Que manger quand on vomit ?

Vomir consiste à rejeter par la bouche des aliments non digérés, des liquides et/ou des sécrétions organiques. Issu du latin classique “vomĕre”, le verbe vomir désigne la régurgitation du contenu de l’estomac par la bouche (aliments, liquides, bile et plus rarement sang ou matière fécale). Souvent bénins, les vomissements peuvent cependant être handicapants au quotidien et avoir un impact sur l’état nutritionnel, notamment s’ils sont sévères ou chroniques (d’une durée supérieure à 7 jours). Que manger quand on vomit ? Quels sont au contraire les aliments et les pratiques à éviter ?

Les nausées et vomissements sont une réaction naturelle de l’organisme. Si on vomit, c’est sous l’action du système nerveux. Les vomissements sont en effet stimulés par des informations en provenance d’autres parties du corps, comme le tube digestif, le cerveau ou encore l’oreille interne. Ces symptômes, le plus souvent passagers et bénins, demeurent très désagréables.

Causes des nausées et vomissements

La nausée est un symptôme très courant qui peut être causé par de nombreuses raisons différentes. Elle peut être associée à des troubles digestifs, à une intoxication alimentaire, à une grossesse ou même à une simple sensation de malaise. La nausée peut être déclenchée par de nombreuses raisons différentes. Il est important de déterminer la cause de la nausée afin de pouvoir adapter votre alimentation en conséquence.

Parmi les causes les plus courantes figurent les troubles digestifs tels que les gastrites, les ulcères ou les reflux acides. En parlant des gastrites, il convient de mentionner que cette condition est caractérisée par une inflammation de la muqueuse de l'estomac. Elle peut être causée par une infection bactérienne, une consommation excessive d'alcool, le stress ou certains médicaments. Les ulcères, quant à eux, sont des lésions ouvertes qui se forment dans la muqueuse de l'estomac ou du duodénum. Ils peuvent être causés par une infection bactérienne, l'utilisation prolongée de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène, le stress ou la consommation excessive d'alcool. En ce qui concerne les reflux acides, ils se produisent lorsque le contenu de l'estomac remonte dans l'œsophage, provoquant une sensation de brûlure dans la poitrine (brûlures d'estomac) et des nausées.

Outre les troubles digestifs, certaines maladies peuvent également causer des nausées. Par exemple, les migraines peuvent s'accompagner de nausées et de vomissements. En plus de la sensation de malaise dans l'estomac, la nausée peut s'accompagner de symptômes tels que des vomissements, des maux de tête, de la fatigue ou une perte d'appétit. Les vomissements sont une réaction du corps visant à se débarrasser de substances nocives ou irritantes. Ils peuvent être causés par une infection, une intoxication alimentaire, une réaction à certains médicaments ou une surconsommation d'alcool. La fatigue est un symptôme courant associé à de nombreuses affections, y compris la nausée. Lorsque vous vous sentez nauséeux, votre corps peut être en état de stress ou de malaise, ce qui peut entraîner une sensation de fatigue. Enfin, la perte d'appétit est également fréquente chez les personnes souffrant de nausées.

Que faire immédiatement après avoir vomi ?

Il est préférable de ne pas manger immédiatement après avoir vomi, l’estomac étant encore un peu sensible. Pour vous rafraîchir, vous pouvez avaler un peu d’eau ou une eau citronnée très fraîche à toute petite gorgée, ou encore vous brosser les dents. Par la suite, veillez à un apport suffisant de liquide et de sels minéraux, car les vomissements provoquent des pertes de liquide et même, dans certains cas, une déshydratation. Ainsi, vous compenserez les pertes de liquides dues aux vomissements. Vous pouvez boire de l’eau, une boisson gazeuse ou de l’eau citronnée bien fraîche à petites gorgées. Au fur et à mesure que vous vous sentez mieux, ajoutez d’autres boissons et aliments, en augmentant graduellement les quantités. Evitez de boire en grande quantité juste après un repas.

En cas de vomissements bénins et concernant un adulte en bonne santé, un traitement anti-vomitif (à base de dompéridone, de métoclopramide ou de métopimazine) disponible en pharmacie peut également avoir un effet positif. Un médicament antiémétique, la métopimazine (Vogalib®), est disponible sans ordonnance. Avant de l'acheter, demandez conseil à votre pharmacien car il existe des contre-indications (glaucome, adénome de prostate, grossesse...) à son utilisation. Dans tous les cas, utilisez-le sur une très courte durée (un jour ou deux). Attention, ce médicament peut entraîner une somnolence, des contractures musculaires et mouvements anormaux... Respectez la posologie (quantités recommandées), un intervalle de temps suffisant entre deux prises, la dose maximale quotidienne.

Aliments recommandés en cas de vomissements

Quand on souffre de vomissements, il est primordial de veiller à continuer à s’alimenter et à s’hydrater régulièrement afin d’éviter la dénutrition et la déshydratation. Lorsque vous avez la nausée, il est important de maintenir une bonne hydratation. Si vous avez du mal à boire suffisamment de liquides en raison de la nausée, essayez de prendre de petites gorgées fréquentes plutôt que de boire de grandes quantités à la fois. Buvez de petites quantités de boissons salées et sucrées tout au long de la journée. Prenez plusieurs petits repas, répartis dans la journée. Évitez de vous coucher sur le dos après avoir mangé.

Pour les enfants et les sujets âgés, il est primordial d’assurer une hydratation correcte avec la prise régulière et en petite quantité de boissons à base d’électrolytes (solutions de réhydratation orale). En cas de gastro-entérite, une bonne hydratation est primordiale : les vomissements et les diarrhées entraînent une perte d’eau et de sels minéraux. Buvez 2L d’eau en petites gorgées tout au long de la journée.

Sont à privilégiés les féculents tels que le riz blanc (et tout particulièrement son eau de cuisson riche en amidon), les pâtes, le pain ou encore les biscottes, qui peuvent aussi couper cette sensation de nausée malgré leur aspect sec et farineux. Poisson blanc cuit à l’eau ou à la vapeur, viande grillée, carottes, compote, bananes mûres, sont aussi recommandés.

Les fruits et légumes frais peuvent être très bénéfiques en cas de nausée. Optez pour des aliments légers et faciles à digérer, comme les bananes, les pommes cuites, les carottes cuites et les courgettes. En plus des fruits et légumes mentionnés précédemment, il est intéressant de savoir que les agrumes, tels que les oranges et les pamplemousses, peuvent également être bénéfiques en cas de nausée. Leur goût acidulé peut aider à stimuler l'appétit et à apaiser l'estomac.

Les protéines légères, telles que le poulet grillé, la dinde ou le poisson maigre, peuvent être incluses dans votre alimentation lorsque vous avez la nausée. En parlant de protéines, il est intéressant de noter que les œufs sont également une bonne source de protéines légères. Ils sont faciles à digérer et peuvent être préparés de différentes manières, comme les œufs brouillés ou les œufs à la coque. En ce qui concerne les graisses, privilégiez les graisses saines, comme celles présentes dans les avocats, les noix et les huiles végétales. En ce qui concerne les graisses, en plus des avocats et des noix mentionnés précédemment, les graines de lin et les graines de chia sont également riches en graisses saines.

Lorsque vous avez la nausée, il est préférable d'opter pour des repas simples et faciles à digérer. Essayez les soupes légères à base de légumes cuits, les bouillons clairs ou les purées de légumes. Si vous avez du mal à manger des repas complets, essayez de prendre de petits repas fréquents tout au long de la journée. Lorsque vous avez la nausée, il est normal d'avoir une perte d'appétit. Pour rendre les repas plus appétissants, essayez d'ajouter des épices douces comme la menthe ou le gingembre, qui sont connus pour leur propriété apaisante sur l'estomac.

Aliments à éviter en cas de vomissements

Les aliments gras et lourds, tels que les frites, les hamburgers et les plats en sauce, peuvent être difficiles à digérer et peuvent aggraver la nausée. En effet, les aliments riches en matières grasses nécessitent une plus grande quantité d'enzymes digestives pour être décomposés. Lorsque vous souffrez de nausées, votre système digestif est déjà perturbé, ce qui rend la digestion de ces aliments encore plus difficile. Privilégiez plutôt des aliments légers et faciles à digérer, comme les légumes cuits à la vapeur, les fruits frais et les protéines maigres. Les aliments sucrés, tels que les bonbons et les pâtisseries, ainsi que les boissons gazeuses, peuvent provoquer une sensation de ballonnement et aggraver la nausée. Les aliments sucrés sont souvent riches en calories vides, ce qui signifie qu'ils apportent peu de nutriments essentiels à votre corps. Les boissons gazeuses, quant à elles, contiennent du dioxyde de carbone, ce qui peut entraîner une sensation de ballonnement et de distension abdominale. Il est préférable de privilégier des aliments naturellement sucrés, comme les fruits frais, qui fournissent des vitamines, des minéraux et des fibres.

En cas de gastro-entérite, mieux vaut éviter : les boissons gazeuses et autres sodas (sources de ballonnements) ; les boissons alcoolisées (qui favorisent la déshydratation) ; les boissons contenant de la caféine ; les boissons trop froides ; les jus de fruits ; le lait. À noter : les bébés et enfants allaités doivent continuer à boire leur lait habituel (en plus petites quantités). Pas question de changer leur alimentation ! En cas de grippe intestinale, on évite les aliments trop gras, trop épicées et / ou riches en fibres alimentaires (qui stimulent le système digestif) : les féculents complets (pain complet, riz complet, etc) ; les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches, etc) ; les fruits frais (à l'exception des pommes, des bananes et des coings), idéalement sous forme de compote, gelée ou de confiture ; les viandes trop grasses (les charcuteries par exemple) ; les légumes crus ; les aliments frits ; les plats industriels ; les pâtisseries, viennoiseries, les bonbons et autres aliments riches en gras et en sucre ; les plats épicés.

Gastro-entérite : une attention particulière

La gastro-entérite, une infection fréquente touchant le système digestif, provoque des symptômes tels que des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées. L’alimentation joue un rôle clé dans la gestion des symptômes et la récupération. Lors d’une gastro-entérite, les muqueuses du système digestif sont irritées, ce qui perturbe l’absorption des nutriments et des liquides. Consommer des aliments inappropriés peut aggraver les symptômes tels que la diarrhée ou les nausées et prolonger la durée de l’infection. Adapter son alimentation permet de limiter l’irritation intestinale, de compenser les pertes hydriques et électrolytiques et de fournir au corps l’énergie nécessaire pour combattre l’infection. Le tractus digestif, déjà fragilisé, bénéficie d’une diète simple et de liquides adaptés, qui favorisent le processus de réparation et évitent les complications, notamment la déshydratation.

La déshydratation est l’un des principaux risques liés à la gastro-entérite. La perte accrue de liquides à travers les vomissements et la diarrhée doit être compensée rapidement. La priorité est de maintenir un apport hydrique suffisant et adapté. Les solutions de réhydratation orale (SRO), disponibles en pharmacie, sont particulièrement efficaces pour combler ces pertes. À défaut de SRO, certaines alternatives temporaires, comme l’eau de riz légèrement salée ou les bouillons de légumes, apportent des sels minéraux tout en étant doux pour le système digestif. L’eau plate reste essentielle, mais seule, elle ne comble pas les besoins en électrolytes.

Lorsque l’état général s’améliore et que les vomissements diminuent, réintroduire progressivement des aliments solides est nécessaire pour restaurer l’énergie et aider à normaliser le transit intestinal. Les premiers aliments à intégrer après une gastro-entérite doivent être simples et légers. Le riz blanc, les pommes de terre sans peau, les pâtes blanches ou la semoule sont bien tolérés par les intestins. Ces sources de glucides fournissent de l’énergie rapidement assimilable, sans solliciter excessivement le système digestif.

Certains aliments ont des propriétés qui aident à réduire la fréquence et la consistance des selles. Les bananes mûres, en plus de leur douceur pour l’estomac, apportent du potassium, un électrolyte perdu pendant les épisodes de diarrhée. La pectine, une fibre soluble présente dans certains fruits et légumes, aide à former un gel dans l’intestin, régulant ainsi le transit. Les pommes cuites, les coings en compote ou en gelée et les carottes en purée sont particulièrement recommandés. Contrairement à d’autres produits laitiers qui peuvent irriter l’intestin, le yaourt nature constitue une exception grâce à sa teneur en probiotiques. Ces micro-organismes bénéfiques rééquilibrent la flore intestinale altérée par l’infection et soutiennent la récupération.

Certains aliments aggravent les symptômes de la gastro-entérite et doivent être évités pendant la phase aiguë. Les produits riches en fibres, tels que les légumes verts, les légumineuses et les fruits crus, accélèrent le transit intestinal et peuvent aggraver la diarrhée. Les aliments gras ou frits, difficiles à digérer, augmentent l’inconfort abdominal et ralentissent la récupération. Les produits laitiers autres que le yaourt nature, comme le lait entier ou les fromages, peuvent entraîner une intolérance temporaire au lactose.

Une fois les symptômes dissipés, il est essentiel de réintroduire progressivement une alimentation variée pour retrouver un équilibre nutritionnel. Pendant les premiers jours, il est recommandé de maintenir une diète douce, en augmentant peu à peu la variété et les quantités. Les légumes cuits, comme les courgettes ou les haricots verts, peuvent être ajoutés, en veillant à bien les éplucher pour limiter les fibres insolubles. Les fruits frais, en petites quantités, permettent de compléter les apports en vitamines, notamment les pommes et les bananes. Les céréales complètes et les légumineuses doivent être réintégrées avec prudence, en surveillant leur tolérance. Il est également conseillé de privilégier les protéines maigres et les bonnes graisses, comme celles contenues dans les poissons gras ou l’huile d’olive, pour soutenir l’organisme pendant la convalescence.

Ne criez pas victoire dès que les symptômes s'atténuent : vos intestins restent fragilisés. Pour éviter une rechute, augmentez petit à petit vos apports journaliers et évitez tout excès. Commencez par des aliments doux pour l’intestin : des féculents (riz, pâtes, pommes de terre) et du poisson ou de la viande blanche grillés ou cuits sans matière grasse. En revanche, prenez votre temps avant de reprendre l'alcool, les boissons caféinées et les plats épicés ou cuits en sauce.

En cas de gastro, le principal risque est la déshydratation. En effet, les diarrhées et /ou vomissements à répétition provoquent d’importantes pertes en eau et en sels minéraux. Or notre organisme a besoin d’être régulièrement hydraté pour fonctionner correctement (entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour). Pour compenser ces pertes, on mise donc sur des liquides que l'on ingère par petites gorgées : de l’eau plate ; une boisson sucrée (des tisanes sucrées ou de l'eau contenant du sirop, par exemple) ; des bouillons de légumes légèrement salés ; voire des solutions de réhydratation orale (idéales pour les enfants et les personnes âgées à fort risque de déshydratation). Elles sont disponibles en pharmacie sous forme de poudre à diluer et contiennent des proportions de sels minéraux indispensables pour que l’organisme se rétablisse.

Signes de déshydratation

Déshydratation, les signes qui doivent alerter :

  • une soif intense ;
  • des urines en faible quantité ;
  • une bouche et une langue sèches ;
  • un regard terne et un enfoncement des yeux ;
  • une peau sèche qui tarde à retrouver son aspect initial après un plissement ;
  • une fièvre et des maux de tête ;
  • une somnolence accompagnée de vertiges et de désorientation ;
  • des troubles de la conscience (malaise, étourdissements...) ;
  • un manque de réactivité général (apathie).

Si vous constatez ces symptômes chez un proche, contactez rapidement un médecin, surtout s'il s'agit d'un jeune enfant ou d'une personne âgée.

Pas évident de garder l'appétit entre deux épisodes de diarrhées ou de vomissements aux toilettes... Il est pourtant essentiel de maintenir une alimentation relativement diversifiée pour préserver son appareil digestif et réduire la durée des symptômes (en permettant aux selles de se re-solidifier par exemple). Pour cela, en début de gastro-entérite, on fractionne les repas. Cela permet d'ingérer plus régulièrement de petites quantités de nourriture. Privilégiez les aliments qui vont ralentir le transit et restaurer la flore : les œufs ; les poissons maigres (cuits à l'eau ou à la vapeur) ; les viandes maigres (préparées sans matière grasse) ; les bouillons salés ; les pâtes, le riz blanc, la semoule, les pommes de terre, le pain blanc. Au petit-déjeuner, vous pouvez miser sur des biscottes tartinées de miel ou de gelée de fruits.

Quels légumes manger en cas de gastro ? On privilégie tous les légumes cuits. Pour cause ? Les légumes crus risquent d'irriter les parois de votre intestin, ce qui ne ferait qu'aggraver la diarrhée... Quel fruit manger quand on a la gastro ? Mieux vaut éviter les fruits tant que votre gastro n’est pas terminée. Riches en fibres alimentaires, les fruits ont tendance à accélérer le transit intestinal. Seules exceptions : les coings ; les bananes ; et les pommes. Consommez-les idéalement sous forme de compote ! Quid des produits laitiers ? S'ils sont bien tolérés, ou sans lactose, certains produits laitiers peuvent être consommés en petites quantités : le lait (sans lactose) ; les yaourts nature ; le fromage blanc ; et les fromage à pâte cuite.

Lavez-vous régulièrement les mains (ou celles de vos enfants) à l'eau et au savon. Qui n’a pas connu un jour les symptômes fort désagréables de la gastro-entérite ? Avec la perturbation du système intestinal, vomissements et diarrhée se succèdent pendant deux ou trois jours. Pour se remettre au plus vite, il faut bien connaître ce que l’on peut manger et boire en cas de gastro. On a rarement faim le premier jour d’une gastro-entérite car l’intestin ne tolère aucun aliment et on se demande souvent que manger quand on a la gastro. Si vous-même ou votre enfant souhaitez vous nourrir un peu, préférez des petites collations plutôt qu’un vrai repas. Aussi, l’adaptation de votre alimentation fait partie du traitement de la maladie. Lorsqu’on a une gastro, il est important de beaucoup boire pour éviter la déshydratation. En cas de vomissements provoqués par la gastro, buvez souvent mais à petites gorgées. Vous pouvez boire de l’eau bien sûr. A savoir : il faut éviter de boire glacé ou très froid qui n’aideront pas pour soigner votre gastro-entérite.

Que manger après une gastro quand les symptômes se calment ? Commencez par des produits doux pour l’intestin : des féculents (riz, pâtes, pommes de terre) et du poisson ou de la viande blanche grillés ou cuits sans matière grasse. Vous pouvez manger tous les légumes que vous voulez, à condition de les cuire. En effet les légumes crus sont très irritants pour l’intestin et ne feraient qu’aggraver votre diarrhée. Bon à savoir : si un nourrisson ou nouveau-né a la gastro, il ne faut pas changer son alimentation. Mieux vaut éviter les fruits tant que votre gastro n’est pas terminée. Ils sont riches en fibres, ils ont donc tendance à accélérer le transit intestinal. Une exception : la banane, un fruit parfait pour un régime anti gastro. Évitez en revanche provisoirement le lait, le beurre et le café, irritants pour les intestins.

Quand consulter un médecin ?

Dans certains cas, des vomissements peuvent nécessiter un avis médical. Immédiatement ou dès que possible. À savoir : Des vomissements concernant un bébé, un enfant, une personne âgée ou une personne fragile doivent rapidement être signalés à un médecin. Si le repos et les mesures diététiques ne sont pas suffisants, consultez votre médecin. L'enfant, et plus particulièrement le nourrisson, est plus fragile en raison du risque de déshydratation.

N’attendez pas que la situation se dégrade, prenez RDV avec un médecin dans la journée. Prenez RDV dès maintenant avec un médecin généraliste en vidéo. Vous pouvez consulter un médecin généraliste depuis chez vous en téléconsultation avec Qare. En cas de gastro, c’est idéal car il est difficile de vous déplacer chez le médecin avec vos symptômes. Vous pouvez consulter un médecin de 6h à 23h chaque jour, même le week-end grâce à la téléconsultation sur Qare. Cela vous évite d’attendre le lundi ou même parfois quelques jours avant de consulter un avis médical. Nos médecins généralistes sont disponibles en moyenne en moins de 10 minutes. L’inscription sur Qare est ouverte à tous. Le temps d’incubation de la gastro-entérite peut varier entre 48 et 72h. C’est le temps durant lequel vous êtes infecté mais vous ne ressentez encore aucun symptômes.

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