Le fenugrec, aussi appelé sénégrain ou trigonelle, est une plante à laquelle on prête de nombreuses vertus. Focus sur une plante millénaire. Le fenugrec (Semen trigonellae foeni-greaci) est une plante dont on utilise les feuilles et les graines depuis des milliers d’années.
Originaire d’Afrique du Nord, elle s’est développée en Asie (principalement en Inde) puis dans le monde entier. Si elle est utilisée en cuisine sous la forme d’épice, elle est aussi connue pour ses multiples bienfaits pour la santé. Cette plante médicinale était déjà présente en Égypte à l’époque des pharaons, où elle servait à embaumer les corps et à apaiser les brûlures. Son usage était alors externe. Puis au fil des siècles, on s’est aperçu des multiples vertus thérapeutiques retirées de l’ingestion de ses graines sous la forme d’infusion, de teinture mère ou de poudre.
Qu’est-ce que le fenugrec ?
Le fenugrec, aussi appelé sénégrain ou encore trigonelle, est une plante à laquelle on prête de nombreuses vertus. Quels sont ses bienfaits pour la santé ? Quels sont les risques liés à sa consommation ?
Propriétés et bienfaits du fenugrec
Les graines du fenugrec sont une mine de nutriments essentiels pour la santé. Elles sont notamment riches en :
- vitamines (vitamine A, vitamine C, vitamine B1…)
- sels minéraux (magnésium, calcium, fer…)
- antioxydants de type flavonoïde
- phosphore
Autre particularité de la trigonelle, elle recèle de nombreuses fibres appelées galactomannanes, reconnus pour favoriser la lactation des jeunes mamans. Autre atout des graines de sénégrain: elles contiennent 30 % de protéines.
En raison de cette composition incroyablement riche, le fenugrec est devenu une plante médicinale reconnue. On l’utilise pour :
- le diabète (hypoglycémiant en améliorant l’action de l’insuline)
- les maladies cardiovasculaires (hypocholestérolémiant)
- stimuler l’appétit chez les personnes déprimées, anorexiques ou anémiées
- apaiser les troubles digestifs (ballonnements, digestion lente)
Le fenugrec peut également être utilisé pour stimuler la production de lait maternel.
Prise de poids : le fenugrec fait-il grossir ?
Bien que les graines de fenugrec stimulent l’appétit peu de temps après leur consommation, elles vont également former un gel avec les liquides présents dans l’estomac et provoquent ainsi un effet coupe-faim. L'ajout de poudre de fenugrec dans les plats ouvre l'appétit et augmente la motivation à manger. En ce sens, elle favoriserait la prise de poids.
Pourquoi dit-on que le fenugrec fait grossir la poitrine ?
Selon les croyances populaires, le fenugrec pourrait augmenter le volume de la poitrine, faire grossir les hanches ou galber les fesses. La raison ? La présence de phyto-œstrogènes au sein des graines. Ainsi, le fenugrec boosterait le développement hormonal pour faire gonfler la poitrine (ainsi que les hanches ou les fesses !).
Est-ce que le fenugrec fonctionne vraiment (diabète, poitrine, taux de lipides...) ?
La croyance selon laquelle les seins peuvent prendre du volume avec le fenugrec est infondée. Premièrement, il est physiologiquement impossible de cibler la prise de masse du corps par ingestion d'aliments ou de compléments alimentaires. La prise de poids est homogène au niveau du corps. Les grains de fenugrec peuvent, en revanche, participer à l'apport énergétique global.
D'autre part, divers autres aliments comprennent des phyto-œstrogènes, comme le soja ou le houblon. Pourtant, ils n'ont pas la même réputation que le fenugrec concernant leurs potentiels effets sur la poitrine. Néanmoins, en application locale et externe, l'huile de fenugrec peut potentiellement aider à maintenir la souplesse et le galbe de la poitrine, à condition d'en mettre tous les jours et de faire des auto-massages. L'augmentation mammaire semble en revanche très subtile.
Selon les résultats d'un essai contrôlé randomisé, le fenugrec n'est pas uniquement bénéfique aux personnes ayant besoin de stimuler leur appétit. Il le serait également à celles en surpoids. Dans cette étude, 39 hommes en bonne santé, mais en surpoids, ont reçu un extrait de graines de fenugrec pendant 6 semaines. Les chercheurs ont conclu, à la fin de cette expérimentation, que l'administration répétée de la substance avait réduit de manière significative la consommation de graisses alimentaires chez ces personnes en surpoids.
Le fenugrec aurait donc une double action, en stimulant l'appétit des personnes malades mentalement et en améliorant le métabolisme lipidique chez celles qui présentent un surpoids. Toutefois, ses effets sur les taux sanguins de cholestérol restent encore à démontrer, tout comme ceux sur le diabète.
Sous quelle forme consommer le fenugrec ?
Poudre, compléments alimentaires, gélules... ? Les grains de fenugrec sont réduits en poudre et conditionnés sous forme de gélules pour les compléments alimentaires. Des formes liquides peuvent être obtenues par infusion des graines. Le fenugrec peut être utilisé en tant qu'épice pour relever le goût de certains plats. Il est alors préférable de choisir un produit de haute qualité.
L'huile pour les cheveux
Moins connu, il existe une autre forme, à utiliser notamment pour limiter la chute des cheveux et stimuler leur croissance. Il s'agit de l'huile de fenugrec. C'est un fortifiant et un tonifiant qui peut être utilisé en massage pour raffermir la poitrine. L'huile de fenugrec est excellente pour le soin du buste et le bain d'huile capillaire.
Comment utiliser le fenugrec ?
L'utilisation des graines du fenugrec se fait par voie externe, pour traiter les affections de la peau, ou par voie interne. Une cure de fenugrec ne doit pas dépasser 4 semaines.
Comment calmer les inflammations locales (poudre) ?
Par voie externe, pour traiter des inflammations cutanées, diluez 50g de graines réduites en poudre dans ¼ de litre d’eau. Versez cela dans l’eau du bain. Vous pouvez aussi utiliser le fenugrec en cataplasme, en mélangeant 50 g de graines réduites en poudre à 1l d’eau chaude pour former une pâte.
Quand et comment prendre le fenugrec pour une prise de masse (tisanes) ?
Par voie interne, pour réduire le taux de sucre ou de graisses dans le sang, ou pour stimuler l’appétit et la prise de poids, laissez infuser à froid 1 g de graines de fenugrec réduites en poudre dans 125 ml d’eau pendant 3 h. Filtrez, consommez une tasse de cette préparation plusieurs fois par jour. Vous pouvez aussi consommer directement 5 g (environ une cuillère à café) de graines réduites en poudre deux fois par jour pendant 3 mois pour obtenir une baisse significative de la glycémie en cas de diabète de type II.
À noter qu’il existe également des gélules de fenugrec en magasin diététique. L'infusion de fenugrec est elle aussi possible. Ces posologies sont données à titre indicatif.
Avant de faire une cure par voie orale, il est recommandé de demander l'avis d'un professionnel de santé afin d'éviter d'éventuelles interactions ou effet secondaire.
Le fenugrec pour la peau et les cheveux
L'huile de fenugrec peut être appliquée directement sur la peau, au niveau de la poitrine. Pour raffermir les seins, vous pouvez procéder à un massage : effectuez des mouvements doux et légers, en partant de dessous des seins et en remontant vers le cou. Réalisez ensuite un huit horizontal, toujours avec un mouvement allant vers le haut.
Pour les cheveux, appliquez de l'huile de fenugrec sur l'ensemble des longueurs et des pointes et laissez poser au moins 30 minutes. Rincez, puis faites votre shampooing.
Contre-indications : quels sont les inconvénients du fenugrec ?
Même si le fenugrec est une plante et donc un remède naturel, son usage peut présenter des contre-indications. Si le fenugrec est conseillé aux femmes allaitantes, car il stimule la montée de lait, il est déconseillé pendant la grossesse. Il peut en effet provoquer des contractions de l’utérus dommageables au fœtus. En outre, en raison de son pouvoir hypoglycémiant, les personnes diabétiques doivent demander conseil à leur médecin avant de consommer du fenugrec.
Même chose pour les personnes qui sortent d’une opération chirurgicale ou vont en subir une très prochainement ou encore pour les personnes qui ont un problème de coagulation du sang. Enfin, puisqu’il ouvre l’appétit, il faut se méfier de son utilisation si on est en surpoids.
Alternatives pour augmenter le volume de la poitrine
Comment faire grossir sa poitrine ? Telle est la question posée par de nombreuses femmes complexées par la taille de leur bonnet. Si beaucoup se tournent vers les solutions naturelles, d’autres préfèrent de se diriger vers la chirurgie esthétique pour des résultats immédiats et durables. Trop petite, trop grosse, trop basse, trop asymétrique… la poitrine figure parmi les plus gros complexes des femmes. Parmi les critiques les plus souvent formulées, le manque de volume arrive en tête de liste.
Exercices physiques et massages
Bien que les seins ne soient pas constitués de muscles, faire de l’exercice physique peut aider à faire grossir sa poitrine. Effectuer des massages de la poitrine contribue à raffermir et tonifier les seins qui peuvent paraissent ainsi légèrement plus volumineux. Étant constitués de tissus conjonctifs et tissus graisseux, les seins réagissent très bien aux massages.
Alimentation
Pour stimuler les glandes mammaires et essayer de faire grossir sa poitrine, il est recommandé de consommer des aliments riches en œstrogènes. Cette hormone féminine qui assure le développement des organes génitaux, est également un facteur connu pour déterminer le volume des seins. De nombreux fruits et légumes contiennent des phytoœstrogènes. Parmi eux, on retrouve le fenugrec. Le fenugrec est une plante aromatique enrichie en nutriments et en phytoœstrogènes.
Faire grossir sa poitrine grâce à l’alimentation ne représente pas une méthode miracle qui permette d’améliorer le volume des seins instantanément et durablement.
S’il y a bien une substance qui a un impact important sur l’augmentation de la poitrine, c’est l’œstrogène. Sécrétée par les ovaires, cette hormone est directement responsable de tous les changements que l’on observe à la puberté. L’augmentation des tissus adipeux tant au niveau des hanches que de la poitrine est le résultat de son action directe. Sa concentration dans l’organisme est variable, elle augmente par exemple durant la grossesse et après l’accouchement. Bien que cette hormone soit un antagoniste de l’œstrogène, elle contribue également à l’augmentation des glandes mammaires.
Une fois que l’on sait comment se déroule le développement des glandes mammaires au naturel, il devient plus facile d’ajuster sa diète en conséquent. Pour augmenter sa poitrine naturellement, on gagne à privilégier la consommation de certains produits suivants. Très souvent sur le net, on se retrouve face à une liste de produits classiques. C’est juste, mais la liste des aliments riches en phyto-œstrogènes est de loin plus longue. On citera juste en guise d’exemple : l’ail, le persil, la carotte, le concombre, le petit pois, les choux dans l’ensemble y compris les brocolis, le poivron, la citrouille, la betterave, la tomate, l’ananas, la pomme de terre, la papaye, la prune, la cerise, les dates, l’aubergine, les graines de tournesol, les graines de lin, l’orge, l’avoine, le maïs, le riz, le café, l’huile d’olive, la réglisse, la sauge, le basilic ou encore le blé.
Chirurgie esthétique
Pour faire grossir sa poitrine, la chirurgie reste la meilleure des solutions. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour gagner en volume et en fermeté. L’augmentation mammaire peut notamment être réalisée par l’intermédiaire de prothèses mammaires. Il existe plusieurs types de prothèses, de différentes formes, de différentes textures, de différents volumes et de différentes tailles. L’augmentation mammaire par implants consiste à faire grossir sa poitrine tout en la regalbant.
Généralement en gel de silicone, la prothèse mammaire peut être ronde ou anatomique, c’est-à-dire en forme de poire, et peut être placée devant le muscle pectoral ou derrière le muscle pectoral. Les implants mammaires peuvent également être insérés en dual plan. Dans ce cas, la prothèse est à la fois devant et derrière le muscle. Cette technique récente permet d’obtenir des résultats naturels.
L’augmentation mammaire se déroule sous anesthésie générale, en bloc opératoire. La durée de l’intervention varie de 45 minutes à 2h. En cas de ptôse mammaire associée, il sera nécessaire d’utiliser technique différente des techniques classiques d’augmentation mammaire afin de faire grossir sa poitrine, mais également de la lifter et de lui redonner un joli galbe.
Lipofilling mammaire
La pose de prothèses mammaires n’est pas la seule technique permettant de faire grossir sa poitrine. Pour gagner en volume et redessiner harmonieusement le décolleté, il est possible d’opter pour un lipofilling mammaire. Le lipofilling mammaire est une méthode définitive et naturelle qui permet à la fois d’augmenter le volume de la poitrine et de bénéficier d’une lipoaspiration. Cette technique consiste à prélever de la graisse à un endroit du corps pour la réinjecter à un autre endroit.
Le lipofilling mammaire possède de nombreux avantages. Faire grossir sa poitrine avec cette opération permet de redonner un volume au sein d’une manière naturelle sans avoir recours à l’utilisation d’un corps étranger. Le lipofilling mammaire est réalisé sous anesthésie générale. La graisse est ensuite purifiée à l’aide d’une centrifugation douce. Cette technique de transfert de graisse ne laisse pratiquement pas de cicatrices.
Bon à savoir : il est possible d’associer la pose d’implants mammaires au lipofilling. Nommée « augmentation mammaire composite », cette procédure est idéale pour faire grossir sa poitrine et corriger en même temps les seins tombants.
Pour faire grossir sa poitrine, le chirurgien esthétique est le meilleur interlocuteur. La chirurgie est la solution la plus efficace et la plus durable pour augmenter le volume de la poitrine.
Quand envisager la chirurgie ?
Pour avoir recours à une augmentation mammaire, il est recommandé d’attendre que les seins aient achevé leur développement, soit entre 17 et 19 ans. En effet, à l’adolescence, sous l’influence des fluctuations hormonales et de l’éventuelle prise de contraceptifs, le volume mammaire peut encore varier. Lors de malformations graves des seins (seins tubéreux, syndrome de Poland, sévère hypertrophie, etc.), une intervention peut être réalisée plus tôt, vers l’âge de 16 ans et avec l’accord des parents.
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