Chocolatine ou Pain au Chocolat: Un Débat Français

Chocolatine ou pain au chocolat ? C’est l’éternel débat, et nous avons la réponse ! Bon, aujourd’hui il est grand temps de s’attaquer à l’un des principaux problèmes gastronomiques de notre pays : la question de la chocolatine et du pain au chocolat. On sait que c’est un problème qui divise les français.

Peut-être plus encore que le clivage gauche-droite, plus que le conflit Iphone-Android, et plus encore que la guerre Coca-Pepsi. Mais avant de vous donner la réponse, et face à l’ampleur des débats suscités par cet article, je tiens à rappeler qu’il ne s’agit que de bouffe !

De quoi parle-t-on?

D’abord : de quoi parle-t-on ? La chocolatine ou pain au chocolat, c’est une viennoiserie composée de pâte levée feuilletée, généralement rectangulaire, et fourrée avec du chocolat. Sans que l’on sache vraiment pourquoi, cette petite douceur de nos boulangeries a créé dans notre pays une véritable scission, une fracture irréparable.

D’un côté, une majorité de la population appelle ça « pain au chocolat » de l’autre, un bastion d’irréductibles sudistes l’appelle la « chocolatine« , ainsi que quelques québécois. Vous avez déjà forcément vu ces cartes : la majorité de la population française emploie le mot « pain au chocolat ». « Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines.

En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal. Mais au nombre de locuteurs, c’est tout de même pain au chocolat qui gagne. D’ailleurs, il y’a même un site internet entièrement dédié à ce débat, et pour l’instant, c’est bien pain au chocolat qui a le plus de partisans.

L'origine du nom

Pour connaître le vrai nom de ce produit, tentons un instant de remonter à son origine. Le pain au chocolat est une viennoiserie. Pour ceux qui ne le savent pas, ce terme a commencé à être utilisé au XIXème siècle en France pour désigner des pâtisseries d’inspiration viennoise. En effet, à cette période les échanges culturels entre l’Autriche et la France sont plutôt forts : le Royaume de France et l’Empire Autrichien sont deux des principales puissances européennes, qui plus est liées par alliance (Marie-Antoinette d’Autriche était Reine de France à peine quelques décennies plus tôt).

La première « Boulangerie Viennoise » est installée en France dans les années 1830 au 92 rue Richelieu (dans l’actuel deuxième arrondissement, près de la Bourse), et est dirigée par un autrichien : Auguste Zang. Vous allez me dire, ça ne nous avance pas beaucoup sur le nom du pain au chocolat pas vrai ? Eh bien si !

L’hypothèse la plus probable de l’origine du nom « chocolatine » viendrait justement de cet autrichien. L’entendant vendre des « Schokoladencroissant » avec son accent autrichien, les français auraient progressivement transformé le mot en « Chocolatine » (Schokoladen - Chocolatine, vous voyez ?). Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique. Et c’est d’ailleurs plutôt logique puisque la particularité de cette viennoiserie est surtout d’être au chocolat (elle a d’ailleurs vite perdu sa forme de croissant).

Quand au terme « pain au chocolat » il serait plus récent. D’après Nicolas Berger, auteur d’une encyclopédie du chocolat (Chocolat, mots et gestes) publié aux éditions Alain Ducasse, le mot pain au chocolat désignait à l’origine un morceau de pain dans lequel on fourrait un bout de chocolat pour le goûter des écoliers. Lorsque les viennoiseries ont été reprises et réinterprétée par les pâtissiers français au début du XXème siècle, en utilisant notamment de la pâte levée feuilletée, certains auraient repris ce terme.

Terme technique

Essayons maintenant de comprendre quel est le terme technique le plus adéquat. On sait qu’aujourd’hui dans les écoles de pâtisseries, on parle de « pain au chocolat ». Il semblerait donc que le vrai terme technique soit celui-là. Vraiment ?

Dans la pâtisserie française traditionnelle, et ce depuis Antonin Carême et son Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie moderne et ancienne, on appelle « petit pain » ou « pain » toutes les pâtes fourrées. Mais si l’on observe la composition de notre petite viennoiserie au chocolat, les choses sont différentes.

Ce qu’on appelle « pain » en pâtisserie est en général fabriqué avec de la pâte à pain au lait, ou au mieux de pâte à brioche : c’est le cas du pain au lait ou du pain viennois par exemple. Or le pain au chocolat utilise une pâte levée feuilletée, plus proche de celle qu’on retrouve dans les croissants, les vol-au-vent ou les galettes des rois.

Logiquement, on devrait donc dire « pain au chocolat » pour des viennoiseries faites à base de pâte à pain au lait, et employer un autre terme pour désigner celle faite avec de la pâte levée feuilletée. Puisque les viennoiseries s’exportent partout dans le monde, on peut aussi trancher en voyant comment les étrangers en parlent.

On sait qu’au Canada, via le Québec, on dit plutôt chocolatine. Dans les pays germanophone, on emploie plus volontiers le terme « Schokoladencroissant ». Dans les pays anglophones, notamment les USA, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, on dit « chocolate croissant », notamment dans les grandes enseignes comme Starbucks. En Espagne un équivalent local est vendu sous le nom « Napoletanas », et au Mexique et en Amérique Latine, quand on en trouve, on parle de chocolatine.

Sinon, un peu partout on trouve le terme « pain au chocolat » directement en français sans le traduire. Mais le problème, c’est que sur le plan lingustique, le mot pain au chocolat n’a pas de logique. Il introduit d’ailleurs une confusion pour beaucoup d’étrangers.

Quand on traduit « pain au chocolat » dans ces langues, ça évoque plus un cake ou un pain qu’une viennoiserie. On est les seuls dans le monde à utiliser ce non-sens : parler d’un pain pour un truc qui n’a rien à voir avec du pain. Ce n’est ni de la pâte à pain au lait, ni de la pâte à pain, ni même de la pâte à pain d’épice ! Alors pourquoi on parle de pain bordel ? Chocolatine en revanche, c’est un terme unique, notre terme à nous, le terme originel ! C’est clair non ?

Donc oui, oui amis nordistes, vous êtes majoritaires et tout ça, presque partout en France on dit pain au chocolat, et on apprend même ça dans les écoles de pâtisserie. Oui, les sudistes sont presque seuls dans leur combat pour la chocolatine, mais historiquement, logiquement, culinairement parlant, ils ont raison.

L'hypothèse "chocolate in"

Une hypothèse circule sur le net, disant que le mot chocolatine viendrait de l’Anglais « chocolate in ». Ça viendrait de l’époque ou l’Aquitaine était anglaise, et où les anglais demandaient du « chocolat dans du pain » (chocolate in bread), qui serait devenu chocolatine dans le Sud-Ouest. En effet, l’Aquitaine a bien été ‘possession’ anglaise pendant une période (en gros, du mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec le roi d’Angleterre jusqu’à la Bataille de Castillon en 1453 ou ils sont « boutés hors de France »).

Mais à cette époque on ne connait pas les pâtisseries-viennoiseries en France. Et surtout, on ne connait absolument pas le chocolat ! Le chocolat est une fève issue d’un arbre américain, inconnu en France à l’époque. Donc à moins que les Anglais ait eu le pouvoir de voyager dans le temps, il est impossible qu’ils aient pu parler de « chocolate in bread » lorsque la région était à eux.

Croissant Picard

A part cela, soyons clair : ce croissant n'a strictement aucun rapport avec un croissant de boulangerie. Notamment parce qu'un croissant de boulangerie, c'est costaud : la base est épaisse et extrêmement croustillante, elle a beaucoup de corps. Pas très facile à couper en deux parce que la texture est aérienne et molle. Réellement aérienne.

Voici une idée dérivée de la précédente... Ça, c'est une chose que je fais souvent au petit déjeuner dans les hôtels du groupe Accor : pain, beurre, miel, tranche de fromage. J'adore ça. Qu'est-ce que ça donne avec un croissant ? Ah zut, j'ai procédé dans le désordre, je préfère avec le miel en dessous, en fait.

Effectivement, c'est délicieux — ... déjà avec un croissant Picard, mais je suppute sans peine que ce serait bien meilleur avec un vrai bon croissant de boulangerie, à cause de la consistance plus dense de la base du croissant. Rien qu'à l'imaginer, je m'en régale déjà... Et vive l'odeur de viennoiserie qui sort du four le dimanche matin ! Rien de tel pour dire merci à la vie... et adieu au petit cafard du dimanche.

Croissants et viennoiseries surgelés

Qui a testé et approuvé les croissants et autres viennoiseries surgelés? Pur beurre bien sûr...et sans graisse de palme Pascale parle de croissants minute dans une question....quesaco ??

Par "croissants-minute" (ou presque!), je voulais dire que la seule manière rapide de déguster des croissants (à part descendre à la boulangerie du coin!!) était de faire cuire chez soi des croissants surgelés, achetés chez Picard par exemple! C'est juste une expression, quoi!

Il est exact que cela dépend de quel boulanger on parle mais disons que nous, on a la chance d'être à côté de chez De Baere (je ne sais pas si tu connais) Pour ce qui est du temps de cuisson, 12-13 minutes en chaleur tournante.

Oufti oui Frédéric je connais De Baere (ma mère habitait Woluwe!) bien sûr qu'il n'y a pas photo entre des croissants surgelés et ceux de chez De Baere qui est un boulanger médaillé et chez qui on fait la file pour son croissant du matin !

Je parle des boulangers en général, même dans les petits villages, plus un seul ne fait des croissants pure tradition tourés à la main toute la nuit, ils achètent de la pâte à croissant industrielle, je l'ai vu de mes yeux vu lors du déchargement d'un camion chez le boulanger considéré comme "le meilleur" de mon village car soi-disant "artisanal"...cartons (congelés) avec mention "pâte à croissants congelée" !

Ça fait un moment que ce sujet me démange...Oui moi aussi je préfère acheter 6 croissants congelés que je ferai cuire Que de faire travailler un boulanger qui vend des croissants congelés(85 cts!!!!) en nous faisant Croire que c'est un artisan Y'en a marre de ces arnaques.

Recette sans gluten

Une recette pour faire des pains au chocolat et croissants sans gluten presque comme à la boulangerie. Elle est longue à cause des temps de pause mais le résultat en vaut la peine.

Dans le bol d'un robot, versez dans l'ordre le sel, le sucre, la farine et les liants (fécule et gomme guar). Émiettez la levure en faisant attention de ne pas la mettre en contact avec le sel. Commencez à pétrir la pâte en versant petit à petit les 8 cl d'eau froide. Jaugez la consistance de votre pâte, vous devez avoir une pâte non friable, non collante que vous arrivez facilement à modeler sous la forme d'une boule.

Rectifiez la consistance de la pâte : - Si elle est trop friable, ajoutez petit à petit de l'eau froide jusqu'à réussir à former la boule de pâte.- Si elle est trop collante, ajoutez de la farine jusqu'à réussir à former la boule de pâte. C'est l'étape la plus importante !

Pour les pains au chocolat : Étalez la pâte au rouleau pour former un rectangle. Dans la longueur, placez deux lignes parallèles de carreaux de chocolat pour faire les barres espacées de quelques centimètres entre elles. Enroulez la pâte autour de la première barre et continuer l'enroulement jusqu'à l'autre extrémité du rectangle en englobant la seconde barre. Vous avez normalement formé un boudin de pâte qui englobe les deux barres en chocolat. Coupez ensuite le boudin en plusieurs morceaux pour former les petits pains.

Si vous préférez faire des croissants : Découpez des triangles comme sur la photo et détaillez une encoche sur la base du triangle. Roulez ensuite les triangles en partant de la base (où il y a l'encoche) jusqu'à la pointe. Enfournez-les dans un four préchauffé à 180°C pendant 15 minutes environ. Surveillez quand même un peu la cuisson car selon la taille, la durée peut varier de quelques minutes.

Le but du jeu est de ne pas faire sortir le beurre à travers la pâte sous peine de se retrouver avec quelque chose de collant et pas très agréable à manipuler. N'appuyez jamais sur la pâte après le pliage.

Calories

Qu’est-ce qui est plus calorique entre un croissant et un pain au chocolat ? Il faut compter entre 230 et 270 calories pour un croissant de taille classique contre 250 à 300 calories pour un pain au chocolat. La différence est si faible qu’aucun de ces deux pâtisseries n’est à privilégier. Elles doivent être considérées comme des aliments ‘plaisir’ à consommer avec modération.

Pain au chocolat surgelé

Comment choisir un pain au chocolat surgelé de qualité ? Vérifiez la liste des ingrédients qui doit être la plus courte possible et contenir un minimum d’additifs et de conservateurs. Privilégiez des marques reconnues pour leur qualité et leur savoir-faire. Sélectionnez des pains au chocolat surgelés avec la mention ‘pur beurre’.

Comment faire cuire des pains au chocolat surgelés au four ? Déposez vos pains au chocolat sur une plaque recouverte de papier cuisson ou d’une feuille de silicone. Enfournez-les dans un four préchauffé à 180 °C (th.

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