La Maison de la crêpe, installée sur la zone d'activités de Califournie, à Lannebert, fabrique et vend crêpes et galettes durant toute l'année.
Une Entreprise Familiale en Expansion
Il est loin le temps où Dalila et Manu Cosquer ne vendaient que crêpes et galettes sur les marchés. En 1995, Dalila commence l’aventure dans son camion ; l’année suivante, Manu, son époux, la rejoint. Depuis les choses ont évolué.
En 2006, le couple s’installe sous l’enseigne « La Maison de la crêpe », dans la zone de Califournie, à Lannebert, tout en continuant les marchés et la vente dans les surfaces de proximité.
Jusqu’en février 2018, le couple et leurs sept employés (dont leurs trois filles Charlène, Laurine et Léna et leur gendre Jean-Marie) vendent sur les marchés, accueillent les touristes à la Maison de la crêpe, fabriquent de délicieuses galettes bio et crêpes qui régalent de nombreuses familles.
En février 2018, Dalila et son époux qui pensent à l’avenir, rachètent la marque La Crêperie d’Armor, de Cavan, dont l’activité s’est arrêtée.
Croissance et Embauche
L’entreprise compte seize salariés « Un rachat qui s’est fait rapidement et qui nous ouvre les portes des grandes surfaces. Notre superficie a doublé (aujourd’hui, 400 m2), notre production est passée de 700 douzaines de galettes-crêpes à la journée à 1400 douzaines. De sept salariés, nous sommes passés à seize. »
Dalila poursuit avec sa bonne humeur : « Et nous embauchons, pour qui souhaite travailler ».
La Maison de la crêpe se porte bien et propose toujours ses crêpes et galettes artisanales, et pour la grande distribution, celles de la Crêperie d’Armor.
Seul regret pour Dalila : « Prise par le travail, je ne fais plus moi-même les marchés ».
Visites et Dégustations à la Maison de la Crêpe
Pendant les vacances, le rythme s'accélère, « on travaille non-stop six jours sur sept », souligne avec son plus beau sourire la maîtresse des lieux, Dalila.
Une hôtesse qui depuis plusieurs années, dans le cadre des animations proposées par l'office de tourisme, accueille les vacanciers le lundi et mercredi matin afin de leur faire découvrir son activité, la fabrication de la crêpe et de la galette.
Dalila n'est pas avide de conseils pour satisfaire la curiosité des visiteurs. Durant la visite, la maîtresse des lieux explique, entre autres, le fonctionnement des machines, comment réussir une galette ou une crêpe, tout en gardant une partie de la recette de la pâte secrète.
Après toutes ces explications, la dégustation est un régal.
Informations Pratiques pour les Visites
- Inscription auprès de l'office de tourisme.
- Nombre de participants limité.
- Gratuit.
- Visite d'une fabrique de crêpes et galettes, zone artisanale de Califourni, 22290 Lannebert.
Présence sur les Marchés Locaux
Trois personnes sont à la Maison de la crêpe le matin, tandis qu'une équipe composée de Léna, Florence, Jean-Marie et Manu, le mari de Dalila, sont sur différents marchés de la région.
À la Maison de la crêpe, fabrication et vente directe de galettes et crêpes faites du jour.
Vente directe sur les marchés le lundi à Saint-Quay-Portrieux et Trégastel, le mardi à Paimpol et Quintin, le mercredi à Saint-Brieuc et Plouha, le jeudi à Binic et Lannion, le vendredi à Lanvollon, Saint-Quay-Portrieux et Guingamp, le samedi à Saint-Brieuc.
Pour les réceptions (mariages, anniversaire, départ en retraite…), Dalila propose une prestation de repas galettes et crêpes… toujours maison.
Informations Pratiques
Boutique ouverte tous les jours, de 6 h 30 à 13 h.
L'Essentiel à Lanvollon: Un Restaurant à Découvrir
Ouvrir un restaurant en pleine pandémie peut être un pari fou. A Lanvollon, près de Guingamp (Côtes-d'Armor), Laura et Vincent Le Blais ont franchi le pas. Ils ne regrettent pas.
Vincent Le Blais a ouvert avec son épouse Laura un restaurant très justement nommé L’Essentiel, à Lanvollon, entre Guingamp et Paimpol (Côtes-d’Armor), fin août 2020, entre les deux premiers confinements.
Laura et Vincent Le Blais ont ouvert leur restaurant, L’Essentiel, le 31 août 2020 à Lanvollon, entre Guingamp et Paimpol (Côtes-d’Armor). Juste après le premier confinement et en plein coeur de la pandémie. Et ils n’ont pas eu peur !
Pour eux, cette ouverture, c’était l’aboutissement d’un rêve…
Avant de signer l’acte d’achat du fonds de commerce situé au n°6 de la place du Général-de-Gaulle, à Lanvollon, commune de 1 785 habitants, dans les Côtes-d’Armor, Laura et Vincent Le Blais ont éprouvé quelques doutes.
« Nous étions heureux et optimistes ! »
C’était en plein premier confinement et leur projet était engagé depuis janvier 2020.
Pour ces jeunes qui habitent la commune voisine de Pléguien, « c’était une opportunité, mais aussi et surtout la réalisation d’un rêve ! »
Alors, ils ont signé et engagé quelques travaux pour mettre le lieu à leur goût. Et ils y ont mis tout leur coeur ! Le 31 août, ils ont ouvert leur Essentiel.
Le restaurant a alors trouvé son rythme de croisière et connu une bonne fréquentation, malgré un protocole sanitaire strict, limitant notamment la jauge de clients en salle.
« Nous étions heureux et optimistes ! »
Puis, en octobre, ils ont dû fermer leur salle, tout en étant autorisés à pratiquer la vente à emporter.
Laura et Vincent n’ont pas hésité ! « Il était important pour nous de continuer à cuisiner, de rester actifs pour ne pas sombrer.
Bien évidemment, les galettes et crêpes garnies, spécialités de la maison, ont laissé leur place à de nouvelles choses pour satisfaire les clients.
Leur initiative a séduit !« Les clients fidèles sont restés, d’autres ont testé et aimé… et le bouche-à-oreille a bien fonctionné !
Les burgers sont très demandés et nous proposons le plat du jour ou la formule plat du jour et dessert.
Nous avons aussi proposé des menus spéciaux pour les fêtes comme Noël, la Saint-Sylvestre ou encore la Saint-Valentin ».
Pour le style culinaire proposé, le chef n’hésite pas à dire qu’il appelle ça « la cuisine plaisir, c’est-à-dire que tout ce que je propose aux clients, ce sont des plats que nous aimons, Laura et moi ».
Pour l’instant, le restaurant traverse la crise, grâce à la vente à emporter et au bouche-à-oreille, une valeur sûre quand on réside en milieu rural.
Adaptation et Soutien Local
Pour surmonter les autres confinements et le couvre-feu, ils ont mis en place la vente à emporter. Et ça marche…
20 à 25 commandes par jour« Nous avons la chance de pouvoir continuer à pratiquer notre passion, même s’il nous tarde de vivre une réouverture complète, entendez par là une ouverture normale !
Nous assurons 20 à 25 commandes journalières, avec un pic le week-end avec une soixantaine de repas à emporter.
Il est préférable de commander la veille, mais la clientèle peut venir directement sur place sans précommande », précise d’une même voix le couple.
Bien évidemment, la pratique d’un service de repas à emporter n’a pas les mêmes retombées économiques qu’un repas en salle ou en terrasse « puisqu’il n’y a pas de vente des apéritifs, d’entrées et cafés qui compètent un bon repas.
Nous avons même perdu un stock de boissons. Mais cette activité nous permet de garder la tête hors de l’eau, de payer nos charges et d’exercer, malgré tout, notre métier ».
« Certains reviennent et ça fait vraiment plaisir »Laura et Vincent ont aussi accueilli avec satisfaction l’initiative de la municipalité d’offrir aux aînés de la commune, qui sont habituellement invités au repas annuel, un bon d’achat de 10 € à valoir dans un restaurant de la ville.
« C’est un coup de pouce que nous avons apprécié et qui nous a permis d’être connus par ces habitants qui n’auraient pas forcément fait la démarche de venir au restaurant.
Certains reviennent et ça fait vraiment plaisir ».
Concernant les aides de l’État, « il faut, pour y prétendre, fournir le bilan de l’année précédente ! Et comme nous venons de nous installer, c’est plutôt difficile.
Nous attendons, sans grand espoir ! »
Informations Pratiques
Laura et Vincent Le Blais, restaurant L’Essentiel, 6, place du Général-de-Gaulle, 22 290, Lanvollon. Du lundi au jeudi, de 11 h 30 à 13 h ; le vendredi et le samedi, de 11 h 30 à 13 h et de 17 h à 18 h 30.
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