Pourquoi les chrétiens ne mangent pas de viande le vendredi : Explication

En mémoire du Vendredi saint (jour de la crucifixion du Christ), les chrétiens mangent "maigre" le vendredi. Vous l'avez peut-être remarqué vous-même : du poisson est généralement proposé dans les cantines de France tous les vendredis. Il en va de même chez certaines familles chrétiennes, qui écartent la "viande terrestre" en fin de semaine pour privilégier le poisson. Cette tradition ne vient pas de nulle part. En effet, il s'agit d'une coutume chrétienne remontant au Moyen Âge.

Origine de la tradition du poisson le vendredi

En France, il est de coutume de manger du poisson le vendredi. Et ce, jusque dans les cantines de nos enfants. Cette tradition remonte au Moyen Âge, période durant laquelle il était imposé de faire pénitence en mangeant maigre le vendredi, jour de la mort du Christ. "Manger maigre" signifie ne pas manger de viande, les chrétiens se rabattaient donc sur le poisson.

Cependant, le poisson remonte encore plus loin chez les croyants. Sous l’Empire romain, pendant la longue période de persécution (du Ier au IVe siècle), les chrétiens avaient pris l’habitude de se signaler discrètement à leurs condisciples par un petit poisson, moins explicite qu’une croix ou qu’un chrisme (symbole formé des deux lettres grecques X et P, pour christos, "messie"). On a retrouvé des poissons gravés dans les catacombes romaines.

Un jeu de mots est à l’origine de ce signe de ralliement. En grec toujours, les lettres I-CH-T-U-S ("poisson") forment l’acronyme de "Jésus-Christ fils de Dieu, sauveur". Cela tombe bien : le Messie a recruté quatre apôtres parmi les pêcheurs pour les faire "pêcheurs d’hommes". Même après les persécutions, le poisson a donc gardé une place de choix dans le rituel de l’Église chrétienne.

Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi ?

Comme l'explique le Diocèse de Paris, l'Église catholique propose à ses fidèles de jeûner (de se passer d'un repas) le mercredi des cendres et le Vendredi saint, tout en s'abstenant de viande les vendredis du carême. En se "privant du nécessaire", les chrétiens se "rappellent du nécessaire".

Mais pourquoi faire une croix sur la viande en particulier, et pas autre chose ? Il faut savoir qu'à l'époque, la viande était considérée comme un mets délicat, réservé aux jours de célébration. Manger de la viande le vendredi, jour de la crucifixion du Christ, aurait donc été incongru. Mais on peut aussi s'interroger sur le poisson. Pourquoi n'est-il pas considéré comme de la viande ? Selon le site d'actualités générales et de spiritualité Aleteia, c'est parce que "les règles d’abstinence considèrent que la viande provient d’animaux comme le poulet, le bœuf, l’agneau ou le porc" - des animaux terrestres. Le poisson fait donc exception.

Que manger le Vendredi saint ?

Le Vendredi saint, la viande issue d'animaux terrestres est proscrite pour pouvoir manger maigre. Ainsi, le poisson est souvent à l'honneur à table. Cette tradition toujours très ancrée est appliquée tous les vendredis (et pas uniquement le Vendredi saint) par de nombreux chrétiens. Mais certaines paroisses convient leurs fidèles à partager des repas encore plus frugaux, comme des bols de riz accompagnés d'une pomme, par exemple, rappelle le site de L'Étudiant. On consomme aussi des légumes, céréales et des fruits.

Restrictions alimentaires pendant le Carême

Les règles alimentaires pendant le Carême varient d'une confession chrétienne à l'autre, mais elles partagent généralement un principe commun d'abstinence et de jeûne. Ces pratiques visent à symboliser le sacrifice et la pénitence, en se rappelant les quarante jours que Jésus a passés dans le désert avant de commencer son ministère public. Examinons de plus près les restrictions alimentaires pendant le Carême, en nous basant principalement sur la tradition catholique.

Jeûne et Abstinence

Pendant le Carême, les fidèles catholiques sont tenus de jeûner le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Le jeûne implique de s'abstenir de manger un repas complet, bien que des petites collations soient souvent autorisées. Le Vendredi Saint, en particulier, est un jour d'abstinence de viande pour commémorer le sacrifice de Jésus. Les autres jours de la semaine, l'abstinence de viande est souvent recommandée le vendredi, bien que certaines régions autorisent d'autres formes de pénitence.

Types de Viande

La viande rouge est généralement celle dont l'abstinence est prescrite pendant le Carême. Cela inclut la viande de bœuf, d'agneau et de porc. Cependant, les règles peuvent varier. Dans certaines traditions, la volaille est autorisée, tandis que d'autres encouragent l'abstention totale de viande.

Produits de la Mer

Les fruits de mer, en revanche, sont souvent autorisés pendant le Carême. Le poisson, les crustacés et les mollusques sont généralement considérés comme des alternatives acceptables à la viande rouge. Certains fidèles choisissent de suivre une alimentation à base de poisson et de produits de la mer pendant toute la durée du Carême.

Œufs et Produits Laitiers

Les œufs et les produits laitiers sont généralement autorisés pendant le Carême. Cependant, certaines personnes choisissent de s'abstenir de ces produits pendant le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, en adoptant une approche plus stricte du jeûne.

Plats Végétariens

Pendant le Carême, de nombreux fidèles optent pour des repas végétariens ou végétaliens, excluant la viande et parfois les produits d'origine animale. Cela reflète l'accent mis sur la simplicité, la privation et la réflexion spirituelle.

Il est important de noter que les règles alimentaires peuvent varier en fonction des traditions et des coutumes locales, ainsi que des directives spécifiques de chaque église. Certains fidèles peuvent choisir de suivre des règles plus strictes, tandis que d'autres adoptent une approche plus souple en fonction de leur santé ou d'autres considérations personnelles.

En fin de compte, les restrictions alimentaires pendant le Carême sont conçues pour rappeler aux fidèles les valeurs de sacrifice, de modération et de renoncement, tout en les invitant à se concentrer davantage sur la prière, la charité et la réflexion spirituelle.

Signification du Vendredi saint

Pour les chrétiens, le Vendredi saint ne marque pas seulement l'avant-veille du dimanche de Pâques. Il symbolise le chemin de croix de Jésus-Christ, sa crucifixion et sa mort. De quoi le rattacher aux significations des rendez-vous du lundi de Pâques, du Jeudi Saint ou du Samedi saint, commémorant des épisodes différents de la vie du Christ pour les croyants.

Dans la symbolique du Vendredi saint, il y a l'ADN du christianisme : mort du Christ et foi en sa résurrection cimentent une base qui rassemble tous les chrétiens, qu'ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes.

En Alsace, le Vendredi saint revêt une signification particulière. Ce jour-là, les fidèles se précipitent en masse dans les églises protestantes. Ils agissent ainsi à contre-courant des catholiques qui, eux, privilégient le jour de Pâques comme fête d'obligation - car il représente la résurrection du Christ - et non pas le jour-symbole de la mise à mort de leur Messie.

La prière du Vendredi saint fait figure de prière universelle. Ce jour-là, les fidèles prient à la fois pour l'Église, pour le pape, pour le clergé et le peuple fidèle, pour les catéchumènes, pour l'unité des chrétiens, pour le peuple juif, pour les autres croyants, pour ceux qui ne connaissent pas Dieu, pour les pouvoirs publics et "pour nos frères dans l'épreuve" en général.

Déjà, bien des familles (pratiquantes ou pas) ne consomment pas de viande ce jour-là, en souvenir de la date symbole de la crucifixion du Christ, en France et ailleurs. Quand les protestants ne donnent pas de consigne de pénitence alimentaire, les catholiques encouragent le jeûne. Pour les orthodoxes non plus, le Vendredi saint n'est pas spécialement un jour de jeûne.

La consommation de poisson est souvent à l'honneur chez les catholiques le Vendredi saint (et le vendredi en général). Et pour cause : manger du poisson, c'est "manger maigre". Certaines paroisses convient leurs fidèles à partager des repas encore plus frugaux, type bol de riz accompagné d'une pomme.

Si le jeûne se poursuit à priori (nous sommes toujours dans la période du Carême, qui ne prendra fin que le lendemain), il peut être accompagné ou remplacé par des pratiques diverses telles que des bonnes actions.

Le Vendredi saint a toujours lieu deux jours avant que s'achève le Carême, avec le dimanche de Pâques. En tant que date associée au jour de Pâques, elle dépend de la place de cette fête religieuse dans le calendrier.

Le jeûne chrétien

Durant le carême, les chrétiens sont invités à jeûner afin de mieux tourner leur attention vers Dieu. Souvent synonyme de privation de nourriture, le jeûne implique davantage que la seule restriction alimentaire et se mue en véritable cheminement spirituel.

Du latin jejenus (« qui est à jeun ») - qui a ensuite donné déjeuner (disjejunare) et dîner (disjunare) - le jeûne renvoie à une privation volontaire de nourriture pendant un temps donné. Dans la religion chrétienne, le fidèle est invité à suivre la voie proposée par Jésus et à conformer sa vie selon la sienne. Ainsi, de la même manière que le Christ s’est préparé à sa mission en allant jeûner quarante jours dans le désert, le chrétien est appelé à faire de même pendant les six semaines du carême.

Du grec askeo (« faire de l’exercice »), le jeûne est une forme d’ascèse, une discipline intérieure et corporelle qui invite à faire de la place pour mieux accueillir Dieu. En effet, le sens du jeûne et de la privation volontaire est de se libérer du superflu pour accorder plus de place à l’essentiel.

À l’origine, le jeûne permettait aux catéchumènes de les accompagner vers le baptême, qu’ils recevaient lors de la vigile pascale. Cette pratique ascétique leur offrait la possibilité de faire un retour sur eux-mêmes, à travers un processus de purification physique et spirituelle.

Comme Jésus, qui a commencé son ministère en jeûnant quarante jours dans le désert et qui a su maîtriser ses passions, le jeûne les aide à préparer leur entrée dans une vie nouvelle, au même moment où l’on commémore la résurrection du Christ.

Mais cela est aussi vrai pour les fidèles qui, pendant le carême, font à nouveau ce chemin de conversion intérieure, cette metanoïa (du grec meta « ce qui dépasse, englobe » et noéo « percevoir, penser », pouvant être traduit par « changement de regard ») qui ouvre à plus grand que soi.

À travers la discipline ascétique du jeûne, il est possible de prendre conscience de ce qui entrave sa relation entre le croyant et le Seigneur et de s’en libérer. Le jeûne fait ainsi apparaître nos attachements matériels et, comme Jésus qui a résisté à la tentation du diable, il est nous demandé de s’en délester au moins le temps du carême.

Si l’on parvient à se libérer de ce qui nous encombre, alors il devient possible de donner plus de temps à autre chose et, notamment, aux autres et à Dieu. En effet, dans le Sermon sur la montagne, Jésus nous enseigne que le jeûne doit être associé à la pratique de la prière et de la charité car celui-ci n’a de sens que s’il permet de servir son prochain, tout en s’unissant à Dieu.

Dans cet effort régulier de purifier son corps et son esprit, ce que nous ne dépensons pas pour nous-mêmes doit être dépensé pour les autres. Au début du christianisme, il était recommandé de jeûner tous les mercredis et vendredis de l’année.

Ce jeûne bihebdomadaire imitait la tradition juive qui imposait aux Hébreux de jeûner chaque lundi et jeudi. En choisissant leurs propres jours de pénitence, les chrétiens ont pu se différencier d’abord de ses racines juives, tout en rappelant rituellement la symbolique de la Passion. En effet, le mercredi commémorait la dénonciation de Jésus par Judas et le vendredi la crucifixion du Christ.

Au IIIe siècle, le carême se déroulait durant la dernière semaine avant Pâques. Puis, il a été étendu, le siècle suivant, à une période de quarante jours, en souvenir du séjour de Jésus au désert. Enfin, c'est au Ve siècle qu’il a revêtu son caractère institutionnel et qu’il a été fixé à six semaines.

Au fil des siècles, la pratique du jeûne a été adaptée aux besoins de l’époque et a progressivement décliné. Depuis 1966, l’Église recommande de jeûner seulement lors du mercredi des Cendres et le Vendredi saint, et de s’abstenir de manger de la viande les vendredis du carême.

Aujourd'hui, l’Église incite davantage à une approche spirituelle du carême et se préoccupe moins de la fréquence à laquelle nous sommes censés jeûner. Ainsi, chaque chrétien est libre de jeûner comme bon lui semble. Comme mentionné plus haut, l’Église aujourd'hui propose de s’abstenir de viande les vendredis de carême ainsi que le mercredi des cendres, et d’éventuellement jeûner d’un repas lors du Vendredi saint. Il est possible de la remplacer par du poisson.

Le Vendredi saint est associé à la mort de Jésus sur la croix et les chrétiens sont donc appelés à faire maigre ce jour-ci, pour communier avec la souffrance du Christ.

Hormis ces recommandations, le jeûne est une pratique libre qui peut se vivre selon les besoins et la créativité de chacun, tant que celui-ci permet de se rendre disponible à Dieu.

Abstinence de viande le vendredi : une tradition catholique

L’abstinence de viande le vendredi est une tradition profondément ancrée dans la foi catholique. Le vendredi revêt une signification toute particulière dans la liturgie chrétienne. C’est en effet le jour où le Christ a donné sa vie sur la croix pour le salut de l’humanité. L’abstinence de viande le vendredi s’inscrit dans cette démarche de recueillement et de communion avec le Christ souffrant.

Si l’abstinence du vendredi est recommandée tout au long de l’année, elle prend une dimension particulière pendant la période du Carême. L’Église demande aux fidèles de s’abstenir de viande tous les vendredis de Carême, ainsi que le Mercredi des Cendres qui marque le début de cette période, et le Vendredi saint, jour de la crucifixion du Christ.

Il est intéressant de noter que la pratique de l’abstinence a connu des évolutions au fil des siècles. Aujourd’hui, l’Église a assoupli ces prescriptions, laissant une plus grande liberté aux croyants dans leur façon de vivre leur foi.

Dans la tradition catholique, le terme latin « carnis » utilisé pour désigner la viande interdite ne comprenait pas le poisson. Sont considérés comme « viande » uniquement les animaux terrestres (bœuf, poulet, porc, etc.) et les volatiles. Cette distinction peut sembler arbitraire, mais elle s’explique en partie par le contexte historique.

Au-delà de ces considérations pratiques, le poisson revêt une symbolique particulière dans la tradition chrétienne. Le mot grec « Ichthus » (poisson) forme un acronyme qui signifie « Jésus-Christ Fils de Dieu Sauveur ».

Il est indispensable de noter que cette tradition ancestrale pourrait avoir des répercussions positives inattendues sur notre environnement.

À l’heure où notre société est confrontée à de nouveaux défis, les pratiques de jeûne et d’abstinence évoluent pour s’adapter aux réalités contemporaines. Parmi ces nouvelles pratiques, le jeûne des réseaux sociaux gagne en popularité, particulièrement chez les jeunes catholiques.

Au-delà de sa dimension spirituelle, le jeûne est de plus en plus perçu comme un moyen de lutter contre les excès de notre société de consommation. Certaines paroisses organisent même des « semaines de jeûne » communautaires pendant le Carême, encourageant les fidèles à réduire leur consommation et à partager avec les plus démunis.

En définitive, l’abstinence de viande le vendredi s’inscrit dans une longue tradition spirituelle qui continue de se réinventer pour répondre aux défis de notre temps. En tant que chrétiens, nous sommes invités à vivre ces moments d’abstinence non comme une contrainte, mais comme une opportunité de croissance spirituelle et de solidarité avec nos frères. En nous privant du nécessaire, nous nous rappelons que Dieu nous est encore plus nécessaire.

Le jeûne aide à acquérir la liberté du cœur. Cela signifie que nous souhaitons ne pas être centrés sur nous-mêmes, sur nos désirs, sur nos besoins.

Les commandements de l’Église

Les commandements de l’Église se placent dans cette ligne d’une vie morale reliée à la vie liturgique et se nourrissant d’elle.

Sont tenus par la loi de l’abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne tous les fidèles majeurs jusqu’à la soixantième année commencée.

Jeudi saint

Avant Pâques, la tradition chrétienne veut que l'on célèbre les jeudis et vendredis saints.

Dans le christianisme, le Jeudi saint célèbre l’institution de l’Eucharistie par Jésus-Christ. Le Jeudi saint est celui qui précède Pâques, marquant le début du Triduum pascal.

L’Eucharistie est instituée par le Christ lors de son dernier repas, la Cène. Au cours de ce repas, Jésus consacre du pain et du vin et les offre à ses disciples. Il leur demande de continuer à célébrer ce repas en sa mémoire. Cet acte symbolise une nouvelle alliance entre Dieu et les hommes, mais aussi la fondation de l’Église.

Par la suite, les chrétiens reproduisent ce dernier repas, ce qui va donner lieu à la messe, avec le vin et l’hostie. Dans la religion catholique, le Christ est réellement présent dans l’hostie et le vin consacrés par les prêtres qui agissent en sa personne. Lors du repas eucharistique, les chrétiens communient spirituellement avec le fils de Dieu.

Le matin du Jeudi saint, ou le mercredi, on célèbre la messe chrismale. L’évêque réunit les prêtres de son diocèse pour renouveler leurs engagements sacerdotaux. Il bénit aussi les huiles saintes utilisées pour les sacrements.

Le soir, on célèbre la messe de la commémoration de la Cène. Lors de la messe, le prêtre lave les pieds de douze fidèles, comme le fit Jésus avec ses apôtres.

Après la messe, les fidèles peuvent aller au reposoir pour adorer l’Eucharistie, en mémoire de l’agonie du Christ. Le reposoir est décoré de fleurs et reçoit les hosties consacrées au cours de la messe de la Cène. Après avoir été vidé, le reposoir est laissé ouvert pour l’Adoration qui peut durer jusque tard dans la nuit.

Célébration du Vendredi saint

Comme le Jeudi saint, le Vendredi saint fait partie de la Semaine sainte. C’est le vendredi qui précède Pâques. Il commémore la Passion du Christ, c’est-à-dire les événements liés à sa mort : son arrestation, sa flagellation, sa montée au calvaire puis sa crucifixion.

Lors du Vendredi saint, les églises sont vidées de tout objet ostentatoire et les croix sont cachées sous un voile afin de signifier le dénuement et la mort du Christ. Le principal office n’est pas une messe. C’est l’office de la Passion, précédé d’une procession, le Chemin de Croix.

À la fin de l’office se déroule une communion eucharistique avec les hosties consacrées la veille, lors de la messe de la Cène.

Dans une démarche de pénitence, l’Église demande à toute personne majeure (sauf les vieillards, les malades et les femmes enceintes) de jeûner le Vendredi saint. Cela consiste à ne pas consommer de viande, à sauter au moins un repas, et à se priver volontairement de quelque chose que l’on aime consommer.

Semaine sainte

La Semaine sainte est celle qui précède Pâques. Elle commence avec le dimanche des Rameaux et s’achève avec le Samedi saint. La Semaine sainte ne doit pas être confondue avec le Triduum pascal, qui se déroule de la messe vespérale du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques. Le dimanche des Rameaux commémore l’entrée du Christ à Jérusalem.

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