Stade de Chantilly : Un Héritage Historique

Si vous n’y avez jamais mis un pied dans ce palais équin, saisissez vite l’occasion pour te rendre sur ce lieu plein d’histoire.

Les Grandes Écuries : Un Chef-d'Œuvre Architectural

Ces écuries ont vu le jour à l’initiative du Prince de Condé Louis Henri de Bourbon.

La légende raconte qu’il pensait se réincarner en cheval et voulait donc une écurie digne de son rang !

Ainsi donc la France eut en héritage un des plus beaux chefs d’oeuvre architecturaux du XVIIIème siècle.

A chaque fois que je me rends dans ces écuries je suis comme envoutée par cette ambiance historique.

Ce lieu a une âme, toutes les époques se mélangent et tissent une toile que l’on a envie d’admirer sans cesse.

Ça sent le cheval, c’est notre odeur préférée n’est-ce pas ?

Ce cadre est vraiment fantastique.

Le musée présente une collection assez riche, pour étoffer ta culture historique du cavalier.

Mais le coeur de ce musée, c’est qu’il est VIVANT.

Les cavalières évoluent sur une piste de 13m de diamètre, telle une piste de cirque.

C’est déjà une belle contrainte pour des chevaux.

Mais la prouesse est encore plus grande quand on voit les chevaux parader avec des cavalières équipées de micros, sous les lumières et les différents jeux de scène.

Les chevaux sont mis sous leur plus beau jour c’est un vrai plaisir des yeux.

300 Ans d'Histoire Célébrés

Cet été le spectacle célèbre les 300 ans des Grandes Ecuries.

300 ans d’histoire ce n’est pas rien.

Et il y en a des choses à raconter.

Le spectacle mêle savamment poésie, talent, humour tout en retraçant l’histoire de ce lieu majestueux.

Ainsi on y apprend de belles anecdotes telle que le rôle joué par les camoufleuses de Chantilly pendant la Première Guerre Mondiale.

Le spectacle est très fluide, on n’a pas le temps de s’ennuyer et s’adapte à tout les publics.

Petits et grands ressortent émerveillés.

Le petit plaisir reste à la sortie du spectacle: de rendre visite au chevaux, dont les cavalières sont aux petits oignons.

Cette écurie est une vraie petite fourmilière, ça va et ça vient, d’un pas militaire mais avec un sourire très agréable.

Les cavalières sont très ouvertes et partagent volontiers, leurs petites anecdotes du quotidien !

Au delà du spectacle On peut également assister aux « séances pédagogiques » qui servent à présenter au public comment les cavalières préparent leur chevaux aux spectacles.

Informations Pratiques

Le spectacle estival prend fin le 22 Août les mercredi, jeudi, samedi et dimanches à 14h30.

C’est l’occasion ou jamais en somme !

Pour s’y rendre c’est très simple, tu mets ton GPS et tu trace ta route (enfin c’est comme ça que je fais j’ai eu aucun soucis jusqu’à présent ! ) Non blague à part, toutes les bonnes informations sont réunies sur le site, qui ma foi est très clair.

Les écuries sont accessibles en transports en commun, si tu décides de venir avec ton carrosse prévoit 5 euros pour le parking à la journée.

Le tarif du spectacle est à prix tout doux : compte 21 euros à plein tarif, et 17 euros en tarif réduit (pour les enfants de 7 à 17 ans).

Ce billet donne accès à la visite du musée.

Tu pourras également coupler le spectacle à la visite du magnifique Chateau de Chantilly en prenant un billet château + écurie à 30 euros à plein tarif, ou 24euros en tarif réduit.

Union Sportive de Chantilly : Un Siècle de Passion

CENT ANS D'HISTOIRE, de rencontres acharnées, de rires et de larmes.

Cent ans de passion, à travers ceux qui, un jour, ont enfilé la tunique vert et rouge et ceux qui ont oeuvré en coulisses.

C'est Emile Boulet qui, en 1902, crée l'Union sportive de Chantilly.

A cette époque, les Anglais, nombreux dans la cité des Condés, s'entraînaient chaque dimanche à taper dans un ballon en bordure du champ de courses, pantalons retroussés, chandails multicolores et chaussures cloutées... la tenue du footballeur d'alors.

Un soir, au café du théâtre, naît l'US Chantilly, le plus vieux club oisien encore en activité.

De nombreux dirigeants ont, au fil de l'histoire, oeuvré pour faire de l'USC un des piliers du foot régional.

Des dirigeants dévoués, passionnés, qui ont offert à Chantilly leur temps libre.

Emile Boulet, le président fondateur, était menuisier et construisit les premiers buts en bois.

Plus tard, Pierre Descamps, qui possédait une ferme, se chargera de labourer le terrain.

Sans oublier René Dupuis, le secrétaire, qui dessina les aménagements du stade des Bourgognes.

Moments Clés et Figures Emblématiques

Aujourd'hui, deux « anciens » sont restés fidèles.

Alain Deneu, l'actuel secrétaire, qui signa sa première licence en 1968, et Guy Brood, devenu « Charly » qui, en août prochain, fêtera ses trente-cinq ans au club.

« Charly » se souvient de tout.

De cette montée en Division IV, un soir de 1998.

« Mon plus beau souvenir.

Pour fêter l'événement, Hubert Assous, le président, avait invité joueurs et dirigeants aux Canaries ! ».

De la petite maison en bois qui abritait le logement du gardien.

Des parcours en coupe de France...

L'US Chantilly, c'est aussi des footballeurs devenus professionnels.

Jean-Marc Adjovi Boco (présent demain), Ibrahim Ba, Bernard Pascual, Stéphane Dedebant, Stéphane Capiaux.

Tous ont porté les couleurs du club, tout comme deux véritables figures du ballon rond, Jacky Duguépéroux, parti faire carrière à Valenciennes, et surtout Fred Aston.

C'était en 1927, Chantilly venait d'inaugurer son stade des Bourgognes.

Le club créa alors sa première équipe minimes.

Fred Aston en fit partie, avant de tenter sa chance à 17 ans du côté du Red Star.

Aston fut ensuite international à trente et une reprises...

Des dirigeants, des joueurs, de la passion.

Les ingrédients de la réussite.

Chantilly a su traverser les épreuves.

En près d'un siècle, les clubs de l'Oise ont écrit plusieurs belles pages en Coupe de France.

Beauvais détient toujours le record avec son quart de finale en 1989.

Chambly peut l'égaler en cas de qualification face à Granville.

Depuis 1920, Beauvais (25 fois), Creil (9 fois), Compiègne (8 fois), Chambly (7 fois), Senlis (3 fois) et Chantilly (3 fois) ont atteint au moins les 32es de finales.

Coupe de France : Les Moments Marquants de l'Oise

  • Le plus ancien: Le 7 décembre 1919, lors de la 3e édition de la Coupe de France, Creil devient le premier club du département à atteindre les 32es de finale. Face à l'Olympique Lillois, les Creillois, qui s'inclinent 7-0 ce jour-là, récidiveront en 1920 et 1927. C'est assurément la meilleure équipe d'entre-deux guerres.
  • Le plus historique: Le 7 janvier 1940, les amateurs du Stade Compiégnois deviennent la première équipe de l'Oise à éliminer une équipe de D1. C'est celui qui deviendra plus tard, le grand Stade de Reims qui mord la poussière (1-2) en 16es de finale. Au tour suivant, Lens (D1) met fin à la belle aventure des Compiègnois (3-1).
  • Le plus rageant: Le 9 février 1985, Senlis (D4) rate l'exploit du siècle. En 32es de finale, les Senlisiens poussent les coéquipiers de José Anigo jusqu'aux tirs au but après un héroïque (1-1). Malheureusement, les penaltys penchent du côté de l'OM (4-1), qui s'en est bien tiré.
  • Le plus inoubliable: Le 25 février 1989, Beauvais fait tomber le grand Bordeaux (1-1) après une rocambolesque séance de tirs au buts marquée par la Panenka d'Eric Cantona. Pour le plus grand bonheur des Beauvaisiens, le tir de l'international est arrêté par le vent et la boue juste devant la ligne. Le pensionnaire de la D2 fera tomber deux autres équipes de D1, Lens et Caen, avant de s'incliner en quarts face à Auxerre (1-2, 0-3).
  • Le plus maitrisé: Le 28 novembre 1999, Chantilly (DH) rentre dans l'histoire en battant à la régulière Waquehal, alors en D2. Une victoire nette et sans bavure (1-0). Pour les Cantiliens, l'aventure se termine au tour suivant face à Amiens (D2), vainqueur après prolongation (0-2).
  • Le plus récent: Le 2 janvier 2016, Chambly (N) entre dans la cour des grands. En pulvérisant Reims (4-1), les Oisiens signent leur premier coup de tonnerre en 32es de finale. Depuis Lyon et Monaco ont tremblé pour sortir du piège camblysien.

Chronologie de Chantilly

Première mention de Chantilly.

1066 Bataille de Hastings.

Guy de Senlis, seigneur de Chantilly, est nommé bouteiller de France par le roi Louis VI le Jeune (1081-1108-1137).

Le bouteiller est un des quatre grands officiers de la cour, avec le chancelier, le chambrier et le sénéchal.

Il est chargé de l’intendance du vin.

Hugues Bouvier de Pontoise et Mathias de Senlis, son parent, donnent leurs terres et leurs prés de Chantilly au prieuré de Saint-Leu d’Esserent.

Ces terres comprenaient la partie orientale de la Petite Pelouse actuelle, depuis la vallée de Sylvie jusqu’à la hauteur des Grandes Écuries.

Les prés se trouvaient au-dessous, entre les fossées du château et la ville.

1152 Annulation du mariage de Louis VII et Aliénor d’Aquitaine (~1122-1204).

Mention du moustier (synonyme ancien de monastère) de Saint-Germain de Chantilly.

Un nouveau accord régla le partage de la rivière entre le moustier de Saint -Germain de Chantilly et Avilly.

La rivière fut divisée en trois parties : la première appartenait à Richard de Vernon seigneur de Gouvieux, la seconde à Gui de Senlis, bouteiller de France, seigneur de Chantilly, la troisième restait commune entre eux.

Guy III le Bouteiller (vers 1205-1240) partage son domaine.

Il va se croiser et mourir à Damiette, sans postérité.

Chantilly revient à son neveux Guillaume II de Senlis.

Hugues de Vineuil et sa femme Agnès, cèdent aux moines de Saint-Leu d’Esserent, sept arpents ( approx.

Construction d’une digue au lieu dit « La Chaussée » à Gouvieux.

Mention de la chapelle Saint-Germain de Quiquenpoit (l’ancien moustier et ensuite chapelle de Chantilly) dans la paroisse de Gouvieux.

Le nom de Quiquenpoit (ce nom se deforma en Quinquempoix, conservé à l’usage plus tard) apparît pour la première fois.

Décès de Jean Le Bouteiller de Senlis, seigneur de Chantilly.

Par son testament il ordonna la fondation d’une chapelle dans son château de Chantilly.

Guillaume III Bouteiller est inhumé dans la chapelle du château.

Guillaume IV le Bouteiller abandonnait au duc de Normandie (futur Jean II le Bon), son château de Chantilly en échange du paiement de ses 3000 livres de dettes par Philippe VI de Valois et son fils, et de la promesse de payer sa rançon s’il était fait prisonnier.

Le duc de Normandie transmet le château de Chantilly à Jean de Clermont, beau-frère du seigneur de Chantilly et futur chambellan de Jean II, puis maréchal de France.

Le duc se réservait la garenne et la chasse à grand gibier.

Pendant la Jacquerie, Chantilly est mis à sac.

La « grange » Bucamp est fortement endomagée.

Guillaume le Bouteiller transfère ses biens à son cousin germain Jacques, dit Herpin, seigneur dErquery en attendant l’issue du procès entre lui et Jean de Clermont.

Le seigner d’Erquery promet de donner à Guillaume le Bouteiller boire, manger, feu, lit, hôtel, lumière, vêtements et chaussures, linges, langes, chausses et souliers, et toutes les nécessitéspour lui et un varletjeune noble placé en service auprès d'un seigneur pour faire l'apprentissage de la chevalerie. et des chevaux et monture.

Guillaume le Bouteiller devait recevoir en plus, une somme de 500 florins d’or et une rente annuelle de 150; le jour où il partirait de chez sire d’Erquery, la rente serait portée à 300 florins.

Charles Bureau, seigneur de la Rivière, Grand-Maître des Eaux et Forêts de France, comte de Dammartin vend au roi Charles V (1338-1364-1380) le domaine formé par la Chaussée et l’étang de Gouvieux.

La seigneurie de la Chaussée était indépendante de la seigneurie de Gouvieux et du château de Chantilly.

La maison du Gril de l’étang de Gouvieux était située en face du point d’aboutissement de l’actuelle rue du Bouteiller.

L’étang s’étendait sur 3,5 km, jusqu’à Chantilly.

Jean de Clermont renonça à ses prétentions sur Chantilly moyennant 620 fr.

Gui de Laval vend la terre de Chantilly à Pierre d’Orgemont, moyennant 8.000 livres tournois.

(~1 000 000 €).

Elle comprenait le château et la châtellenie de Chantilly, la tour de Montméliant, le petit fief de Moussy-le-Neuf toutes les terres environnant le château de Chantilly, la rivière de la Nonnette depuis Senlis jusqu’au-dessous de la grange du prieuré de Saint-Leu-d’Esserent sise à Chantilly, y compris les moulins à taon bâtis sur la rivière et dont les tanneurs de Senlis étaient banniers 80 arpents de prés sous le château, 500 arpents en la forêt de Coye en une seule pièce; 1.000 arpents des bois de Luton, avec un droit pour le prieur de Saint-Nicolas de prendre une somme lors de la vente du bois; 160 arpents au bois de Busembart; 150 arpents au bois Bouvier 56 arpents au bois de la Sayette, 60 arpents en la Genevraye, 35 arpents au petit Busembart, 20 arpents au bois Huon, 12 arpents sous Commelle; tous ces bois, sauf les 500 arpents de Coye, étant en forêt de Chantilly, et 40 arpents en forêt de Halatte.

Pierre I d’Orgemont seigneur de Méry-sur-Oise (1315-1389) avait acquit la même année la seigneurie de Chavercy, la terre de Monjay, les seigneuries de Thorigny, du Pin, de Monceau-en-Brie.

Pierre d’Orgemont appartenait à une riche famille de Lagny.

Par son érudition, son intégrité et son mérite il a occupé les plus hauts emplois : chancelier de Dauphiné en 1372, puis élu chancellier de France le 20 novembre 1373, il restera dans cette charge jusqu’en 1380.

On lui attribue la rédaction d’une partie des Grandes Chroniques de France.

Pierre d’Orgemoint commence la reconstruction du château.

Son fils Amaury (vers 1350-1400) hérite du domaine de Chantilly.

Amaury d’Orgemont était diplomé en Droit (diplôme délivré à Orléans le 10 juillet 1380), Maître des requêtes en 1381, chancellier en 1388, du frère de Charles VI, Louis duc de Touraine (1372-1407), membre du Conseil en 1397, échanson du duc de Bourgogne, premier maître de Comptes en 1399.

Amaury d’Orgemont (vers 1350-1400) fait l’acquisition des seigneuries de Vineuil et de Saint-Firmin.

Il prit à loyer le petit domaine des moines de Saint-Leu.

Les Cordeliers de Senlis s’engagent , en reconnaissance d’un don de cent écus d’or (~36 016 € ) destiné aux réparations de leur couvent, de célébrer la messe au château, tous les dimanches et jours de fête.

La reconstruction du château est terminée par Amaury d’Orgemont (vers 1350-1400).

Amaury d’Orgemont s’assure la possession des terres et prés des moines de Saint-Leu, par un bail de trente ans, consenti à son écuyer Guillaume Cochet, capitaine de Chantilly, par le prieur Phillibert Foucaut.

Pierre II d’Orgemont (1375-1415), fils d’Amaury est nommé échansonofficier chargé de servir à boire à un roi, un prince, ou à tout autre personnage de haut rang.

En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale.

Le parc du château est enclos de murs.

Pierre II d’Orgemont (1375-1417) fils d’Amaury d’Orgemont et de Marie de Paillart épouse Jacqueline Paynel de Hambye (?-1435), fille de Guillaume VI ou VII Paynel, seigneur de Hambye et de Bricquebec en Normandie, et de Jeanne Paynel de Moyon.

Elle apporte un dot de 1 000 écus d’or (approx. 370 000 €) et une rente annuelle de 200 livres tournois (approx. 24 000 €).

Pierre II d’Orgemont (1375-1417), augmente son domaine de Chantilly en achetant un fief de 96 arpens de terre ( approx. 30 ha.) et 90 arpens (approx.

Pierre II d’Orgemont (1375-1417), seigneur de Chantilly meurt dans la bataille d’Azincourt.

À cette époque, Chantilly est en plein dans la confrontation entre les Armagnacs et les Bourguignons.

Le vicomte de Breteuil suivit le connétable d’Armagnac.

Suite à son mariage avec Jean de Fayel, Jacqueline Paynel, dut se séparer de ses trois enfants qu’elle a eu avec Pierre d’Orgemont.

Marcel (? Jacqueline Paynel, livre Chantilly aux Anglo-Bourguignons.

En échange de cette capitulation sans lutte, elle et tous les habitants du château continuent à demeurer dans le château sans être inquietés ni subir aucun domage.

Dans le château se trouvent 25 personnes nobles, dont sept écuyersun gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu.

Un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement et un chapelain et une vingtaine de serviteurs, femmes et hommes.

Parmi les écuyer figurent Pierre d’Orgemont, qui n’avait que 15 ans, Gilles de Lorris, Guillaume de Gisay, Pierre de Belloy, Simon Paullet, Jean de Villers, Phelipot de Morency avec leurs femmes et enfants.

Mariage de Pierre III d’Orgemont (?1405-1492) , 17 ans, et Marie de Roye (? un autre fief à Quinquempoix et la forêt de Chantilly, contenant 90 arpents de bois (approx. 31 ha) et 96 arpents de terre (approx. 33 ha) entre la grange Saint-Leu, Chantilly et le buisson Jehan le Mire, ainsi que 7 quartiers (approx.

Chantilly est décrit ainsi : d’abord l’enceinte fortifiée, le châtel, la maison, la basse cour.

le vivier du val de Marchié, 6 arpents (approx. 2.2 ha), au sud, dépuis la chaussée de Paris jusqu’au ru de la fontaine (plus tard l’étang de Sylvie); le vivier derière le châtel, 5 1/2 arpents (approx. 1.9 ha), dépuis la chaussée de Paris jusqu’à la chaussée de Vineuil ; l’étang neuf au long du parc -16 arpents ( approx.

Chantilly est repris par les armées du roi légitime Charles VII (1403-1422-1461).

1429 Jeanne d’Arc lève le siège d’Orléans; Charles VII est couronné roi à Reims.

30 mai 1431 Jeanne d’Arc, accusée d’être une sorcière est brûlée vive à Rouen.

Pierre III d’Orgemont obtint des Requêtes du Palais, un arrêt le maintenant dans la propriété de Chantilly, que revendiquait François d’Estouville comme héritier de Gui de Laval, le vendeur de 1386.

Pierre III d’Orgemont (?1405-1492) sans descendance, partagea ses biens entre ses deux neveux : Guillaume de Montmorency et Guillaume de Broullat, seigneur de Badouville, capitaine de Dreux.

Jehan Chastellain, dit Hutin, le principal fermier de Quiquempoit, est dit « maire et garde de la justice de Chantilly« .

Colin Laigle (ou l’Aigle), laboureur à Gouvieux, prend de Guillaume de Montmorency, moyennant 6 sols 8 deniers parisis de cens, une pièce de terre de 20 arpents sur laquelle pièce ledit preneur fera édifier une maison.

plan du château de Chantilly, d’après une planche de Jacques Androuet du Cerceau.

Bulle du pape Léon X qui accordait au Guillaume de Montmorency et à ses successeurs la permission de faire célébrer la messe et tous les autres services divins par un chapelain soumis à l’autorité de l’évêque de Senlis, dans la chapelle du château dédiée aux saints Jacques et Christophe.

Guillaume de Montmorency partage ses biens entre ses deux fils encore en vie et attribue Chantilly, Écouen et Montmorency à son fils Anne et les terres de Bourgogne, La Rochepot et Thorey, etc. à son frère François.

Anne de Montmorency décide de faire de la forteresse de Chantilly une riche et agréable demeure.

Il se resolut de respecter les tours et les murs d’enceinte, toujours nécessaires à la défense et de remanier entièrement l’intérieur, de créer des corps de logis,des galeries et d’entourer le château de jardins et parterres et d’agrandir le parc.

Tous les travaux sont suspendus.

Le parlement de Paris demande à Guillaume de Montmorency d’assurer la protection de la capitale.

Anne de Montmorency suit le roi en captivité et négocie le traité de Madrid (1526).

L’architecte Pierre Chambiges est choisi pour reconstruire le château.

Construction de l’hôtel de Beauvais, 12 rue du Connétable, affecté au service des chasses et des forêts.

Visite de Charles Quint à Chantilly.

Anne de Montmorency meurt à Paris, après une blessure reçue pendant une bataille à Saint-Denis.

1572 Massacre de la Saint-Barthélemy.

Mort de François de Montmorency.

1610 Assassinat d’Henri IV; son fils Louis XIII, âgé de neuf ans lui succède.

Henri II de Montmorency condamné à mort pour conspiration contre le cardinal de Richelieu.

Le jeune prince d’le Grand Condé est vainqueur des Espagnols à Rocroi.

L’école des garçons fonctionne dans l’hôtel des Juridictions (12, rue du Connétable).

Le Grand Condé est condamné à mort pour rébellion.

1651 Mort du Mazarin.

Mise en chantier du château de Versailles.

Pour constituer le parc de Chantilly, le prince de Condé achète de nombreuses terres à l’ouest du château et dans la vallée de la Nonette.

Installation des ateliers de serrurerie et menuiserie Toupet et Obry dans la cour de l’hôtel Quinquempoix (52, rue du Connétable).

Visite de Louis XIV.

Un premier réservoir est construit sur la pelouse.

Mort du Grand Condé.

Mort de Henri-Jules, prince de Condé.

1715-1774 Règne de Louis XV, arrière-petit-fils de Louis XIV.

Lors de travaux de reconstruction de la chapelle du château, un cercueil de plomb est decouvert au milieu de la chapelle.

À l’intérieur, un corps en très bon état de conservation.

C’était le corps de Guillaume III le Bouteiller.

Construction de l’ancien presbytère.

Construction des Maisons des Officiers (No.

La manufacture de porcelaine est installée dans une maison dans le chemin du Marais (actuellement rue de la Machine).

Mort du Louis-Henri, duc de Bourbon, prince de Condé.

Construction du théâtre d’Oronthée.

Visite de Gustav III roi de Suède (1746-1792).

André-Joseph Antheaume de Surval, premier maire de Chantilly.

La mairie s’installe dans l’hôtel de Beauvais.

Mgr.

Confiscation des biens des princes.

Le château est pillé.

La Ménagerie est saccagée.

La Renommée en plomb qui ornait le dôme des Écuries est abattue.

1793 Louis XVI est exécuté; règne de la Terreur.

1814 Abdication de Napoléon: exil à l’île d’Elbe.

Retour des Bourbons.

1815 Tentative de reconquête du pouvoir par Napoléon, les Cent-Jours.

Battu à Waterloo, il est exilé sur l’île de Sainte Hélène.

1815-1824 La Restauration.

Mort du prince de Condé.

Faillite de Richard-Lenoir.

Par la suite « l’usine » abrita différentes fabriques: de faïence, d’impression d’étoffes, d’aiguilles, de passementerie, de papier.

1830 Révolution de Juillet.

Abdication de Charles X.

1848 Révolution en France, à Berlin, Budapest, Milan, Prague, Rome, Vienne.

Louis-Philippe abdique et part en exil en Angleterre.

Proclamation de la IIème République.

1870 La IIIème République.

1870-1871 Guerre franco-prussienne perdue par la France; chute de Napoléon III.

Après la chute de l’Empire le duc d’Aumale regagne Chantilly.

Nouvel exil pour le duc d’Aumale.

Omer Vallon, maire de Chantilly.

1900 Exposition universelle de Paris.

Visite du tzar Ferdinand Ier de Bulgarie.

Visite de l’écrivain Gabriel d’Annunzio.

Le Rallye Chambly du prince Murat s’installe aux Grandes Écuries jusqu’en 1914.

Création de l’Aérodrome de la « Vidamée-Chantilly« .

Des aviateurs illustres y vont évoluer: Guynemer, Védrines, Saulnier.

Le quartier du Bois St-Denis revient à la ville de Chantilly.

16 janv. 1939-1945 Seconde Guerre mondiale.

Évacuation de Chantilly vers le Morbihan.

Vingt-cinq otages arrêtés à Chantilly.

Transformation du hôtel le Grand Condé en appartements.

Construction des immeubles, du gymnase et du terrain de sport rue St.

1969 Démission du général de Gaulle.

1974 Mort de Georges ...

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