Avec la multiplication des écrans dans nos foyers, il devient de plus en plus compliqué de gérer le temps d’écran de nos enfants, voire le sien. Sans compter les diverses préconisations qui varient beaucoup en fonction des études scientifiques. En effet, selon les études, les écrans peuvent avoir des conséquences dès 30 min par jour et pour d’autres c’est 2 h. Dans cette vidéo, j’ai choisi une approche où je montre que la surexposition peut être nocive tout en ne diabolisant pas les écrans.
L'impact des écrans sur les enfants
Il est très difficile de donner un temps d’écran quotidien puisqu’il n’y a pas de consensus de la communauté scientifique. Cependant, de nombreuses études montrent les dégâts que peuvent avoir les écrans sur les tout-petits. Tous les écrans ne se valent pas et ne sollicitent pas le cerveau de la même manière. Le fait de faire un jeu vidéo avec des quêtes et des énigmes à résoudre qui s’accompagne d’un partage en famille n’équivaut pas à un dessin animé en étant passif.
Recommandations par tranche d'âge
- Avant 3 ans : Pas d’écran, il faut absolument utiliser ses sens, jouer et parler. Tout le temps passé devant un écran est du temps qui n’est pas consacré à la découverte de son corps et du monde.
- De 3 à 6 ans : Le temps d’écran doit être accompagné et discuté, il faut privilégier l’activité.
- De 6 à 9 ans : Les écrans doivent servir à la création, les enfants découvrent les règles du jeu social.
- Entre 9 à 12 ans : Il faut apprendre à se protéger et à protéger ses échanges.
Les 4 "pas" essentiels concernant les écrans
- Pas d’écran le matin : les écrans le matin épuisent l’attention de l’enfant qui arrive en classe dans de mauvaises dispositions.
- Pendant les repas : les repas doivent rester un moment d’échanges en famille. C’est l’occasion de développer ses compétences langagières et de créer des liens. Cela vaut pour les écrans allumés « en fond sonore ».
- Pas d’écran avant de dormir : plusieurs études montrent la perturbation du sommeil engendrée par les écrans (notamment en raison de la lumière bleue, mais pas uniquement). Les images ne permettent pas de calmer les enfants et mettent plus de temps à s’endormir ou ont un sommeil perturbé.
- Pas d’écran dans la chambre : il est trop compliqué pour une enfant de gérer lui-même son temps d’écran et surtout de contrôler son propre usage. Au-delà de l’utilisation excessive, c’est aussi la visualisation d’un contenu audiovisuel inadapté qui est en jeu.
La gestion du temps d’écran représente un enjeu majeur dans le développement moteur et cognitif de votre enfant. En contrôlant la consommation, vous prenez soin de lui. Bien que cette vidéo soit à destination des enfants, c’est leur donner trop de responsabilités de gérer eux-mêmes leur temps d’écran. Il faut régulièrement se poser la question : « est-ce que j’ai le contrôle du temps d’écran de mes enfants ? ». Au-delà de la régulation verbale, il est nécessaire d’installer des durées, des horaires, un contrôle parental, etc.
L'importance d'une alimentation équilibrée
Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est important de connaître les différentes familles d’aliments afin de prendre soin de sa santé. Ainsi, les élèves de cycle 2 (CP, CE1, CE2) découvrent les 7 familles d’aliments : les féculents, les produits laitiers, les fruits et légumes, les viandes, poissons, œufs, les boissons non sucrées, les matières grasses et les produits sucrés. Pour bien fonctionner, le corps humain a besoin de toutes les familles mais pas dans les mêmes quantités.
Les 7 familles d'aliments
Les élèves de cycle 2 (CP, CE1, CE2) apprennent à trier les aliments par famille afin de distinguer les repas équilibrés des repas non équilibrés. La nourriture peut rapidement devenir un sujet de discorde quand on tente d’équilibrer les repas d’un enfant qui ne veut manger que des pâtes ou des frites.
Dans la vidéo, nous avions dit qu’il y a 7 familles d’aliments : les féculents, les produits laitiers, les viandes, poissons et œufs, fruits et légumes, les boissons non sucrées, les matières grasses et les produits sucrés. Ton corps a besoin d’un peu de chaque famille, si tu manges trop d’une seule famille, ton corps ne se sentira pas bien et tu ne seras pas en forme, surtout avec certaines familles.
Voici un exemple de repas équilibré : tu peux par exemple mettre un féculent comme les pâtes, un poisson, des légumes et un produit laitier si tu en veux. Quand tu as des repas avec un peu de chaque famille en respectant les quantités, on dit alors que c’est un repas équilibré.
Aliments frais, transformés et ultra-transformés
Quand vous faites des courses, tu peux trouver dans les magasins des aliments frais et peu-transformés, des aliments transformés et des aliments ultras transformés. Les aliments frais et peu transformés, c’est ce qui vient directement de la nature, les fruits, les légumes, les œufs, la viande, le riz, les pâtes, etc. On n’ajoute pas de sel, de sucre ou d’huile. Ensuite, on a les aliments transformés comme les aliments en conserve, le pain, le fromage, les huiles, le sucre, etc. Enfin, on a les aliments ultras transformés comme les céréales du petit déjeuner, les pizzas surgelées, les saucisses, les boissons sucrées, les barres de chocolat, les hamburgers, les gâteaux, etc. on ajoute beaucoup de sucres, de graisses et de produits chimiques pour les garder plus longtemps.
Le problème, c’est que parfois lorsque l’on fait des courses on peut trouver de la graisse et des sucres cachés. On transforme les aliments pour mettre du sucre dedans comme ça, on a davantage envie d’en acheter.
Maître Lucas : une ressource éducative
Benoit et Lucas Schildknecht viennent de Selestat et de Colmar, en Alsace. Ils ont lancé Maître Lucas : des cours en ligne de mathématiques, de français ou encore de sciences.
Leurs cours en ligne sans publicité et sans inscription existent depuis 2017. Depuis, leurs leçons ont attiré une communauté de 200 000 personnes sur les réseaux sociaux, dont 175 000 sur Youtube. Il s'agit de vidéos pédagogiques dans plusieurs matières, comme les sciences, les mathématiques ou le français.
La recette gagnante de ces vidéos : "Trois personnages récurrents : maître Lucas, un élève pour que le spectateur s'identifie à cet élève-là. Un enfant qui fait des erreurs, pose des questions qu'on peut dire 'bêtes', pour dédramatiser le statut de l'erreur. Sans oublier un papi ronchon, pour le côté humoristique et le rire, détaille Lucas. Il y a toujours une introduction avec une problématique.
En 2020, la période du Covid vient vite changer la donne. Pas d'école physique, place alors à l'école à distance : "Nos vidéos ont pris de l'ampleur, ce qui voulait dire achat de matériel, changement des personnages. À ce moment-là, mon cousin Benoit entre dans l'aventure. De sorte qu'en septembre 2020, les publications se font plus régulières. Les statistiques des visites s'envolent."
Benoit et Lucas revendiquent diriger Maître Lucas "à côté de notre travail". "On a la chance de pouvoir bien gagner nos vies, et donc de travailler bénévolement sur la création de nos contenus. Tout ce que nous gagnons est réinvesti dans la plateforme", complète Lucas.
Les vidéos des deux cousins sont sur Youtube. L'ancien professeur et son cousin consultant digital sont très suivis en France, mais aussi dans l'espace francophone. "La moitié de notre audience est en France. Le reste est localisé dans des pays francophones, comme la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, le Canada, le Liban, la zone Maghreb, et l'Afrique de l'ouest", décrit Lucas.
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