Le roi des Belges Philippe et son épouse la reine Mathilde sont attendus en France du 14 au 16 octobre pour une visite d'État, à l'invitation du président Emmanuel Macron, afin de célébrer la proximité culturelle franco-belge et la convergence de vues sur les dossiers européens. A l’occasion de leur visite d’Etat en France, le roi Philippe de Belgique et la reine Mathilde sont attendus ce mercredi 16 octobre au château de Chantilly. Le roi Philippe et la reine Mathilde ont signé le livre d’or du château de Chantilly.
Pour clore leur visite d'État en France, le roi et la reine des Belges se sont rendus ce matin au château de Chantilly. Ils y ont été accueillis par le président Emmanuel Macron et son épouse. Célébrer l'amitié entre la France et la Belgique, c'était l'un des objectifs de la visite d'Etat du roi et de la reine des Belges.
Le programme de la visite royale en France
Du 14 au 16 octobre, le couple royal belge sera en France pour une visite d’État, à l’invitation du président Emmanuel Macron. Voici le programme complet de ces trois jours de visite:
- Lundi 14 octobre: Arrivée à Paris, cérémonie d’accueil militaire à l’Arc de Triomphe, réception à l’Élysée, déjeuner à Matignon, visite du roi Philippe à l’Hôtel des Invalides, visite de la reine Mathilde au Palais Garnier, dîner d’État à l’Élysée.
- Mardi 15 octobre: Participation à un forum économique sur la décarbonisation des entreprises, réception à l’Hôtel de ville de Paris, déjeuner à la résidence de l’ambassadeur de Belgique, échange avec des étudiants de la Sorbonne, dîner au centre Pompidou.
- Mercredi 16 octobre: Visite du château de Chantilly et de l'exposition dédiée à Louise Marie d'Orléans, accueil à Lille, visite d'Euratechnologies.
Focus sur la visite à Chantilly
A Chantilly, le couple royal visitera le château de Chantilly et son exposition dédiée à Louise Marie d’Orléans, princesse française devenue la première reine des Belges par son mariage, en 1832, avec le roi des Belges Léopold Ier. Ils ont notamment visité l’exposition consacrée à Louise Marie d’Orléans, princesse française, fille du roi des Français Louis-Philippe devenue la première reine des Belges par son mariage, en 1832, avec le roi des Belges Léopold Ier. Le président de la République Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron ont accueilli le couple royal. La visite guidée de l’exposition a été assurée par Mathieu Deldicque, Conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé.
Le roi et la reine des Belges ont visité l’exposition consacrée à Louise d’Orléans, fille du roi des Français Louis-Philippe qui devint la première reine des Belges par son mariage avec Léopold Ier de Saxe-Cobourg-Gotha. Mathieu Deldicque, Conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé, a guidé le couple royal dans sa visite.
Cette exposition remarquable est rendue possible par un partenariat transfrontalier exceptionnel, qui a permis de sortir des réserves des chefs-d’oeuvre souvent méconnus, issus de prestigieuses collections, notamment celle de la Collection royale de Belgique. L’exposition ouvrira au public samedi 19 octobre, jusqu’au dimanche 16 février 2025.
Sécurité renforcée autour de la visite
Dans le cadre de cette visite, des arrêtés préfectoraux ont été pris pour assurer la sécurité de l’événement, dans le respect de la posture Vigipirate au niveau « urgence attentat » active depuis le 7 mai 2024. La préfète de l’Oise a pris un arrêté ce lundi 14 octobre pour autoriser le déploiement de trois caméras aéroportées. Trois drones équipés de caméras seront déployés mercredi 16 octobre pour la visite du roi et de la reine des Belges. Ces drones devraient survoler les communes de Chantilly, Vineuil-Saint-Firmin, Avilly-Saint-Léonard, Apremont.
Dans un second arrêté pris ce mardi 15 octobre, la préfecture a décidé d’interdire de survol la ville de Chantilly entre 8 heures et midi ce mercredi 16 octobre. Cette interdiction a été fixée dans un rayon de 1,7 km autour du château. La préfecture de l’Oise a déterminé une zone de protection à Chantilly à l’occasion de cette visite royale. L’accès à cette zone sera restreint et limité aux autorités, invités et personnels contribuant à l’organisation de l’événement.
Dans cette zone, la préfecture a interdit toute manifestation de nature revendicatrice, le port et transport d’armes (même factices, ou d’objets susceptibles de constituer une arme). L’achat, la vente, la détention, le transport et l’utilisation d’artifices de divertissement est également interdit. La vente, l’achat et le transport dans tout récipient transportable de substances ou de mélanges dangereux inflammables ou corrosifs sont interdits. Le port et le transport d’objets destinés à dissimuler tout ou partie du visage afin de ne pas être identifié est interdit. Le port ou le transport d’équipements destinés à effectuer des tags et des marquages urbains est interdit. Quant aux personnes autorisées à entrer dans cette zone de sécurité, elles devront consentir à une palpation de sécurité, à l’inspection visuelle de leurs bagages, ainsi qu’à la visite de leur véhicule.
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