L'Italie est porteuse d'une des plus grandes cultures du monde : par son histoire, son patrimoine, son art, l'Italie est un des berceaux de la civilisation moderne. Chaque année, 6 millions de touristes français visitent l'Italie et 6 millions de touristes italiens visitent la France ! Le tourisme crée un courant de sympathie entre les peuples et ce sentiment se renforce si les visiteurs parlent la langue du pays qu'ils découvrent.
L'Importance de la Langue Italienne
L'italien est la 4ème langue la plus parlée en Europe et dans le monde, on compte 200 millions d'italophones ! La connaissance de l'italien est un atout dans les carrières touristiques, commerciales et industrielles. Sur le marché du travail, parler italien peut être un avantage qui fait la différence face à d'autres candidats au cursus plus classique. L'Italie est le 2ème partenaire commercial de la France et la 5e puissance industrielle mondiale qui multiplie ses coopérations.
La langue italienne est facile d'accès pour les francophones et permet de progresser rapidement. L'italien est présent au lycée de Mirepoix (donc la poursuite de l’apprentissage est assurée) et dans les grands écoles nationales (HEC, Ecole Normale Supérieure, Sciences-Po...). Dans notre région les partenariats avec l’Italie sont très nombreux ! Et enfin, pour le plaisir de la musicalité de la langue et pour les similitudes entre la France et l'Italie !
L'Apprentissage de l'Italien au Collège
Le collège de Mirepoix est le premier collège ariégeois qui a pris l’initiative de proposer l’apprentissage de l’italien. Donc dès la 5ème, les élèves ont le choix entre espagnol LV2 et italien LV2. En cours d’ITALIEN nous apprenons à nous exprimer car au Collège, l’objectif est de réussir à communiquer.
En cours d’ITALIEN, les TICE ont leur place aussi et les élèves réalisent des exercices en italien sous forme de Powerpoint ou de films, ils s’enregistrent pour les évaluations orales. Voici quelques exemples de travaux réalisés en classe. Dans les exercices proposés, les élèves devaient décrire une journée type avec les actions de la journée et présenter leur diaporama au groupe ou décrire la maison idéale . Nous avons fait plusieurs exercices de ce type pendant l'année et nous avons travaillé dans l'espace langue.
La Mafia Italienne et son Influence Culturelle
Après ses fades élucubrations jeune public, le gars Martin revient en très grande forme, renouant même, hosannah, avec son âge d'or (les films de mafia) dans sa mise en scène et son sujet. Dopé à la testostérone (et à la coke, qui coule à flots), The Wolf of Wall Street est d'une énergie sidérante, et pendant 3 heures il se déroule en une sorte de flux continu qui n'est pas sans rappeler, mais oui, l'immense Casino.
Dès le départ, Scorsese plante son décor : on va être dans l'excès constant, dans une énergie qui va peu à peu virer à l'hystérie, dans une caricature qui va aller jusqu'à l'outrance. Les premières minutes, archétype du génie de Scorsese au montage, situent en quelques vignettes le personnage de Di Caprio : richissime investisseur, drogué jusqu'aux cheveux, rempli de morgue et de cynisme, se tapant des teupu sur des yachts rutilants. La musique, le rythme, la petite distance induite par la voix off, cette façon de resserrer toute sa mise en scène en des mini-séquences très rapides : on est bien chez Scorsese.
A partir de ce portrait rapidement brossé, le film va se déployer en un seul mouvement, chaque scène semblant déborder sur l'autre comme une symphonie. Malgré les ralentissements parfois, le mouvement est toujours rapide : le film raconte très vite, mais sait aussi s'arrêter sur de longues pages de dialogues non-sensiques, sur l'absurdité d'une situation, usant même d'un petit ton tarantinesque dans certaines conversations. Les acteurs sont tellement imparables qu'on se marre tout du long, abasourdi par la précision du jeu de Di Caprio, applaudissant à l'entrée des "nouveaux comiques US" dans l'univers scorsesien (Jonah Hill, en double de Joe Pesci le danger en moins, est excellent), fasciné par les audaces que le maître demande à ses acteurs.
Il y a une scène littéralement hystérique où Di Caprio et Hill ne font que hurler pendant 10 bonnes minutes en bouffant des tranches de jambon et en s'emmêlant dans les fils du téléphone, et on se dit qu'aucun cinéaste n'aurait pu tenter ça. Cet excès dans le jeu est au service du sujet : tout, dans la vie de Jordan Belfort, doit être too much, tout est dans le gaspillage et l'énergie. Bien sûr, l'humour est au service d'une critique du système financier, du rêve américain, de tous ces loups qui s'enrichissent sur la misère humaine. Le film n'y va pas avec le dos de la cuillère, montrant des traders surexcités par les harangues de leurs chefs, ne cachant rien du profond mépris de ces richards envers leurs victimes, mettant à jour l'infernale spirale que constitue le gain toujours plus important de fric. On tique un peu devant le premier degré, parfois. Mais on se rend compte que cette frontalité sert le film, lui donne tout son mordant, et qu'un tel sujet n'aurait pas supporté la demie-mesure.
Et puis on sent Scorsese tellement fasciné et amusé par ce petit monde clinquant (comme il l'était jadis par les milieux mafieux) que la critique passe presque au second plan, le film se livrant à une ivresse bacchique sans aucun scrupule. Les musiques se mélangent en un seul magma (même "Ca plane pour moi", diable !), les figures grotesques des personnages se superposent, on est entraîné là-dedans comme dans un délire drogué. La mise en scène, certes attendue chez Scorsese, certes parfois facile, est pourtant diablement efficace, avec ces brusques envolées de caméra au-dessus des hordes de traders partouzards, ces champs/contre-champs sur-dynamiques, ce festival de faux raccords qui semblent précipiter l'action (Shang s'arrachera les cheveux), ce montage cut très millimétré malgré l'énormité des moyens et des tableaux. On se rappelle des fabuleux plans-séquences des Affranchis, ainsi que la construction de Casino, et on se dit que The Wolf of Wall Street pourrait bien être leur double comique : les gangsters ont simplement changé de gueule.
Table: Comparaison des Films de Mafia de Scorsese
Film | Thème Principal | Style de Mise en Scène |
---|---|---|
Les Affranchis | Ascension et chute dans la mafia | Plans-séquences complexes |
Casino | Contrôle de casinos par la mafia | Construction narrative détaillée |
The Wolf of Wall Street | Excès et corruption dans la finance (parallèle avec la mafia) | Rythme rapide et caricature |
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