Le Moulin de la Galette : Histoire et Analyse d'un Lieu Emblématique

Le Moulin de la Galette, qui donne son titre à ces deux toiles, se situait sur la butte Montmartre (annexée à Paris en 1860), à côté du moulin qui existe encore aujourd’hui et auquel il doit son nom. De nombreux moulins à vent rythmaient la vie sur la Butte depuis le Moyen Age.

Dans le dernier quart du XIXe siècle, Paris est le cœur battant de la vie artistique mondiale. Au début du XIXème siècle, il existait encore près de vingt-cinq moulins, aussi bien sur les hauteurs qu'aux abords de Montmartre. Au début du XIXème siècle, le Haut-Montmartre (du haut de la colline) était un village de vignerons, de laboureurs et de meuniers dont les moulins étaient déjà très réputés car leurs propriétaires tenaient également des cabarets.

La Moulin de la Galette est en fait un duo de moulins. L'histoire du Moulin-de-la-Galette est celle de 2 moulins : le moulin dit "Le Blute-fin" et l'autre "Le_Radet", tous deux appartenant à la famille Debray, meuniers. Ce qui sera plus tard connu sous le nom de "Moulin-de-la-Galette" est officiellement mentionné pour la première fois en 1622 sous le nom de "Moulin du Palais", nouveau nom donné par les religieuses du Abbaye de Montmartre.

Le nom « Blute-fin » vient du verbe « bluter » qui signifie « tamiser la farine pour la séparer du son ». Quant au "2ème moulin" et selon les Debrays, le "moulin Radet" que la famille acheta en 1812, il existerait depuis 1268 et s'appelait autrefois le "moulin Chapon", du nom de son précédent propriétaire, le meunier François Chapon. En 1812, le Radet dans un pitoyable « état de conservation est acheté par Nicolas-Charles Debray pour la très modique somme de 1 200 livres ».

Aujourd'hui, le Blute-fin est le dernier moulin de la Butte en état de marche. Il se trouve actuellement dans une propriété privée mais ne se visite pas. Il n'est pas en trop mauvais état et les pièces importantes du mécanisme, comme les meules, existent toujours. Aujourd'hui, le moulin Blute-fin est situé exactement au 75-77 rue Lepic et le moulin Radet, à l'angle du 83 rue Lepic et du 1 rue Girardon, qui représentent tous deux ce qui était autrefois le Moulin de la Galette pour les Parisiens et les curieux.

Sorte de grand hangar, le moulin de la Galette était une de ces nombreuses guinguettes, qui prennent leur essor à mesure que se développent l'industrie du spectacle et l'ère des loisirs, et où l’on pouvait danser le dimanche, à partir de 15 heures et ce jusqu’à la nuit, en mangeant des galettes. Au milieu du même siècle, la population devient majoritairement cabarettistes, propriétaires de guinguettes et de tables d'hôtes, avec une minorité généralement constituée d'employés, d'ouvriers et de petits rentiers attirés par les loyers et certains produits de consommation (sans droits d'octroi à payer) qui étaient moins chers qu'à Paris. La clientèle des guinguettes vient principalement du Bas-Montmartre et de Paris.

En 1833, l'un des fils de la famille Debray, surnommé « le petit père Debray », est propriétaire des moulins « le Radet » et « le Blute-Fin », achetés en 1812 et 1809. Il ouvre le dimanche le "Bal Debray", situé dans la cour de la ferme familiale, au pied de son moulin Blute-fin situé à proximité du Radet. L'année suivante, Debray transfère le Radet à l'intérieur de sa ferme. Très vite, le Bal Debray devient le "Moulin-de-la-Galette", ne prenant "officiellement" ce nom qu'en 1895. De 3 heures jusqu'à la tombée de la nuit, on venait danser et déguster les fameuses galettes, confectionnées par l'épouse de Debray, accompagnées d'un verre de lait (éventuellement du lait d'ânesse) - boisson qui sera ensuite échangée contre le vin aigre cultivé sur les coteaux du colline.

De nouvelles danses apparaissent. La polka est toujours dansée mais le quadrille, le chahut puis le cancan et plus tard le French-cancan prendront de l'importance. Des peintres et des artistes tels que Renoir, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Signac, Utrillo, Van Dongen et Picasso étaient des clients réguliers, et le lieu a inspiré nombre d'entre eux à le représenter dans leurs œuvres. À partir des années 1870, lorsque le moulin a cessé de moudre, et jusqu'en 1914, le bal était ouvert quatre jours par semaine.

Le tableau d'Auguste Renoir intitulé Bal du Moulin-de-la-Galette (1876) représente un orchestre jouant sur une scène en arrière-plan du tableau de gauche, sous les globes d'un bec de gaz. Avec ce tableau, nous sommes emportés dans la joie et la danse de cette scène caractéristique de la fin du 19e siècle à Montmartre. À la façon qu'ont les impressionnistes de sortir des ateliers, Auguste Renoir plante son chevalet au milieu de la fête et nous emmène avec lui : "Renoir a dû étaler sa réalisation sur six mois. Il avait loué juste à côté, rue Cortot, un atelier dans un grand jardin à l'abandon. Et donc il faisait la navette quand il avait des copains qui pouvaient porter le tableau jusqu'au Moulin de la Galette. Car c'était un grand tableau. Il fait à peu près 1m30 de haut sur 1m70 de large. Et donc, il le portait au moulin de la Galette."

Mais Valérie Mettais nous explique, que cette volonté de saisir l'instant ne se fait pas sans un profond travail d'étude et préparatoire : "il continuait à faire poser des modèles à la fois dans son atelier ou alors dans son jardin. Et ce qu'on sait aussi aujourd'hui, c'est qu'il a fait deux grandes compositions, de grandes esquisses d'ensemble. Donc ce qui détonne un peu avec l'impressionnisme où tout est spontané, on travaille devant la nature, etc. Là, ce n'est pas complètement le cas. Il a fait beaucoup d'études préparatoires." Ce qui se dégage de ce tableau, c'est une énergie folle qui nous fait vivre le moment avec les protagonistes. Auguste Renoir parvient à retranscrire les mouvements de la danse : "Il nous emporte dans son mouvement. Il y a une telle énergie contenue dans ce mètre carré de toile peinte. Comme il y a beaucoup de choses à voir, je ne saurais pas vraiment vous dire exactement ce qui crée cette impression. On dirait un kaléidoscope. Peut-être qu'il n'y a pas de hiérarchie, de netteté entre les différents plans. Les visages des couples qui dansent derrière sont aussi nets que ceux du premier plan.

Les deux toiles de Renoir et Van Dongen ont été peintes à trente ans d’intervalle, et l’ambiance est très différente de l’une à l’autre. L’œuvre de Renoir est la plus grande et la plus ambitieuse de sa période impressionniste. Par ailleurs, la toile dégage une impression sensible de fraîcheur et de joie, obtenue par le jeu des couleurs claires et par les sourires qui animent les visages. Enfin, l’unité de l’ensemble est due à la mobilité de la lumière, distribuée en taches roses, jaunes et bleues sur les robes, les canotiers ou le sol.

Chez Van Dongen, on ne fait que deviner la foule. L’artiste préfère se concentrer sur deux couples au premier plan, qui font écho à ceux de Renoir. Mais leurs attitudes et leurs gestes sont plus éloquents, et le cadrage lui-même est plus parlant. L’impression de grâce et d’ardente naïveté qui imprègne l’œuvre de Renoir cède ici la place à des flirts plus affirmés. Dans l’une comme dans l’autre toile, les couleurs sont posées par touches libres, visibles, sensuelles ; toutefois, elles sont plus larges et plus empâtées chez Van Dongen, mais aussi plus vives, plus exaltées (les roses devenant rouges, et les bleus virant au noir), et elles correspondent parfaitement à l’esthétique fauve, dont il fut un grand représentant. La toile de Renoir adopte délibérément un point de vue positif.

Tout y contribue à exprimer la joie et la gaieté qui ont valu à l’artiste le titre de « peintre du bonheur ». C’est une atmosphère bon enfant qui l’emporte ici contrairement à la toile de Van Dongen. Chez ce dernier, l’ambiance est plus canaille, mais plus sensuelle également. Quelle qu’en soit l’approche, ces toiles chantent une époque révolue d’un Montmartre dont les bas loyers attirent les artistes et la bohème (Delacroix, Renoir, Berlioz, Nerval, Gautier…), mais aussi les lorettes faisant de la Butte un quartier tumultueux.

Lors de la restauration du tableau Le Moulin de la Galette de Pablo Picasso, les équipes du Guggenheim Museum de New York ont découvert un petit chien caché sous les couches de peinture. Qui aurait pensé que pendant toutes ces années se cachait là un petit chien ? Cinquante ans après sa mort, Pablo Picasso (1881-1973) continue à nous réserver des surprises. Le 12 mai dernier, à l’occasion de l’ouverture de son exposition « Young Picasso in Paris », le Guggenheim Museum à New York (États-Unis) a partagé une récente découverte faite sur l’un des tableaux présentés.

Lors de la restauration et des analyses scientifiques du Moulin de la Galette (vers 1900), les équipes du musée ont identifié un repentir inédit. Les restaurateurs du Guggenheum Museum, en collaboration avec les experts du Metropolitan Museum of Art de New York et de la National Gallery of Art de Washington, l’ont mis au jour en retirant la couche de crasse et le vernis jauni qui altéraient la compréhension de l’œuvre. « Nous voyons de plus en plus que cela faisait partie du processus de travail de Picasso », explique Julie Barten, restauratrice au Guggenheim Museum, au média américain CNN. « Au fur et à mesure qu’il développait une composition, il peignait certains éléments ou les transformait en de nouveaux détails de composition. Et, très souvent, il laissait des aspects des compositions originales sous-jacentes qu’un spectateur qui regarderait de très près pouvait voir.

Quand Picasso débarque à Paris pour l’Exposition universelle de 1900, il n’a que 19 ans. Il découvre et peint alors une ville moderne et sa vie nocturne, dont ce lieu mythique de Montmartre, le bal public du Moulin de la Galette, qui a inspiré de nombreux artistes tels que Pierre-Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec et Vincent van Gogh. Ginguette réputée au début des années 1830, elle est transformée dès 1890 en cabaret fermé.

Autres Artistes et Représentations du Moulin de la Galette

Dès le début du XIXe siècle, de nombreux peintres, pour la plupart aujourd'hui oubliés, s'intéressèrent aux paysages de la butte. Les deux moulins, le Radet et le Blute-Fin, furent peints indifféremment sous le même nom de Moulin-de-la-Galette. Huguet, le « Rembrandt des moulins à vent », Jean-Baptiste Corot et Toulouse-Lautrec peindront à leur tour le Radet. Auguste Renoir a immortalisé la célèbre guinguette située entre les deux moulins dans son Bal du Moulin-de-la-Galette. Lucienne Delyle chanté Le Moulin-de-la-Galette.

Il a dessiné et peint Montmartre avec enthousiasme et un sens aigu du détail. Maurice Utrillo nait le 26 décembre 1883 8 rue du Poteau à Montmartre. Il est le fils du peintre Suzanne Valandon. La mère de Maurice fut modèle de Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, Vincent Van Gogh et de bien autres peintres. Kees Van Dongen trouve à Paris la reconnaissance artistique dans les années 20. Au début du siècle c’est Montmartre qui le séduit par la sa verve populaire et sa vie de bohème. Ludovic Piette (1826-1878) a été l’un des très bons paysagistes français de sa génération. Paul Signac est un artiste peintre paysagiste qui donna naissance au pointillisme avec le peintre Seurat.

Le Moulin de la Galette et l'Avant-Garde Artistique

A l’orée du 20e siècle, la Ville Lumière rayonne grâce aux riches collections du Louvre, aux expositions universelles ou encore aux écoles d’art. Dans l’atelier de Gustave Moreau se rencontrent les futurs Fauves, notamment Albert Marquet. Paris attire également nombre d’artistes étrangers, séduits par l’esprit de liberté qui y règne. Dans une atmosphère cosmopolite, se mêlent des poètes comme Guillaume Apollinaire mais aussi des peintres comme l’Espagnol Pablo Picasso ou encore l’Italien Amedeo Modigliani. Parmi les hauts lieux de ce bouillonnement culturel de la capitale, on compte Montmartre avec sa célèbre cité d’artistes, le « Bateau-Lavoir », où réside Pablo Picasso entre 1904 et 1909.

En ce début de 20e siècle, les avant-gardes cherchent un moyen de s’affranchir de la tradition occidentale. Cet intérêt pour les arts des peuples dits « primitifs », appelé « Primitivisme », a pour capitale Paris et sa bohème artistique. Cet art extra-occidental, mais plus largement l’art jugé « archaïque », comme les formes stylisées égyptiennes ou byzantines, aussi bien que l’art populaire, vont profondément contribuer à renouveler la production artistique du 20e siècle. Les artistes y trouvent des canons éloignés des idéaux de l’art occidental, une plus grande expressivité, une simplicité formelle éloignée de l’illusionnisme réaliste.

Né au tournant du 20e siècle, le Cubisme s’est nourri de l’art extra-occidental mais aussi et surtout des expérimentations de Paul Cézanne (1839-1906). Parmi les thèmes favoris de Cézanne figure la nature morte qu’il s’est employé à réinventer, en y développant ses principes picturaux novateurs. De nombreux peintres suivent également la leçon de Cézanne, comme Simon Lévy ou encore Henri Hayden. C’est la découverte de l’art cézannien en 1912 qui mène ce dernier jusqu'au Cubisme dont témoigne sa Nature morte avec personnage de 1913. Dans sa Nature morte cubiste de 1918, le peintre sélectionne uniquement les facettes essentielles de l’objet déconstruit.

La leçon de Cézanne débouche sur la révolution cubiste, progressivement élaborée par Picasso et Braque à partir de la fin de l’année 1906. L’œuvre inaugurale et emblématique de cette révolution reste Les Demoiselles d’Avignon, peintes en 1907 par Picasso (New York, Museum of Modern Art). Ce passage d’un Cubisme à l’autre doit beaucoup aux recherches picturales de l’Espagnol Juan Gris. Il en formule dès 1913 une vision personnelle, à la fois conceptuelle et colorée.

À l’origine pictural, le Cubisme s’épanouit également dans la sculpture qui cherche à se dégager du modèle naturaliste de Rodin. L’influence extra-occidentale est forte, dont l’écho se retrouve dans le masque acéré de Julio González. La simplification et géométrisation des volumes s’épanouissent dans l'œuvre de Joseph Csaky. L'année 1918 marque le début d’une exploration du Cubisme le menant vers l’abstraction, à la manière de sa Figure abstraite de 1922.

Les œuvres cubistes ont le plus souvent pour thème la nature morte et sont, généralement, de dimensions modestes. Tout comme Joseph Csaky, il est adepte de la taille directe dans la pierre qui donne à ses œuvres puissance et monumentalité. Celle-ci émane surtout des peintures de grand format de Roger de La Fresnaye dont le musée d’Art moderne possède l’un des plus grands ensembles d’œuvres. Formé à l’Académie Julian, il se rallie à un Cubisme plus marqué par la leçon de Cézanne que par les analyses de Picasso, un Cubisme coloré aux plans fortement architecturés, dont témoigne sa Conquête de l’air en 1913.

Jeanne d’Arc peinte un an auparavant, en 1912, donne un traitement résolument moderne, dans une réduction volumétrique des formes qui doit beaucoup à Cézanne. Contrastant particulièrement avec les représentations appelant à la dévotion et au patriotisme, sa « Pucelle d’Orléans » se voit ainsi vêtue d’une armure cubiste, faite de cylindres et de cônes.

Dès son avènement, le Cubisme s’est décliné en de multiples styles, incarnés en de nombreuses personnalités, ce que le poète Apollinaire a appelé en 1912 un “écartèlement du Cubisme”. La leçon cubiste persiste donc au-delà des années 1910-1920. L'Espagnole Maria Blanchard, de l'École de Paris, l’interprète à sa façon, en donnant à la figure humaine une place inhabituelle dans le Cubisme classique. Jacques Villon, lui, joue avec une dissolution raisonnée des formes du réel, sans pour autant rompre tout à fait avec lui. Il réinvente selon ce principe un sujet traditionnel comme le Nu se coiffant de 1936.

Bien qu’il se joigne aux Cubistes en 1910, Robert Delaunay s’en différencie par l’importance primordiale qu'il accorde au mouvement et à la couleur. L’Orphisme, ainsi que le nomma Guillaume Apollinaire, est né. Avec sa femme Sonia Delaunay, il cherche le dynamisme des formes et des couleurs, que l’on retrouve aussi bien dans la Femme nue lisant de 1915, jeu de couleurs pures, que dans Les Coureurs de 1924.

Le Moulin de la Galette et les Mouvements Artistiques Postérieurs

Né sur les décombres de la Première Guerre mondiale, le mouvement surréaliste se développe dans l’entre-deux-guerres, autour de la figure d’André Breton et de son célèbre Manifeste du surréalisme de 1924. Max Ernst et André Masson ont participé à ce mouvement de révolte contre la rationalité dans l’art, en peignant des paysages au décor onirique, voire cauchemardesque. Amédée de La Patellière a, lui aussi, participé à cet expressionnisme à travers une palette qui s’est, au fil des années, assombrie et d’où les influences cubistes ne sont pas absentes.

Traumatisés par la Grande Guerre, les artistes des avant-gardes du début du siècle glissent dans l’après-guerre vers des sujets plus proches du réel et des styles plus traditionnels : c’est le « Retour à l’ordre ». Au contraire, Charles Dufresne va chercher son inspiration du côté du romantisme. Partant d’une vision post-cubiste dont témoignent encore Les Ondines de la Marne (vers 1920), il glisse vers des sujets mythologiques ou des scènes de chasse qui s’inscrivent dans la tradition d’un Rubens ou d’un Delacroix.

La Première Guerre mondiale va également contribuer au développement de l'expressionnisme, né au début du 20e siècle. Chaïm Soutine en est l’un des principaux représentants. Ce courant pictural lui permet d’exprimer un vécu difficile, après la Première Guerre mondiale, au travers d’une peinture particulièrement violente et torturée, dans une pâte épaisse et tourmentée. Georges Rouault s’attache à traduire la déchéance d’une condition humaine maltraitée par l’époque. Pour ce faire, il emploie une pâte épaisse, triture des couleurs incandescentes. Les sujets sont à dominante religieuse, au lyrisme souvent douloureux.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que New York ambitionne de devenir la nouvelle capitale des arts, Paris continue de rayonner et d’attirer de nombreux artistes indépendants venus du monde entier. La dénomination de « Seconde École de Paris » est surtout employée pour qualifier les artistes abstraits installés en France entre 1940 et la fin des années 1960. La ville est intimement liée au travail de Maria Elena Vieira Da Silva. Ses recherches portent sur les paysages et la manière d’en capter l’essence au travers d’une géométrisation. Installé lui aussi dans la capitale française depuis la Seconde Guerre mondiale, Nicolas de Staël développe également une peinture abstraite, faite d'un enchevêtrement de bandes colorées aux empâtements prononcés. Il redonne par la suite à sa peinture un tour figuratif, comme en témoigne sa Tour Eiffel de 1954.

Tableau Récapitulatif des Artistes Associés au Moulin de la Galette

Artiste Période Style Œuvres Notables
Pierre-Auguste Renoir Impressionnisme Bal du Moulin de la Galette (1876)
Kees Van Dongen Fauvisme Représentations de la vie à Montmartre
Pablo Picasso Cubisme Le Moulin de la Galette (vers 1900)
Henri de Toulouse-Lautrec Post-Impressionnisme Scènes de Montmartre
Maurice Utrillo Naïf Peintures de Montmartre
Autres Divers Corot, Huguet, Signac, Van Gogh

En prise avec son époque, la toile du "Bal du Moulin de la Galette" se rapproche de la quintessence de l'impressionnisme. Auguste Renoir allie une technique très aboutie, et une scène de vie, symbole de la fin du 19e siècle.

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