Fonctionnement d'une usine d'aliments pour animaux

Le secteur de l’alimentation animale est régi par un ensemble de textes réglementaires qui couvrent, entre autres, l’hygiène des établissements, la mise sur le marché des aliments et leur étiquetage.

Le respect de cette réglementation, opposable aux professionnels, fait l’objet de contrôles par les services départementaux : directions départementales de la protection des populations (DDPP) ou directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), suivant les départements.

La réglementation prévoit, entre autres, des obligations d’enregistrement, d’agrément ou d’autorisation pour les exploitants du secteur de l’alimentation animale, selon leur activité.

Le règlement (CE) n°767/2009 impose notamment que les aliments pour animaux mis sur le marché soient sains, non altérés, loyaux, adaptés à leur usage et de qualité marchande.

Des sous-catégories plus spécifiques existent également : aliment minéral, aliment d’allaitement, aliment pour animaux visant des objectifs nutritionnels particuliers (aussi appelé aliment diététique).

Ils doivent avoir été autorisés préalablement à leur mise sur le marché et à leur utilisation, laquelle doit respecter les termes de l’autorisation accordée.

L’utilisation d’additifs dans l’alimentation peut nécessiter de passer par un prémélange : il s’agit d’un mélange d’additifs, ou d’un mélange d’un ou plusieurs additifs avec un ou plusieurs supports (matières premières ou eau), qui n’est pas destiné à l’alimentation directe des animaux.

Il est impossible d’exclure totalement la présence, dans les aliments des animaux, de substances indésirables.

Cependant, tout doit être fait pour que leur teneur soit suffisamment basse pour empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme, l’animal ou l’environnement.

Par ailleurs, la réglementation dite « feed ban » (règlement (CE n°999/2001) restreint l’usage des protéines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage, notamment des ruminants.

Le « Paquet hygiène » correspond à un ensemble de textes européens établissant des règles d’hygiène des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.

Pour les aliments médicamenteux et les produits intermédiaires, la plupart des activités sont soumises à un agrément spécifique au titre du règlement (UE) 2019/4.

Seuls sont exemptés de l’obligation d’enregistrement ou d’agrément imposée par le règlement (CE) n°183/2005 les établissements qui réalisent uniquement de la vente au détail d’aliments pour animaux familiers.

Les animaux appartenant à une espèce productrice de denrées, comme les lapins, les volailles ou les chevaux, ne sont pas réglementairement des animaux familiers, même lorsqu’ils sont détenus par des particuliers qui ne les destinent pas à la production de denrées.

Les opérateurs concernés par l’obligation doivent déclarer leur activité auprès de la DDPP ou DDETSPP de leur département, à l'exception de ceux qui n’ont, en alimentation animale, que des activités de production primaire ; ces derniers sont considérés comme enregistrés de fait et n'ont donc aucune démarche particulière à accomplir.

Ainsi, par exemple, le stockage pour autrui ou la fabrication à la ferme d'aliments pour animaux en utilisant des additifs purs ou des prémélanges d'additifs (vitamines, oligo-éléments...) ne relèvent pas de la production primaire.

Le règlement (CE) n°183/2005 définit les principes d’autorisation pour importer des aliments pour animaux en provenance des pays tiers.

Une liste d’établissements des pays tiers autorisés sera établie à terme par la Commission européenne.

Le respect de la conformité avec la législation sur les aliments pour animaux fait l’objet de contrôles officiels de la part des autorités compétentes.

Des plans de surveillance et de contrôle de l’alimentation animale sont menés chaque année afin de vérifier la conformité et la sécurité des produits.

Les matières premières, additifs, prémélanges et aliments composés peuvent être contrôlés quelle que soit leur origine : nationale, européenne ou provenant de pays tiers.

Un réseau d’alerte européen (RASFF) a été mis en place afin que toute anomalie relevée dans un Etat membre puisse être transmise à l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Pour délivrer les agréments ou enregistrements, les DDPP ou les DDETSPP effectuent des inspections afin de vérifier les moyens mis en œuvre par l’établissement.

L’installation, le matériel, le personnel, le système de production, le contrôle de qualité, le stockage, le système documentaire, sont contrôlés.

Des prélèvements peuvent également être réalisés pour analyses.

Une fois agréés ou enregistrés, les établissements font l’objet de visites régulières.

Processus de fabrication

Nos usines de production d'aliments pour animaux de compagnie sont conçues pour offrir des solutions de pointe, garantissant des normes élevées de qualité, d'efficacité et de sécurité.

Chaque système est développé pour répondre aux besoins spécifiques de l'industrie, permettant la transformation d'aliments complets et équilibrés pour tous les types d'animaux de compagnie.

En tant que fabricant d’aliments pour animaux, nous possédons un service interne dédié à l’achat des matières premières nécessaires à l’élaboration des recettes des aliments des animaux.

Ils analysent les équilibres mondiaux et anticipent les achats.

Au sein du Groupe Michel, nous possédons une équipe de formulateurs, véritables diététiciens pour animaux, qui sont dédiés à l’optimisation des formules des aliments en fonction des besoins nutritionnels des animaux de nos clients éleveurs.

Les besoins nutritionnels des animaux dépendent de l’espèce, du stade physiologique et de ce qu’ils produisent.

En fonction de ces besoins, le formulateur compose pour chacun une recette adaptée : un assemblage spécifique de matières premières, de minéraux, d’oligo éléments et vitamines.

Nos formulateurs sont ainsi en lien permanent avec le service achat des matières premières et nos usines.

Chaque recette est unique.

Elle est créée en prenant en compte plusieurs facteurs : le prix des matières premières ou/et l’intégration de matières premières produites par le client, les contraintes de formulation (nutritionnelles et d’incorporation) mais aussi technologiques.

En moyenne, un aliment est composé selon les proportions présentées dans le sac d’aliment ci-contre mais ces proportions varient sensiblement d’une espèce à l’autre.

Un aliment nutritionnellement équilibré doit aussi être facile à consommer.

Dans un premier temps avec une cuisson thermomécanique conjuguée à de la chaleur, de la pression et du cisaillement.

Ce cisaillement s’exerce donc par des vis en rotation.

Dans un second temps, la texturation de la matière au passage de la plaque de sortie de l’ensemble vis-fourreau.

Mais aussi par la percée d’orifices à la forme du produit fini désiré.

Ainsi, le mélange de matière se texturise en sortie grâce à l’évaporation instantanée de l’eau.

La stérilisation est un traitement thermique (à température et temps élevés).

En effet, en raison de la destruction des micro-organismes et des enzymes pouvant les altérer, ils sont hermétiquement clos.

C’est donc le français Nicolas Appert qui met au point ce procédé au début du XIXe siècle.

Ainsi, ils se présentent en boîtes métalliques, en barquettes et/ou en sachets souples.

Ainsi, les matières premières d’origine animale sont soit fraîches, réfrigérées, soit congelées.

En effet, selon ce que l’on fabrique, le final du mélange est différent.

S’il s’agit de pâtées, le mélange se dose en boîtes métalliques, barquettes ou sachets qui se ferment hermétiquement.

On les envoie ensuite en stérilisation.

En revanche, s’il s’agit de bouchées en sauce ou en gelée, le mélange se présente sous forme d’une pâte.

Un équipement permet ensuite de le mettre sous forme de saucisses continues qui sont précuites dans un four.

Lorsque les saucisses sortent du four : on les découpe selon la dimension désirée.

Puis, on dose les bouchées en boite, barquette ou sachet, additionnées de sauce ou de gelée.

Enfin, on ferme hermétiquement les boîtes ou sachets pour ensuite les envoyer en stérilisation.

Équipements et technologies

MIAL propose une large gamme de silos pour le stockage de produits granulaires et pulvérulents en fibre de verre, en matières plastiques ou en acier.

Chaque silo peut être équipé de tous les accessoires pour le chargement ou le déchargement des produits.

Avec un large choix de modèles, MIAL peut trouver des solutions à tous les besoins de rangement.

MIAL propose une large gamme de systèmes de convoyage pour les produits granuleux et pulvérulents, de l'alimentation humaine à l'alimentation animale en passant par les produits chimiques.

Chaque convoyeur est conçu et fabriqué en tenant compte du produit à transporter, en préservant son intégrité et ses propriétés.

MIAL vous guidera dans le choix du système de convoyage à utiliser en fonction de vos besoins spécifiques.

Utilisées pour le dosage des matières premières dans les usines de production d’aliments pour animaux, elles permettent un contrôle très précis de la formule préparée.

Également disponibles en version à cuve rotative, garantissant une propreté maximale et l’absence de contamination entre une formulation et la suivante.

Le broyeur à marteaux PET-THOR est conçu pour broyer les matières premières des secteurs du Pet Food et du Fish Food.

La conception innovante et l'attention portée aux matériaux garantissent une efficacité et une fiabilité élevées.

Les mélangeurs MIAL représentent la solution idéale pour une homogénéisation efficace des matières premières ou pour l’enrobage des croquettes.

Grâce à leur robustesse de construction et à une conception soignée, ils sont largement utilisés dans l’industrie de l’alimentation animale, garantissant des performances constantes dans le temps et une longévité remarquable.

Utilisés dans les cas où l’ajout de petites quantités d’additifs liquides ou en poudre dans les aliments pour animaux est nécessaire, ils représentent la solution idéale en termes de précision, d’absence de contamination et de facilité d’utilisation.

La large gamme disponible permet de répondre à tous les besoins.

Les refroidisseurs à contre-courant d’air sont généralement utilisés pour le refroidissement des aliments pour animaux ou des produits en granulés.

Leur structure en acier inoxydable, associée à une conception soignée, garantit une longue durée de vie des machines et une optimisation des performances.

Disponibles en plusieurs modèles, ils permettent de répondre à tous les besoins.

Disponibles en version « vibrante » et « rotative », les cribles MIAL permettent de séparer la partie poussiéreuse de la partie granuleuse, ce qui permet d'obtenir un produit de haute qualité.

Le remplacement des tamis est particulièrement simple et rapide.

Contrôle qualité et certifications

Depuis 1992, date de notre première certification ISO 9002, Fidèle a toujours eu la volonté de transparence en certifiant son usine, ses procédés de fabrication.

Toutes nos productions sont contrôlées tout au long du processus de fabrication par nos services production et qualité avant leur mise sur le marché.

Pour chacune de nos gammes, qu’elle soit biologique, sans céréales, MSC (pêche durable), premium, toutes nos matières premières, sourcées au plus proche de notre usine, ont été rigoureusement sélectionnées et contrôlées.

Toutes nos matières premières carnées ou issues de la pêche proviennent d’abattoirs et d’ateliers de mareyage agréés et habilités.

Pour le bien-être digestif des chiens et chats, chacune de nos recettes répond aux règles et aux besoins nutritionnels établis (vitamines, oligoéléments, protéines…).

Dans notre engagement à promouvoir la qualité et le respect des normes, nous nous engageons à respecter les différents cahiers des charges, qu’il s’agisse de répondre aux exigences des AOP ou des labels.

Pour assurer cette conformité, tous nos sites de production sont certifiés selon un guide de bonnes pratiques, établissant ainsi une norme de qualité et de traçabilité dans chaque étape de notre processus.

Depuis le 1er septembre 2023, les modalités d’enregistrement d’un établissement au titre du règlement (CE) n°183/2005 et la publication de la liste des établissements enregistrés (hors production primaire) relèvent de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAl).

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