Réussir son pain maison est un art qui combine des ingrédients simples avec un savoir-faire précis. Entre le choix des ingrédients, les techniques de pétrissage, la levée, les méthodes de façonnage et le juste temps de cuisson, cela nécessite un certain savoir-faire. Cela permet d’obtenir une mie moelleuse et aérée, surmontée d’une croûte dorée et croustillante à souhait.
Les bases de la fabrication du pain
La fabrication du pain s’appuie sur des aliments basiques : de la farine, de l’eau, de la levure et du sel. Pourtant il faut faire preuve de rigueur dans le choix de ces ingrédients afin de réussir votre pain maison. Les mix tout prêts ne sont pas les meilleures compositions pour obtenir un pain parfait.
La farine
Les différentes variétés de farine ne sont pas toutes panifiables. C’est le cas de certaines farines sans gluten notamment. La farine de blé est la plus communément utilisée pour ce type de recette. Cependant vous trouverez différents « types », classés par degré de raffinement. La farine T65 est la plus courante en boulangerie, mais les types supérieurs sont également admis jusque T150. Les farines de types inférieurs, T45 et T55, sont plutôt réservées à un usage pâtissier.
La levure
Là encore, il y a différents choix possibles et ils ne sont pas anodins. La levure chimique est à réserver à la fabrication de gâteaux, car elle fait gonfler la pâte uniquement au contact de la chaleur du four. La levure de boulanger ne porte pas son nom par hasard. Elle est tout indiquée pour faire « pousser » le pain lors de l’étape de levée qui précède la cuisson. Privilégiez la levure fraîche aux levures sèches ou déshydratées. En complément ou en remplacement de la levure, vous pouvez également opter pour du levain. Ajouté en fin de pétrissage, le levain apporte un supplément d’arômes et un léger goût acide.
Les étapes clés de la panification
Le pétrissage
Il s’agit d’une étape importante dans le processus de panification. Le pétrissage se décompose en deux temps. Il y a d’abord le mélange initial de vos ingrédients, qui s’effectue à petite vitesse. Puis le second mouvement qui s’effectue quant à lui de manière plus énergique pendant une durée précise. Chaque pain a un temps de pétrissage variable, mais vous pouvez considérer que cette étape est terminée lorsque votre pâte est bien élastique et qu’elle reste lisse. Si vous essayez de l'étirer, vous constaterez qu’elle ne se déchire pas. La boulangerie demande autant de précisions que la pâtisserie, c’est pourquoi vous devez éviter une surchauffe de la pâte lors du pétrissage, afin de ne pas altérer le processus de panification. Utilisez un thermomètre sonde pour contrôler que vous ne dépassez pas les 25°C.
La fermentation et le repos
Pour une cuisson parfaite du pain, une mie bien alvéolée et aérée, les temps de fermentation et de repos doivent être respectés scrupuleusement. Après le pétrissage intervient l’étape de pointage. Cette première fermentation dure entre 1 heure et 24 heures selon la préparation. La seconde fermentation, aussi appelée la pousse ou l’apprêt, suit le façonnage et doit permettre à la pâte de doubler de volume avant la mise au four.
Le façonnage
Le façonnage manuel de la pâte à pain est un savoir-faire qui est loin d’être simple. Pour effectuer la gestuelle à la manière des professionnels, le secret est d’utiliser la paume de votre main pour réussir de belles boules de pain. N’oubliez pas de scarifier votre pain avant de l’enfourner. En effet, ces coups de lame donnés sur la surface de la pâte n’ont pas une simple vocation esthétique.
Cuisson au four : les astuces pour un résultat parfait
Pour obtenir une parfaite cuisson du pain dans un four domestique, quelques astuces sont à connaître. Pour se rapprocher du résultat produit par un four de boulanger, il faut s’assurer une bonne convection de la chaleur, en dessous et au-dessus de votre pâte. Mais il faut aussi maintenir une juste dose d’humidité pour remplacer les systèmes d’injection de vapeur situés sur les fours professionnels.
Pour répondre à ces besoins précis, orientez-vous vers des moules à pain en fonte ou en céramique composés d’un plateau recouvert d’une cloche. Ces modèles qui forment des dômes au-dessus des miches de pain permettent une cuisson uniforme, laissant circuler la chaleur et l’humidité nécessaires. Pour les baguettes, vous avez le choix entre un moule avec couvercle ou une plaque à empreintes. Les plaques de cuisson perforées et antiadhésives disposent d’une excellente conductivité thermique, au même titre que les moules à couvercle.
Dernier point pour une cuisson réussie : la vapeur d’eau. Placez un bol d’eau dans votre four lors du préchauffage pour le rendre suffisamment humide. Puis, lorsque vous enfournez votre tournée de pain ou de baguettes, versez une grosse quantité d’eau sur le lèche-frites. Pensez à enlever le récipient d’eau avant la fin de la cuisson pour que la croûte sèche correctement. Une fois votre pain cuit, utilisez un couteau à pain pour le trancher facilement sans l’écraser.
L'importance de la vapeur
Pour obtenir une belle croûte, il faut humidifier l'atmosphère du four. La vapeur joue un très grand rôle. Les professionnels l'injectent avant d'enfourner mais dans un four domestique, on peut placer de l'eau dans un récipient large en bas du four pour faire de la vapeur. Cette humidité évite le dessèchement de la pâte en surface. Elle retarde la formation de la croûte, la rend plus fine et plus brillante. La surface qui reste souple plus longtemps ne se déchire pas. La vapeur limite aussi l'évaporation de l'eau à cœur et votre pain se garde plus longtemps.
Astuces supplémentaires pour une cuisson optimale
- La grigne: En incisant le dessus de votre pain, vous évitez qu'il n'éclate : les gaz peuvent s'échapper. Cette croûte qui se lève s'appelle la grigne. Elle est plus cuite et c'est elle qui donne les belles saveurs de grillé.
- Ajustez la température: Préchauffer votre four à haute température : oui. Le pain doit être saisi en début de cuisson. Toutefois, si vous constatez à la dégustation qu'il est trop cuit à l'extérieur et insuffisamment à cœur, le four était trop chaud. Ajustez votre thermostat lors des prochaines cuissons en descendant par tranche de 10°C. Si, au contraire, il est bien cuit mais que la croûte n'est pas suffisamment dorée, procédez à l'inverse.
- Couper la ventilation: Chaleur tournante, air pulsé ou autres systèmes de ventilation peuvent avoir des effets néfastes sur la cuisson du pain. D'abord parce qu'ils dessèchent la surface et ont tendance à brûler la croûte. Ensuite parce qu'une fine couche d'air moins chaude que l'air du four isole l'aliment. Avec la chaleur tournante, l'air qui touche le pain est à la température du four : la surface cuit plus vite.
- Laisser suer: Si vous posez votre pain au four sur une surface lisse qui ne laisse pas passer l'air, la croûte a tendance à cartonner . Idem après cuisson : posez votre pain sur une volette pour qu'il puisse suer.
Cuisson dans un four à pain traditionnel
Vous avez monté votre four à pain, vous avez réalisé les premiers allumages et vous êtes maintenant prêts pour faire vos premiers pains. Apprenez à utiliser votre four à pain comme un professionnel. L’allumage du four à bois pour la cuisson des pains est identique à un allumage classique. Chauffez votre four à pain pour qu’il emmagasine suffisamment de chaleur pour cuire le pain. Le pain cuit en chaleur descendante, sans flamme, avec le four fermé. Il doit donc être suffisamment chaud et ne pas refroidir trop vite sur la durée nécessaire à la cuisson du pain.
Montez la température du four à pain vers 350°C environ en alimentant le feu avec du bois dur. Enfournez rapidement le pain pour éviter les pertes de chaleur et si l’enfournement ne peut pas être réalisé en une fois, refermez la porte du four à bois après chaque pain enfourné. Posez votre pain directement à l’emplacement voulu. Pour déposer le pain, retirer la pelle d’un mouvement sec vers l’arrière. Une fois l’enfournement de tous les pains terminé, fermez le four.
Prévoyez de mettre un récipient avec un peu d’eau. L’humidité créée lors de l’évaporation permet d’obtenir une croute plus croustillante. Il est vivement déconseillé d’ouvrir le four pendant la cuisson. Le temps de cuisson dépend de la taille des pains. Un pain de 1 kg cuit généralement en 40 à 45 mn. Lors des premières utilisations et pour connaître votre four vous pouvez toutefois ouvrir pour contrôler l’avancement de la cuisson.
Un pain cuit doit “sonner le creux”. Après défournement, déposez votre pain sur une grille. Lors de son refroidissement, le pain continue à perdre de l’humidité.
Accessoires indispensables pour un four à pain
Un jeu minimum de 3 accessoires est suffisant:
- La pelle bois
- La raclette
- La balayette laiton
Il est également conseillé d’utiliser un seau à braise.
La pelle bois est indispensable pour enfourner vos pains. En fonction de la forme du pain vous pouvez choisir la forme de votre pelle. La raclette est très utile pour sortir les braises et nettoyer le four avant l’enfournement du pain. La balayette laiton sera très utile pour balayer les poussières de cendre. Entourez là d’un chiffon humide.
En dehors de ces 3 accessoires, munissez-vous d’un seau à cendre métallique. Prenez garde à entreposer ce seau sur une surface non inflammable et à l’écart de produit inflammables (brindilles, feuillage sec,…). Le seau peut contenir des braises encore chaudes et vous devez éviter tout risque de feu.
Température du four à pain
Utilisez un thermomètre haute température pouvant mesurer des températures jusqu’à 500°C. Pour les puristes, il existe une technique avec de la farine pour connaître la température du four. Une poignée de farine jetée sur la sole doit brunir puis noircir sans brûler, la température est alors proche de 250°C. C’est la température d’enfournement du pain. Attention avec les thermomètres à visée laser.
Recette simple pour débuter
Commencez avec des recettes de pain simples, eau, farine, sel, ferments pour connaître votre four. Les variables influençant la qualité du pain sont nombreuses.
Voici une recette simple pour vous lancer :
- Farine de blé T55: 500 g
- Levure de boulanger: 8 g
- Sel fin: 10 pincée(s)
- Eau: 32 cl
Mélanger le sel à la farine. Dissoudre la levure avec un peu d'eau tiède. Faire un puits au centre de la farine. Y verser la levure, le reste de l'eau et y incorporer tout doucement à la main la farine avec l'eau. Continuer jusqu'à obtenir une pâte très molle et la verser sur un plan de travail. Puis pétrir la pâte pendant 5 à 7 minutes (prendre la pâte et la rabattre sur elle-même), pour lui donner de l'élasticité et du corps. Débarrasser la pâte dans un bol, la recouvrir d'un linge et la laisser reposer à température ambiante pendant au moins une demi heure. Après que la pâte ait poussée, elle a doublé de volume. Fariner votre poing et venir chasser l'air. Sur un plan de travail légèrement fariné, prendre une partie de la pâte et façonner les pains pour faire des boules. Replier la pâte vers l'intérieur et la rouler avec la paume de la main. Emprisonner la boule de pain avec les doigts et tourner. Poser les pains sur une plaque. Avant de cuire les pains, les laisser reposer 1/2 heure environ. Cuire les pains dans un four très chaud (240°C) avec de l'humidité, en passant par exemple les pains avec un pinceau humide. La cuisson pour des pains individuels est d'environ 12 à 15 minutes.
Le coup de buée : un secret de boulanger
Des techniques que les boulangers ont développées à travers les siècles pour améliorer leurs pains, il y en a des dizaines. La première est le « coup de buée » comme l’appellent les boulangers. Ou comment apporter de l’humidité dans le four pendant la cuisson pour avoir une belle croûte et un pain bien levé. Ce n’est pas celle qu’on voit le plus souvent ni celle qui est le plus mis en avant. Mais lorsqu’on débute avec la recette de pain (au levain) la plus facile du monde, c’est celle qui, je pense va directement apporter du plus tout en restant simple à mettre en œuvre.
Lorsque vous enfournez votre pain et qu’il commence à chauffer, le gaz issue de la fermentation emprisonné dans les bulles de la pâte va remonter à la surface pour s’échapper. C’est cela qui va faire lever le pain dans le four. Plus le gaz peut s’échapper à travers la surface (la future croûte) plus le pain va lever. Les craquelures de la surface qui se forment s’appellent les « grignes » du pain. En attendant elles peuvent se former naturellement, de manière aléatoire. Une atmosphère de four sèche, va faire rapidement se former la croûte et la durcir. Cette croûte aura plus de mal à se fendre, les grignes se développeront moins et le pain lèvera de manière limité. La croûte sera également plus épaisse en fin de cuisson. Donc pour maximiser les chances d’avoir un pain plus gonflé, à l’aspect plus flatteur grâce à ses grignes et une croûte pas trop épaisse, il faut apporter de l’humidité pendant la cuisson.
Voici une technique que j’emploie pour créer très rapidement de la vapeur d’eau dans mon four au moment d’enfourner. Lorsque je fais pré-chauffer mon four, je place la lèche-frite ou une plaque en acier tout en bas. Après avoir déposer mon pain dans le four et avant de refermer la porte, je verse 5cl d’eau (un fond de verre) sur la plaque chaude et referme aussitôt. J’entends alors l’eau se vaporiser et de la buée apparaître sur la vitre. A partir de là, je n’ouvre plus. Il ne faut pas le dire mais il m’arrive même d’oublier de mettre la lèche-frite à chauffer. Dans ce cas, je verse l’eau directement sur la paroi inférieure du four.
Avec un four que l’on aura chargé en humidité, j’ai remarqué également que si la 2ème levée est particulièrement longue et que le pain est très levé, alors il ne lèvera que de manière limité dans le four. À l’inverse, si la 2ème levée est moins prononcée, il aura un potentiel de développement dans le four plus important.
Les secrets d'un four de boulanger
Vous souhaitez cuire votre pain au four ménager et obtenir un résultat professionnel ? Analysons comment le four des pros fonctionne. Le boulanger traditionnel utilise ce que l’on appelle un four à sole. Ce que l’on appelle la sole c’est la base du four sur laquelle on pose le pain pour cuire. C’est l’équivalent de notre plaque de cuisson, en gros. Sauf que dans le cas du four professionnel, l’apport de chaleur de la sole (la source) est très proche de la base. En effet, les résistances (éléments chauffants) sont situés presque au contact de la base et donc une chaleur forte et directe arrive du bas, au contact du pain. C’est grâce à cette chaleur venant du bas, par conduction, que le pain pourra véritablement gonfler. L’eau contenue dans la pâte va entrer en ébullition et les gaz capturés par le gluten vont vouloir s’échapper par le haut !
Le dessus du pain va cuire grâce à deux autres phénomènes amenant la chaleur :
- la convection : la chaleur autour du pain va créer un mouvement d’air dans le four.
- le rayonnement : il s’agit ici de la chaleur amenée par le dessus du four.
Il faut créer une atmosphère humide dans le four pour que la croûte ne se forme pas trop vite. Car si la croûte durcit trop rapidement en début de cuisson, elle empêchera le pain de se développer complètement ! Une fois les pains enfournés, le boulanger lâche de la vapeur dans le four (une ou deux fois) en début de cuisson. Ces fours sont équipés d’une canalisation d’eau qui les traverse pour faire en sorte de créer une vapeur instantanée. Il suffit alors d’appuyer sur un bouton pour relâcher la vapeur dans le four.
Il y a souvent un assez faible espace entre la sole (où les pains sont posés) et l’étage supérieur. Cela permet au pain d’obtenir une croûte dorée au terme de la cuisson car le rayonnement de chaleur par le haut est plus proche du pain.
Il est nécessaire que la sole ait atteint une assez haute température pour que le pain soit saisi lors de son enfournement. C’est cette forte chaleur soudaine apportée au pain par le bas qui va permettre à celui-ci de gonfler en début de cuisson ! Par contre, si la température est trop chaude, le risque est d’obtenir une croûte noire en-dessous. Il faut donc bien connaître son four et les conditions nécessaires à une cuisson optimale, en fonction du type de pain.
Adapter la cuisson au four ménager
Nous allons devoir recréer au maximum les conditions du four du boulanger. Pour cela, il est nécessaire d’adapter les trois paramètres les plus importants vus plus hauts sur votre four ménager.
- Simuler la sole: Pour simuler la sole du boulanger et saisir le pain à l’enfournement, il vous faut soit : une plaque de cuisson prévue pour votre four, une plaque plus petite elle-même déposée sur une grille, des pierres réfractaires déposées sur une grille. Il faudra que votre plaque préchauffe à une température suffisante (au moins 225°C). Si il s’agit d’une plaque, 30 minutes de préchauffage suffiront dans la plupart des cas. S’il s’agit de pierres réfractaires, il faudra les préchauffer durant 45 minutes. Elle emmagasinera la chaleur et la restituera au pain lors de son enfournement.
- Créer une atmosphère humide: Lors des 10 premières minutes de cuisson, il est nécessaire de créer une atmosphère humide dans le four, pour que le pain se développe et gonfle jusqu’à son maximum.
- Réduire l’espace: Beaucoup de manuels conseillent de cuire les pâtisseries et les pains en plaçant la plaque tout en-dessous de votre four. Ce n’est pas l’idéal ! Ils conseillent certainement cela pour recréer un phénomène de sole… Mais si vous préchauffez suffisamment longtemps votre plaque, nous ne devez surtout pas la mettre en position bas dans le four. Il faut, au contraire, la placer plus haut. Une cuisson avec la plaque placée en position 2 (à 30 cm du haut du four) fonctionne mieux. Attention toutefois à ne pas activer la chaleur du haut lorsque vous approchez le pain du haut du four, cela vous donnera une croûte carbonisée et empêchera votre pain de bien gonfler. Personnellement, je place ma plaque au milieu du four. Généralement, en fin de cuisson la croûte de mon pain n’est pas tout à fait cuite alors je lance la chaleur tournante quelques minutes pour terminer, et c’est parfait !
- La bonne température de cuisson: Pour avoir un bel effet de sole et en même temps éviter que la croûte inférieure ne brûle, il faut en général préchauffer à une température légèrement supérieure à celle de la cuisson. Il faut également respecter scrupuleusement les températures indiquées sur les recettes professionnelles. Celles que l’on trouve dans les livres de recettes communs sont parfois faussées, fiez-vous donc à votre intuition.
Pour un pain blanc classique préparé avec 500 g de farine, le préchauffage se fera à 250°C pendant 45 minutes à 1 heure et la cuisson à 225°C pendant 40-45 minutes.
Pour un pain de même volume mais ayant une forme plus allongée, gardez les mêmes températures mais réduisez légèrement le temps de cuisson à 35 minutes.
Pour les baguettes, elles cuisent généralement en 20 à 30 minutes, selon leur finesse, à 245°C.
Pour les petits pains et les ficelles, il ne faut pas dépasser les 12 à 15 minutes, à 250°C.
Les types de farine et leurs usages
Type de farine | Description | Utilisation |
---|---|---|
Type 405 | Farine de blé la plus claire et la plus fine | Pâtes élastiques qui lèvent bien |
Type 55 | Farine un peu plus forte, mais reste légère | Pâtes à pain et à pizza, biscuits |
Types 80, 110 et 150 | Farines plus foncées avec une plus grande proportion de son | Pains de campagne |
Type 70 | Farine de seigle la plus légère | Pains de seigle |