Voici un livre particulièrement intéressant qui retrace de façon historique les différentes révolutions alimentaires et les effets délétères qui en découlent. Cette lecture permet de mieux comprendre certaines aberrations auxquelles nous nous trouvons confrontés aujourd’hui. Au fil des siècles, les différentes révolutions alimentaires liées à la sédentarisation et à l’industrialisation ont progressivement éloigné l’homme de ses besoins fondamentaux, entraînant par la même occasion l’apparition de cancers et de maladies chroniques.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas car la nutrition et l’alimentation sont l’objet de très nombreuses études, publications et même de programmes gouvernementaux (« 5 fruits, 5 légumes par jour »). La balle est désormais dans notre camp pour réagir et lancer notre propre révolution alimentaire en apprenant à mieux manger.
Grâce à une fresque historique très complète remontant aux origines de l’Homme, le Dr Cyril Laporte et Pierre Joyeau (C&Pnutrition) nous permettent de comprendre ce dont votre corps a réellement besoin. À l’aide d’exemples concrets, ils nous livrent leurs conseils pour révolutionner notre alimentation en adéquation avec notre mode de vie et ainsi vivre mieux et plus longtemps.
La Nutrition Sur-Mesure et le Rôle des Intestins
La nutrition sur-mesure s’inscrit parfaitement dans le sillage de la révolution alimentaire en raison de ses nombreux effets bénéfiques sur la santé. Mais en matière d’informations, la véritable mine d’or réside en réalité dans nos intestins.
Zoe, start-up américaine, utilise le big data et l’apprentissage automatique pour prédire la façon dont les gens réagissent à différents aliments, afin de pouvoir offrir aux individus des conseils guidés sur ce qu’ils doivent manger et comment, dans le but d’améliorer la santé intestinale et de réduire les réactions inflammatoires causées par l’alimentation.
La découverte scientifique révolutionnaire de DayTwo, publiée dans CELL (2015) et JAMA (2019) a déterminé que les gens réagissent différemment à un même aliment. Savoir quel aliment « fonctionne » pour chaque personne est crucial pour un plan de soins efficace. Cette solution de médecine préventive s’appuie sur des travaux de recherche avancés ciblant le microbiote intestinal, et établit après analyse une série de recommandations sur les aliments, les compléments alimentaires et les souches de probiotiques à privilégier.
George Hadjigeorgiou, fondateur de Zoe, explique : « On sait tous que le sucre est mauvais et que le chou est bon pour la santé, mais toute la magie se produit entre les deux. Les gens ne mangent pas de la crème glacée ni du chou frisé toute la journée. Ils mangent tous ces autres aliments au milieu et c’est là que réside la magie - savoir combien en manger, comment les combiner pour que ce soit meilleur, comment les combiner avec de l’exercice pour que ce soit meilleur ? Comment manger un aliment qui ne fait pas chuter votre taux de sucre trois heures après l’avoir mangé, ce qui vous donne faim. Ce sont toutes ces choses que nous sommes en mesure de prédire et de présenter aux gens de manière simple et convaincante par le biais d’un système de score - et qui les aide à comprendre leur réponse métabolique à la nourriture. »
Que Mangerons-Nous en 2050 ?
Avec près de 10 milliards d’humains à nourrir, l’alimentation du futur se réinvente dès aujourd’hui. En 2050, la planète comptera près de 10 milliards d’habitants, un chiffre vertigineux qui pose d’énormes défis en matière de production alimentaire, de gestion des ressources et de transition écologique. La pression sur l’agriculture traditionnelle, le changement climatique et la nécessité de réduire l’empreinte carbone de notre alimentation imposent une transformation radicale de notre façon de manger. Déjà, l’innovation bat son plein avec plus de 30 000 nouveaux produits alimentaires lancés chaque année à travers le monde. Alors, que trouverons-nous dans nos assiettes d’ici quelques décennies ?
Super-Aliments du Futur : Des Sources de Protéines Inédites
Face à une population mondiale croissante et des ressources limitées, l’alimentation du futur doit concilier production durable et nutrition optimisée. De nouvelles sources de protéines émergent, alliant innovation et respect de l’environnement. Certaines, encore méconnues, pourraient bien révolutionner nos assiettes.
Les Insectes : Une Alternative Nutritive et Écologique
Longtemps considérés avec scepticisme en Occident, les insectes comestibles vont s’imposer comme une source de protéines incontournable. Déjà consommés par 2 milliards de personnes dans le monde, ils possèdent des valeurs nutritionnelles exceptionnelles, riches en protéines, en acides aminés et en oméga-3. Leur élevage demande peu d’eau, peu d’espace et génère très peu de gaz à effet de serre, en faisant une solution idéale face à la crise climatique. En Europe, leur consommation progresse lentement, mais leur autorisation par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) pourrait accélérer leur adoption.
La Viande de Synthèse : Une Innovation Controversée
Produire de la viande sans élever ni abattre d’animaux, c’est le pari de la viande de culture. Cultivée en laboratoire à partir de cellules souches animales, elle promet une réduction massive des émissions de CO₂ et de la consommation d’eau liée à l’élevage traditionnel. Déjà commercialisée aux États-Unis et à Singapour, elle divise en Europe, où les consommateurs restent attachés aux produits naturels. Cependant, son développement pourrait s’imposer comme une solution intermédiaire pour les amateurs de viande soucieux de leur empreinte environnementale.
Les Végétaux au Cœur de l’Alimentation de Demain
Les végétaux s’imposent comme des alternatives durables aux protéines animales. Burgers sans viande, fromages végétaux et algues nutritives gagnent du terrain, alliant respect de l’environnement et richesse nutritionnelle. Avec des recettes de plus en plus naturelles, leur adoption pourrait transformer notre alimentation.
Les Substituts Végétaux : Vers un Monde Sans Viande ?
L’essor des alternatives végétales ne ralentit pas. Burgers végétaux, galettes de légumineuses, alternatives fromagères à base de plantes…Ces produits imitent la texture et le goût des protéines animales, tout en étant plus respectueux de l’environnement. Selon la banque Barclays, les substituts végétaux représenteront 10 % du marché mondial de la viande d’ici 2030. Leur évolution vers des recettes plus naturelles, moins transformées et plus riches en nutriments devrait accélérer leur adoption.
Les Algues : L’Or Vert des Océans
Riches en protéines, iode, fer, fibres et antioxydants, les algues constituent une solution durable et ultra-nutritive. Leur culture ne nécessite ni terres agricoles, ni engrais, ni pesticides, et elles peuvent se développer rapidement dans les océans, qui couvrent 70 % de la surface terrestre. Les algues seront présentes dans nos assiettes sous forme de compléments alimentaires, de boissons, de sauces et même d’alternatives aux protéines animales.
Le Pois Chiche : L’Ingrédient Miracle du Futur ?
Si l’on devait retenir un super-aliment pour 2050, le pois chiche serait un sérieux candidat. Non seulement il remplace avantageusement la viande grâce à sa teneur élevée en protéines, mais il permet également de substituer les œufs grâce à son jus de cuisson, l’aquafaba, utilisé en pâtisserie végétale. Riche en fer, en fibres et en vitamines B9, le pois chiche s’impose comme un incontournable de l’alimentation du futur.
Les "Novel Foods" : Des Ingrédients Inédits au Service de la Nutrition
La réglementation européenne reconnaît les "Novel Foods" comme des aliments innovants, intégrant des ingrédients jamais consommés avant 1997. Parmi eux, on retrouve les graines de chia, le lycopène de tomate, l’extrait de romarin, les protéines de colza et les stérols végétaux.
Ces nouveaux produits, souvent issus des avancées scientifiques, enrichissent notre alimentation tout en répondant aux besoins nutritionnels spécifiques d’une population toujours plus soucieuse de sa santé. Au-delà de leur caractère inédit, ces nouveaux aliments répondent aux défis actuels de l’alimentation : améliorer l’équilibre nutritionnel, prolonger la durée de conservation des produits et réduire l’impact environnemental de la production alimentaire. Grâce à leurs propriétés fonctionnelles, ils s’intègrent progressivement dans nos régimes quotidiens, séduisant une population de plus en plus soucieuse de sa santé et en quête de solutions alimentaires durables.
La Crise de Confiance Alimentaire et la Révolution en Marche
Jamais les Français n’ont été aussi inquiets de ce qu’ils mangent. La révolution de l’alimentation est en marche. Comme pour toute révolution, le terreau propice à l’accélération des événements est en place. Il prend la forme d’une crise de défiance inédite dans le contenu des assiettes, dont le succès foudroyant - et pas toujours rationnel - du bio est une des contreparties. Comme dans chaque révolution, la rupture vient d’abord d’une avant-garde radicale et bruyante qui rompt avec les habitudes du passé, mettant en cause brutalement l’ancien régime alimentaire hérité des Trente glorieuses.
Trop gras, trop sucré, trop salé : le procès des produits transformés par l’industrie agroalimentaire générateurs de maladies “civilisationnelles” (obésité, diabète…) est ouvert. Avec des interrogations parfois totalement inédites et qui ne manqueraient pas d’interloquer nos aïeux, comme celle par exemple de savoir s’il ne serait pas temps de renoncer à consommer de la viande. Une question formulée par une infime minorité de “végans” qui pousse le jusqu’au-boutisme jusqu’à bannir tout recours aux produits animaux, comme le cuir ou la laine, au nom de la préservation du bien-être animal. Cette attitude extrême est à mettre surtout au compte de la perte de repères face à un modèle alimentaire à bout de souffle.
Il n’empêche : par leur irrationalité même, ces comportements interpellent, tant il est vrai que la façon qu’a une société de nourrir sa population est un marqueur majeur, à la fois économique, culturel et sociologique. Le passage il y a six mille ans de la cueillette et de la chasse à l’élevage et la culture, a fait faire à l’homme du néolithique un bond de géant. À l’orée du troisième millénaire après J.C., nos contemporains jettent un regard suspicieux sur leur alimentation. Mais cette attitude sera transitoire, et les promesses de la “food revolution” - notamment son volet “tech” - associées aux découvertes des nutritionnistes sur la liaison étroite entre santé et alimentation, vont sans nul doute se déployer à grande vitesse les prochaines années, inventant une nouvelle façon de bien se nourrir.
“Le niveau d’angoisse dépasse celui de la fin des années 90, au pire moment de la crise de la vache folle. 32 % des Français estiment qu’ils prennent un risque très important en s’alimentant, contre 30 % en 2000 et 20 % en 1995”, observe Pascale Hebel, directrice au Crédoc. À ce niveau de défiance, la crise est sans précédent. Fait significatif : cette défiance touche particulièrement les catégories les plus éduquées de la population.
La crise s’alimente au premier chef de la succession de scandales à fort retentissement médiatique. Lasagnes à la viande de cheval, œufs au fipronil, lait pour bébé contaminé à la salmonelle : l’enchaînement entretient le doute sur toute la chaîne alimentaire. Et l’opinion publique a vite fait de poser l’équation nourriture = poison. “Les aliments n’ont probablement jamais été aussi sûrs grâce à l’intensité des contrôles sanitaires et au progrès de l’asepsie. Une fausse vérité puisque les aliments n’ont probablement jamais été aussi sûrs grâce à l’intensité des contrôles sanitaires et au progrès de l’asepsie. Un message aujourd’hui quasi-inaudible.
Les déboires alimentaires sont le plat conversationnel le mieux partagé des Français. Lait, jambon, saumon, etc. : pas une semaine sans qu’un documentaire à charge ne soit diffusé sur les chaînes de télévision, amplifiant le phénomène de méfiance en laissant croire que l’on assiste à une contamination générale de l’alimentation. Et les psychiatres s’alarment de leur côté de voir arriver dans leurs cabinets des patients ayant sombré dans l’orthorexie, cette pathologie qui se manifeste par une fixation obsessionnelle pour la quête d’une nourriture saine et le comptage des calories ingurgitées…
Autres signes du trouble alimentaire : la mise en cause radicale de la consommation de viande par le mouvement végan, pour qui l’homme n’est pas nécessairement omnivore. Préoccupations d’enfants gâtés ? Il est vrai que le modèle alimentaire des Trente glorieuses, basé sur les ressources agro-industrielles, a rendu de multiples services qu’il serait injuste de balayer d’un revers de main. Avec au premier chef, celui de nourrir au moindre coût la génération nombreuse du baby-boom, comme l’atteste la chute des dépenses alimentaires dans le budget des ménages (voir chiffres clés).
“Outre la baisse du coût des aliments, l’industrialisation de l’alimentation a apporté un accès facile aux aliments via la grande distribution, une praticité des aliments proposés sous forme de plats préparés et cuisinés, et au moins à court terme une sécurité microbiologique et sanitaire”, rappelle Henri Rouillé d’Orfeuil, ingénieur agronome et auteur de ‘Transition agricole et alimentaire’. Mais - et c’est le point le plus négatif - ce mode alimentaire à base d’aliments transformés et standardisés est à haute valeur calorique. Il s’est révélé de plus en plus inadapté à l’évolution des modes de vie, marquée par un développement de la sédentarité.
Résultat : du fait de ce déséquilibre énergétique, on est passé globalement d’un régime de sous-alimentation à un régime de sur-alimentation. Et la tendance n’est pas près de s’inverser, tant il est vrai que jusqu’à une date récente, tout était organisé dans nos villes pour limiter l’activité physique.
La consommation de protéines par habitant s’établit en moyenne à 1,4 g/kg/j en France, alors qu’on estime le besoin nutritionnel quotidien en la matière à 0,8 g/kg/j. “On est passé globalement d’un régime de sous-alimentation à un régime de sur-alimentation. Une surcharge accentuée par l’habitude des industriels d’incorporer dans leur production sucre, graisse et sel. Des rajouts de matières premières à la source d’économies (et donc de baisse de prix) et qui, autre effet bien établi, viennent stimuler l’appétit par leur côté addictif. Inconvénient : ces aliments très denses caloriquement s’appauvrissent sur le plan nutritionnel, un argument qui ne plaide pas en faveur des produits ultra-transformés et raffinés.
“Le pendant de cette alimentation est la sous-consommation de fibres et de nutriments, d’où un déficit d’antioxydants et de vitamines, éléments que l’on trouve par exemple dans les fruits et les légumes”, pointe Monique Axelos, directrice de recherches à l’Inra (Institut national de recherche agronomique). Des considérations diététiques qui ne sont pas sans conséquences négatives.
“Même si elle est relativement épargnée, la France n’échappe pas aux méfaits de la sur-alimentation. On y recense 15 % d’obèses contre 4 % par exemple au Japon et 35 % aux États-Unis. Le phénomène touche 25 % des individus appartenant aux catégories les moins favorisées, mais il n’épargne pas non plus les plus favorisés (5 %)”, observe Pierre Combris, économiste à l’Inra. Quant au développement des maladies cardio-vasculaires ou du diabète, même s’il y a encore des controverses scientifiques, leur imputation à la malbouffe et à la surconsommation de viande et de charcuterie commence à faire consensus.
La diététique n’est pas le seul front de mise en cause de ce modèle alimentaire. Son empreinte écologique, notamment via l’émission de gaz à effet de serre, est aussi pointée du doigt. Selon les experts, l’élevage, par ses effets directs (production de méthane par les ruminants) et indirects (via la production des engrais) serait à l’origine de 17 % des effets de serre mondiaux. L’extrapolation des quantités de viande consommées à l’ensemble de la planète d’ici à 2050 montre qu’un tel développement n’est pas écologiquement soutenable.
Le chemin à suivre est donc tout tracé : c’est celui d’une transition alimentaire à mener sans tarder pour sortir de toutes ces dérives. L’équation est complexe car elle relève à la fois de l’économie, de la culture, des comportements, et du plaisir de la dégustation qui ne décrète pas, tout cela n’allant pas sans contradiction. Ainsi l’idéal d’un retour vers une cuisine “faite maison” à base de produits simples et non transformés se heurte au manque de temps et à la fin du schéma désormais définitivement caduc de la “mère au foyer” préparant le repas.
Un double consensus émerge. Premièrement la lutte contre les gaspillages alimentaires fait figure de préalable puisqu’à chaque étape de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur en passant par le distributeur, ce ne sont pas moins de 7 % de l’alimentation qui sont perdus, soit près d’un cinquième au total. Un bilan économique et écologique désastreux. Le second axe tourne autour de la nécessité d’un rééquilibrage de l’apport en protéines animales et végétales.
La fondation Terra Nova, dans un rapport publié en novembre, estime au terme d’une évaluation prenant en compte toutes les dimensions de la question (épidémiologie, nutrition etc.), qu’il conviendrait de diviser par deux notre consommation de viande*. Les recommandations de l’Inra remontent de 30 % à 50 % la part souhaitable des protéines végétales. Ce qui ne semble de prime abord n’être qu’une simple affaire de fruits et de légumes est en réalité un véritable défi sociétal. “La courbe de progression de la consommation des fruits et des légumes et autres produits frais est calquée sur celle des revenus des CSP”, souligne Gilles Trystram, directeur général d’AgroParisTech.
Pour diminuer cette fracture alimentaire, les experts de l’Inra plaident pour la distribution de bons alimentaires à la population la plus pauvre… Tout cela compose assurément un nouveau paysage alimentaire. Mais la “Food Tech” ajoute une touche futuriste à ce paysage. Le rapport de Terra Nova rappelle que pour Eric Schmidt, président exécutif d’Alphabet, la holding de Google, l’alimentation végétale se situe au premier rang des tendances à venir, devant l’impression 3D, la réalité virtuelle ou les voitures autonomes. De l’AgTech à la food science en passant par le coaching et le big data, les start-up du numérique investissent le champ alimentaire à grande vitesse.
Les Auteurs
Dr CYRIL LAPORTE Cancérologue radiothérapeute à l’Institut de Cancérologie Paris Nord, il est diplômé du D.U Alimentation, santé, micronutrition de l’université de Bourgogne (Dijon). PIERRE JOYEAU Manipulateur en radiothérapie à l’Institut de Cancérologie Paris Nord, il est diplômé en micronutrition du « Science Institute for Nutrition » (SIIN). Ils ont créé C&Pnutrition qui leur permet, outre leurs consultations à l’hôpital, d’assurer la prise en charge nutritionnelle des personnes malades en fonction de leurs pathologies et de leurs traitements. Ils animent également des conférences pour sensibiliser malades et non-malades à une bonne alimentation.
Dans une fresque historique passionnante qui remonte aux origines de l'humanité, Cyril Laporte et Pierre Joyeau expliquent comment les révolutions alimentaires (sédentarisation au néolithique et industrialisation au XIXe siècle) ont éloigné l'homme de ses besoins fondamentaux, favorisant l'augmentation dramatique des maladies dites « de civilisation » (cancers, diabète, maladies cardiovasculaires, auto-immunes, inflammatoires, etc.). Tout en tenant compte de l'évolution de nos modes de vie, ils mettent en lumière ce dont nous avons réellement besoin pour ne pas tomber malades et nous donnent des clés précieuses pour nous protéger. Il n'est jamais trop tard pour réagir, ne plus subir et prendre notre santé en main.
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