Elle nous mitonne de savoureux petits plats depuis 1925. Née dans l’Aisne, en Picardie, la cocotte Le Creuset a traversé les époques sans souci du qu’en dira-t-on. Plus que jamais en vogue aujourd’hui, elle fait le bonheur des becs fins les plus délicats et s’est rendue indispensable dans les cuisines.
Elle s’appelle cocotte, mais elle n’est pas de celles qui s’habillent de papier, se parfument ou paradent au poulailler. Non, elle serait plutôt du genre à se blottir au coin du feu, en digne héritière d’une longue lignée gourmande de chaudrons et marmites. Quand elle montre le bout de son nez sous le petit nom de cocotte, au 19ème siècle, l’évolution de l’espèce fait son œuvre. La révolution industrielle est passée par là, fini les bronzes - fer ou laiton de ses ancêtres, elle adopte la fonte. Nouveau nom, nouvelle allure, la cocotte a déjà un tempérament de feu. Mais elle ne sait pas encore qu’elle rencontrera le creuset de son cœur en Picardie.
En 1925, tandis que la France chantonne "Valentine" et ses petits petons, que le style "garçonne" fait fureur et qu’Alain Decaux gazouille ses premières histoires depuis son berceau, une drôle de petite rondouillarde vient s’enjailler sur les fourneaux. Ils s’installent à Fresnoy-le-Grand, dans l’Aisne, pour y bâtir leur fonderie. Leur idée ? Créer une cocotte qui soit belle, de couleur, fonctionnelle, et d’une solidité sans faille. Leur trouvaille ? C’est ainsi, la cocotte aime se pomponner.
Alors même si son orange volcanique et ses rondeurs sont emblématiques, elle est bien décidée à ne pas s’en contenter. N’est pas cocotte qui veut, dans la famille on se doit de rester fashion ! Ses créateurs l’ont bien compris, qui la font passer par toutes les couleurs. Elle n’est pas peu fière, en 1958, d’arborer sa nouvelle silhouette : profilée, un rien futuriste, elle s’est allongée pour devenir rectangulaire. A nouvelle ligne nouveau petit nom, ce sera la Coquelle.
Dans les années 70, elle ne rechigne pas à retrouver ses rondeurs avec la "Mama", sous le trait d’Enzo Mari. Sous celui de Jean-Louis Barrault, la voilà qui s’allonge de nouveau dans les années 80 avec la "Futura". Pas du genre à s’en formaliser, au contraire, la cocotte a les poignées résolument ancrées dans les époques qu’elle traverse.
Côté vestiaire, c’est la valse des émaux avec des couleurs en veux-tu en voilà : de l’orange au rose pâle, du vert au gris, du bleu au cassis etc, en passant par le fameux jaune Elysée dont raffolait Marilyn Monroe dans les années 60, au point de constituer sa collection personnelle de cocottes. Être une cocotte, c’est tout un art : dans ce tourbillon effréné de lignes et d’émaux, elle est restée fidèle et n’a jamais cessé de glouglouter.
Que le premier qui n’ait pas succombé à ses fumets envoûtants lève la main ! Il faut bien se rendre à l’évidence, la cocotte est (aussi) un tantinet charmeuse. Les gourmets n’ont pas de mots assez doux pour la qualifier, sous son couvercle elle sait y faire pour promettre monts et merveilles de son petit ragoût savamment mitonné.
Il faut dire qu’elle est particulièrement chouchoutée pour répondre aux attentes de ses futurs aficionados, en backstage ça s’active. On ne lui refuse rien. Un moule en sable (seul capable de supporter les 1500° degrés de la fonte en fusion), individuel, spécialement conçu pour elle : détruit après chaque cuisson, il fait de la petite marmite un modèle unique. Un matériau, la fonte, qui excelle à capter la chaleur pour mieux la conserver et la distiller en douceur : la voilà nantie d’un art consumé de la cuisson à l’étouffée.
Ne lui dites pas qu’elle est d’un âge canonique, elle vous répondrait qu’elle est juste iconique. Pour preuve la collection jaune Elysée de Marilyn, vendue aux enchères en 1999 pour la modique somme de 25300 dollars. Ses créateurs Octave Aubecq et Armand Desaegher la voulaient résistante, presque un siècle plus tard leur trouvaille a fait ses preuves. Mieux que ça, elle n’a pas pris une ride, ça laisse rêveur.
Un secret ? Peut-être bien les voyages, qui, c’est bien connu, forment la jeunesse. La cocotte y emmène en balade sa maison mère, depuis le temps ces deux-là ne peuvent plus se passer l’une de l’autre : de lignes en lignes, de couleurs en couleurs et de collections en collections, elles écument les podiums. Mais un tel succès ne saurait lui faire tourner la tête. La maison Le Creuset est toujours ancrée à Fresnoy-le-Grand, la petite aristocrate des fourneaux est attachée aux traditions. Rien de tel que le bercail pour retrouver des couleurs. Oui, parce qu’on ne sait pas ce qu’elle nous mijote, mais il se pourrait bien qu’elle nous concocte de nouvelles fantaisies.
La Cocotte à Dunkerque
Dunkerque, située dans le département du Nord, est une ville portuaire française chargée d’histoire et reconnue pour sa culture et sa gastronomie variée. Avec une multitude de restaurants offrant des spécialités régionales et internationales, les visiteurs et les locaux peuvent savourer des repas exquis dans des cadres charmants.
Situé au cœur de Dunkerque, La Cocotte est un restaurant qui a su charmer ses visiteurs avec une cuisine raffinée et créative. La carte change régulièrement au gré des saisons, offrant ainsi des plats frais et savoureux. Le chef utilise des produits locaux, et chaque plat est préparé avec soin et attention, offrant une expérience gustative authentique.
Le restaurant La Cocotte sur la plage propose des plats typiques du nord et était un lieu apprécié des acteurs du film. Comme Vous Voulez également sur le front de mer est un autre restaurant gastronomique qui vaut la peine d’être essayé ; pour un endroit animé au bord du port, essayez L’Edito.
Le Vent d’Ange est une adresse incontournable à Dunkerque pour les gastronomes recherchant une cuisine française traditionnelle avec une touche moderne. L’ambiance du restaurant est conviviale et chaleureuse, parfaite pour un dîner en famille ou une soirée romantique.
Pour une expérience typiquement nordique, L’Estaminet Flamand est le lieu idéal. Cet estaminet traditionnel vous plonge dans l’ambiance des tavernes flamandes d’antan avec ses boiseries et sa décoration pittoresque. Au menu, des classiques tels que le welsh, la carbonade flamande ou encore le potjevleesch.
Prisé pour son cadre élégant et son service de qualité, Le Soubise est un restaurant qui propose une cuisine française gastronomique. Les plats, présentés avec une grande maîtrise artistique, sont non seulement un régal pour les yeux mais aussi pour le palais.
Si vous cherchez une expérience culinaire avec vue, La Plage - Brasserie Bord de Mer est l’endroit qu’il vous faut. Situé directement sur le front de mer, ce restaurant offre une magnifique vue sur la plage de Dunkerque tout en servant une cuisine simple mais de qualité. Appréciez un plateau de fruits de mer ou un poisson grillé tout en écoutant le son des vagues.
Chacun de ces restaurants à Dunkerque possède son propre charme et propose une expérience unique, ce qui en fait des lieux incontournables quelle que soit l’occasion.
Recettes de la Cocotte
La Cocotte connaît un collectionneur de pâtes-alphabet qui adapte ses potages à ses pâtes.
Ingrédients : 100 g de lingots ou haricots coco, 5 cl d’huile d’olive, 1 oignon, 2 gousses d’ail, 1 piment de Cayenne, coriandre, cumin et gingembre moulus, 50 cl de pulpe de tomates, 1,5 l de bouillon de volaille, sel, poivre et 150 g de pâtes à potage. Facultatif : citron, coriandre et persil frais
Préparation : 15 min - cuisson : 40 min + cuisson des haricots - coût : * - difficulté : *
Mettez les lingots à tremper pendant 8 à 10 h. Quand ils ont bien gonflé, égouttez-les et faites-les cuire dans de l’eau salée jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
Faites chauffer l’huile d’olive dans un faitout et faites-y fondre l’ail et l’oignon pelés et ciselés. Ajoutez le piment et 1 cuillère à café de chacune des épices données ci-dessus. Salez et poivrez et mélangez. Allongez au bouillon et à la pulpe de tomates. Couvrez et laissez cuire à feu vif pendant 30 minutes. Au bout de ce temps, ajoutez les haricots et les pâtes à potage (vermicelles, plombs, pâtes alphabet…) et laissez cuire le temps indiqué sur le paquet.
Pour 6 personnesIngrédients : 1 langue de bœuf, 1 poireau, 1 carotte, persil, thym, laurier, clous de girofle, 2 oignons rosés de Roscoff, 50 g de beurre, 50 g de farine, persil plat, origan, sel et poivre.
Préparation : 20 min - cuisson : 2 h - coût : ** - difficulté : *
Lavez la langue à grandes eaux et plongez-la dans la cocotte remplie d’eau. Ajoutez des clous de girofle, du laurier et du thym et un bouquet garni avec poireau, carotte et la moitié du bouquet de persil. Salez et poivrez l’eau et mettez la cocotte à chauffer. Laissez-la cuire 1 h 30 à partir de la rotation de la soupape. Au bout de ce temps, la langue doit être tendre. Sortez-la et enlevez l’enveloppe qui l’entoure. Coupez la langue en tranches et réservez-la.
Pelez et ciselez les 2 oignons, faites-les fondre dans les 50 g de beurre, ajoutez la farine pour faire un roux. Allongez la sauce avec quelques louches de bouillon. Ciselez du persil, ajoutez-le à la sauce en fin de cuisson en même temps que l’origan.
L'évacuation de Dunkerque
Pour beaucoup d’entre nous, Dunkerque est synonyme de l’évacuation de l’armée britannique des plages françaises en 1940 et de notre célèbre « esprit dunkerquois ». Pour les Français, Dunkerque est une ville à la frontière avec la Belgique, dotée de larges plages de sable sûres et d’un immense port commercial.
La défaite des forces alliées en 1940, l’évacuation et la conquête ultérieure de la France par l’Allemagne sont des moments tristes et souvent négligés de l’histoire de la France. L’histoire du sauvetage de près de 400 000 soldats britanniques et français en mai et juin 1940 n’est généralement pas enseignée dans les écoles françaises, ce fut donc une révélation lors de la sortie du film.
Ce n’est que lorsque 1 300 locaux furent recrutés comme figurants et que des décors de guerre furent construits sur les plages et autour du port que le grand événement fut reconsidéré. Le film, sorti le 19ème Juillet a reçu un accueil unanime des critiques et est considéré comme le plus grand succès de 2017. La reconstitution minutieuse des armes, des uniformes et des bombardements, l’utilisation de vrais navires de guerre et les scènes aériennes de combats aériens entre Spitfires et avions allemands en font un film à voir absolument.
L’histoire de l’évacuation des troupes des plages et du quai du port par 1 000 navires, dont la flotte de « petits navires » qui a traversé la Manche, et la situation désespérée sur les plages entre 26 et 27 septembre, sont des exemples de ce film.ème Mai et 4ème Le mois de juin a été évoqué à maintes reprises. Mais Churchill a admis que ce fut un désastre pour la Grande-Bretagne. La plus grande partie de notre armée était rentrée saine et sauve, mais sans armes. Le film est captivant et très bruyant et il raconte l’histoire depuis la terre, la mer et les airs.
L’office du tourisme, qui sait pertinemment qu’un film peut susciter un grand intérêt chez les visiteurs, propose des visites à pied, en bateau et en avion pour avoir une idée précise et directe de ce qui s’est passé il y a 77 ans. Le plus grand frisson est de faire un vol de 15 minutes à 1000 pieds au-dessus des plages dans un avion à quatre places. D’autres sites historiques sont à visiter, comme le « Musée Dynamo » avec des vestiges de 1940 et de l’occupation, ainsi que des explications claires, des images et des maquettes de l’évacuation.
Mais Dunkerque a toujours eu bien plus à offrir que son histoire militaire. Les autorités touristiques espèrent que nous nous arrêterons dans leur ville pour une courte pause au lieu de descendre du ferry DFDS de Douvres et de rejoindre les autoroutes pour nous diriger vers le sud vers le soleil. Les plages de sable propres sont parfaites pour les enfants et offrent des activités sportives et de loisirs pour tous. Le musée maritime et la galerie d’art moderne valent le détour et les restaurants le long du front de mer proposent une cuisine délicieuse et des bières locales - et bien sûr des vins à des prix très raisonnables.
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