Symbole de la culture gastronomique française, la cocotte a été utilisée par nos grands-parents, nos parents, et sera utilisée par nos enfants.
Véritable objet de désir qui réunit toutes les générations, que l’on soit adepte des saveurs d’antan ou d’une gastronomie bistronomique et moderne, la cocotte STAUB est un cocon de saveurs et d’émotions.
Elle fait partie de la famille comme de la brigade et on la choie.
Mais comment une simple “cocotte” est-elle devenue si prisée ?
La Cocotte Le Creuset: Une Success-Story Emblématique
C’est une success-story emblématique du savoir-faire à la française : l’histoire de Le Creuset.
Fondée en 1925 à Fresnoy-le-Grand, dans l’Aisne, la marque Le Creuset, spécialisée dans les ustensiles de cuisson, s’est rapidement imposée comme une référence dans des cuisines alors de plus en plus modernes.
Ils s’installent à Fresnoy-le-Grand, dans l’Aisne, pour y bâtir leur fonderie.
Leur idée ? Créer une cocotte qui soit belle, de couleur, fonctionnelle, et d’une solidité sans faille.
La première cocotte sort des fours de Le Creuset l'année même de la fondation de l’entreprise, et porte déjà la couleur emblématique orange, aussi appelée "Volcanique".
Cette nuance, inspirée du métal en fusion, est rapidement devenue un symbole de la marque.
La cocotte Le Creuset est aussi durable, et polyvalente : idéale pour mijoter des plats en toute simplicité, elle supporte aussi la cuisson au four.
On la transmet souvent de génération en génération !
Et si Le Creuset a dévoilé, depuis, de nombreux autres designs innovants, c’est bien la cocotte originelle qui concentre encore, en 2024, toutes les attentions, jusqu’à devenir, récemment, une star des réseaux sociaux.
Parce qu’elle est synonyme de luxe culinaire, de savoir-faire à la française, mais qu’elle représente aussi la cuisine d’antan, pour laquelle on prenait vraiment le temps.
Et visiblement, cette "slow life" nous rend nostalgique, dans une ère où tout semble aller un peu trop vite.
Elle nous mitonne de savoureux petits plats depuis 1925.
Née dans l’Aisne, en Picardie, la cocotte Le Creuset a traversé les époques sans souci du qu’en dira-t-on.
Plus que jamais en vogue aujourd’hui, elle fait le bonheur des becs fins les plus délicats et s’est rendue indispensable dans les cuisines.
Elle s’appelle cocotte, mais elle n’est pas de celles qui s’habillent de papier, se parfument ou paradent au poulailler.
Non, elle serait plutôt du genre à se blottir au coin du feu, en digne héritière d’une longue lignée gourmande de chaudrons et marmites.
Quand elle montre le bout de son nez sous le petit nom de cocotte, au 19ème siècle, l’évolution de l’espèce fait son œuvre.
La révolution industrielle est passée par là, fini les bronzes - fer ou laiton de ses ancêtres, elle adopte la fonte.
Nouveau nom, nouvelle allure, la cocotte a déjà un tempérament de feu.
Mais elle ne sait pas encore qu’elle rencontrera le creuset de son cœur en Picardie.
En 1925, tandis que la France chantonne "Valentine" et ses petits petons, que le style "garçonne" fait fureur et qu’Alain Decaux gazouille ses premières histoires depuis son berceau, une drôle de petite rondouillarde vient s’enjailler sur les fourneaux.
C’est ainsi, la cocotte aime se pomponner.
Alors même si son orange volcanique et ses rondeurs sont emblématiques, elle est bien décidée à ne pas s’en contenter.
N’est pas cocotte qui veut, dans la famille on se doit de rester fashion !
Ses créateurs l’ont bien compris, qui la font passer par toutes les couleurs.
Elle n’est pas peu fière, en 1958, d’arborer sa nouvelle silhouette : profilée, un rien futuriste, elle s’est allongée pour devenir rectangulaire.
A nouvelle ligne nouveau petit nom, ce sera la Coquelle.
Dans les années 70, elle ne rechigne pas à retrouver ses rondeurs avec la "Mama", sous le trait d’Enzo Mari.
Sous celui de Jean-Louis Barrault, la voilà qui s’allonge de nouveau dans les années 80 avec la "Futura".
Pas du genre à s’en formaliser, au contraire, la cocotte a les poignées résolument ancrées dans les époques qu’elle traverse.
Côté vestiaire, c’est la valse des émaux avec des couleurs en veux-tu en voilà : de l’orange au rose pâle, du vert au gris, du bleu au cassis etc, en passant par le fameux jaune Elysée dont raffolait Marilyn Monroe dans les années 60, au point de constituer sa collection personnelle de cocottes.
Être une cocotte, c’est tout un art : dans ce tourbillon effréné de lignes et d’émaux, elle est restée fidèle et n’a jamais cessé de glouglouter.
Que le premier qui n’ait pas succombé à ses fumets envoûtants lève la main !
Il faut bien se rendre à l’évidence, la cocotte est (aussi) un tantinet charmeuse.
Les gourmets n’ont pas de mots assez doux pour la qualifier, sous son couvercle elle sait y faire pour promettre monts et merveilles de son petit ragoût savamment mitonné.
Il faut dire qu’elle est particulièrement chouchoutée pour répondre aux attentes de ses futurs aficionados, en backstage ça s’active.
On ne lui refuse rien.
Un moule en sable (seul capable de supporter les 1500° degrés de la fonte en fusion), individuel, spécialement conçu pour elle : détruit après chaque cuisson, il fait de la petite marmite un modèle unique.
Un matériau, la fonte, qui excelle à capter la chaleur pour mieux la conserver et la distiller en douceur : la voilà nantie d’un art consumé de la cuisson à l’étouffée.
Ne lui dites pas qu’elle est d’un âge canonique, elle vous répondrait qu’elle est juste iconique.
Pour preuve la collection jaune Elysée de Marilyn, vendue aux enchères en 1999 pour la modique somme de 25300 dollars.
Ses créateurs Octave Aubecq et Armand Desaegher la voulaient résistante, presque un siècle plus tard leur trouvaille a fait ses preuves.
Mieux que ça, elle n’a pas pris une ride, ça laisse rêveur.
Un secret ? Peut-être bien les voyages, qui, c’est bien connu, forment la jeunesse.
La cocotte y emmène en balade sa maison mère, depuis le temps ces deux-là ne peuvent plus se passer l’une de l’autre : de lignes en lignes, de couleurs en couleurs et de collections en collections, elles écument les podiums.
Mais un tel succès ne saurait lui faire tourner la tête.
La maison Le Creuset est toujours ancrée à Fresnoy-le-Grand, la petite aristocrate des fourneaux est attachée aux traditions.
Rien de tel que le bercail pour retrouver des couleurs.
Oui, parce qu’on ne sait pas ce qu’elle nous mijote, mais il se pourrait bien qu’elle nous concocte de nouvelles fantaisies.
Et il se pourrait bien que cette pièce, dont on a même oublié l’existence, vaille une petite fortune.
Ultrapopulaires dans les cuisines à l’époque pendant les Trente glorieuses, les cocottes Le Creuset, véritables icônes, sont encore aujourd’hui un trésor précieux : neuves, ou en seconde main, leur prix est souvent vertigineux.
Prix et Acquisition des Cocottes Le Creuset
Combien coûte une cocotte Le Creuset ?
Bien sûr, cet outil d’exception à l'aura rétro a un prix.
Le prix d’une cocotte Le Creuset neuve en 2024 dépend d’abord de sa taille, de son modèle et de sa couleur.
En magasin et sur le site officiel, les prix oscillent généralement entre 200 et 500€.
Mais ce prix, certes conséquent, reflète bien plus que des dimensions ou un design.
Un processus artisanal qui se fait bien rare aujourd’hui, et explique donc en partie leur prix, plus élevé par rapport à d’autres marques.
Où et comment trouver une cocotte Le Creuset de seconde main ?
Votre mémé ne vous a pas transmis ce précieux outil ?
Chinez-le !
Dernièrement, la cocotte volcanique Le Creuset a particulièrement la cote sur les sites de seconde main.
Et si certaines éditions limitées se revendent pour des milliers, acheter sa cocotte "classique" d’occasion peut s’avérer bien plus économique qu’investir dans un modèle neuf !
Sur eBay, on a déniché une grande cocotte pour 30€, et sur Selency, à 45€ !
Vous pouvez également arpenter les brocantes et vide-greniers à la recherche de la fameuse marmite.
Toutefois, assurez-vous, avant de l’acheter, qu’il s’agit d’un vrai modèle Le Creuset !
Le nom de la marque est souvent engravé sur le couvercle de la cocotte, mais pas toujours : sur certains modèles anciens, il faut chercher un "C" ou une empreinte dans la fonte.
Par ailleurs, l’intérieur des cocottes Le Creuset est toujours de couleur crème (pour que l’on puisse y voir clair pendant la cuisson).
L'Évolution de la Cocotte Minute SEB
C’est en 1948 que l’entreprise SEB intègre le procédé de fabrication de la cocotte minute dans son usine.
Elle dépose de nom de « Cocotte Minute » qui devient propriété de la société SEB.
Depuis cette date, la cocotte minute a connu une évolution impressionnante aussi bien sur le plan culinaire que sur le plan technique et sécuritaire.
La formidable histoire de l’entreprise SEB commence en 1857 quand Mr Antoine Lescure qui était rétameur (il remettait une couche d’étain sur les ustensiles qui pouvaient rouiller en raison de la disparition de la couche de protection originale) décide de créer un atelier de ferblanterie.
La ferblanterie est une usine où sont fabriqués des objets en fer-blanc (tôle de fer doux recouvert d’étain).
La majeure partie de la production est constituée d’objets destinés à l’utilisation journalière comme les casseroles, les seaux, les passoires, les bols…
En 1904, son fils Jean Lescure prend les rênes de l’entreprise et continue la production d’articles ménagers.
En 1926, René Lescure prend la succession de son père dans l’entreprise familiale et achète une presse à emboutir, ce qui permet de mécaniser la production et d’entrer dans l’aire industrielle par la grande porte.
À partir de ce moment, l’entreprise va s’appeler SEB (Société d’Emboutissage de Bourgogne).
Plutôt que de reproduire les objets traditionnels d’antan, la nouvelle société SEB va s’engager dans la recherche et l’innovation destinées aux produits de cuisine.
En 1952, l’entreprise familiale devient une SA (Société Anonyme) dirigée par Frédéric Lescure qui en fut le président jusqu’en 1972.
En 1953 SEB commence à produire « la Super Cocotte SEB ».
Le succès fut incroyable, avec ce modèle d’autocuiseur l’entreprise écrasa la concurrence et se positionna en tête des ventes d’autocuiseurs.
La différence avec les concurrents était importante car au lieu de réaliser une cuve en fonte d’aluminium, SEB proposa une cuve en tôle d’aluminium emboutie qui était beaucoup plus légère, bien plus robuste et surtout très sécurisante.
Plus de 500 000 exemplaires furent vendus en moins de 10 ans et depuis sont arrivée sur le marché en 1953, la « Super-Cocotte » a été vendue à plus de 60 millions d’exemplaires.
En termes de succès, ce fut une révolution qui transforma la cuisine française et bouleversa les habitudes culinaires en France.
La société française découvre le confort et recherche tout ce qui peut apporter de la modernité, des performances, du bien-être et diminuer la lourdeur des tâches répétitives.
À partir d’un iPad, d’un Smartphone ou d’une tablette où sera installée l’application « Mon Autocuiseur » (avant d’acheter, il est préférable de vérifier la compatibilité de votre matériel), vous réaliserez facilement tout un tas de recettes pour cinq ou huit personnes.
Si vous le souhaitez il vous sera possible de régler préalablement vos temps de cuisson.
Le panier est conçu pour accélérer la cuisson (2 à 3 fois plus vite) en préservant les vitamines jusqu’à 97%.
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