Tests d'allergie alimentaire : Types, déroulement et importance

Véritable problème de santé publique, les allergies alimentaires impactent fortement le quotidien des personnes qui en souffrent ainsi que celui de leur famille. Au delà de ces aspects essentiels, centrés sur le patient, on ne peut pas non plus ignorer les répercussions des pathologies allergiques sur le système de santé et sur les dépenses de santé.

Le traitement des allergies alimentaires, principalement fondé sur l’éviction des allergènes, entraîne fréquemment des difficultés en lien avec la vie en collectivité. Mais il génère également souvent des conséquences psycho-sociales néfastes aux individus : sentiment d’insécurité, d’isolement, d’incertitude et de frustration, pour ne citer qu’eux.

D’où la nécessité, pour une prise en charge efficiente des allergies alimentaires, qu'un diagnostic précis, reposant sur des critères fiables, s’impose. Pour cela, les allergologues comptent dans leur attirail un précieux outil, le test de provocation orale aux aliments (TPO), sur lequel reposent les espoirs de nombreux allergiques aspirant à une qualité de vie acceptable pour eux. Ce dossier va vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet allié des allergologues et des patients.

Qu'est-ce qu'une allergie alimentaire ?

On parle d’allergie alimentaire lorsque la consommation d’un aliment provoque un ensemble de réactions immunitaires anormales. L’allergie alimentaire, par définition, se caractérise par la survenue parfois violente de manifestations inflammatoires dues au système immunitaire qui réagit face à l’ingestion d’un aliment auquel vous êtes allergique. L’aliment en question, censé être inoffensif, prend alors le nom d’allergène. Lors du premier contact entre la paroi du tube digestif et l’allergène, il n’y a en général pas de symptômes.

Une allergie existe lorsque le système immunitaire du corps présente une réaction inattendue et inadaptée à un élément de l'environnement. Il est donc important de savoir à quelles substances vous êtes allergique afin de les éviter ou d’en prévenir les réactions. Les allergènes sont les plus souvent des substances courantes, semblant tout à fait inoffensives, à l’instar du pollen qui provoque pourtant des symptômes tels qu'un écoulement nasal, des éternuements, des démangeaisons, un larmoiement ou encore une obstruction des sinus.

La réaction allergique liée à un aliment allergène se manifeste en général dans les minutes ou heures qui suivent l’ingestion de celui-ci. Les symptômes déclenchés peuvent être variables d’une personne à l’autre et dépendent de votre niveau d’allergie. Dans la majorité des cas, de l’urticaire commence à apparaître, et des gonflements du visage peuvent survenir également.

Une allergie alimentaire peut causer des symptômes différents chez le bébé ou l’enfant, et chez l’adulte. L’allergie alimentaire est principalement à l’origine de symptômes qui touchent la peau chez les enfants. Toutefois il en existe d’autres. Bon à savoir : si vous présentez une allergie sévère à l’aliment que vous avez ingéré, vous pouvez subir un choc anaphylactique souvent précédé par une perte de connaissance.

Bon à savoir : Dans certains cas, des symptômes plus graves peuvent apparaître comme un choc anaphylactique, une crise d’asthme vraiment importante, ou encore un œdème pharyngé ou laryngé.

Comment diagnostiquer une allergie alimentaire ?

En augmentation ces dernières années, les allergies alimentaires nécessitent une prise en charge spécifique, après un diagnostic en plusieurs étapes. Les étapes du diagnostic des allergies alimentaires doivent être interprétées dans leur ensemble pour établir un diagnostic fiable.

Pour rechercher les allergènes en cause dans votre allergie, votre médecin commence par vous interroger précisément sur les circonstances de survenue des manifestations allergiques. Votre médecin vous prescrit un bilan allergologique lorsqu’il met en évidence une association forte entre l'exposition à un et la survenue de vos symptômes. Il évoque une possible réaction allergique.

L'enquête alimentaire

Incontournable, l’enquête alimentaire prend la forme d’un interrogatoire mené par votre médecin traitant ou allergologue. Les étapes suivantes dépendent directement de vos réponses aux questions du médecin.

Les tests cutanés

Si vous pensez souffrir d’une allergie alimentaire, il est possible de faire un test cutané de type prick-test ou patch test chez un allergologue, comme dans le cas de n’importe quelle autre allergie (chat, chien, graminées …). Ce test dure à peu près 10 à 20 minutes pour le prick-test (48 pour le patch), soit le temps nécessaire pour observer si une réaction se développe sur la peau.

Également nommés prick tests, ceux-ci consistent à mettre des allergènes en contact avec votre peau. A partir des informations que vous lui aurez transmises lors de l’enquête alimentaire, le médecin dépose quelques gouttes de chaque allergène suspecté sur votre peau. Avec une petite aiguille, il pique votre peau à-travers la goutte pour que cette dernière puisse légèrement y pénétrer.

Les tests cutanés consistent à tester la réaction de la peau au contact d’une toute petite quantité d’ pour savoir si la personne est sensibilisée à certains allergènes. On pose une goutte de plusieurs allergènes sur la peau, et on pique ensuite légèrement la peau au travers de chaque goutte de façon à introduire la substance au niveau de l'épiderme.

La lecture du test a lieu après 15 minutes et consiste à mesurer le diamètre de l'induration et de la rougeur. Le test est considéré comme positif si le diamètre de l'induration est supérieur à 3 mm par rapport au témoin négatif dont le diamètre est nul. Le prick test est en général très bien toléré.

Une batterie standard européenne comportant actuellement 30 allergènes les plus fréquents est, en général, utilisée. Les allergènes sont appliqués sous pansements sur le dos pendant 48 heures. La peau ne doit pas avoir reçu de crème dermocorticoïde pendant 3 jours.

Le dosage des IgE spécifiques

Si les tests cutanés ne sont pas réalisables ou si leurs résultats ne sont pas suffisamment concluants, un dosage des IgE spécifiques peut vous être prescrit. Ce test consiste en une prise de sang pour évaluer la quantité d’immunoglobines produites par le corps lors d’une réaction allergique. Cet examen, bien que déconseillé, peut néanmoins être utile au diagnostic s’il est associé aux étapes précédentes.

Également appelés dosages sanguins des IgE spécifiques, ces tests sont décriés par de nombreux professionnels de santé, dont des gastro-entérologues et des allergologues qui déconseillent de les prescrire. Selon eux, les tests sanguins proposés actuellement et dirigés contre certains aliments n’ont pas de réel intérêt médicalement parlant.

Or, en réalité, dès la petite enfance notre organisme produit ce type d’anticorps, dirigés contre de nombreux allergènes provenant de l’environnement (comme les pollens) et qui peuvent être inhalés aussi bien que consommés. Par conséquent, la trace d’IgE dans l’organisme relevée lors des tests sanguins ne peut pas indiquer d’allergie à un aliment en particulier, puisque de nombreux allergènes fréquentés quotidiennement peuvent être impliqués.

Les tests sanguins pour dépister une allergie alimentaire sont donc déconseillés voire risqués sur le long terme. Le dosage sanguin des E spécifiques à un alimentaire définit le ou les allergènes en cause. Les Ig E sont produites par le corps lors d’une réaction allergique. Leur dosage permet donc de préciser le ou les allergènes en cause mais aussi de suivre l'évolution de l'allergie alimentaire.

L'épreuve d'éviction-réintroduction

Pour confirmer le diagnostic d’allergie alimentaire, ce test est un bon révélateur : il consiste à supprimer l’allergène suspecté de votre alimentation pendant 2 à 4 semaines, tout en observant l’évolution des symptômes en conséquence.

Ce test est proposé en cas de suspicion d’allergie alimentaire. On élimine de l’alimentation l’aliment suspect pendant 4 semaines. Les symptômes doivent alors diminuer ou disparaître. Ils réapparaissent à la réintroduction de l’aliment.

Le Test de Provocation Orale (TPO)

Pour cela, les allergologues comptent dans leur attirail un précieux outil, le test de provocation orale aux aliments (TPO), sur lequel reposent les espoirs de nombreux allergiques aspirant à une qualité de vie acceptable pour eux.

Test d’ingestion d’un aliment, le TPO, permet aux allergologues de connaître la quantité d’aliment qui déclenche les symptômes ainsi que leur nature et chronologie. C’est une sorte de “reconstitution” en milieu hospitalier de l’événement allergique.

Ce test vient en complément des autres outils diagnostic que sont les tests cutanés (prick-tests, patch tests) et les tests sanguins (dosage des anticorps IgE - immunoglobulines de classe E dites spécifiques).

Il s’agit d’ingérer l’ suspecté à des doses progressivement croissantes, pour observer comment le corps réagit. Ce test a pour but de reproduire les symptômes d'allergie après administration de l' suspecté.

Pourquoi faire un TPO ?

Les TPO sont utilisés dans plusieurs situations. Il est à retenir que les TPO, quelles que soient leurs formes, ne constituent pas la base du diagnostic de l’allergie alimentaire mais bien qu’ils font partie des diverses étapes de prise en charge et d’évaluation à disposition des spécialistes.

Les informations fournies par les TPO permettent notamment d’évaluer le risque encouru lors d’une consommation accidentelle de l’aliment. Il permet également, et c’est très important, de guider les mesures thérapeutiques comme le degré d’éviction et la composition de la trousse d’urgence.

Ils sont employés à des fins diagnostic :

  • en cas de suspicion d’allergie pour laquelle il y a discordance entre les résultats du bilan allergologique (prick-test, bilan sanguin) et les signes cliniques. Exemple : le patient rapporte une réaction allergique avec un aliment mais le bilan allergologique se révèle lui négatif ou faiblement positif ; autre cas, avec une situation inverse, le cas où le bilan allergologique est positif pour un aliment mais pour lequel le patient a peu ou pas de signes cliniques de réactions allergiques.
  • en cas de sensibilisation à des aliments a priori jamais consommés : permet de tester en milieu sécurisé la réalité clinique de l’allergie. Dans ce cas de figure, le TPO s’envisage pour éviter des évictions alimentaires “de principe” contraignantes et non nécessaires.
  • en cas de manifestations retardées, de type dermatite atopique sévère ou de manifestations digestives sévères.

Les TPO sont aussi utilisés pour évaluer une tolérance et rechercher un seuil réactogène. La tolérance se vérifie notamment dans les cas d’évolution naturelle des allergies, pour contrôler la guérison. On parle alors de test de réintroduction.

Lorsque les manifestations sont sévères ou que les réactions allergiques se déclarent pour de très petites doses, là encore, le TPO est un outil précieux pour bien guider les patients, permettant de savoir quelle dose est tolérée.

Très utiles pour assouplir un régime d’éviction stricte ou en amont d’une désensibilisation à un aliment, les TPO permettent de rechercher, chez un individu allergique, la dose minimale d’aliment qui peut lui déclencher une réaction allergique ; on parle alors de seuil réactogène.

Ainsi définie, la valeur de ce seuil guidera les orientations thérapeutiques du médecin et la prise en charge qui sera proposée au patient : possibilité de consommer les traces de cet aliment présentes dans les aliments pré-emballés, évaluation du risque en cas d’écart de régime d’éviction ou encore étude de faisabilité de mise en place de protocoles d’induction de tolérance ou de désensibilisation.

Il est à noter que cette valeur seuil a ses limites. En effet, les doses administrées étant relativement rapprochées les unes des autres, il est parfois compliqué de savoir si la réaction est due à la dernière dose ou à la somme des doses prises.

Comment se déroule un TPO ?

Des finalités des TPO évoquées précédemment découlent les modalités de mise en oeuvre : le principe général est de proposer l’aliment à tester sous une forme de consommation courante et sous la forme ayant déclenché la réaction. Cet aliment, broyé, est mélangé à une “matrice”, support alimentaire pour masquer l’aliment à tester (compote par exemple).

Le plus souvent, différentes doses seront administrées au patient “à l’aveugle”, c’est à dire sans qu’il sache qui contient quoi : doses placebo ne contenant que la matrice ou doses avec matrice + aliment réactogène. L’aliment est consommé à des doses qui vont du milligramme au gramme. Il existe divers types de protocoles, avec des rythmes d’administration variés. Les doses sont progressivement croissantes en l’absence de manifestations. Elles sont généralement doublées jusqu’à obtention de la dose finale.

S’agissant de la durée, elle est variable selon le type de TPO mais le délai entre 2 doses est souvent compris entre 15 à 30 min. La durée totale du TPO se déroule habituellement sur une journée ; dans certains cas 2 jours peuvent être nécessaires.

Les tests de provocation par voie orale se déroulent sous surveillance d’un médecin, à l’hôpital, où l’anaphylaxie (forme la plus sévère de réaction allergique) peut être rapidement traitée si elle survient.

Selon les cas, l’hospitalisation sera de jour, rentrée le matin/sortie l’après-midi ou le soir, ou sur une courte durée pour certains protocoles. Ils sont parfois couplés à un effort (réaction induite par un effort).

A qui s’adresse les TPO ?

Les TPO sont le plus souvent envisagés dans les cas d’allergie alimentaire persistante pour des allergènes de consommation courante (lait, œuf, blé), et pour les patients à haut risque d’allergie sévère et persistante (arachide, noisette) avec une forte sensibilisation.

Acquisition de tolérance naturelle selon l'allergène

Le tableau ci-dessous illustre l'acquisition de tolérance naturelle pour certains allergènes courants :

Allergie Alimentaire Acquisition de tolérance naturelle
Lait de vache 80-85% à 3-4 ans
Œuf 65-80 % à 5 ans
Arachide 18-22 % à 5 ans
Blé 59 % à 4 ans

Source: Juchet A. Rev Française d’allergologie 2003

Autres tests allergiques possibles

Les tests cutanés

Les tests cutanés d'allergie sont très courants et sont utilisés pour identifier plusieurs types d’allergènes : les allergènes aéroportés, les allergènes de contact et les allergènes alimentaires. Ils consistent à vérifier les changements et les réactions des cellules de la peau au contact de ces substances.

Il existe trois types de tests cutanés d'allergie et l’allergologue est susceptible de tous les réaliser pour obtenir un aperçu correct des réactions du corps aux allergènes.

Prick test

Le prick test est le test de référence pour les allergènes inhalés et les allergènes alimentaires. Le test consiste à utiliser un allergène placé dans un liquide, puis à étaler ce liquide sur la peau à l'aide d'un outil qui la perce légèrement pour permettre à l'allergène de s’y déplacer. Il est suivi d'une période de surveillance pour voir comment la peau réagit. La lecture définitive se fait 10 à 20 min après l’application.

Une allergie est caractérisée s'il y a une rougeur localisée, un gonflement, des démangeaisons et une élévation sur la partie exposée de la peau.

L’intradermo-réaction

Les tests intra dermiques sont utilisés pour l'exploration des allergies aux médicaments et aux piqûres d’hyménoptères (guêpes, abeilles). Le test suit le même principe qu’un prick test, sauf que le liquide dans lequel est présent l'allergène est cette fois directement injecté dans la couche dermique de la peau. Il est suivi d'une surveillance pour vérifier la présence d’une réaction.

Test épicutané

Également appelés patch test, ils sont utilisés pour explorer les allergies cutanées comme l'eczéma de contact. Les tests épicutanés sont plus longs à réaliser qu’un prick test et ou que l’intradermo-réaction, puisque la lecture des résultats ne se fait que 2 à 4 jours après la pose des patchs sur la peau.

Les tests sanguins d'allergie

Les tests sanguins nécessitent une prise de sang, et sont réalisés lorsque les résultats des tests cutanés ne sont pas probants afin d’essayer d’identifier les allergènes déclenchant une réaction allergique. On réalise alors des dosages des IgE (anticorps immunoglobuline E) spécifiques à certains allergènes.

Informations complémentaires

Où faire un bilan allergologique ?

Vous pouvez réaliser un bilan allergologique directement chez un allergologue, médecin généraliste ou spécialiste ayant une qualification en allergologie. Dans le cadre d’un test de provocation, ce dernier sera réalisé uniquement à l’hôpital.

Combien de temps durent les tests ?

Les prick tests et les tests intradermiques peuvent être réalisés au cours d’une consultation qui leur est dédiée. Les tests épicutanés nécessitent au moins deux consultations, la première pour la pose des patchs et la seconde pour la lecture des résultats.

Comment se préparer aux tests cutanés d'allergie ?

Le médecin vous posera des questions sur vos antécédents familiaux et médicaux avant d'effectuer la procédure. Il vous demandera d'arrêter de prendre votre traitement antihistaminique habituel (aerius, kilaska, zyrtex, virlix, kestin, ect.) si vous en avez un. Mais il faudra également arrêter tous les médicaments antihistaminiques pris pour d’autres motifs:antihistaminiques locaux (collyres, spray nasaux) ;les antihistaminiques utilisés comme anxiolytiques (atarax) ;certains médicaments et sirop contre le rhume ;certains médicaments pour le traitement des brûlures d'estomac.

En cas de doute, n’hésitez pas à demander à votre pharmacien ou à votre médecin la composition de vos traitements.

Risques des tests d'allergie

Les tests d'allergie peuvent provoquer des démangeaisons, des rougeurs et un léger gonflement. Ils peuvent également provoquer l'apparition de petites bosses sur la peau dans certains cas. Ces symptômes peuvent durer de quelques heures à quelques jours. Les réactions allergiques fortes sont rares mais nécessitent une attention médicale immédiate.

Les tests d’allergies sont-ils remboursés ?

Une consultation chez un spécialiste en allergologie secteur 1, c'est-à-dire qui ne pratique pas de dépassement d'honoraires, coûte 30 euros, les tests allergologiques sont facturés 28,80 euros. Si le parcours de soin coordonné est respecté (c’est à dire qu’un médecin vous a adressé à l'allergologue), la Sécurité sociale rembourse la consultation à hauteur de 70 % du tarif de convention. Les mutuelles remboursent le reste à charge et prennent parfois en charge les dépassements d’honoraires s’il y en a.

Comment lire les résultats d’un bilan allergologique ?

Les résultats de votre bilan allergologique doivent être interprétés avec votre médecin allergologue.

Que faire en cas de réaction allergique ?

Si vous présentez une allergie alimentaire après avoir consommé un aliment potentiellement allergène, on peut se demander que faire dans l’immédiat. Appeler un médecin et l’en informer en lui décrivant vos symptômes. Consulter un allergologue dans un second temps pour confirmer votre allergie à l’aliment en question.

Seulement si vous avez des difficultés respiratoires, ou si vous perdez connaissance : appelez immédiatement le 15. Si vous présentez des symptômes graves qui nécessitent une hospitalisation, vous devrez recevoir une injection d’adrénaline en urgence pour éviter le choc anaphylactique.

Prenez rendez-vous pour téléconsulter un médecin généraliste qui vous délivrera une ordonnance, si nécessaire. Echangez rapidement avec un médecin concernant votre réaction allergique, et recevez une ordonnance si nécessaire.

Allergie alimentaire et intolérance alimentaire : quelle différence ?

Non. Il ne faut pas confondre allergie alimentaire et intolérance alimentaire. L’intolérance implique une irritation du colon. L’allergie alimentaire apparait suite à l’activation du système immunitaire par un allergène, c’est-à-dire une protéine contenue dans l’aliment incriminé. L’intolérance alimentaire est responsable de symptômes variés essentiellement digestifs: douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées.

Les intolérances peuvent également engendrer de la fatigue, des sueurs après la prise de l’aliment incriminé. Une simple prise de sang dans votre laboratoire vous permet de connaître votre profil de tolérance. Ce test permet de détecter la présence d’anticorps (IgG ou immunoglobulines de type G) dans le sang.

Deux types de bilan existent : un bilan comprenant les 50 aliments les plus courants et un bilan étendu étudiant 221 aliments. Sur avis médical, le traitement consiste généralement en la suppression de l’aliment en cause. Contrairement à l’allergie, l’éviction ne peut être que temporaire.

Si vous pensez être allergique à un aliment, consultez votre médecin traitant. Il vous orientera si nécessaire vers un allergologue (médecin spécialiste des allergies).

TAG:

En savoir plus sur le sujet: