Cet article explore deux établissements distincts nommés "La Cocotte", chacun offrant une expérience unique. D'une part, Ma Cocotte du Faubourg, un bar parisien convivial, et d'autre part, La Cocotte à Chemaudin, un restaurant routier avec une notoriété particulière.
La Cocotte à Chemaudin : Un Lieu à Part
Ouverte depuis plus de 15 ans, « La Cocotte », du nom du lieu-dit où se trouve l’établissement à Chemaudin et Vaux, s’est construite malgré elle une importante notoriété sur les réseaux sociaux, qui dépasse le milieu des routiers.
Un Vestige des Années 80
Ce bar-restaurant apparaît comme un vestige des années 80, avec ses excès. Ici, on fume au comptoir au point d’être noyé sous un nuage de fumée, on picole allègrement en se servant souvent soi-même et on discute dans un langage décomplexé qui ferait même pâlir les plus fervents adversaires du wokisme.
« Ce n’est pas un endroit où emmener sa petite famille », souffle Yoann, un routier s’arrêtant une fois par an dans l’établissement, qui salue néanmoins « un des rares lieux de liberté encore existants.
Ambiance et Anecdotes
Sans faire l’unanimité, l’affaire attire une clientèle de festoyeurs nostalgiques, qui vient davantage pour ripailler et s’amuser que pour respecter les codes de la restauration. « Ça me rappelle ma jeunesse, confie Maurice, routier de 59 ans habitué des lieux. Le parking est souvent plein. Beaucoup crachent sur le patron alors qu’il rend de grands services, même s’il faut parfois se démerder un peu.
Quand on commande un dessert, il peut nous amener une crème et le chalumeau. Une fois, je me suis même retrouvé dans les cuisines, à préparer le repas pour quatre ou cinq personnes.
Avis Cocasses et Réseaux Sociaux
Les publications relatives à la Cocotte pullulent de commentaires binaires, d’anecdotes en tout genre et même d’images saugrenues. Parmi elles, on peut notamment voir un chat boire à la tireuse ou encore un sanglier fraîchement abattu gésir sur le sol du restaurant. Le patron, Christophe, est chasseur, tout comme certains clients réguliers.
Expériences Clients
« Je suis tombé dessus par hasard il y a plus d’un an. Je n’avais jamais vu ça, raconte Grégory, un routier chevronné. J’arrive à 16 heures, je vois quatre gars torchés. Je demande le patron, il était parmi eux. J’ai essayé d’engager la conversation. Impossible. Quand je suis reparti, le soir, je n’avais pas eu le plat commandé, et il a fini la tête dans l’évier. Certains, ça les amuse, pas moi.
Le Patron et Ses Particularités
Déjà peu ordinaire en temps normal, l’établissement semble entrer dans une autre dimension lorsqu’il est « fermé mais ouvert », selon les termes de Christophe. Celui-ci a raconté à plusieurs clients avoir tiré au fusil sur le plafond de son restaurant.
« Des salades », répond sa mère. « Non, c’est vrai. On voulait juste s’amuser », assure pourtant son fils, dont l’utilisation des armes à feu laisse perplexe.
Incidents et Sécurité
« J’ai déjà reçu des coups de poing dans la gueule, on m’a menacé avec un couteau, et un gars m’a braqué un pistolet sur la tempe sous prétexte que je couchais avec sa femme », poursuit calmement Christophe. Plusieurs routiers évoquent des interventions régulières des forces de l’ordre, en raison de rixes diverses ou de tapage nocturne.
Vol et Consommation
Selon plusieurs sources, l’établissement est en effet victime de vols réguliers, simplifiés par l’ivresse récurrente du maître des lieux. Christophe le confirme lui-même : « On m’a chourré de l’argent, des bouteilles de whisky. Tant pis, je m’en fous. Mais on m’a aussi volé mon chat … Des clients me l’ont raconté. Je ne le comprends pas.
Sur sa consommation d’alcool, dont les clients interrogés s’inquiètent, il répond : « Ça fait trois ans que j’ai pas dormi sur le bar, depuis que ma mère m’a acheté un lit dans la salle de stockage.
Philosophie de Christophe
Et de poursuivre : « Je ne suis pas un pompeur de fric. J’offre de bons moments aux clients. Et ils partent plus bourrés que moi », conclut Christophe, qui arrête un instant la conversation. Il peste. « C’est rien, c’est un jeune qui voulait boire dans ma bouteille de Pontarlier.
Incendie à Chemaudin
Le feu s’est déclaré ce jeudi 23 février peu avant 6 heures du matin à Chemaudin dans le Doubs, le long de la D673. Il a été maitrisé par les sapeurs-pompiers. C’est un chauffeur routier qui a donné l’alerte.
Sur place, une quarantaine de pompiers ont lutté contre les flammes au moyen de 4 lances dont une sur échelle aérienne. "11 engins ont été dépêchés sur les lieux" indiquent les pompiers. Dans la matinée, les sapeurs-pompiers ont pu maitriser l'incendie.
"On poursuit les opérations de noyage et de déblai", détaillent ces derniers. "80 % de l'ensemble bâtimentaire a été détruit par l'incendie". Deux personnes ayant inhalé des fumées ont été transportées au CHU de Besançon par les sapeurs pompiers.
Ce matin, la gérante qui n'était pas présente au moment de l'incendie confiait à notre journaliste Elisabeth Braconnier son désarroi : "C'est beaucoup de tristesse. On s'est tous beaucoup investi.
Le restaurant avait brûlé il y a 20 ans, on avait tout reconstruit avec la famille sans prendre beaucoup d'entreprises. La Cocotte, est un gros restaurant routier situé côté ouest quand on arrive sur Besançon.
Ce lieu a régulièrement fait parler de lui et pas à la rubrique gastronomie.
La Cocotte : Un Mythe Local en Feu
Le restaurant était bien connu des réseaux sociaux. "Il m’accueille avec le sourire et me dit d’aller me servir derrière le bar" : bières à volontés, service libre et patron truculent, depuis quelques années, ce routier était devenu un véritable mythe dans les alentours de Besançon.
Certains adorent, d'autres déconseillent...une chose est sûr, il ne laisse pas indifférent.
Un rapide coup d'œil dans les avis Google suffit pour se faire une idée de l'ambiance qui a fait la célébrité de la Cocotte.
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