L'expression "doux comme du sirop" évoque une sensation de douceur extrême, comparable à la texture et au goût sucré du sirop. Mais au-delà de cette simple comparaison, elle peut également revêtir d'autres significations et connotations.
Doux-amer : Un mélange de plaisir et de peine
L'adjectif "doux-amer" qualifie ce qui est à la fois agréable et désagréable, mêlant le plaisir et la peine.
Au figuré, il peut s'appliquer à des situations ou des sentiments qui suscitent des réflexions à la fois tendres et mélancoliques, comme l'illustrent ces exemples :
« Cette lettre serait pour l'un comme pour l'autre l'occasion de bien douces-amères réflexions. » (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 157)
« Rien ne vaut l'herbe douce-amère pleine d'été, de silence et d'orage, d'une chevelure qui se noue autour de notre tristesse comme l'algue harmonieuse autour du noyé ! Rien ne vaut le fruit palpitant d'une bouche inépuisable où chantent nos souvenirs, où gémissent nos désirs, où se lamentent nos regrets ! » (Milosz, L'Amoureuse initiation, 1910, p. 146)
Onctueux : Une douceur enveloppante
L'adjectif "onctueux" décrit une substance qui a la consistance d'un corps gras, qui donne au toucher une sensation comparable à celle d'un corps gras. Par analogie, il peut qualifier :
- Une impression de moelleux, de velouté (e.g., la soie onctueuse d'un front).
- Un aliment, sa saveur (e.g., chocolat, sirop onctueux).
- Un son qui a une tonalité douce, pleine.
Au figuré, "onctueux" peut qualifier une personne ou son comportement, en particulier sa façon de s'exprimer, qui est pleine d'onction, qui possède une douceur persuasive. Cependant, il peut aussi avoir une connotation péjorative, désignant une douceur affectée, doucereuse ou mielleuse.
Expressions québécoises : Un vocabulaire riche en saveurs
La langue québécoise regorge d'expressions savoureuses et imagées. Voici quelques exemples :
- Accouche ! : Dépêche-toi !
- Chialer : Pleurer, gémir, se plaindre.
- Chicaner (se) : Ergoter, chercher la petite bête, faire des reproches.
- Mouillé jusqu'aux os : Trempé comme une soupe.
- Les bras m'en tombent : Je suis totalement dépassé, je ne sais plus comment réagir.
- C'est à tomber raide mort : Superlatif de "les bras m'en tombent".
Aliments et thyroïde : Ce qu'il faut savoir
La thyroïde, glande située dans le cou, produit des hormones qui régulent le métabolisme. Une alimentation adaptée est essentielle pour son bon fonctionnement.
Aliments à limiter en cas de problèmes de thyroïde
Les aliments goitrogènes, consommés crus, peuvent ralentir le fonctionnement de la glande thyroïde en inhibant la captation de l'iode. Cependant, la cuisson atténue cet effet. Le soja peut également avoir des effets goitrogènes en cas de déficience en iode et de problème de thyroïde. Il est donc conseillé de les consommer avec modération.
Aliments riches en iode
L'iode est un élément indispensable à la production d'hormones thyroïdiennes. On le trouve dans les poissons de mer, les crustacés, les algues, les œufs et les laitages. Une consommation suffisante d'iode est particulièrement importante en cas d'hypothyroïdie.
Sucres et graisses : Attention aux excès
Les sucres à index glycémique élevé augmentent l'inflammation et perturbent la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il est préférable de privilégier les sucres semi-complets ou complets et de limiter les produits transformés riches en acides gras "trans" ou saturés, pro-inflammatoires.
Maladies auto-immunes et alimentation
En cas d'hypothyroïdie d'Hashimoto ou d'hyperthyroïdie de Basedow, maladies auto-immunes, une éviction du gluten et des laitages peut être bénéfique pour réduire l'inflammation.
| Situation | Apport recommandé |
|---|---|
| Fonction thyroïdienne normale | 150 µg |
| Hypothyroïdie | Consommer 5g d'algues sèches en paillettes ou 30g réhydratées non cuites |
| Hyperthyroïdie (hors Basedow) | Limiter l'apport en iode |
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