lesquels :
    • les fourrages secs comme le foin (herbe fauchée puis séchée sur le pré avant sa récolte), ou encore la paille ;
    • les fourrages ensilés, stockés après broyage dans un silo et conservés par acidification en l’absence d’oxygène : ensilage de maïs, d’herbe, ou occasionnellement de sorgho ou de pulpe de betterave ;
    • les fourrages plus ou moins séchés, conservés à l’abri de l’air dans un film plastique, que les éleveurs appellent l’enrubannage d’herbe ou de légumineuses. C’est un produit intermédiaire entre un foin et un ensilage.

L’herbe tient une place prépondérante dans l'alimentation des bovins (60 % en moyenne). Les fourrages ne couvrent pas toujours tous les besoins des bovins.

Les compléments alimentaires

L’éleveur, qui connait ses animaux et sait évaluer leurs besoins, va régulièrement adapter la ration qu’il leur distribue. En particulier, il va la compléter avec des aliments concentrés, d’origine végétale et minérale. Une grande partie des compléments de nature végétale est produite sur l’exploitation, notamment les céréales.

Un complément protéique est apporté par les tourteaux, obtenus à partir des graines de plantes oléagineuses comme le soja, le lin, le tournesol ou encore le colza, après extraction de l’huile.

Un complément énergétique est apporté par des céréales riches en glucides telles que le blé, l’orge et le maïs ou d’autres végétaux tels que les betteraves sous forme de pulpe.

Des compléments minéraux (calcium, phosphore) et vitaminiques peuvent être apportés. Enfin, l’éleveur met а disposition des animaux, au pré ou а l’étable, de l’eau potable et propre.

Importance d'une alimentation de qualité

Des vaches et des boeufs en bonne santé sont à la base de la meilleure qualité de lait et de viande. Une alimentation saine et respectueuse des animaux, adaptée aux besoins génétiques des animaux, est essentielle au succès de la production de viande bovine et de l'élevage laitier.

Nos aliments pour bétail, savoureux et adaptés à l'espèce, ont été mis au point par des experts et sont utilisés avec succès depuis de nombreuses années par les agriculteurs, les producteurs laitiers et les éleveurs de bovins. En raison de la qualité élevée des aliments, qui est garantie par des matières premières de haute qualité et des contrôles stricts, l'alimentation du bétail est extrêmement populaire et saine. Notre mélange d'aliments pour bétail contient tous les nutriments importants et est parfaitement adapté aux besoins des bovins et des vaches laitières. Des matières premières de haute qualité provenant de la région sont utilisées, ce qui permet de réduire les distances de transport et de renforcer l'agriculture régionale. L'alimentation conventionnelle des bovins, comme celle des bovins d'engraissement et des veaux, est garantie sans OGM.

Conseils pour l'alimentation des veaux

La décision de transformer un veau en une vache laitière ordinaire ou en une vache productive et performante se prend déjà dans les premières semaines de vie ou, si ce n'est pas du tout, immédiatement après la naissance. Le facteur décisif ici est la qualité et la quantité de lait maternel que le veau nouveau-né boit immédiatement après sa naissance. Le lait maternel est exclusivement du lait qui est trait à la vache mère peu après la naissance du veau. Les veaux ont déjà décomposé la plupart des substances immunitaires quelques heures après leur naissance. Une grande quantité de lait maternel assure un apport optimal au jeune veau après la naissance, car le lait maternel est riche en vitamines, protéines, minéraux, enzymes, acides aminés et anticorps.

La recette du succès est la suivante: administrez autant de lait maternel que possible (au moins 2 litres) à votre veau nouveau-né directement après le vêlage et favorisez ainsi la santé et les performances physiques de votre future vache laitière ou de votre bétail d'engraissement!

Les protéines de lait et la poudre de lait de haute qualité pour les veaux permettent aux organes du veau de se développer de manière optimale et le métabolisme cellulaire de l'animal est positivement influencé pour les années à venir.

Au cours des premières semaines de vie, le métabolisme des jeunes veaux est influencé par l'alimentation des veaux qui est adaptée à l'élevage des veaux. L'intensité et le type d'alimentation du veau influencent non seulement la condition physique et la santé du veau, mais aussi ses performances futures en matière d'engraissement ou en tant que vache laitière.

Le développement de la panse d'un veau peut être très bien favorisé par un concept d'alimentation bien pensé, composé d'aliments de base (paille, foin) et d'un mélange d'aliments concentrés. Donnez à votre veau une alimentation concentrée savoureuse et saine pour les veaux et le meilleur foin dès le début, stimulant ainsi le développement important de la casserole.

Optimisation du rendement laitier : conseils

La longévité d'une vache laitière grâce à une bonne génétique, une production laitière optimale, des concentrés sains pour le bétail laitier et le rendement laitier élevé qui en résulte - des vaches laitières en bonne santé sont essentielles pour le succès d'une exploitation laitière. Ce n'est qu'avec une alimentation saine et adaptée aux animaux et une gestion optimale des étables que les avantages génétiques du bétail laitier peuvent être exploités et que des résultats toujours meilleurs peuvent être obtenus.

Conseils pour une alimentation optimale du bétail laitier:

  • Rations alimentaires polyvalentes contenant suffisamment de fibres brutes telles que la paille ou le foin
  • Aliments complémentaires avec du fourrage vert riche en protéines et/ou du bétail laitier sain riche en énergie Aliments concentrés
  • Répartir l'alimentation du bétail sur plusieurs portions pour protéger le rumen
  • Mélange de concentré de lait pour bétail avec du fourrage vert
  • Assurer l'apport en protéines par l'alimentation avec des aliments pour bovins laitiers de haute qualité et à haute teneur en protéines
  • Changez les rations (rations d'été et d'hiver) lentement. Les bactéries du rumen ont besoin d'environ 3 semaines pour s'adapter aux changements.
  • Les erreurs d'alimentation peuvent provoquer des diarrhées. Promouvoir la santé de la vache grâce à une alimentation complémentaire spéciale.
  • Présentation fréquente des aliments et réapprovisionnement en aliments pour une consommation élevée d'aliments de base

Les facteurs de base pour le paiement du lait sont les protéines et les matières grasses des ingrédients laitiers. La teneur en protéines est particulièrement appréciée dans l'industrie laitière.

Le rapport entre le concentré de vache laitière et les aliments de base tels que le foin ou la paille a une influence significative sur le niveau de la teneur en matière grasse. L'acide acétique formé dans le rumen est particulièrement important dans la formation de la matière grasse du lait. L'acide acétique est principalement produit lors de la décomposition des composants végétaux digestibles dans les aliments normaux. Les quantités de ration dans l'alimentation des vaches laitières doivent contenir environ 19 % de bonnes fibres brutes, dont au moins la moitié doit être structurée, comme du foin ou de la paille. Remarque: des valeurs particulièrement faibles ou très élevées de matières grasses laitières indiquent toujours une erreur d'alimentation et des problèmes de santé de la vache et doivent être évitées dans tous les cas !

La précieuse protéine du lait de la vache dépend en grande partie des micro-organismes présents dans le rumen. Sur la totalité des protéines du lait que la vache possède dans l'intestin grêle, environ deux tiers sont fournis par les bactéries du rumen et seulement un tiers par les protéines du mélange alimentaire. Cela signifie que les bactéries présentes dans le rumen en particulier doivent être approvisionnées en protéines de haute qualité et en énergie en quantité suffisante.

En utilisant les meilleurs aliments de base et les aliments concentrés de vache les mieux adaptés à la vache laitière, vous obtenez un bon travail bactérien et donc les meilleurs ingrédients du lait avec une teneur en matière grasse laitière visiblement bonne. Le bon mélange d'aliments pour vaches laitières assure également la fertilité et la vitalité des vaches laitières et une augmentation de la production de lait. Remarque: la suralimentation en protéines n'améliore pas la teneur en protéines du lait, mais met en danger la santé de la vache en surchargeant le métabolisme cellulaire!

Alimentation et engraissement des bovins

Des animaux en bonne santé, une viande de haute qualité et des périodes d'engraissement courtes - avec une gestion de l'alimentation adaptée aux animaux et des aliments d'engraissement de haute qualité pour le bétail, vous pouvez obtenir un succès rentable dans votre entreprise ! La base d'un engraissement réussi des jeunes taureaux est une alimentation respectueuse des animaux et axée sur la demande pendant la phase d'élevage. Des aliments pour bétail de haute qualité comme aliments complémentaires peuvent raccourcir toute la période d'engraissement et contribuent de manière significative à la conversion rapide du veau à l'engraissement.

Chez Agrarzone, vous trouverez des aliments pour bétail de haute qualité pour l'engraissement des veaux. Toutes les matières premières pour nos mélanges d'aliments pour bétail sont cultivées dans la région !

Réglementation et contrôles

Depuis le 1er septembre 2023, les modalités d’enregistrement d’un établissement au titre du règlement (CE) n°183/2005 et la publication de la liste des établissements enregistrés (hors production primaire) relèvent de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAl). Le secteur de l’alimentation animale est régi par un ensemble de textes réglementaires qui couvrent, entre autres, l’hygiène des établissements, la mise sur le marché des aliments et leur étiquetage. Le respect de cette réglementation, opposable aux professionnels, fait l’objet de contrôles par les services départementaux : directions départementales de la protection des populations (DDPP) ou directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), suivant les départements.

La réglementation prévoit, entre autres, des obligations d’enregistrement, d’agrément ou d’autorisation pour les exploitants du secteur de l’alimentation animale, selon leur activité. Le règlement (CE) n°767/2009 impose notamment que les aliments pour animaux mis sur le marché soient sains, non altérés, loyaux, adaptés à leur usage et de qualité marchande. Des sous-catégories plus spécifiques existent également : aliment minéral, aliment d’allaitement, aliment pour animaux visant des objectifs nutritionnels particuliers (aussi appelé aliment diététique).

Ils doivent avoir été autorisés préalablement à leur mise sur le marché et à leur utilisation, laquelle doit respecter les termes de l’autorisation accordée. L’utilisation d’additifs dans l’alimentation peut nécessiter de passer par un prémélange : il s’agit d’un mélange d’additifs, ou d’un mélange d’un ou plusieurs additifs avec un ou plusieurs supports (matières premières ou eau), qui n’est pas destiné à l’alimentation directe des animaux.

Il est impossible d’exclure totalement la présence, dans les aliments des animaux, de substances indésirables. Cependant, tout doit être fait pour que leur teneur soit suffisamment basse pour empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme, l’animal ou l’environnement. Par ailleurs, la réglementation dite « feed ban » (règlement (CE n°999/2001) restreint l’usage des protéines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage, notamment des ruminants.

Le « Paquet hygiène » correspond à un ensemble de textes européens établissant des règles d’hygiène des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Pour les aliments médicamenteux et les produits intermédiaires, la plupart des activités sont soumises à un agrément spécifique au titre du règlement (UE) 2019/4.

Seuls sont exemptés de l’obligation d’enregistrement ou d’agrément imposée par le règlement (CE) n°183/2005 les établissements qui réalisent uniquement de la vente au détail d’aliments pour animaux familiers. Les animaux appartenant à une espèce productrice de denrées, comme les lapins, les volailles ou les chevaux, ne sont pas réglementairement des animaux familiers, même lorsqu’ils sont détenus par des particuliers qui ne les destinent pas à la production de denrées.

Les opérateurs concernés par l’obligation doivent déclarer leur activité auprès de la DDPP ou DDETSPP de leur département, à l'exception de ceux qui n’ont, en alimentation animale, que des activités de production primaire ; ces derniers sont considérés comme enregistrés de fait et n'ont donc aucune démarche particulière à accomplir. Ainsi, par exemple, le stockage pour autrui ou la fabrication à la ferme d'aliments pour animaux en utilisant des additifs purs ou des prémélanges d'additifs (vitamines, oligo-éléments...) ne relèvent pas de la production primaire.

Le règlement (CE) n°183/2005 définit les principes d’autorisation pour importer des aliments pour animaux en provenance des pays tiers. Une liste d’établissements des pays tiers autorisés sera établie à terme par la Commission européenne.

Le respect de la conformité avec la législation sur les aliments pour animaux fait l’objet de contrôles officiels de la part des autorités compétentes. Des plans de surveillance et de contrôle de l’alimentation animale sont menés chaque année afin de vérifier la conformité et la sécurité des produits. Les matières premières, additifs, prémélanges et aliments composés peuvent être contrôlés quelle que soit leur origine : nationale, européenne ou provenant de pays tiers.

Un réseau d’alerte européen (RASFF) a été mis en place afin que toute anomalie relevée dans un Etat membre puisse être transmise à l’ensemble des pays de l’Union européenne. Pour délivrer les agréments ou enregistrements, les DDPP ou les DDETSPP effectuent des inspections afin de vérifier les moyens mis en œuvre par l’établissement. L’installation, le matériel, le personnel, le système de production, le contrôle de qualité, le stockage, le système documentaire, sont contrôlés. Des prélèvements peuvent également être réalisés pour analyses. Une fois agréés ou enregistrés, les établissements font l’objet de visites régulières.

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