La Chine connaît une transformation radicale de son industrie porcine, avec l'émergence de fermes verticales géantes et l'adoption de techniques d'abattage de plus en plus industrialisées. Ces développements visent à répondre à la demande croissante de viande de porc tout en optimisant la production et en réduisant les coûts.
La ferme verticale : un modèle d'avenir ?
Si les projets de fermes urbaines verticales, installées au cœur de la ville, se multiplient ces dernières années, l’installation récemment implantée en Chine impressionne par ses dimensions. 26 étages, 650 000 animaux : la plus grande ferme verticale de porcs au monde a récemment été mise en service en Chine, à proximité de Wuhan. Certains y voient un projet d’avenir.
La ferme porcine de 26 étages est comme la « suite logique » de cette course à la rentabilité, le prolongement vertical d’un modèle de fermes-usines d’abord horizontal. Ce modèle, qui accumule tous les aspects de l’élevage, de la gestation à l’abattage, répond d’abord à un objectif affiché de rentabilité : tout concentrer en un même endroit devrait permettre de produire beaucoup plus efficacement, grâce aux économies d’échelle.
Au centre de la Chine, près de Wuhan, la plus grande porcherie au monde vient d’être mise en service. Et cette ferme-usine n’est pas une exception dans l’Empire du milieu. Ce projet, qui frappe par son gigantisme, traduit une tendance de fond en Chine. Dans la ville d’Ezhou, au centre de la Chine, un gratte-ciel de 26 étages abrite désormais la plus grande porcherie du monde. La structure est gérée par la société Zhongxin Kaiwei Modern Farming pour une capacité de production de 650 000 porcs charcutiers. Près de 25 000 bêtes sont logées à chaque niveau.
L'industrialisation de l'élevage porcin
Pour Mathilde Le Boulch, ingénieure d’études économiques à l’Ifip, citée par Porcmag, « cette nouvelle mode des usines porcines sur différents étages avec parfois même la présence de l’usine d’aliment sur place, a été soutenue par le récent épisode de fièvre porcine africaine en Chine qui a abouti à l’arrêt progressif de l’élevage individuel et familial. Le gouvernement a encouragé cette industrialisation et cette augmentation de la production dans le but d’atteindre l’auto-suffisance ».
En 2021, l'abattage de porcs en Chine devrait atteindre près de 600 millions de têtes. La production a été stimulée par les grandes entreprises qui centralisent la production, modernisent leurs installations et mettent en œuvre des mesures de biosécurité. La production de viande de porc devrait augmenter de 14% en 2021, après avoir atteint un niveau record en 2020, grâce à la mise en œuvre des projets d'expansion des grandes entreprises au cours des deux dernières années.
Acteurs clés et internationalisation
Selon une note parue dernièrement sur le site de l’Ifip, le leader allemand de l’abattage Tönnies s’est associé au groupe chinois Dekon pour construire un abattoir dans la province du Sichuan située au sud-ouest de la Chine. Cet outil qui a une capacité d’abattage de 5 000 porcs/jour et a démarré son activité en octobre 2024. Avec cet abattoir, Tönnies s’implante sur le premier marché mondial porcin. Le but ? Internationaliser ses outils industriels dans les principaux bassins de consommation du porc. Le leader allemand s’exonère dans le même temps des potentielles barrières à l’exportation depuis l’Europe comme les contraintes sanitaires et commerciales.
Rappelons qu’à l’été 2024, Tönnies avait signé un accord pour racheter l’abattoir de Vion implanté à Crailsheim, en Bavière, d’une capacité de 21 000 porcs/jour. Le groupe Tönnies représente 16,5 millions de porcs abattus dans l’UE en 2023 dont les ¾ sur ses sites allemands et le reste au Danemark.
Équipements et technologies
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Henger fournit des services professionnels de conception de programme à guichet unique et de transformation de produits diversifiés pour les industries de transformation des aliments et d'abattage de viande. Henger explore activement le marché international en se basant sur le concept de travail « ouverture, tolérance, amélioration et innovation ». À l'heure actuelle, nous avons établi des contacts commerciaux et des relations de coopération avec des dizaines de pays et régions d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Australie, du Moyen-Orient, d'Asie du Sud-est et de la zone de la ceinture et de la route.
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Exemple d'équipement : Machine à dépoiler les porcs
| Caractéristique | Description |
|---|---|
| Garantie | 1 AN |
| Points clés de vente | Haute Productivité |
| Composants de base | Moteur |
| Application | Porc |
| Tension | 380V |
| Utilisation | Usine d'abattoir |
| Nom du produit | Machine de dehair de porc |
| Caractéristique | Haute efficacité |
Tendances du marché
Les importations de viande de porc devraient atteindre 4,5 millions de tonnes en 2021, les consommateurs étant de plus en plus réceptifs à la viande de porc réfrigérée ou congelée. L'USDA prévoit une baisse des importations de viande de porc en Chine cette année, à mesure que la production porcine du pays se redresse. La viande de porc et les produits du porc importés à des prix compétitifs continueront d'être une composante importante de l'offre nationale de porc.
Critiques et considérations éthiques
Mais c’est précisément cet objectif - lequel pousse à entasser toujours plus d’animaux dans un espace toujours plus limité - qui est justement en cause dans nombre de critiques de l’élevage intensif. Pour répondre à cet impératif, les bêtes sont parquées dans des boxes où elles s’entassent les unes sur les autres. Les blessures occasionnées sont nombreuses, de même que les manifestations de détresse psychique.
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