Implanté à la Guerche-de-Bretagne en Ille-et-Vilaine, Gatine Viandes est un abattoir qui est la filière porcine de la Société vitréenne d'abattage (SVA), créée en 1955 par Louis et Jean Rozé.
Une Aventure Humaine entre Producteurs et Distributeurs
« En 1991, lorsque nous avons décidé d'investir ensemble dans l'outil industriel de Gatine Viandes, c'était du jamais vu, explique Joseph Marquet, président de Gatine Viandes. Personne n'y croyait à l'époque. Cette association entre producteurs et distributeurs était considérée comme un pacte avec le diable. »
Des producteurs qui décident de s'associer aux Mousquetaires dans un contrat inédit qui s'avère un accord gagnant gagnant.
« Ce pacte si décrié, est en réalité aujourd'hui un partenariat transparent qui dure depuis 20 ans grâce au respect réciproque, aux valeurs partagées et à l'équilibre économique qui le fondent.
Production et Élevage
22000 porcs fournis par un réseau de 540 éleveurs sous cahier des charges y sont abattus chaque semaine. Des éleveurs regroupés au sein de la Cooperl Arc Atlantique, issue elle-même du regroupement de plusieurs coopératives.
Le pôle agroalimentaire du Groupement des Mousquetaires - AGROMOUSQUETAIRES - avec un chiffre d'affaires de 4,02 milliards d'euros en 2017, se compose de 11.000 collaborateurs et de 62 sites de production en France regroupés en 10 filières opérationnelles. Parmi ces 62 sites de production agroalimentaire se trouve notre entreprise : GATINE VIANDES !
Dynamisme et Emploi
GATINE VIANDES, entreprise française aux racines bretonnes, est une structure dynamique à taille humaine.
Les industriels se montrent toujours prêts à embaucher en 2019. L’emploi est un enjeu fort pour ce secteur, plus particulièrement pour la charcuterie qui ne peut pas automatiser toutes ses opérations. Or, la filière souffre d’un manque d’attractivité de certains de ses métiers.
Avec l’arrivée du Coronavirus début 2020, l’appel à la mobilisation des salariés agroalimentaires est incontournable pour assurer l’alimentation des Français ; en fonction de leurs débouchés, toutes les d’entreprises ne sont pas impactées de la même façon.
Opportunités de Carrière
Pour que chacun puisse évoluer, changer de voie ou oser un nouveau métier, nous créons les conditions nécessaires à sa réussite.
Le mardi 1er avril, nous serons au Vitré Dating, un job dating unique signé AGROMOUSQUETAIRES dans la cour du château de Vitré (35) ! Vous cherchez un emploi de technicien de maintenance, opérateur de production, responsable sécurité, formateur interne,... Nos équipes seront présentes de 15h à 19h pour échanger avec vous sur nos opportunités, notre savoir-faire et vous faire découvrir les produits issus de nos usines !
Contexte Économique et Évolution du Marché
Dans la poursuite des années précédentes, les industriels de la filière porcine bretonne se développent.
En 2019, le rythme de croissance des abattages bretons de porcs s’est légèrement accéléré (+1,3 % sur un an après +0,9 % entre 2017 et 2018), atteignant un nouveau record à près de 1,31 million de tonnes de porcs abattus.
Si sur le marché intérieur la demande française est à la peine, à l’export c’est une autre histoire. La consommation de viande porcine en France se dégrade sensiblement en 2019 d’après FranceAgriMer.
Les produits français et bretons ont en revanche été très demandés en 2019 à l’international. Pour la Bretagne, d’après les données des Douanes intégrant la viande porcine dans la catégorie des viandes de boucherie, 2019 enregistre la meilleure performance des cinq dernières années.
Son cheptel étant décimé par la fièvre porcine africaine, la Chine a particulièrement été aux achats pour la viande de boucherie bretonne (244 M€, +77 % sur un an), beaucoup moins pour les produits à base de viande (385 000 euros ; -21 %).
À titre d’exemple, Cooperl, le leader breton et français, rapporte qu’il exporte 30 % de ses volumes à l’international et 10 % vers ce pays.
Après la fermeture inattendue du marché alimentaire russe en 2014, une nouvelle déstabilisation pourrait venir de l’issue du Brexit qui s’est fait attendre tout au long de l’année 2019. Fin 2019, la paralysie des ports par les mouvements sociaux contre la réforme des retraites a pu perturber les exportations. Début 2020, le tsunami mondial Coronavirus prend le relais.
Le secteur de la charcuterie-salaison s’illustre plus particulièrement sur le front des reprises d’entreprises. L’évènement majeur de 2019 en France reste la cession par le suisse Nestlé du capital majoritaire de sa division charcuterie Herta à l’espagnol Casa Tarradellas. Le groupe Bigard avait également fait une offre. Agrial renforce depuis quelques années son pôle Viandes. Le groupe breton Jean Floc’h a repris les Salaisons Chambost (Rhône). Enfin, Le groupe isérois Popy poursuit également sa conquête du territoire breton.
Investissements et Modernisation
Côté investissements, des efforts et des projets ont été recensés dans des entreprises de toutes tailles. Après avoir modernisé sa station d’épuration (100 000 € en 2019), l’abattoir multiespèces familial Quintin Viandes projette une extension de ses locaux avec une salle de découpe de viandes complétée par un point de vente (projet à 1,20 M€). Enfin, Bretagne Viande Bio réfléchit à la création d’un nouvel atelier de transformation des viandes.
Pour ce qui est de l’abattoir intercommunal au Faou, la délégation de service public a de nouveau été accordée à la société Lucien Corre, dans l’attente du nouvel établissement qui sera opérationnel fin 2021.
La Tourelle de La Guerche-de-Bretagne : Un Vestige Ferroviaire
La tourelle s’élève dans un coin de verdure, en retrait de la rue de la Bougeoire, comme isolée de la ville et de tout contexte. Construite en bordure de la voie ferrée, elle faisait office de château d’eau. Les locomotives à vapeur s’y arrêtaient pour ravitailler en eau leur chaudière.
Le parcours historique de La Guerche y fait étape. « Non loin du château d’eau, en faisant les terrassements d’une construction, on a trouvé des restes de grosses briques de charbon. C’est avec celles-ci qu’un préposé mettait en chauffe la chaudière de la locomotive, peut-on lire.
L’édifice est également accessible par un sentier piétonnier, depuis la place Jean-Moulin, où se situait la gare des voyageurs, rasée en 1972.
Très vite, la ligne ferroviaire fait l’objet de nombreuses réclamations et doléances des usagers. Ils parviennent sur la table du conseil municipal. Jacques Guiffault les rapporte sur la plateforme Mémoire des lieux.
Les commerçants de La Guerche réclament l’agrandissement de la halle aux marchandises (située sur le site actuel du parking de Gatine Viande). Celui des marchandises (pommes et petits cochons du marché) va se poursuivre mais le trafic va également décliner avec le développement des camions. De 1904 à 1948, La Guerche a également été desservie par le tramway.
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