OGM dans la viande: Risques et Avantages

En 2019, la surface cultivée d’organismes génétiquement modifiés (OGM) s’élevait à 190 millions d’hectares, soit 10 % des surfaces totales cultivées. Les OGM sont très présents dans certains pays et notamment aux Etats-Unis, au Brésil, en Argentine ou encore en Inde. Mais qu’est-ce qu’un OGM ? Comment sont-ils fabriqués et quels sont leurs dangers sur la santé et l’environnement ?

Qu'est-ce qu'un OGM ?

Un OGM signifie “organisme génétiquement modifié”. La notion d’organisme renvoie à plusieurs éléments et peut être une bactérie, un animal ou un végétal qui a subi des modifications au niveau génétique. Ces modifications ont pour objectif d’ajouter de nouveaux gènes, d’en supprimer ou de modifier les gènes existants pour améliorer les caractéristiques de l’élément en question.

Fabrication des OGM

Les OGM sont obtenus avec de multiples techniques réalisées en laboratoire. La première et la plus fréquemment utilisée est la transgenèse, c’est-à-dire l’ajout d’un ou plusieurs gènes d’une autre espèce pour modifier les caractéristiques de l’élément de base. Par exemple, le maïs MON810, autorisé à la culture en Espagne et au Portugal, est obtenu par ajout d’un gène d’une bactérie présente dans le sol. Cette bactérie permet à la plante de mieux se protéger contre les insectes ravageurs. Avec le développement des nouvelles technologies, d’autres techniques de modification génétique ont vu le jour, permettant d’agir à un niveau très ciblé.

Applications des OGM

Les organismes génétiquement modifiés ont plusieurs applications. Dans le secteur agricole, on utilise les plantes et animaux génétiquement modifiés pour les rendre plus résistants et améliorer leurs caractéristiques naturelles. Les OGM ont été plébiscités et le sont toujours pour leurs nombreux avantages.

Dans le domaine agricole, les deux caractéristiques les plus répandues parmi les OGM sont, à ce jour :

  • la tolérance à certains herbicides, par l’introduction d’un trait dit « TH », pour « tolérant aux herbicides ».
  • la résistance aux insectes ravageurs, grâce à la production par la plante d’un insecticide ciblé, par l’introduction d’un trait dit « Bt », pour « Bacillus thuringiensis ».

99% des surfaces cultivées de plantes OGM correspondent à des variétés possédant l’une, l’autre ou les deux caractéristiques combinées. La diversité des plantes OGM produites est donc particulièrement faible.

L’utilisation la plus connue des OGM est dans le domaine agricole, avec en particulier l’utilisation de plantes ou d’animaux génétiquement modifiés. Cependant, les OGM sont également largement utilisés pour :

  • La recherche fondamentale pour mieux comprendre certains mécanismes biologiques ;
  • L’industrie, afin par exemple de produire certaines molécules d’intérêt ;
  • La santé, où des micro-organismes OGM sont utilisés pour la production de vaccins ou de médicaments (insuline par exemple) ou encore comme vecteur pour des thérapies géniques.

OGM et Viande

Plus de viande, de lait, de laine… a toujours été un des objectifs de la sélection animale. Pour la viande, deux stratégies de modification génétique sont mises en œuvre : jouer sur le taux d’hormone de croissance, ou bloquer le gène responsable de la production de myostatine, hormone qui inhibe la croissance musculaire.

En 1982, des chercheurs ont inséré dans un génome de souris le gène exprimant l’hormone de croissance du rat et obtinrent des souris géantes. En 1989, une entreprise, AquaBounty, se lança dans la modification génétique des saumons, pour produire des animaux plus gros plus rapidement. L’entreprise a inséré dans le génome de saumons atlantiques d’élevage un double transgène composé d’une séquence génétique du saumon Chinook (la plus grosse des cinq espèces de saumon), qui augmente la production d’hormone, et d’une séquence de la loquette d’Amérique, espèce qui vit dans des eaux plus froides que les saumons.

Actuellement, ce saumon transgénique, nommé AquAdvantage, a été autorisé à la commercialisation aux États-Unis (2015) et au Canada (2016), mais sa production reste très faible (91 tonnes en 2021).

Défis et Conséquences

Hormis un refus assez généralisé des grandes chaînes de commercialiser du saumon transgénique, la première cause de ces échecs est que la modification du taux d’hormone dans le corps des animaux peut entraîner de nombreux autres effets : cette hormone agit sur plusieurs autres caractères (effet pléiotrope). Par exemple, des porcs avec plus de muscle étaient aussi plus sensibles à certaines maladies, comme les pneumonies et l’arthrite.

Un rapport de la Société royale du Canada (2001) évoque aussi ces effets pléiotropes : « la pléiotropie […] associée à l’introduction de nouvelles constructions génétiques est la règle plutôt que l’exception chez les poissons. Cette pléiotropie s’est manifestée par des modifications de l’activité enzymatique, de l’anatomie générale, du comportement et, selon toute vraisemblance, de l’activité hormonale ».

Des conséquences physiques similaires ont été observées chez la carpe transgénique et chez le poisson-chat non transgénique auquel on a injecté de l’hormone de croissance. La transgenèse peut également affecter la forme générale des poissons transgéniques, entraînant des problèmes de natation.

Inhibition de la Myostatine

La myostatine est une protéine qui limite la croissance musculaire chez les animaux. Dès le début des années 2000, des expériences pour modifier par transgenèse la séquence génétique responsable de l’expression de cette protéine ont été menées sur des bovidés, des moutons, des saumons, des souris.

Les recherches de modification des animaux passent donc désormais par l’utilisation de nouveaux outils, comme les Talen ou Crispr/Cas9, ce qui ne règle pas les problèmes liés aux transferts d’embryons, et les questions du bien-être animal. Mais, là encore, la technique de modification génétique proposée s’avère complexe à mettre en œuvre.

Marc Vandeputte (Inrae) explique que « le nombre de poissons modifié par Crispr est actuellement très faible, du fait d’un problème réel de compétence technique pour l’injection du complexe Crispr/Cas9. Ceci est également valable pour les autres techniques de modifications génétiques par nucléases comme observé dans le domaine végétal ».

Cependant, il tient à préciser que « le système est très largement plus simple à mettre en œuvre et efficace que la transgenèse classique, et les investissements sont importants dans beaucoup de pays. De très nombreuses espèces animales (cochon, mouton, cheval, etc.) sont actuellement génétiquement modifiées dans le monde entier, via différentes nouvelles techniques de modification génétique pour désactiver la myostatine.

En Chine, des animaux d’élevage le sont pour la production de viande, mais également des chiens pour améliorer leur course en soutien à la police ou à l’armée. À l’inverse, l’expression de la myostatine peut être accrue pour produire des animaux nains, comme les petits cochons vendus comme animaux de compagnie.

Ce sont encore des poissons, en raison des coûts de transformation et développement, qui ont été les premiers animaux modifiés par Crispr/Cas9. En Argentine, en 2018, AquaBounty (encore elle) a été exemptée d’autorisation pour un tilapia génétiquement modifié, un poisson d’élevage très consommé mondialement. Au Japon, fin 2021, le Regional Fish Institute (RFI) a pu commercialiser une daurade rouge et un poisson globe tigré génétiquement modifiés.

Selon les chiffres fournis par AquaBounty, chiffres non publiés dans une revue scientifique, son tilapia « montre une amélioration significative du rendement en filets de 70%, une amélioration du taux de croissance de 16% ainsi qu’une amélioration du taux de conversion des aliments de 14% ». Et la daurade fournirait « 20% de plus de chair » selon les affirmations de la startup japonaise. Ces données sont-elles fiables ?

Effets Collateral et Alternatives

Des moutons et des bovins ont été modifiés pour inhiber le gène de la myostatine en utilisant l’outil Talen. Un veau issu de ce genre de manipulation s’est avéré « mosaïque/chimérique » : certains de ses tissus portant l’une des mutations, d’autres tissus portant, eux, l’allèle sauvage ou une autre mutation, un problème relativement commun aux techniques d’« édition » du génome.

Concrètement, cela signifie que l’animal modifié peut posséder les muscles des jambes arrière hypertrophiés alors que d’autres muscles resteront normaux. Par ailleurs, la modification par le système Talen implique la présence de mutations et épimutations « collatérales » non intentionnelles, qui pourraient prédisposer la lignée à des maladies, par exemple.

Pour exemple, avec la technique des « nucléases à doigt de zinc » (ZFN) sur des porcs, des chercheurs chinois soulignent que « 20% des porcs mutants avaient une vertèbre thoracique supplémentaire ».

Comme pour les variants du gène « polled » de décornage, il était déjà loisible de « jouer » avec le gène de la myostatine sans modifier génétiquement les animaux, comme en témoigne la race de vache « Bleu Blanc Belge » (BBB).

Les vaches et taureaux de cette race, très présente en Belgique, paraissent difformes du fait de muscles saillants et proéminents. Certains spécimens produisent 70% de viande de plus qu’un bovin « classique ».

Conséquences sur la Santé Animale

La modification de la régulation de la myostatine engendre une dégénérescence musculaire importante et accélérée. « Le rendement carcasse extrêmement élevé des animaux DM coïncide avec une réduction de la taille de la plupart des organes vitaux. En conséquence, les animaux DM peuvent être plus sensibles aux maladies respiratoires, aux boiteries, au stress nutritionnel, au stress thermique en plus [des problèmes de vêlage] déjà signalé[s], ce qui se traduit par une moindre robustesse ».

Une autre étude rapporte, au contraire, une augmentation problématique de la taille de certains organes internes, notamment la langue. Celle des porcelets modifiés était plus longue et plus lourde que celle des porcelets témoins. L’inactivation de la myostatine entraînerait également une fatigue plus rapide et intense.

La myostatine confère aux muscles squelettiques une capacité oxydative élevée. Les animaux modifiés risquent donc de souffrir plus, d’avoir plus de mal à respirer et de voir leur bien-être encore plus dégradé. D’autres conséquences néfastes ont été montrées : retard de la puberté, réduction du nombre de spermatozoïdes ou de leur mobilité, diminution de la taille des testicules, augmentation des chances de rupture des tendons, problèmes cardiaques, etc.

L’objectif économique d’augmentation de la production de viande s’effectuera donc clairement au détriment de la santé et de l’intégrité de l’animal.

Risques et Inquiétudes

Les sujets d’inquiétude autour des organismes génétiquement modifiés sont regroupés autour de leur potentielle toxicité sur le corps humain et sur l’environnement. À ce jour, la consommation d’organismes génétiquement modifiés n’est pas considérée comme étant à risque pour la santé humaine. L’utilisation des OGM est très réglementée et surveillée pour éviter les potentiels effets indésirables. Par principe de précaution et en l’absence d’études cliniques, la consommation d’OGM doit néanmoins être limitée.

Certains OGM peuvent ne pas présenter de risques pour la santé, d’autres peuvent s’avérer plus néfastes en provoquant par exemple des allergies lorsqu’un nouveau gène est introduit dans un aliment ou en créant des résistances à certains types de médicaments. Comme pour la santé humaine, l’impact des organismes génétiquement modifiés sur l’environnement est encore peu documenté de façon fiable. En revanche, il a été convenu que la culture d’OGM non contrôlée peut entraîner de nombreux risques environnementaux.

Les plantes génétiquement modifiées produisant un insecticide peuvent aussi affecter d’autres espèces d’insectes nécessaires au maintien de l’équilibre écologique.

Tableau des cultures OGM les plus courantes

Culture OGM Pourcentage des cultures OGM
Soja 50%
Maïs 30%
Colza Autres
Coton Autres

Réglementation et Étiquetage

Les OGM dans le domaine agricole sont principalement le soja, le maïs, le colza et le coton. Le soja représente 50 % des cultures OGM et le maïs environ 30 %. Un aliment contenant du soja ou du maïs sera donc plus susceptible de contenir des OGM. Cependant, la mention n’est pas obligatoire si la présence d’OGM dans les produits ou matières premières utilisées ne dépasse pas 0,9 % ou que le fabricant peut justifier que la présence d’OGM était accidentelle, non prévisible et difficilement évitable (par exemple en cas de pollinisation des champs).

Depuis quelques années est apparue une nouvelle mention sur les produits alimentaires. Il s’agit de la mention “sans OGM” réglementée par décret depuis le 30 janvier 2012. Ainsi, les produits d'origine végétale comme la farine peuvent être considérés comme “sans OGM” lorsqu’ils ont été obtenus avec des matières premières contenant au maximum 0,1 % d’OGM.

Concernant les produits de la ruche, ils peuvent également porter la mention “sans OGM dans un rayon de X kms” si cette distance est bel et bien respectée. La mention sans OGM est aussi possible pour les aliments issus de l’agriculture biologique. L’utilisation d’OGM est proscrite dans ce cadre, cependant il peut arriver une contamination inévitable des cultures par des OGM utilisés près de celles-ci.

La culture d’organismes génétiquement modifiés pour un but commercial est interdite en France depuis 2008. Cependant, certains OGM sont toujours autorisés dans certains pays européens comme nous l’avons vu pour le maïs par exemple.

Nouvelles Techniques Génomiques (NTG)

Plus récemment, et en particulier depuis le début des années 2000, de nouvelles techniques de génie génétique se sont développées pour modifier le génome de manière ciblée, de moduler l’expression des gènes ou d’appliquer la transgenèse dans des situations particulières. Ce sont les nouvelles techniques génomique (ou "NTG" ou "NGT" en anglais pour "New Genomic Techniques"). Contrairement à la transgenèse, ces techniques n’impliquent pas nécessairement l’ajout de gènes entier issus d’autres espèces dans l’organisme final. En revanche, les différentes étapes de génie génétique menées pour obtenir ces organismes peuvent impliquer de recourir à de la transgenèse, même si aucun gène extérieur n’est censé être présent dans l’organisme final (hors effets indésirables).

Ces techniques comprennent par exemple :

  • la mutagenèse dirigée : induction de mutations aléatoires ou non au niveau d’un site précis du génome ; cette famille de technique, la plus utilisée à ce jour, fait souvent appel aux « ciseaux génétiques » CRISPR-Cas9.
  • la cisgenèse ou intragenèse : transgenèse réalisée à partir de gènes issus soit de la même espèce soit d’espèces compatibles sexuellement.
  • l’agro-infiltration : mise en contact des cellules des tissus des plantes avec des bactéries OGM contenant le ou les gènes d’intérêt, ce qui permet transitoirement leur expression par la plante.

Un projet de règlement est en cours de discussion au niveau européen. Son adoption conduirait à modifier le cadre réglementaire applicable à ces techniques (voir partie actualités).

Initiative législative autour des nouvelles techniques génomiques (NTG)

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), dans un arrêt rendu le 25 juillet 2018, a conclu que les produits issus des nouvelles techniques génomiques (NTG) sont des OGM et que la réglementation applicable aux OGM leur est par conséquent applicable. A la suite de cet arrêt, le Conseil de l'Union européenne a demandé à la Commission européenne de produire une étude concernant le statut de ces nouvelles techniques dans le droit de l'Union et, le cas échéant, une proposition législative pour tenir compte des résultats de cette étude.

L'étude de la Commission européenne, parue en avril 2021, présente des visions clivées sur la nécessité de maintenir ou non la réglementation actuelle relative aux OGM. Elle conclut cependant qu’il existe des indications fortes que celle-ci n’est pas adaptée à certaines NTG et leurs produits et qu’il est donc nécessaire d’adapter la réglementation actuelle au progrès scientifique et technique.

Après une pré-étude d’impact publiée en septembre 2021, une consultation du public organisée d’avril à juillet 2022 et une consultation ciblée adressée aux parties prenantes pendant l’été 2022, la Commission a publié, le 5 juillet 2023, un projet de règlement accompagné d'une étude d'impact.

Le projet de règlement porte sur les plantes obtenues par des techniques de mutagenèse dirigée, de cisgenèse et d'intragenèse, ainsi que sur leurs produits alimentaires et non-alimentaires. Il introduit la création de deux régimes applicables à la dissémination et à la mise sur le marché de plantes issues de NTG et de leurs produits, en fonction de leur classement dans les catégories suivantes:

  • Les plantes et produits NTG de « catégorie 1 » répondraient à un régime de vérification permettant de justifier de l’équivalence avec des plantes « similaires à la nature » ou « pouvant également être obtenues par sélection conventionnelle ». Une fois la vérification de cette équivalence effectuée, les plantes NTG de catégorie 1 seraient soumises aux mêmes exigences que les plantes conventionnelles, à l’exception de quelques dispositions particulières : inscription dans un registre public, mention du recours à une NTG dans le catalogue des variétés, étiquetage des semences, interdiction en agriculture biologique (AB).
  • Les plantes et produits NTG de « catégorie 2 » répondraient à un régime d’autorisation basé sur la directive 2001/18/CE ou le règlement (CE) n° 1829/2003, mais avec des exigences simplifiées, notamment en matière d’évaluation des risques, de détection et d’identification ou de surveillance.

Pour bénéficier du régime de la catégorie 1, la plante doit remplir certains critères, détaillés dans le projet de règlement. Si la plante ne remplit pas ces critères, elle est alors considérée comme appartenant à la catégorie 2.

Au sein du Conseil de l'Union européenne, les négociations n'ont actuellement pas permis d'aboutir à une orientation du Conseil, du fait de l'absence de majorité qualifiée parmi les Etats membres.

Le Parlement européen a, quant à lui, adopté sa position le 7 février 2024. Par rapport à la proposition de la Commission européenne, les eurodéputés proposent d'interdire les brevets sur les plantes issues de NTG, et d'ajouter une traçabilité et un étiquetage obligatoires pour l'ensemble de ces plantes.

Au niveau français, plusieurs avis relatifs aux NTG ont été produits par différentes instances, notamment:
  • Suite à une saisine commune du ministère en charge de l'agriculture et du ministère en charge de l'environnement, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a rendu, le 6 mars 2024, son avis sur les risques sanitaires et environnementaux et enjeux socio-économiques liés aux NTG;
  • Sur une autosaisine, l'Anses a publié, le 21 décembre 2023, un avis sur les critères permettant d'entrer en catégorie 1;
  • Suite à une saisine du Gouvernement, le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a produit un avis sur les attentes et enjeux sociétaux liés aux NTG, publié le 24 mai 2023;
  • Sur saisine du ministère chargé de l'agriculture, le Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées (CTPS) a publié, en novembre 2022, un rapport sur l'incidence des NTG sur l'évaluation des variétés et leur mise sur le marché;
  • L'Académie des technologies a publié, le 15 février 2023, son avis sur les nouvelles technologies génomiques appliquées aux plantes.

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