Anatomie et Soins des Coussinets du Chien et du Chat

Lorsqu’on est propriétaire d’un chien ou d'un chat, on se pose sans cesse un tas de questions concernant nos amis à poils qui sont différents de nous, qu’il s’agisse d’un point de vue communicationnel ou anatomique. Nous, les humains, passons beaucoup de temps à nous soucier du bien-être de nos compagnons. Le coussinet du chien ou du chat fait partie des choses qui nous inquiètent : il peut être sec, craquelé, blessé. Mais au final, savons-nous réellement ce qu’est un coussinet ? Quelles sont ses fonctions ? Comment le soigner en cas de blessure ? Cette spécificité canine ou féline est aujourd’hui encore mal connue. Il est essentiel de prendre soin des pattes de son chien ou de son chat, et en particulier d’entretenir les coussinets et les griffes.

Anatomie des Pattes du Chien

Les pattes du chien ont pour rôle principal d’assurer la locomotion du chien et donc ses déplacements. C’est pourquoi il est très important de les maintenir en bonne santé et d’éviter les agressions surtout au niveau des coussinets qui sont des zones assez fragiles. La moindre douleur aux pattes peut entraîner une boiterie plus ou moins prononcée, voire un refus de se déplacer. Dans cet article nous étudierons donc plus en détail comment prendre soin des pattes de son chien afin d’améliorer son confort de vie.

Les pattes du chien correspondent au sens large aux membres. Le membre antérieur est composé de l'épaule, l’humérus, le radius-ulna, le carpe, le métacarpe, et enfin les phalanges. La première phalange est située sur la face médiale de la patte et n’est pas en contact avec le sol. Les 4 autres doigts sont en contact avec le sol lorsque le chien se déplace. Sur chacune des pattes, en plus des coussinets digités se trouve un coussinet métacarpien pour les antérieurs, et métatarsien pour les postérieurs, qui permettent d'absorber les chocs. Enfin, il existe seulement sur les antérieurs un coussinet carpien qui n’est pas en contact avec le sol.

Les phalanges distales se prolongent par des griffes qui sont à croissance continue comme chez les humains. Les chiens sont des quadrupèdes comme la plupart des mammifères. Cela à l’avantage de minimiser le poids sur chaque patte, mais aussi d’améliorer la vitesse de déplacement. Ils utilisent également leurs pattes pour gratter, sauter, fouiller, jouer, interagir entre eux et avec les humains.

Les chiens ont la particularité d’avoir des reliques de cinquième doigt, ou ergot, aux antérieurs. Certains chiens ont également des ergots aux postérieurs, comme les Yorkshires, ou encore un double ergot, comme les Beaucerons.

Anatomie des Pattes du Chat

On dit que le chat retombe toujours sur ses pattes… Mais connaissez-vous tous les secrets de la patte de votre petit félin ? Savez-vous ce que ressent un chat qui patoune ? Et connaissez-vous la conduite à tenir face à un chat qui boite ? Dans cet article, nous allons vous révéler tout ce qu’il faut savoir sur les pattes de nos compagnons à fourrure. Quels sont les principaux éléments de la patte du chat ? Nous savons tous que le chat marche sur quatre pattes. Mais connaissez-vous bien les différents éléments qui constituent les pattes d’un chat ? On pourrait penser que leur anatomie varie en fonction de la race. En effet, certains chats ont des pattes très courtes, tandis que d’autres semblent perchés sur des pattes très longues et plus fines. Mais, en fait, seule la longueur des pattes varie : leur anatomie reste totalement identique, quelle que soit la race. Penchons-nous plus précisément sur l’anatomie de sa patte enfin d’en découvrir tous les secrets.

Saviez-vous que, contrairement à l’homme qui marche sur la plante des pieds, le chat marche sur ses doigts ? On dit de lui que c’est un animal digitigrade, alors que l’homme ou l’ours par exemple sont des animaux plantigrades. Le chat possède cinq doigts aux pattes antérieures (avant) et quatre aux pattes postérieures (arrière). Comme chez tous les félins, il existe des différences d’anatomie entre les pattes avant et arrière. Les pattes avant, souples et habiles, permettent au chat d’attraper des objets. Les pattes arrière, plus longues, sont très musclées. C’est grâce à elles que l’animal peut courir vite et se propulser. Comme chez l’être humain, chaque patte de chat comporte trois articulations majeures.

Les Coussinets

Les pattes du chat sont équipées de coussinets. C’est un élément très important de son anatomie. Il s’agit de ces petites boules situées sous la patte. On en trouve un sous chaque doigt et un central, plus volumineux, en forme de trèfle. Les pattes avant comportent un coussinet supplémentaire, situé un peu plus haut sur la patte. Les coussinets sont dépourvus de poils. Ils peuvent être de différentes couleurs en fonction de la robe de l’animal. Ces coussinets sont constitués de tissu adipeux et sont recouverts d’une peau rugueuse. Eléments très élastiques, ils permettent d’amortir les chocs, et protègent, ainsi, les petits os fragiles de l’extrémité de la patte de chat. Le coussinet central aide également le chat à freiner lors de la course, à se réceptionner après un saut, et à ne pas déraper sur un terrain glissant. Chaque coussinet est pourvu de capteurs tactiles extrêmement sensibles.

Les Griffes

Chaque doigt du chat est équipé d’une griffe qui est rétractile, comme pour la majorité des félins. Cela signifie que l’animal peut entièrement rentrer ses griffes à l’intérieur du doigt, ou au contraire les sortir. La mobilité des griffes est assurée par des ligaments élastiques. Elles sont rétractées la plupart du temps. Le fait de les sortir est un réflexe chez le chat, et pas un acte volontaire. Les griffes sont constituées de kératine, tout comme les poils.

Les griffes du chat sont extrêmement acérées, et constituent des armes redoutables. Elles peuvent, d’ailleurs, devenir problématiques pour les humains lorsque le chat a tendance à les sortir trop facilement…

Fonctions des Coussinets

Le coussinet se constitue à partir d’un épaississement de tissus adipeux. Autrement dit, la couche de graisse située sous la peau des coussinets s’en trouve durcie. Plus on qualifie l’activité du chien d’intensive, plus la couche s’épaissit et devient rugueuse pour une protection optimale de l’animal.

Les fonctions principales des coussinets sont de :

  • Protéger les pattes du chien/chat contre les blessures et les agressions.
  • Transmettre des informations tactiles (papilles coniques cornées) et percevoir les vibrations du sol.
  • Favoriser l’isolation thermique des pattes. Quelle que soit la surface sur laquelle il évolue, votre ami à 4 pattes est protégé des températures trop chaudes ou trop froides. Effectivement, la structure interne (veines, artères) des coussinets permet le maintien de la température corporelle du chien/chat.
  • Absorber les chocs et atténuer les bruits grâce à ses fonctions d’amortisseur. L’amorti des foulées de votre compagnon lui permet d’évoluer, dans un cadre confortable et sécurisé. L’amortissement prévient les éventuels chocs et blessures, pouvant altérer le bon fonctionnement de ses membres.

Les fonctions de protection, d’isolation, et d’amortissement du coussinet contribuent à la protection des membres antérieurs et postérieurs du chien. Ceux-ci sont dotés de glandes podales, lesquelles sécrètent des phéromones. On peut donc affirmer que les glandes podales attribuent un rôle fondamental aux coussinets.

Bien sûr, les pattes du chat lui permettent de marcher, mais d’autres fonctions non négligeables pour lui s’y rajoutent. En effet, grâce à la puissance de ses pattes arrière, notre petit félin peut courir extrêmement vite et sauter très haut. Il est capable de parcourir 100 mètres en 9 secondes et de bondir à 1,5 mètre de hauteur sans élan ! L’élasticité des coussinets lui permet, également, de se réceptionner tout en douceur. Le coussinet central, en particulier, l’empêche de déraper. Le chat est également un grand grimpeur. Pour cela, il peut compter sur ses griffes acérées qui s’enfoncent facilement dans un grand nombre de matières. De plus, comme pour tous les félins, l’anatomie du chat lui permet d’écarter latéralement les pattes avant. Cela se révèle par exemple très utile pour attraper le tronc d’un arbre afin de mieux l’escalader.

Les pattes du chat lui permettent de se déplacer très rapidement et de bondir, ce qui est un atout évident pour la chasse. Grâce à ses coussinets, il peut se déplacer sans aucun bruit et surprendre ses proies plus facilement. Ces coussinets ont des capacités encore plus incroyables. En effet, chacun d’entre eux est bourré de capteurs très sensibles qui permettent au chat de détecter les micro-vibrations du sol. Le prédateur peut ainsi détecter l’approche d’une proie grâce à ses pattes ! Enfin, ses griffes acérées permettent au chat de saisir et d’immobiliser sa proie. Vous comprenez maintenant pourquoi ses pattes sont de véritables armes de chasse !

Les pattes du chat assurent également une fonction très surprenante : elles lui servent à communiquer ! En effet, on trouve entre les coussinets des glandes dites sudorales qui peuvent laisser échapper un liquide odorant. Le chat se sert de ce liquide chargé en phéromones pour marquer son territoire en laissant son odeur sur les surfaces qu’il griffe. Chaque coussinet est également équipé de glandes sudoripares. Elles permettent au chat de transpirer, ce qui l’aide à réguler sa température corporelle : fonction très utile en cas de canicule !

Les chats possèdent aussi entre leurs coussinets des glandes sudoripares. Elles émettent des phéromones, qui sont de véritables moyens de communication. Elles participent aussi à la régulation de la température de l'animal. En effet, le chat ne transpire pas comme les êtres humains. C'est au niveau des pattes que le chat évacue la transpiration et également en haletant. il est possible que l'animal laisse des traces de pas humides sur le sol.

Problèmes et Blessures Courantes

Comme toujours, lorsqu’on utilise beaucoup une partie du corps, elle risque plus de blessures. Les pattes ne font pas exception à la règle. Il est nécessaire de toujours rester attentif à l’allure de son chien. Les tendons, les muscles et les articulations peuvent subir des traumatismes lors d’un effort trop intense ou trop prolongé. En ce cas, il faut rapidement mettre le chien au repos avant que la lésion ne devienne plus grave. Il faut également faire attention aux chiens de travail, notamment de chasse, qui sont plus exposés que les autres aux attaques. Quant aux coussinets, ils représentent une surface de peau résistante mais très sensible. Les griffes sont très solides, mais elles ne sont pas à toute épreuve. Sur certaines surfaces, elles peuvent s’écorner, ce qui augmente le risque qu’elles s’accrochent après dans les tissus ou les herbes. L’arrachement d’une griffe est impressionnante car c’est une zone très vascularisée.

Il existe une panoplie de lésions du coussinet canin. Malheureusement, notre mode de vie contemporain est souvent en partie responsable des blessures de nos fidèles compagnons. Les coussinets résistent à beaucoup de choses. Ils ne peuvent toutefois pas endurer certaines agressions, telles que des morceaux de verre tranchants ou des clous pointus. Les épillets chez le chien sont particulièrement désagréables : ils se logent entre les orteils et s’enfoncent lentement dans la chair à travers la peau. Il peut arriver que votre chien s’arrache une griffe lors d’une violente altercation avec d’autres chiens. D’une part, les blessures aux griffes peuvent saigner abondamment. D’autre part, elles peuvent aussi s’infecter rapidement si des agents pathogènes de l’environnement pénètrent dans la plaie.

Voici quelques facteurs pouvant causer des lésions :

  • Des fortes chaleurs. L’asphalte peut provoquer l’inflammation du coussinet.
  • Des jours enneigés. Les sports d’hiver et les courses d’attelage. À cette occasion, les coussinets peuvent être victimes de gerçures, d’engelures, et de coupures.
  • La plage. Abrasifs, l’eau de mer et le sable engendrent des lésions chez certains chiens .
  • Des balades quotidiennes.

Voici quelques exemples de blessures courantes chez le chien:

  • Une coupure au niveau des coussinets sous des espaces interdigités peut être causée par des graviers ou des morceaux de verre par exemple. Dans ces cas-là le saignement peut être assez abondant car les coussinets sont très vascularisés.
  • Enfin si votre chien rentre de balades en forêt ou dans les champs et se met soudainement à boiter fortement, il s’agit peut-être d’un épillet. C’est un épi de graminé sec, qui s’introduit facilement surtout au niveau des espaces interdigités, et s’enfonce de plus en plus dans la chair à cause de l’appui du chien sur sa patte. Si vous le voyez à l'œil nu vous pouvez tenter de le retirer à la pince à épiler, en prenant garde de tout enlever.
  • En cas de blessure à la patte, votre chien risque de boiter. Un traumatisme musculaire, ligamentaire ou tendineux s'exprime par une chaleur et un gonflement, et une boiterie plutôt marquée. Vous pouvez soulager votre animal en appliquant un pack de froid, qui permettra de faire dégonfler la blessure.

Bien que les coussinets de votre chat soient une prouesse de la nature lui permettant de réaliser acrobatie et sprint, ces organes ne sont pas indestructibles. La rencontre avec un objet coupant ou piquant, une surface aux températures extrêmes peut aussi conduire à des blessures, malgré l’épaisseur de l’épiderme au niveau du coussinet. De ce fait, vérifier régulièrement l’état des coussinets de votre chat semble important et nécessaire pour éviter les situations catastrophiques.

Voici quelques exemples de problèmes et blessures courantes chez le chat:

  • Les griffes incarnées sont relativement courants, en particulier chez les chats seniors qui usent beaucoup moins leurs griffes. Puisque la pousse est continue, un manque d’usure sur un griffoir, un arbre ou même sur le bitume peut faire qu’une griffe finisse par s’enfoncer dans un coussinet.
  • L’usure ainsi que le contact avec des agents agresseurs, en particulier des températures extrêmes ou des agents déshydratants peuvent entraîner un craquellement des coussinets.
  • Bien que la peau au niveau des coussinets soit très épaisse, le risque de coupure existe : bout de verre, fil barbelé, épines … Lorsque les blessures sont superficielles, il y a peu de saignement mais en cas de coupures profondes le risque d’infection et de perte de sang est plus important.
  • Par définition, une pododermatite est une inflammation de la peau des pattes, qui peut être localisée au coussinet.
  • Maladie peu fréquente chez le chat causée par une accumulation de plasmocytes (lymphocytes B activés) au niveau des coussinets. Les coussinets deviennent gonflés et mous, sans que cela ne soit douloureux pour l’animal dans un premier temps. Ce sont souvent les coussinets centraux (métacarpiens & métatarsiens) qui sont touchés.

Soins et Prévention

Les coussinets sont également sensibles à la température. En hiver lorsqu’il y a de la neige, vous pouvez acheter des chaussons pour isoler les coussinets du froid. Il existe également des lotions et pommades ayant pour but de protéger les coussinets de votre compagnon en cas de forte chaleur ou de froid.

La fréquence d’entretien des griffes dépend du degré d’activité du chien. Pour un chien très actif, qui à l'occasion de se dépenser suffisamment en promenade, il n’est en général pas nécessaire d’entretenir les griffes de manière régulière car elles s’usent d'elles-mêmes. Il faut repérer l’endroit où la vascularisation de la griffe se termine, c’est-à-dire la matrice. Celle-ci n’est pas toujours facile à voir, surtout lorsque les griffes sont noires, mais il faut veiller à ne pas la couper au risque de faire saigner votre chien.

Il est essentiel de prendre soin des pattes de son chien. Contrôlez et nettoyez les régulièrement, surtout après les promenades. Les pattes abîmées par le froid apprécieront également un baume doux, que vous pouvez appliquer de temps en temps sur les coussinets secs.

Même si elles sont protégées par les coussinets, les pattes de votre chat sont fragiles. Le dessous des pattes est particulièrement exposé, et peut être concerné par toutes sortes de blessures et d’irritations. Prenez donc l’habitude d’examiner régulièrement ses pattes, en observant bien chaque coussinet. N’oubliez pas les espaces entre les doigts. Si vous détectez une blessure, il convient de la nettoyer et de la désinfecter. Si la blessure ou l’irritation vous semble importante, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre vétérinaire.

Notons que la plupart des chats n’apprécient pas qu’on leur touche les pattes. Il est important d’éduquer le chaton à ce geste régulièrement pour qu’il s’y habitue. Et si le chat est grand, il faut être s’armer de patience et l’habituer progressivement !

Entretenez ses griffes. Tout d’abord, il faut savoir que les griffes du chat poussent en permanence. Le chat a donc besoin de limer volontairement ses griffes sur une surface abrasive. Un chat qui sort beaucoup va trouver facilement ce type de surfaces à l’extérieur. Un chat d’appartement, quant à lui, va devoir trouver ces surfaces à l’intérieur du logement. Il faut donc absolument lui mettre à disposition un griffoir afin d’éviter qui détruise tout votre mobilier ! L’arbre à chat constitue une bonne solution. Il permet à l’animal de faire ses griffes mais également d’escalader, ce qui le maintient en forme. Si les griffes restent tout de même trop longues, il est possible de les épointer. Il s’agit de couper l’extrémité de la griffe, en prenant bien soin de ne pas blesser la partie sensible.

Lorsque votre chat rentre tout mouillé à la maison, un essuyage des pattes, appliqué dans chaque repli, permet de limiter le risque d’infection due aux macérations. Pour les chats qui sortent dehors, la sollicitation des coussinets peut être extrême dans certaines situations comme en période hivernale (neige, sel et gel) ou en période de canicule. Ces mêmes agressions peuvent entraîner craquelures, crevasses, gerçures et même brûlures au niveau des coussinets.

Outre l’inspection, il est possible d’entretenir les coussinets. On peut utiliser une solution tannante afin de protéger ceux qui sont trop mous. Vous trouverez chez le vétérinaire des baumes hydratants ainsi que des crèmes cicatrisantes. Le maître peut également nettoyer les espaces interdigités et bien sécher les pattes de son compagnon après une promenade, par exemple. Cela concerne principalement les chats ayant accès à l'extérieur. Toutefois, certains chats d'intérieur ont la fâcheuse manie de gratter les pots de fleurs et autres jardinières ! Et même si vous prenez soin du bac à litière de votre chat, il peut parfois se salir et des graviers ou autres copeaux peuvent rester coincés entre les doigts. Là aussi, le vétérinaire est à même de conseiller les maîtres voire de lui montrer en pratique les gestes à effectuer. Plus tôt le chat sera habitué à ce que l'on touche ses coussinets, plus facile sera la tâche s'il faut par la suite intervenir.

Que faire si votre animal boite?

Tout gonflement, rougeur, suintement ou saignement doit vous amener à consulter un professionnel rapidement. La réalisation d’un pansement en cas de saignement est possible, même par le propriétaire. Il faut alors appliquer une compresse au niveau de la plaie puis faire tenir le tout grâce à des bandes cohésives type Vetrap. Attention cependant à ne pas trop serrer pour ne pas créer un effet garrot qui pourrait aggraver les choses.

Si votre chat boite, cela peut avoir des causes très différentes. En effet, la blessure qui le fait boiter peut se situer au niveau de l’extrémité de la patte, des articulations, ou encore des os. Observez tout d’abord la façon dont il se déplace. Un chat qui boite très fort, voire qui évite totalement de poser une de ses pattes au sol, souffre probablement d’une blessure grave. Dans ce cas pas d’hésitation, conduisez votre chat en urgence chez un vétérinaire.

Si le chat parvient à poser sa patte au sol mais a tendance à boiter, il s’agit probablement d’une blessure moins grave. Le premier geste à effectuer est de tenter d’immobiliser votre chat afin de pouvoir l’examiner. Cela peut s’avérer très compliqué. En effet, contrairement à nous, si le chat a mal à une patte il peut encore compter sur les trois autres ! Un chat qui boite reste donc globalement plus rapide et agile qu’un humain…Attention à ne pas vous blesser, le chat a tendance à griffer et se montrer agressif quand il a mal ! Lorsqu’il semble calmé, vous allez pouvoir chercher ce qui le fait boiter. S’il présente une blessure au niveau d’un coussinet ou d’un doigt, vous pourrez la soigner vous-même si elle n’est pas trop profonde.

Si la blessure est profonde ou infectée, ou si vous ne parvenez pas à identifier ce qui fait boiter votre chat, mieux vaut le conduire chez le vétérinaire. C’est également le cas si la blessure est causée par une morsure. L’intervention d’un professionnel est alors impérative car il lui administrera, peut-être, des antibiotiques pour éviter une aggravation de l’infection.

Enfin, il arrive qu’un chat se mette à boiter de façon très discrète, cette claudication s’aggravant avec le temps. Dans ce cas, il est possible que votre chat soit atteint d’arthrose. Cette affection est, en effet, assez fréquente chez le chat qui vieillit et s’installe petit à petit, passant souvent inaperçue. Un vétérinaire saura alors poser un diagnostic. Il est utile de rappeler que l’arthrose est favorisée par le surpoids.

Tableau Récapitulatif des Soins des Coussinets

Espèce Action Fréquence Objectif
Chien/Chat Examen des coussinets Régulière Détecter blessures, irritations, corps étrangers
Chien/Chat Nettoyage des pattes Après promenades Éliminer saletés, prévenir infections
Chien/Chat Hydratation des coussinets Si nécessaire (secs, craquelés) Maintenir souplesse et intégrité
Chat Entretien des griffes Régulière (coupe ou griffoir) Prévenir incarnations, assurer confort
Chien Vérification et coupe des griffes Régulière Éviter que les griffes ne deviennent trop longues

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