Complément Alimentaire Efficace Contre la Constipation

La constipation, un mal répandu, peut considérablement affecter notre qualité de vie. Qui n’a jamais été concerné par un épisode de constipation ? Ce trouble fréquent se définit par une diminution de la fréquence des selles associée à une difficulté pour les évacuer. Cet état s’accompagne souvent de crampes, de ballonnements abdominaux et de douleurs.

Considérée comme un trouble bénin lorsqu’elle est occasionnelle, la constipation peut, lorsqu’elle dure plus de six mois, adopter une forme chronique et faire alors l’objet d’une exploration et d’une prise en charge médicale. Lorsqu’elle est installée, elle peut en effet entraîner des complications plus ou moins sévères, pouvant aller de l’apparition de fissures anales à la rectorragie, en passant par les crises hémorroïdaires ou les occlusions intestinales (blocage partiel ou total de l’intestin grêle ou du colon). Il est à noter que 10% à 20% de la population française adulte souffre de constipation chronique !

Pourquoi suis-je constipé(e) ?

Les causes de la constipation sont diverses et multifactorielles :

  • Une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e et pauvre en fibres est gĂ©nĂ©ralement en cause, en association avec une hydratation insuffisante.
  • L’inactivitĂ© physique ou un changement radical d’hygiène de vie peuvent aussi ĂŞtre impliquĂ©s.
  • La prise de mĂ©dicaments (en particulier les antidĂ©presseurs et antalgiques) peut Ă©galement contribuer Ă  la constipation.

Dans certains cas, la constipation est le symptôme d’une atteinte plus silencieuse, qui peut prendre, par exemple, la forme du syndrome de l’intestin irritable ou, beaucoup plus rarement, d’une maladie neurodégénérative ou d’une maladie du colon ou du rectum. Dans tous les cas, la dysbiose, autrement dit l’altération du microbiote intestinal provoqué par un déséquilibre de la biodiversité au sein de la flore intestinale, est au cœur de la problématique.

Quand le microbiote n’est plus en état d’assurer ses fonctions métaboliques, les troubles du transit guettent... Notre tube digestif abrite en effet des centaines de milliards de micro-organismes, soit autant que le nombre de cellules qui constituent notre corps. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes, constitue notre microbiote intestinal, appelé aussi et plus communément « flore intestinale ». Principalement localisé dans l’intestin grêle et le côlon, le microbiote intestinal est impliqué dans nos fonctions métaboliques, immunitaires et neurologiques essentielles. Il est aussi, et c’est ce qui nous intéresse ici, au cœur du bon fonctionnement de nos fonctions digestives d’assimilation et d’élimination.

Il traite en effet la partie non digérée des protides et glucides contenus dans les aliments que nous ingérons et que nos enzymes ne savent pas traiter : les réactions de fermentation portant sur ces glucides et protides permettent aux bactéries qui le composent de puiser l’énergie nécessaire à leur croissance tout en entraînant, dans le même temps, la production d’une diversité de nutriments qui sont absorbés et utilisés par notre organisme : c’est un bel exemple de relation symbiotique, ou pour le dire plus simplement de relation « gagnant-gagnant » ! Et ce n’est pas tout ! Notre microbiote intestinal joue un rôle important dans le métabolisme des graisses en transformant les lipides non absorbés par l’intestin grêle, et opère une détoxification de composés potentiellement nocifs, présents sous la forme de micro-nutriments dans les aliments que nous consommons.

Que puis-je faire pour éviter / soigner ma constipation ?

Bonne nouvelle, la constipation, même installée, peut être enrayée grâce à des mesures diététiques, une adaptation de l’hygiène de vie et éventuellement des mesures thérapeutiques. En premier lieu, il faut miser sur une alimentation équilibrée faisant une place raisonnable au sucre et au gras et veiller à l’enrichir en fibres alimentaires (prébiotiques) pour augmenter la fréquence des selles et améliorer leur consistance : légumes, fruits, céréales et légumineuses sont nos meilleurs alliés ! Leur capacité à augmenter l’arrivée d’eau dans le côlon et leur fermentation ont un effet stimulant et régulateur sur les intestins. Il convient aussi de boire de l'eau régulièrement, en quantité suffisante, et de pratiquer une activité physique quotidiennement : c’est un excellent moyen de stimuler les « côlons paresseux ».

Rôle synergique des probiotiques et prébiotiques : La Synbiotic !

Dans un second temps, si les règles d'hygiène et de diététique ne suffisent pas, il sera possible de recourir, en complément, à des médicaments laxatifs disponibles sans ordonnance. Toutefois, attention ! La prise régulière de certains laxatifs peut être irritante, créer une accoutumance de l'intestin, le rendre fainéant, et augmenter le risque de constipation (même pour les médicaments à base de plantes).

Les fibres prébiotiques sous forme de complément alimentaire, une arme remarquablement efficace !

Alors même que les bactéries de notre microbiote se nourrissent de fibres solubles, notre alimentation nous en apporte de moins en moins : il y a 40 ans, notre apport était de 50 grammes de fibres par jour en moyenne, alors que nous en consommons moins de 15 grammes aujourd'hui ! S’il est possible d’enrichir notre nourriture en fibres en faisant le choix d’aliments qui en sont naturellement richement pourvus, ce n’est pas toujours évident.

Son secret ? Il est le seul à associer 4 souches probiotiques dosées à près de 4 milliards (présentes naturellement dans le côlon en bonne santé et choisies pour leurs effets connus sur le confort digestif et l’équilibre du transit intestinal), à des fibres solubles de type fructo-oligosaccharides Actilight® à chaînes courtes, des fibres d’origine naturelle aux propriétés prébiotiques, qui nourrissent notre intestin en bonnes bactéries. Des fibres si concentrées, que leur effet sur la flore et les états de constipation est constaté cliniquement à de très faibles doses (2,5 g/jour) et en moins de 24 heures ! Les Prébiotiques Actilight® sont des fibres à chaînes courtes, qui soulagent naturellement la constipation sans troubler la digestion.

Autres options de traitement

En cas d’échec des mesures hygiéno-diététiques, le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux par laxatifs. Les laxatifs ont pour objectif de faciliter le transit et l’émission des selles. Ils se différencient par leur mode d'action. Les experts recommandent de privilégier les laxatifs de lest et les laxatifs osmotiques. Ces deux types de laxatifs ont démontré leur efficacité et sont dénués de toxicité.

  • Les laxatifs de lest modifient la consistance des selles en augmentant leur teneur en fibres et autres constituants non digestibles qui retiennent l’eau dans les selles. Ils produisent des selles plus volumineuses et plus molles. Les fibres alimentaires sont les constituants cellulosiques et ligneux des aliments. Les mucilages sont des substances d'origine biologique principalement extraites de graines (psyllium, ispaghul).
  • Les laxatifs osmotiques ramollissent les selles par un appel d’eau dans l’intestin. Les selles sont Ă©vacuĂ©es plus facilement. Elles sont abondantes et molles. Le lactulose (DUPHALAC et gĂ©nĂ©riques), le sorbitol (SORBITOL RICHARD et SORBITOL DELALANDE) et le lactitol (IMPORTAL) sont des substances qui ne sont ni digĂ©rĂ©es, ni absorbĂ©es par l'intestin. L'effet laxatif est dĂ©pendant de la dose ingĂ©rĂ©e. Le macrogol ou polyĂ©thylène glycol (FORLAX, TRANSIPEG) entraĂ®ne aussi un appel d'eau dans l'intestin et n’est pas absorbĂ©.
  • Les laxatifs lubrifiants agissent en facilitant l’émission des selles Ă  l’aide de corps « gras » (paraffine liquide). Leur utilisation prolongĂ©e peut rĂ©duire l'absorption de certaines vitamines (A, D, E, K).
  • Les laxatifs stimulants augmentent la motricitĂ© de l’intestin.
  • Les laxatifs administrĂ©s par voie rectale (aussi appelĂ©s laxatifs de contact) se prĂ©sentent sous forme de suppositoire ou de microlavements. Ils provoquent l'expulsion des selles par stimulant la muqueuse rectale.

La rééducation par des kinésithérapeutes spécialisés (rééducation périnéale par biofeedback) peut être proposée dans les cas de constipation terminale. Elle vise à rééduquer la motricité rectale. Dans le cas d’un prolapsus, une approche chirurgicale peut être envisagée pour améliorer une constipation d'origine rectale.

Le bénéfice des probiotiques dans le traitement constipation chronique n'est pas bien documenté. L’acupuncture, la médecine chinoise en général, les massages, les psychothérapies, ont aussi fait l'objet de quelques études, mais le niveau de preuves est le plus souvent très faible.

Une personne et dite constipée quand elle a moins de 3 selles par semaine et/ou ou des selles dures avec difficultés à déféquer. La constipation s’avère incommodante et parfois douloureuse, mais reste souvent bénigne. Une constipation devient chronique ou sévère lorsqu’il perdure plus de 3 mois. Une constipation chronique se manifeste par une évacuation de selles moins de 3 fois par semaine, et ce, durant plusieurs semaines. Elle s’accompagne d’une défécation difficile ou douloureuse et les selles sont dures, de petites tailles et sèches. Pour le volume, il faut se référer au tableau de Bristol. Certaines personnes présentent plus de risques de souffrir d’une constipation chronique que d’autres.

La constipation chronique peut provenir d’un syndrome du « côlon paresseux » (constipation de transit) qui est un ralentissement du transit au niveau du côlon. Ce trouble peut également être causé par une dyschésie qui se définit par des difficultés à expulser les selles. Il faut aussi savoir qu’une constipation chronique est favorisée par certains facteurs.

Il faut demander un avis médical si la constipation dure plus de 1 mois, ou si elle se manifeste chez le nourrisson. Consultez aussi un médecin quand vous ne parvenez pas à évacuer les gaz, avez des vomissements et des ballonnements. Pour bien établir son diagnostic, le praticien procédera à une coloscopie. C’est nécessaire pour savoir si la constipation découle d’une maladie sous-jacente ou non.

Traitements et compléments alimentaires

Une constipation se soigne le plus souvent avec des laxatifs. Cependant, il en existe plusieurs. En général, ce médicament se prend de manière ponctuelle et avec un apport en fibres suffisant.

  • Laxatifs de lest ou mucilages : on en trouve souvent Ă  base de graine de lin ou de graine d’ispagnul, en pharmacie. Ces mĂ©dicaments servent Ă  absorber l’eau pour gonfler et ramollir les selles.
  • Laxatifs osmotiques : ils irriguent les selles afin de rĂ©enclencher le transit. Non irritants, ils conviennent pour une utilisation de longue durĂ©e.
  • Laxatifs lubrifiants ou Ă©mollients : il s’agit d’huiles Ă  base de paraffine. Ils lubrifient l’intestin et font glisser les selles.

Si ces dispositifs médicaux s’avèrent inefficaces, le médecin peut prescrire des laxatifs stimulants à base de séné ou de bourdaine. Ils stimulent l’action du côlon et la production d’eau par les muqueuses. Ils contractent ainsi la paroi des intestins pour favoriser le transit. Néanmoins, la prise de ces médicaments peut causer une diarrhée ainsi que des douleurs au ventre.

Hormis les laxatifs, on peut aussi combattre une constipation chronique avec des compléments alimentaires spécifiques comme l’Optifibre. Sinon, on peut faire 4 ou 6 séances de biofeedback ou neuromodulation sacrée. Il s’agit d’une rééducation à la poussée réalisée au moyen de pressions électriques continues obtenues par une électrode posée près de la troisième racine sacrée. Cette technique a pour objectif d’accroître la sensibilité des nerfs autour de l’anus et du rectum. Dans le pire des cas, on peut envisager une colectomie subtotale ou résection du côlon. Une constipation d’origine ano-rectale (prolapsus du rectum ou du rectocèle) peut aussi parfois nécessiter une intervention chirurgicale. Ce trouble se soigne également avec la technique de Malone.

Quand on souffre de constipation chronique, il est vital de procéder à un changement de son alimentation en l’enrichissant en fibres (20 à 40 g par jour). On privilégiera les crudités, les légumineuses, les légumes cuits, les légumes verts crus, les céréales fibreuses (son de blé, seigle, orge) et les fruits recélant beaucoup de pectine (baies, poire, pomme et pêche). Parallèlement, il faut boire de l’eau en quantité suffisante. L’alcool et le café sont à proscrire, car ils irritent et déshydratent le côlon.

De nombreux compléments alimentaires prétendent lutter contre la constipation. Certains sont composés de plantes irritantes et sont à éviter. Les enveloppes des graines de psyllium entrent dans la catégorie des laxatifs dits de lest et soulagent efficacement la constipation grâce à leurs fibres solubles. Certains compléments alimentaires contenant du béta-palmitate étaient proposés pour ramollir les selles. Les algues et les graines de psyllium peuvent être employées chez les femmes enceintes, les personnes âgées et les enfants de plus de six ans. Les pectines diminuent l’absorption de nombreuses autres substances présentes dans les aliments.

Références

  • SociĂ©tĂ© Nationale Française de Gastro-EntĂ©rologie. Article Constipation chronique, paru en septembre 2017. H. Joubert, Pr Zerbib.
  • Ameli.fr fiche pathologie : « Constipation de l'adulte : que faire et quand consulter ? ».

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