Le Barbecue et l'Histoire Envoûtante du Vieux Nice

Quartier central de la ville, visiter le Vieux Nice est un moment indispensable pour votre séjour. Avec ses petites ruelles anciennes, le quartier est animé toute l’année et apprécié des voyageurs. Festif, avec ses facéties et activités, il offre une vie pétillante aux allures de Provence. Le « Vieux » comme les Niçois le nomment, est une explosion de couleurs et de charme.

Situation et Accès

Le quartier du Vieux Nice se trouve le long de la mer Méditerranée, au bout de la promenade des Anglais. Entouré de la Place Massena, la coulée Verte et la Colline du Château, ce quartier aux ruelles étroites est bien gardé !

Comment aller dans le Vieux Nice ?

La première possibilité est d’y aller en train. Avec 2 gares à proximité (Gare de Riquier et Nice Ville), l’endroit sera facilement accessible. Quelle que soit la gare où vous descendrez, comptez 20 minutes de marche pour arriver dans le quartier. Descendre à Nice Ville reste plus sympa, en raison de la route à suite.

Seconde possibilité, le tramway. La ville de Nice est desservie dans son entièreté par le tramway et la ligne L1 longe le vieux Nice. En fonction d’où vous arrivez, la ligne 2 du Tramway vous dépose vers la place Jean Médecin. Le prix d’un ticket est de 1,70€ pour une durée de 70min environ. Couplet au tramway, vous avez aussi le bus, au même tarif, et nombreuses sont les lignes arrivant à proximité du Vieux Nice.

Reste la voiture avec la complexité de se garer. Se garer à Nice n’est pas mince affaire, et gratuitement encore moins. Se visite d’une seule façon, en flânant. Nombreux points d’intérêts sont à trouver sur place, mais on apprécie l’endroit en empruntant une petite rue, et une autre, se perdre, s’orienter etc.

Attractions et Points d'Intérêt

Le Vieux Nice offre une expérience immersive de l’atmosphère provençale, de la culture et de l’histoire de la région.

Cours Saleya

Du mardi au dimanche, le Cours Saleya s’anime aux couleurs de ces superbes fleurs. Car c’est la base de la visite. Les rues pittoresques du « Vieux » vous plongent dans une atmosphère ancienne assez incroyable.

Place Rossetti et la Cathédrale Sainte-Réparate

Face à la place Rossetti, vous découvrirez cette cathédrale baroque du XVIIe siècle. Joyau architectural avec un intérieur richement décoré. Justement, la place Rossetti, avec ses terrasses, bars restaurants et glaciers, elle est un lieu parfait pour se détendre le temps d’un instant.

Colline du Château

Monter au Château de Nice - 2 façons d’y monter, via la rue Rossetti lorsque vous êtes dans le centre, ou via la promenade des Anglais. Les vestiges du château ne sont plus visibles mais la colline du Château offre une vue panoramique spectaculaire sur la ville et la mer. Vous pouvez y accéder en empruntant des chemins pittoresques ou en utilisant l’ascenseur. Attention aux horaires, c’est ouvert tous les jours, mais de 08h30 à 20h00.

Palais Lascaris

Le Palais Lascaris - Ce bâtiment majestueux abrite désormais le Musée Lascaris, qui propose aux visiteurs une plongée dans le passé fastueux de Nice. À l’intérieur, vous trouverez des salles richement décorées avec des éléments d’origine, tels que des fresques, des tapisseries, des meubles anciens et des objets d’art précieux. Chaque pièce reflète le style de vie opulent des nobles du XVIIe siècle.

Spécialités Culinaires

Déguster des Spécialités Locales - La cuisine niçoise dans vos assiettes ! Lorsque vous partez visiter le vieux Nice, il vous faut vous restaurer ! Et les lieux ne manquent pas. Du côté du Cours Saleya, et durant le marché, vous pourrez ainsi déguster de la gastronomie locale. Un marchant qui vend de la pissaladière (tarte à l’oignon), un restaurateur ambulant qui fait de la socca, c’est la première base de votre dégustation !

Restaurants Recommandés

Di Più et la Voglia - Même carte, même cuisine, type méditerranéen, le tout sans réservation. Présentez-vous tôt pour éviter de faire la queue car le lieu est prisé ! Car les lieux pour boire un verre sont assez nombreux dans le quartier.

Shopping

Côté shopping, il est difficile de mettre en avant un lieu précis, mais pourquoi? Faire du shopping dans le vieux Nice c’est passer à côté de petits magasins locaux, des galeries d’arts et j’en passe. En flânant dans les ruelles du Vieux Nice, vous découvrirez également des boutiques de créateurs, des galeries d’art contemporain et des magasins de décoration intérieure.

Anecdotes Historiques

Dans le Vieux-Nice, rue du Gèsu, au coin de la place Vieille, deux mots latins inscrits sur le linteau de pierre d’une maison évoquent un passé pour le moins polisson : « Interna Meliora ». « A l’intérieur c’est mieux » en version française, ou le rappel qu’en ces lieux existait autrefois une maison close, un lupanar, une maison de tolérance, un bordel quoi ! Il est impossible de dater la période où ce lieu dédié aux plaisirs charnels était en activité (XVIe, XVIIe siècles ?) mais il était courant que de tels temples de l’amour rémunéré soient installés en plein cœur des quartiers d’habitation.

Le sexe tarifié était, autrefois, moins enclin à choquer les bonnes mœurs et Saint Thomas d’Aquin lui-même reconnaissait l’utilité publique des « femmes de mauvaises vie » en écrivant : « supprimez les prostitués des choses humaines et vous bouleversez le monde ». Mal nécessaire ou insupportable esclavage d’êtres humains, la prostitution perdure de nos jours dans notre pays, et si la loi du 13 avril 1946, dite loi Marthe Richard, a fait fermer les quelque 1400 maisons closes françaises, ce « plus vieux métier au monde » n’a pas disparu mais est tout simplement passé dans la clandestinité.

Rencontre avec Fabrice, le Jongleur du Vieux Nice

Difficile de ne pas connaître ce gars-là, au moins de vue. Fabrice Dominici est le jongleur de la vieille ville. La quarantaine, un air d’éternel adolescent qui lui va bien, Fabrice anime souvent les places niçoises seul ou avec d’autres passionnés de l’art de la jongle. Originaire de Cagnes sur mer, il a posé ses valises dans le Vieux-Nice il y a quinze ans. La vieille ville représentait pour lui un lieu d’effervescence culturelle, un endroit vivant où tout pouvait arriver.

Il a tout appris sur le terrain, il pratique la jonglerie comme un art de rue et non comme un art du cirque. Tout est en relation avec le quartier, les passants, la vie de cité. Bien entendu, Fabrice exerce professionnellement dans des compagnies de théâtre, comme l’Arpette par exemple. Mais le cœur de son art est dans la rue. Il s’adapte à l’architecture, un peu comme les skaters, joue avec fontaines, panneaux et mobilier urbain. Son terrain de jeu préféré reste pourtant le parc du château.

Alors que nous arrivons au terme de notre repas - et que Fanny la patronne du Barbecue nous sert un petit café serré accompagné d’une fraise tagada - je demande à Fabrice quel regard porte-t-il aujourd’hui sur le Vieux-Nice ? Etonnement, l’envie parfois d’en sortir, peut-être de déménager. Le quartier est devenu très touristique et les habitants à l’année ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Fabrice regrette qu’il n’y ait pas plus de lieux alternatifs, comme des cafés associatifs pratiquant des prix abordables et permettant aux habitants du quartier de se retrouver.

Le Restaurant Portugais "Le Barbecue"

Il est des lieux que l’on croyait maudits. Pendant des années, les affaires se sont succédées sans succès dans la rue du four, qu’il s’agisse de restaurants colombiens, de friteries belges ou d’autres expériences culinaires. Nom prédestiné ou tout simplement ruelle peu passante ? Rien de tout cela. Ce petit établissement a très vite suscité un bouche à oreille qui lui assure une clientèle de quartier, fidèle depuis 6 ans maintenant.

Quelques plats niçois également, car le patron remarque que les cuisines niçoises et portugaises se marient à merveille. Secret d’une réussite ? Des plats simples, bons et copieux. Un accueil convivial de Fanny, la patronne. Un prix raisonnable et toujours une petite attention pour la clientèle fidèle. Et pourtant, me direz-vous la décoration est un peu simple… Justement, pas de chichis.

3 rue du Four - 06300 Nice.

BARBECUE BIG T : L'Art de la Grillade

BARBECUE BIG T - Le livre porte bien son nom car Thierry Cornuet, alias Big T, propose un art de la grillade et explique que cuisiner au barbecue nécessite quelques connaissances. Il détaille les techniques pour utiliser au mieux son type de barbecue : kettle, barbecue à gaz, barbecue à pellets, kamado, brasero plancha.

Une fois, les bases posées, il passe à la question de la température, c’est une phase primordiale pour ne pas rater ses cuissons. Vient ensuite la qualité du charbon de bois et autre combustible. Le chef propose un chapitre sur l’art du fumage et un récapitulatif des accessoires nécessaires pour bien cuisiner au barbecue.

Après ces explications générales, le chef présente une centaine de recettes réparties en sept chapitres : apéro, entrées, viandes, poissons et fruits de mer, légumes, sauces, épices et cie et, enfin, desserts. Pour chaque recette, Big T précise le matériel nécessaire et le type de BBQ, ces indications sont très utiles, surtout pour les néophytes dans l’art du feu.

Le chef nous régale, pour l’apéro, de sardines et poivrons confits servis sur des toasts au beurre citronné, de piquillos el loco (mini poivrons farcis) et de bien d’autres recettes. Les entrées débutent par un avocat grillé au poulpe rôti et se poursuivent avec une salade frisée braisée et lard fumé.

Le chapitre suivant est consacré à tous les types de viandes : le bœuf, bien sûr, de la côte à l’onglet en passant par les ribs, l’entrecôte (en croûte de pain ou de légumes), le rumsteak (en brochettes) et même la joue. Idem pour le porc, côtes, filet, ribs (façon Baton Rouge), la poitrine (caramélisée), l’épaule (en effiloché), les saucisses (merguez, Toulouse), le jambon. L’agneau et ses côtelettes, son épaule, son jarret et en ses brochettes.

C’est au tour du poulet en commençant par les blancs, puis les cuisses, les ailes ou le poulet entier et même le coquelet en crapaudine. Le magret de canard se cuisine entier ou en brochettes. Avant de choisir sa recette, il convient de vérifier les temps de préparation et surtout de marinade, capital pour que la viande s’imprègne bien de la sauce de la marinade.

Passons au chapitre consacré à la mer avec saumon en croûte, tataki de thon, truite fumée, sardines, cabillaud rôti ou en brochettes, poulpe grillé, Saint-Jacques, un clam chowder JFK, des crevettes à la Cubaine, des moules.

Au chapitre des légumes, le chef commence par les pommes de terre, en papillote ou en brochettes, en purée, la salade et autres légumes braisés, l’ail confit, les carottes, poireaux, courge butternut, aubergines, oignons, poivrons, patates douces, riz cajun.

Ensuite, le chef détaille nombre de sauces pour accompagner ses recettes que je vous laisse découvrir !

Et, last but not least, les desserts; j’ai un faible pour l’ananas rôti flambé au rhum et le pain perdu, banane flambée et chocolat !

Je conseille le livre à celles et ceux qui ont envie de varier les plaisirs de la grillade et, en ces temps de fête des pères, je pense que c’est un cadeau idéal pour les papas qui jouent aux maîtres de la braise.

À propos de l’auteur

Franco-canadien, ancien joueur de rugby, Thierry Cornuet alias Big T se passionne pour cette cuisine ancestrale largement popularisée et influencée par la cuisine américaine. En 2017, il installe son restaurant dans la région niçoise, ShackAndCo à Saint Jeannet. Depuis, il a inauguré deux autres établissements dont un restaurant de plage à Roquebrune-Cap-Martin, Le Cala Pulco. Sa cuisine est tout de suite remarquée, notamment pas le Gault & Millau (une première !).

La Boucherie de la Tour : Une Histoire de Famille

C'est une excellente adresse !! Lionel Gasiglia est notre invité en matin sur France Bleu Azur. Portrait sur la Boucherie DE LA TOUR : C'est avant tout une histoire de Famille. C'est le grand-père Marius qui a crée la boucherie en 1945. Il a beaucoup travaillé avec ses frères construisant sans mal la réputation de cet établissement.

Par suite, c'est le Papa Charles qui a repris le flambeau et qui a formé Lionel (fils) actuellement gérant depuis 1 an de la Boucherie De La Tour. Le papa Charles âgé de 78 ans rend de temps en temps visite pour apporter son savoir et son soutien.

Ses premiers pas, il les fait dans la boucherie dès l'âge de 12 /13ans.. Passionné par cet héritage et ce métier, il y travaille pendant 22 ans avant d'en prendre la direction l'année dernière et de former la quatrième génération soit sa fille Jade qui est très dynamique pour la vente et qui a un très bon relationnel.

Il passe également 2 - 3 ans en Cuisine pour apprendre les bases de la Cuisine et s'approprier les recettes familiales comme la Daube de son grand-mère.

Il se lève à 4h du matin pour se diriger au MIN pour sélectionner les bêtes et les pièces de viandes tendres et goûteuses. Ce sont l'expérience et le bon coup d’œil qui permettent de ne pas se tromper sur la qualité de la viande. Il faut qu'il y ait un peu de gras dans la viande pour s'assurer de sa qualité. C'est la première chose qu'il regarde !

Grand spécialiste des tripes, la Boucherie De la Tour est la rare triperie qu'on découvre sur Nice, qui a ouvert depuis plus d'une vingtaine d'années. Lionel Gasiglia est un grand spécialiste. Il applique la recette de sa grand-mère ( tripe, vin blanc, oignons, pied de veau, sel, poivre, piment - oiseau, tomates fraîches, concentré de tomates et ail.

En cette saison, ce sont la côte de bœuf et sur les pièces type d'un barbecue. Il privilégie une vache de 5 - 6 ans, une femelle de préférence, de la race charolaise ou piémontaise car il travaille beaucoup avec des abattoirs piémontais et des éleveurs italiens. Toutefois, il préfère la viande française qui sera plus goûteuse que l'italienne, bien que l'italienne reste parfois plus tendre que la française. Son produit coup de cœur reste l'onglet !

Pour les barbecues : On a le choix entre les brochettes d'abats ( foie, cœur, poumon), de bœuf, de poulet etc... accompagnées de marinades au thym, citron, huile d'olive ... provençale avec une tapenade rallongée à l'huile d'olive ... au miel pour une saveur sucrée - salée avec un miel rallongé à l'huile d'olive et sauce barbecue.

Le petit conseil pour la cuisson : sortir la viande 1h minimum du réfrigérateur à température ambiante pour qu'elle ne soit pas trop froide quand on la met sur le barbecue ou la plancha... et surtout ne pas piquer les saucisses et les merguez avant cuisson, vous perdez toute la tendresse et toute la saveur de vos saucisses.

BOUCHERIE DE LA TOUR , 27 rue Pairolière à Nice. Réserver vos viandes au 04.93.80.63.08.

Trésors Publics : Un Voyage Nostalgique au Cœur du Vieux-Nice

Poupons baigneurs, couteaux fermant Opinel, mouli-grater Moulinex, petits pots de colles Cléopâtre, moules à madeleine, sucettes Pierrot Gourmand, trace-cartes de France en plastique, toupie en bois, verre Duralex de cantoche… La trentaine passée, rares sont ceux qui n’ont pas croisé l’un de ces objets madeleine de Proust.

En plein cœur du Vieux-Nice, cet inventaire à la Prévert s’est fait une place sur les rayonnages de récup’ de Trésors publics. Dans cette boutique de 100 m² façon cabinet de curiosité, Antoine Bourassin et Nicolas Barbero, deux trentenaires azuréens, ont réuni 500 références traditionnelles à fort potentiel nostalgique. Leurs points communs : toutes sont fabriquées en France.

« L’idée, c’est de n’avoir que des marques traditionnelles qui ont traversé les époques, qu’on a tous vues chez une tante, une mémé. Des produits à rebours des modes, pour lesquels on a une tendresse et qui représentent le savoir-faire de notre pays », explique Antoine, ex-cafetier cannois. De son cursus d’histoire, lui a gardé le goût de les raconter.

Chez Trésors Publics, chaque objet proposé à la vente est épinglé d’une carte de France précisant la ville de provenance et les commerçants sont là pour conter les secrets de fabrication. En creux, c’est aussi la défense d’une certaine vision de l’économie qui se fait jour sur ces rayonnages d’apothicaire. A l’instar de cette pierre à aiguiser, « la dernière à être fabriquée dans l’Hexagone », dixit Antoine.

Croisé flânant dans la boutique, Laurent, un Niçois de 34 ans, vient surtout pour « retomber en enfance ». « Les verres d’école, les moules à gâteau, ça me rend nostalgique. Je trouve le concept sympa pour faire des petits cadeaux », glisse le client, qui confie ne « pas prêter attention plus que ça à l’aspect Made in France au quotidien ».

La Porte Fausse : Un Passage Chargé d'Histoire entre Ville Nouvelle et Vieux Nice

Imaginez un étroit passage, une sorte de porte dérobée reliant les rives du Paillon, aujourd’hui recouvertes par la Coulée verte, à la vieille ville. En trois siècles, ce passage baptisé « porte Fausse » est devenu un majestueux escalier. Pour les promeneurs et les Niçois, c’est une sorte de passage obligé. Un raccourci pratique entre l’avenue Jean-Jaurès bordée par la Coulée verte sous laquelle coule le Paillon, et la vieille ville que l’on emprunte à pied sans faire grande attention.

A l’origine, cette porte, telle qu’elle est aujourd’hui, n’existait pas. Au XVIIIe siècle, selon les plans d’urbanisme, la « ville basse » (actuelle vieille ville) était ceinturée de remparts, qui par la suite, furent nivelés. Et c’est précisément dans ces remparts, qu’avait été percée une poterne, petite porte dérobée. Son utilité ? Un accès direct et facile de la ville basse aux rives du Paillon.

L’acte 2 s’ouvre avec le maître-luthier, Albert Blanqui, propriétaire de l’immeuble situé au-dessus de cet ancien passage étroit. Dans cet immeuble, il avait installé son atelier, et ses caves donnaient sur la vieille ville. Alex Benvenuto raconte comment les Niçois, qui n’aimaient pas les efforts inutiles, avaient pris l’habitude, avec l’autorisation du propriétaire, d’utiliser ses caves comme un passage pour accéder directement à la place Rossetti.

« À sa mort, le luthier a légué son immeuble à la Ville, avec pour consigne express d’y aménager un vrai passage pour piétons. Les travaux du tram et le lancement de la ligne 1 ouvrent l’acte 3. Pour accompagner cette transformation urbaine, des artistes ont été sollicités pour décorer arrêts et espaces. Et c’est la cas de notre « porte Fausse » qui a été revue et corrigée par l’artiste Sarkis.

Le résultat vaut le détour. Car à la « porte Fausse » tout est faux : le marbre rouge, blanc et or - ce sont des peintures en trompe l’œil ! - comme l’ancienne boîte aux lettres baptisée «Postes restantes », située autrefois à l’entresol. De relève du courrier, il n’y en a jamais eu ici ! Dans son guide, Alex Benvenuto raconte qu’on « venait y déposer ses vœux et souhaits sur des petits bouts de papier. Autant de messages que l’on glissait dans la fente qui, des années plus tard, a dû être supprimée.

Aménagée contre les piliers de la porte, elle est située rue de la Boucherie qui était autrefois, non pas la rue des bouchers, mais celle des abattoirs. Revenons à l’histoire de notre fontaine. Elle a été offerte en 1830 par le commandeur Pierre-Joseph Arson (1778-1851). Ce riche négociant, commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, achète et développe, quartier Saint-Barthélémy, un domaine agricole qui deviendra plus tard la villa Arson. En 1830, il est nommé premier consul de Nice et prend part aux affaires publiques. Il fait don à la Ville d’un groupe de statues qui seront utilisées pour décorer la fontaine des Tritons installée aujourd’hui au jardin Albert 1er. C’est lui aussi qui fait ériger, rue de la Boucherie, tout contre la Porte Fausse, la « fontaine des tripiers ».

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