La brioche suisse aux fruits confits est une délicieuse viennoiserie, idéale pour accompagner un café ou un thé. Cette recette, inspirée des traditions boulangères françaises et italiennes, combine la douceur de la brioche avec la saveur parfumée des fruits confits.
Ingrédients et Préparation
Pour réaliser cette brioche, il est essentiel de bien préparer la pâte et la garniture.
Pâte à Brioche
Mélanger ensemble : la farine, le lait en poudre Régilait, le sel et le sucre. Ajouter la levure et les œufs tout en remuant jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Rajouter le beurre coupé en petits morceaux en plusieurs fois et pétrir énergiquement.
- Farine
- Lait en poudre
- Sel
- Sucre
- Levure
- Oeufs
- Beurre
Garniture aux Fruits Confits
Mélanger dans un saladier les deux sucres, la farine et 30 g de lait en poudre Régilait. Verser l’eau froide sur le mélange. Rajouter le fromage blanc, les 20 g de lait en poudre Régilait restant et les fruits confits au rhum.
- Sucre
- Farine
- Lait en poudre
- Eau froide
- Fromage blanc
- Fruits confits au rhum
Façonnage et Cuisson
Une fois la pâte préparée et la garniture prête, il est temps de façonner les brioches et de les cuire.
Aplatir la brioche et la diviser en 8 parts égales. Étaler chaque part finement au rouleau à pâtisserie en bandelettes de 5 centimètres de large. Les disposer debout dans un moule à génoise les unes accolées aux autres.
Lorsque nos petites brioches se sont bien reposées et qu'elles ont bien gonflées, badigeonnez-les de deux jaunes d’œufs mélangés à un tout petit peu de lait et enfournez pour 10-12 minutes (attention, c'est vrai que ça cuit assez vite !
Variantes et Astuces
Il existe plusieurs façons de personnaliser votre brioche suisse aux fruits confits. Vous pouvez varier les fruits confits en utilisant des zestes de citron et d'orange, ou ajouter des pépites de chocolat pour une touche gourmande supplémentaire.
Eh oui, si m. Felder dit qu'il faut laisser reposer 2h30... Couvez-les de film alimentaire et laisser de nouveau reposer à température ambiante pendant 2h30.
Brioche des Rois aux Fruits Confits
Une variante de cette recette est la brioche des rois, traditionnellement consommée lors de l'Épiphanie.
Dans un bol, mélanger le jaune d’œuf avec 1 cuillère à soupe d'eau. Quand la pâte a bien levé, dorer la brioche à l'aide d'un pinceau, puis la saupoudrer de sucre perlé et la parsemer de fruits confits. Enfourner, abaisser la température à 180 °C (th. 6) et cuire pendant 30 min.
La brioche de Noël traditionnelle en Alsace, à déguster au goûter.
Le jour de l’Epiphanie commémore la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages Melchior, Gaspard et Balthazar-, porteurs de précieux présents : l’or, l’encens et la myrrhe…. Mais savez-vous que derrière cette manifestation religieuse se cache la célébration de rites païens.
L’Epiphanie est fêtée par toutes les églises chrétiennes traditionnellement le 6 janvier. A la suite d’une réforme de la liturgie romaine, elle a été reportée au deuxième dimanche suivant Noël dans les pays où ce jour n’était pas férié. D’origine orientale, l’Epiphanie remonterait au IVème siècle. Le mot signifie « manifestation » en grec en référence à la naissance de Jésus. La date du 25 décembre se popularisa en Orient entre 380 et 430 et la spécificité de chacune des deux fêtes se fixa définitivement. Noël célèbre la naissance charnelle de Jésus et l’Epiphanie sa messianité.
Les trois grandes manifestations du Christ, l’adoration des rois mages reconnaissant le Messie, le baptême du Christ dans le Jourdain et le premier miracle aux noces de Cana en Galilée, sont donc mises en avant le 6 janvier.
Bien vite, la fève fit place à des pièces d’or puis à de petits objets de porcelaine: roi, reine, petit Jésus, baigneur, étoile, coeur, animaux, couronne, etc. En 1521, la coutume de l’Epiphanie mit en péril la vie de François Ier au cours d’une « guerre pour rire » pour reconquérir son titre, après que le duc de Saint-Pol hérita de la fève.
La recette plut à la Cour de France et est toujours appréciée de nos jours. En 1717, la galette fut à l’origine d’un différend célèbre entre pâtissiers et boulangers, et le Parlement, au terme d’un débat juridique important, interdit à ces derniers l’utilisation du beurre et des oeufs.
Bien évidemment déclarée « anticivique » sous la Révolution, elle franchit ce cap difficile sous la forme d’un bonnet phrygien… pour reprendre à la première occasion sa forme originelle.
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