Petit Biscuit et l'Explication de "Sunset Lover"

Révélé en 2015 avec le tube planétaire "Sunset Lover", certifié 15 fois disque de platine dans le monde entier grâce à ses 2 milliards de streams, le jeune prodige français Petit Biscuit a acquis une large renommée.

L'Ascension d'un Prodige

A 17 ans seulement, Petit Biscuit connaît une ascension fulgurante, à l'image du succès de son morceau planant « Sunset Lover ».

En 2019, le chanteur Gjon’s Tears [Jo&Co] se fait connaître en participant au télécrochet « The Voice : La Plus Belle Voix ».

Tout semble aller extrêmement vite pour vous, mais cela fait longtemps que vous faites de la musique…Oui, c’est une passion qui m’est venue très tôt, voilà onze ans environ.

J’ai fait énormément de violoncelle. Quand je me suis mis à composer de l’électro, j’ai découvert une approche totalement différente par rapport à la musique classique.

A la limite j’ai dû désapprendre des choses…Vous venez de passer le bac… comment avez-vous fait pour concilier études et concerts ?J’ai toujours consacré beaucoup de temps à la musique.

Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir partager ça avec le public. Mais j’ai toujours su gérer les deux.On vous décrit comme « le petit prince de l’électro », un « prodige »… comment faites-vous pour garder la tête froide ?Certaines personnes sont destinées à prendre le melon : c’est une question d’éducation !

Ma logique a toujours été de faire ce que j’aime. Ce que je vis, c’est une expérience humaine.Votre EP est sorti voilà un an… Vous préparez un premier album ?Oui, j’ai passé énormément de temps en studio pour essayer de créer quelque chose de nouveau.

Jusqu’ici, j’ai montré un style plus électro planante, mais il y aura une phase plus intense. Ça va être un tournant assez énorme pour mon projet. Un projet qui ne tourne pas autour d’un seul style musical.

Le Style Musical et l'Influence de "Sunset Lover"

Petit Biscuit offre des chansons électros qui instaurent une ambiance relaxante.

Son approche très organique de la musique électro-dance lui a permis de se produire aux quatre coins de la planète, à Coachella ou Lollapalooza, et même d'assurer sa propre tournée des Zénith en France.

Il est en concert, samedi 1er juillet à Bobital. Petit Biscuit est en concert à l’Armor à sons, à Bobital samedi 1er juillet.

En effet, ses pistes ne sont ni trop violentes ni trop calmes : elles arrivent à se poser en un juste milieu, plus qu’appréciables.

Quant à l’aspect de l’opus, je le qualifie de solaire. Par « solaire », je songe au fait qu’il convient parfaitement de l’écouter lors de grandes vacances d’été, dans un pays torride, où tout le monde est ardent et prêt à bouger son « boule » !

Fermez les yeux et faites jouer « Jungle ».

A la fin de l’écoute, on pourrait croire avec une aise incroyable que c’est du Flume tout craché !

L'Évolution Artistique

Le concert s’articule autour de pas mal d’exclus. Je ne suis pas là pour leur faire écouter un album. Le set est assez évolutif.

Je suis beaucoup dans le mouvement. L’aspect visuel est important. Je veux que les gens comprennent ce qu’il se passe sur scène. Qu’ils voient ce que je fais. Pour créer quelque chose d’intense.

En tant que Normand lui aussi, représente t’il une influence pour toi et par extension que penses-tu de sa musique qui mêle aussi électro et instruments ?

J’aime beaucoup mais je dirais que ce n’est pas non plus une influence pace que là pour le coup, c’est un autre domaine, c’est un peu plus pop façon de parler et plus grand public mais ce qu’il arrive à faire, j’adore.

J’aime quand la musique touche l’âme. Quand tu écoutes son morceau " Sunset Lover ", il y a un côté très électronique mais c’est une musique qui a de l’âme, il y a une puissance quand tu t’écoutes ça.

Ça dégage quelque chose, ce n’est pas froid, j’aime la musique chaude, j’associe énormément la musique aux voyages que se soit intérieur ou extérieur.

En prenant le recul que tu as aujourd’hui, qu’est-ce que tu tires comme leçon de ces dernières années ? J’ai grandi très vite car j’ai été confronté à un milieu d’adulte.

J’ai dû m’armer parce que forcément tout le monde n’est pas sain dans ce milieu. J’ai compris pleins de choses plus vite que les autres.

Maintenant, si on regarde tes clips, les visuels sur scène… on voit déjà un certain intérêt pour la DA, c’est travaillé et cohérent avec tes différents projets. Est-ce que c’est quelque chose sur laquelle tu as toujours prêté un certain intérêt ? Pas vraiment.

J’ai peaufiné mes goûts. Je me suis rendu compte qu’au début je n’étais pas très sensible à ce genre de chose, mais c’est venu au fil du temps.

J’ai travaillé avec Quentin Deronzier qui lui aussi à fait son petit bout de chemin. On a peaufiné le travail ensemble et je me suis choisi une direction artistique.

Avant, je ne prêtais pas vraiment d’attention au visuel. Je mettais seulement des photos avec mon nom dessus. Ça a beaucoup changé.

Comme, par exemple avec le clip de “Drivin Thru the Night” qui est esthétiquement très important. J’aime de plus en plus travailler sur le visuel et je pense que c’est même ce qui peut faire la différence.

C’est important d’avoir un univers visuel, cela construit l’image de l’artiste.

Les Nouveaux Projets et Perspectives

« J'ai pris le temps d'écrire des paroles qui avaient du sens pour moi » précise le DJ, qui multiplie les casquettes sur ce projet : auteur, compositeur, producteur mais aussi interprète.

« Je me suis toujours impliqué à 100% dans ma musique, ça m'a semblé complètement naturel de chanter sur mes propres chansons. Grâce à la voix, je peux communiquer des sentiments que je ne pouvais pas exprimer uniquement avec des instruments » souligne Petit Biscuit, impatient que le public puisse découvrir ses nouveaux morceaux.

Tubesque et groovy à souhait, cette chanson gorgée de soleil est la bande-son idéale des futurs albums souvenirs de nos galeries photos.

La deuxième chanson, "Honor Your Goals", est annoncée comme « très personnelle » pour le producteur.

« Lorsque j'ai écrit ses paroles, je me souviens d'avoir eu les larmes aux yeux, sans pouvoir m'arrêter d'écrire. J'ai créé la topline et l'instru par une froide nuit d'hiver. Je ne me souviens vraiment pas du moment de création de cette chanson. Tout ce que je vois, c'est un flash dans mon cerveau quand je repense à ce moment » confie le musicien rouennais, qui délivre ici une mélodie plus introspective au piano.

De retour avec “Drivin Thru the Night” en cette rentrée 2020, Petit Biscuit est enfin prêt à nous dévoiler son deuxième album Parachute le 30 octobre prochain.

Dans la série de vidéos que tu as partagé au sujet de ton voyage en Islande, un épisode est consacré à l’écologie qui semble être une cause qui te tient à coeur.

Est-ce un sujet que tu aimerais développer en musique ? Autrement, quels sont les thèmes que tu aimerais aborder ?Je n’ai pas envie d’être moralisateur de quoique ce soit parce que moi aussi je prends des avions pour ma tournée… Ce n’est pas un sujet dont je parlerais dans mon art.

En revanche, j’en parle en tant que personne sur mes réseaux sociaux par exemple. Très souvent, les personnes ne sont juste pas au courant. Il faut utiliser son influence à bon escient.

En novembre dernier, tu postais sur tes réseaux sociaux un message annonçant que ton album est prêt à 70%. L’est-il à 100% aujourd’hui ? Oui bien-sûr, il est terminé et il arrive très bientôt, le 30 octobre…

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