Autant de questions qui trottent dans la tête de tout parent d’un jeune enfant qui s’apprête à découvrir une multitude de nouvelles saveurs et textures. Suivez le blédiguide, il répond à chacune de ces interrogations, en tenant compte des dernières avancées scientifiques sur le sujet.
Avant tout, sachez qu’il n’y a pas de règle absolue en la matière. À chacun d’avancer à son rythme sur le chemin des découvertes alimentaires, et à chaque parent de le respecter, tout en cherchant à étoffer la palette des plaisirs des papilles.
À 6 mois, beaucoup de bébés ont déjà franchi l’étape de la découverte d’une alimentation non lactée grâce aux premières purées de légumes et de fruits (compotes sans sucres ni sel ajoutés). Ils ont pris progressivement l’habitude de la petite cuillère et de goûts variés.
Si votre tout-petit n’a pas encore fait l’expérience de sa première purée (parce que vous ne le sentiez pas prêt), n’hésitez plus : à l’âge de 6 mois, non seulement il est prêt à découvrir d’autres horizons culinaires que la simple tétée, mais encore l’alimentation lactée ne suffit plus à couvrir ses besoins alimentaires.
Entre 6 et 8 mois, la plupart des enfants vont progressivement atteindre un rythme de 4 repas par jour : le petit déjeuner, le repas de midi, le goûter et le dîner.
La diversification ne signifie pas l’arrêt du lait maternel ou de suite, bien au contraire. Le lait maternel ou 700 ml de lait de suite demeurent le socle de l’alimentation de bébé, et ils resteront présents dans au moins 3 repas quotidiens (petit déjeuner, goûter et dîner).
Cependant, le lait ne suffit plus à combler tous les besoins nutritionnels du petit enfant. Pour les bébés qui ont déjà commencé à diversifier leur régime alimentaire par les légumes, les fruits ou les céréales, il est temps de découvrir la viande, le poisson ou l’œuf dur (toujours bien cuit à cœur, lors du déjeuner de midi).
Introduction de la viande : par quoi commencer ?
Côté viande, vous pouvez tout essayer, en évitant les abats et les charcuteries (à l’exception du jambon cuit découenné, autorisé de temps en temps seulement, car cela reste un aliment très salé et, s’il n’est pas artisanal, qui contient beaucoup de nitrites)
Rayon poisson, alternez poissons maigres (colin, merlan, sole, cabillaud) et poissons gras (maquereau, sardine, saumon). En revanche, pas de poisson pané, la panure étant souvent riche en sel ! Ôtez la peau et faites toujours très attention à enlever toutes les arêtes.
Les œufs doivent être consommés durs uniquement, à cet âge. De façon générale, viande, poisson et œuf doivent être cuits à cœur, pour éliminer tout risque de bactérie.
Introduction de la viande et du poisson : quelle quantité pour un bébé de 6 mois ?
Peu, au début, il faut que bébé s’habitue ! La viande ou le poisson doivent être hachés menu et mélangés à la purée de légumes maison ou en petit pot, de préférence à midi.
À 6 et 7 mois, il est recommandé de donner un quart d’œuf dur au petit enfant. Émiettez-le dans sa purée de légumes ou son petit pot.
Bébé connaît maintenant le goût de plusieurs légumes. Amusez-vous à faire des associations alimentaires pour le conduire à explorer de nouvelles saveurs. Carottes-cèleri, potiron-cèleri branche, mûres-myrtilles, mangue-vanille, poire-pruneaux… Variez à l’infini ses purées de légumes à midi, voire au dîner, et ses « compotes » (purée de fruits sans sucres ajoutés) au déjeuner, au goûter ou le soir.
Le bébé a besoin de lipides (c’est-à-dire de matières grasses), mais pas n’importe lesquels. Il faut qu’ils soient de qualité. D’où l’importance d’ajouter une huile végétale riche en acides gras essentiels qui vont contribuer à son bon développement (notamment cérébral). Pensez donc à ajouter un filet d’un mélange d’huiles dans ses purées.
Le menu type d’un bébé entre 6 et 8 mois pour couvrir ses besoins nutritionnels
Ce menu est donné à titre indicatif. Variez les textures !
Matin (petit déjeuner) | Midi (déjeuner) | Goûter | Repas du soir | |
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Lait maternel ou lait de suite. | Produit laitier adapté lait maternel ou 210 ml d’eau + 7 mesurettes de Blédilait 2 ou 250 ml de Blédilait 2 liquide +/- 10 g de céréales Blédine | Lait maternel ou 180 ml d’eau + 6 mesurettes de Blédilait 2 ou 200 ml de Blédilait 2 liquide | ||
Viande/poisson/œuf 10 g (2 c. à c.) de viande ou de poisson cuits à cœur et mixés ou 1/4 d’œuf dur cuit à cœur Légumes Légumes grossièrement mixés avec des féculents | 1 laitage infantile adapté à l’âge, donné à la cuillère (occasionnellement, à la place du fruit) | Lait maternel ou 210 ml d’eau + 7 mesurettes de Blédilait 2 ou 250 ml de Blédilait 2 liquide Légumes et éventuellement féculents en purée | ||
Fruits 100 g de purée de fruits ou 1 fruit cru bien mûr écrasé (à la place du laitage) | Fruits 100 g de purée de fruits ou 1 fruit cru bien mûr écrasé | |||
Divers 1 filet d’un mélange d’huiles | Divers 1 filet d’un mélanged’huiles |
Progressivement, la capacité de mastication du bébé s’améliore : il maîtrise de mieux en mieux les mouvements de sa langue dans sa bouche, qui lui permettront plus tard d’écraser les petits morceaux fondants contre son palais et ses gencives. Pour l’entraîner, variez les textures : évoluez des purées de légumes et de fruits finement mixées vers un légume ou un fruit écrasé à la fourchette.
Soyez le bon exemple pour lui ! Évitez de grignoter entre les repas, il est important d’être bien calé sur 4 repas quotidiens. Lorsque vous lui donnez à manger, soyez disponible pour lui et commentez ce qu’il avale. Initiez-le aux bonheurs de la table en faisant de ce moment un épisode joyeux et serein. Indiquez-lui le nom des aliments qui composent la recette, décrivez leur couleur…
En revanche, si votre bébé refuse explicitement le plat en tournant la tête, n’insistez pas, au risque d’enclencher un conflit et une attitude de blocage. Vous proposerez à nouveau ce plat à un prochain repas. Votre enfant a besoin de temps pour assimiler tant de nouveautés gustatives. Laissez-le flâner sur le chemin des découvertes…
Que faire si votre bébé est constipé ?
Certains bébés ont un transit intestinal un peu plus paresseux que d’autres et se trouvent facilement constipés. Dans ce cas, la diversification alimentaire est une bonne réponse aux petits tracas de bébé.
Choisissez les fruits et légumes riches en fibres, qui accélèrent le transit. Et n’oubliez pas d’ajouter un peu de matière grasse dans vos préparations (1 filet d’un mélange d’huiles végétales). En revanche, ne proposez pas trop de viande, de poisson ou d’œuf à un bébé constipé.
L’absorption de liquide a l’avantage de faire gonfler les selles. N’hésitez donc pas à proposer à bébé des biberons d’eau plus souvent qu’à l’accoutumée.
De petits cercles autour du nombril, dans le sens des aiguilles d’une montre, réveilleront ses intestins paresseux et calmeront ses éventuelles coliques. En cas de crises de pleurs, installez bébé sur le dos et massez-le légèrement (mais à distance des repas ou de la tétée).
Pour faciliter la digestion de votre tout-petit, habillez-le de vêtements qui ne le compriment pas au niveau du ventre. Vous pouvez également serrer ses couches un peu moins qu’à l’accoutumée.
À 6 ou 7 mois, un bébé n’est pas encore en mesure de faire de la « gym », mais n’hésitez pas à l’installer sur son tapis de jeu, sur le dos, afin qu’il soit libre pour gigoter et bouger ses jambes, notamment.
Votre bébé a commencé sa diversification alimentaire. Il mange déjà des fruits et légumes, et vous souhaitez maintenant passer à l’étape importante de l’introduction des protéines dans son alimentation. Parmi ces protéines, la viande occupe une place particulière en raison de sa richesse en nutriments essentiels à la croissance et au développement de votre enfant.
1. Pourquoi introduire la viande dans les repas de votre bébé ?
La viande est une source précieuse de protéines, de fer, de zinc, de vitamines B12, de phosphore et de sélénium, essentiels à la croissance et au développement de bébé. Les protéines sont capitales pour que le corps fonctionne bien. Un petit-bout qui grandit et se développe en a donc besoin.
- Le fer fait partie intégrante de la composition des globules rouges. Il permet de transporter l’oxygène vers toutes les parties du corps et contribue au bon fonctionnement des cellules de l’organisme. Le fer joue également un rôle dans la croissance et le développement du cerveau chez l’enfant.
- Le zinc permet le développement et la croissance des enfants. Il renforce le système immunitaire et aide ainsi à combattre les infections. Le zinc contribue aussi à la cicatrisation des plaies.
- Le phosphore joue un rôle dans la formation des os et des dents. Il aide aussi à produire et à emmagasiner l’énergie dont le corps a besoin.
- La vitamine B12 contribue à la création des globules sanguins et au bon fonctionnement des nerfs.
- Enfin, le sélénium est reconnu pour ses vertus antioxydantes et son action sur le système immunitaire dont il contribue au fonctionnement normal.
2. Quand intégrer la viande dans l'alimentation de votre bébé ?
Le PNNS (Plan National Nutrition Santé) recommande l’introduction de la viande et de la volaille dès le début de la diversification alimentaire entre 4 et 6 mois. Dans la pratique, la viande peut être introduite dès 4 mois de manière occasionnelle.
Commencez donc par proposer la viande à bébé en début de repas, puis poursuivez ensuite avec la purée lisse de légume. Une fois que les aliments ont été acceptés seuls par votre bébé, il est alors possible de les mélanger ensemble : purée de légume et viande.
3. Quelle quantité de viande dans l'assiette de votre bout-de-chou ?
On vous recommande de proposer les protéines à votre bébé le midi, pour favoriser la digestion en journée et ne pas chambouler son sommeil durant la nuit. Pour les quantités, on commence doucement avec 10g de manière occasionnelle et on augmente progressivement la fréquence et les quantités :
- De 4 mois à 6 mois : 10g occasionnellement
- De 6 mois à 12 mois : 10g par jour
- Entre 1 an et 2 ans : 20g par jour
- Entre 2 ans et 3 ans : 30g par jour
Si toutefois vous vous demandez s'il faut donner de la viande à votre bébé tous les jours, la réponse est : non. On parle ici de protéines au sens large. Son apport journalier en protéines peut donc être assuré par la viande et la volaille, mais aussi par les poissons, les œufs et les légumineuses.
Petite astuce : n’hésitez pas à varier les sources de protéine (viande blanche, viande rouge, poisson gras, poisson maigre, …) pour apporter différents nutriments et assurer le bon équilibre de votre enfant.
4. Côté préparation, comment ça se passe concrètement ?
1 Choix de la viande
Optez pour des viandes maigres et tendres, telles que le poulet, la dinde, le veau ou le bœuf haché. Évitez les viandes riches en matières grasses, en sel ou en additifs tels que les charcuteries (jambon ou bacon par exemple), ainsi que les viandes transformées comme les saucisses ou les nuggets.
2 Préparation
Préparez votre viande en commençant par retirer la peau, les morceaux de gras et les os. N'ajoutez pas de sel, d'assaisonnements forts ou de sauces épicées. Pour la cuisson, on vous conseille une cuisson à la vapeur jusqu'à ce que la viande soit bien cuite et tendre.
Coupez ensuite des morceaux de viande selon la quantité prévue pour l'âge de votre bébé. Puis mixez la viande avant de la proposer au repas de votre enfant.
Pour gagner du temps en semaine, vous pouvez aussi préparer la viande le week-end, la pré-doser avec des portions de 10g dans un bac à glaçons. Congelez ensuite vos portions pour les ressortir quand vous en aurez besoin 😉
3 La texture
Au début, proposez la viande sous forme de purée lisse ou de bouillie fine. Commencez par donner l’aliment seul à votre bébé pour qu’il puisse identifier ce nouveau goût. Puis vous pourrez le mélanger avec d'autres aliments que bébé a déjà acceptés, comme les légumes ou les céréales.
Progressivement, vous pouvez augmenter la texture pour permettre à bébé de développer ses capacités de mastication et d'avaler des morceaux plus consistants.
4 Fréquence
Vous pouvez proposer de la viande à votre bébé trois à quatre fois par semaine, en alternant avec d'autres sources de protéines telles que le poisson (2 fois par semaine), les œufs, les légumineuses ou les produits laitiers.
Il est recommandé de varier et d’alterner les viandes proposées à votre enfant : volaille (poulet, dinde) et viande rouge (veau, bœuf).
Si vous optez pour un régime végétarien pour votre tout petit, il est préférable de demander l’avis d’un nutritionniste ou d’un médecin, afin de bien équilibrer le régime alimentaire de votre bébé et s’assurer que ses besoins nutritionnels sont pleinement satisfaits pour bien grandir.
La règle d’or : ne jamais forcer ! Il n’y a pas d’urgence, mieux vaut reproposer un peu plus tard à votre bébé s’il n’aime pas un aliment. Comme pour chaque étape de développement, chaque bébé a son propre rythme et ses besoins.
A quel âge introduire la viande ?
- Introduction possible : dès le début de la diversification alimentaire
- Âge conseillé : dès 6 mois.
Comment introduire la viande dans l'alimentation de bébé ?
On peut introduire la viande dans l’alimentation de bébé dès le début de la diversification alimentaire. Mais on propose généralement cette famille d’aliments quand l’enfant a déjà goûté à une belle variété de légumes.
- À partir de 6-9 mois (en DME, ou lorsque bébé tient bien assis), vous pouvez lui proposer de grosses lanières (larges comme deux de vos doigts) de viande bien cuite et très tendre, qui s’effiloche facilement.
- Dès 9-12 mois, lorsque bébé est habitué à manger des morceaux mous, vous pouvez lui proposer de petits morceaux déchiquetés.
- Entre 12 et 24 mois, lorsque votre enfant a des dents et qu’il maîtrise la mastication, vous pouvez lui proposer de la viande bien cuite en petits morceaux, à manger avec les doigts ou à la fourchette.
Vers 6 à 7 mois, vous pouvez faire découvrir à votre tout-petit le goût de la viande (blanche ou rouge) en petite quantité et finement mixée dans ses purées ! Donner de la viande à son bébé participe à l'apprentissage des saveurs et lui apporte des protéines animales et de bonnes sources de fer pour bien se développer.
Quelle viande donner à son bébé à partir de 6 mois ?
Alternez les aliments protéinés entre le blanc de poulet, le filet de bœuf ou le veau, et le jambon blanc dont vous ne donnerez que les morceaux maigres. La quantité de viande hachée variera en fonction de l'âge de bébé et de sa capacité de mastication.
- À 6-8 mois : 10 g de viande finement mixée (soit 2 cuillerées à café) deux fois par semaine au déjeuner, accompagnée de 150 g de légumes. Finissez le déjeuner par un fruit ou une petite compote (60 g). Le soir, donnez-lui un potage ou une purée lisse et un biberon de lait maternel.
- Entre 9 mois et 1 an : 20 g de viande mixée (soit maximum 1 cuillerée à soupe) deux fois par semaine au déjeuner, accompagnée de 200 g de purée (lentilles, pommes de terre, petits pois, potiron, épinards..). Alternez avec du jambon. Les autres jours, proposez-lui du poisson blanc (cabillaud) ou gras (saumon) ou du jaune d’œuf dur !
Les petits peuvent se contenter de viande ou poisson une seule fois par jour et de préférence au déjeuner. Il est important de bien respecter les doses recommandées car l'excès de protéines n'est pas bon pour la santé.
Pour éviter tout risque bactériologique, il est nécessaire de bien cuire la viande de votre tout-petit. Cuisez la viande en papillote ou au four sans ajouter de graisses ni de sel. Au début, mélangez la viande aux légumes pour que la texture ne soit pas trop sèche et mixez-la finement.
Comme pour les légumes puis les fruits, vous présenterez chaque nouvel aliment progressivement : une toute petite quantité de viande (une cuillère à café), bien mixée, dans un premier temps et parfaitement cuite à cœur. Puis la quantité et la texture évolueront petit à petit dans les petits plats proposés à votre bébé.
Les bénéfices de la viande pour la croissance du bébé
La viande apporte des éléments essentiels à la croissance des tout-petits. Source de protéines de qualité, elle apporte également des minéraux et vitamines comme le fer, le zinc, le sélénium, le phosphore ou la vitamine B12. La viande contribue donc à apporter des nutriments (fer, protéines, vitamine B12…) importants pour la croissance de votre bébé.
Diversification alimentaire du bébé : la consommation de viande
Parmi les différentes viandes qui existent, vous vous demandez probablement par quoi commencer, et si certaines sont à privilégier pour répondre aux besoins de votre bébé. En réalité, seuls le gibier, les abats, la viande reconstituée (diverses saucisses…), la charcuterie et la viande fumée sont à éviter avant l’âge de 3 ans.
Qu’il s’agisse de viandes blanches (volaille, veau, lapin, porc) ou de viandes rouges (bœuf, canard, agneau), toutes peuvent être introduites dans l’alimentation de votre bébé sans ordre particulier. L’idéal est d’ailleurs d’alterner entre les différents types de viande (poulet, veau, bœuf, dinde, porc, agneau, canard…) puisqu’elles auront des intérêts nutritionnels différents pour votre enfant.
En dehors du jambon blanc, que vous pourrez proposer de temps en temps (sans couenne et sans nitrites), évitez donc toutes les charcuteries et viandes transformées (saucisses, etc.), trop riches en sel ou en additifs et de forme non adaptées (risque d’étouffement avec les cylindres ou rondelles)…
Quelles quantités de viande donner à votre bébé ?
Pour couvrir les besoins nutritionnels de votre enfant, les protéines issues des viandes, poissons ou œufs seront proposées une fois par jour, généralement pour le déjeuner, et en variant les sources de protéines (viande, poisson, ou œuf).
- Ainsi, il est conseillé de donner de la viande environ 3 à 4 fois par semaine, du poisson 2 fois par semaine en moyenne (1 gras par semaine et 1 non gras), et de compléter avec de l’œuf le ou les autres jours.
- Entre 24 et 36 mois : 30 g / jour
Les précautions à prendre lors de l'introduction de la viande
Préparation et cuisson de la viande
Vous veillerez simplement, avant la cuisson, à préparer la viande en enlevant certaines parties qui ne peuvent être données aux bébés : les os bien sûr, mais aussi la peau éventuelle, les morceaux gras, ou toute partie contenant des nerfs. En résumé, choisissez un beau morceau (de préférence, du muscle) !
Il faudra toujours faire cuire à cœur toutes les viandes proposées à votre bébé afin d’éviter tout risque microbien, le système immunitaire de bébé et de l’enfant étant moins efficace. C’est pourquoi la viande ne doit pas lui être servie saignante ou à point, mais parfaitement cuite à cœur (le cœur de la viande est ferme).
N’ajoutez pas de sel, ni d’assaisonnement trop épicé à votre viande, du moins lors des premiers temps. Et veillez à ce que la viande ne soit pas colorée lors de sa cuisson (en ajoutant par exemple un petit fond d’eau dans votre poêle).
Enfin, mixez la viande finement pour votre bébé. Elle pourra, au début, être incorporée à une purée.
L’allergie à la viande reste rare : elle ne fait pas partie des aliments allergènes les plus courants. Néanmoins, parmi les allergies à la viande, l’allergie au bœuf est la plus fréquente, et touche principalement des enfants également allergiques aux protéines du lait de vache (près de 93% selon une étude italienne publiée en 2022[1]). On l’observe surtout chez les bébés, et elle disparaît généralement au cours des premières années de vie.
Si votre enfant a une allergie aux protéines de lait de vache (APLV), il ne faut cependant pas exclure le bœuf de son alimentation. En effet, les allergologues n’excluent généralement pas d’emblée la viande de bœuf de l’alimentation, car les allergies croisées entre les protéines de lait de vache et les viandes de veau ou de bœuf sont plus rares. Parlez-en donc avec le médecin qui suit votre enfant.
Les symptômes sont les mêmes que pour la plupart des allergies alimentaires : vomissement, urticaire et plaques rouges, diarrhées, …, et plus rarement anaphylaxie. Si votre enfant présente un signe d’allergie et que vous avez le moindre doute, consultez un médecin.
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