La Journée Sans Viande : Une Invitation à Découvrir l'Alimentation Végétale

La Journée Sans Viande, célébrée chaque année autour du 20 mars, est une campagne internationale qui invite le public à s’informer sur le mode de vie sans viande et sur les raisons qui motivent ce choix éthique. Cette journée vise à épargner les animaux, la planète et ses habitants.

Elle incite les végétariens, les végétaliens et les vegans à s'investir dans la campagne Journée Sans Viande pour aider la population à se débarrasser de la viande et faire découvrir, en toute simplicité et à travers des dégustations de produits et plats vegans par exemple, ce mode de vie éthique au plus grand nombre.

Si vous vous sentez concerné(e) et si notre message vous interpelle pour quelque raison que ce soit, alors, pourquoi ne pas profiter de cette journée internationale pour prendre le temps cette fin de semaine, alentour du 20 mars, de vous intéresser à l’alimentation sans produits animaux équilibrée et savoureuse, et tenter, pour commencer, un menu (voire plusieurs étalés sur le week-end !) en version végétale ?

Pourquoi Participer à la Journée Sans Viande ?

La Journée Sans Viande est une campagne internationale destinée à aider la population à évoluer vers un régime non violent et équilibré à base de fruits, de légumes et de céréales. Découvrez un mode de vie basé sur le respect des animaux en parcourant la sélection de liens que nous vous proposons ici.

Réduire sa consommation de viande peut avoir un impact positif sur plusieurs aspects de notre santé. Les problèmes environnementaux ne sont pas en reste, car l’élevage industriel est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre.

Les Avantages d'une Alimentation Réduite en Viande

  • Impact environnemental : La production de viande est souvent associée à une utilisation importante des ressources naturelles comme l'eau et les terres agricoles, ainsi qu'à des émissions de gaz à effet de serre.
  • Bien-être animal : L’autre motivation derrière la journée internationale sans viande est de mettre en lumière les préoccupations concernant le bien-être des animaux d'élevage. Ces derniers sont bien souvent élevés, transportés et abattus dans des conditions atroces.
  • Santé humaine : Réduire la consommation de viande est également bénéfique pour notre santé.

Les Alternatives à la Viande : Un Aperçu

Il existe de nombreuses alternatives inventées par des industriels pour se rapprocher au maximum de l’aspect et du goût de la viande. Par exemple, les burgers végétaux rencontrent un véritable succès dans les restaurants. Les laboratoires de recherche commencent même à reproduire la viande in vitro.

Chaque année à la même date, défenseurs des droits des animaux, végétariens et végétaliens fêtent aussi la "journée sans viande". Une célébration qui a peu de chance d'enthousiasmer les amateurs de bonne chair, et pourtant : sans le savoir, ils ont peut-être déjà mangé un steack sans aucune viande. Cela a l’aspect d’un blanc de poulet, sa texture filandreuse, son goût.

Et pourtant ce n’est pas du poulet mais un mélange à base de soja et de gluten. Les steaks végétaux et autre simili viande ont le vent en poupe. Et ils ne sont pas destinés aux seuls végétariens puisque plusieurs poids lourds de l’industrie agroalimentaire investissent massivement dans ce secteur.

Viande d'imitation : C'est quoi ?

De nombreux termes existent, les plus fréquents étant la "viande d’imitation", le "succédané de viande", la "simili viande" ou encore le "steack végétal". A la place, le consommateur a droit à des protéines végétales, qui sont issues des graines de soja, de pois, de lupin mais aussi de céréales, voire de luzerne ou d’algues. Ces aliments sont ensuite retravaillés par le biais de nombreuses étapes : broyage, centrifugeuse, compression, extrusion de protéine, etc.

C’est grâce à ces transformations que les protéines végétales peuvent ensuite prendre la forme de protéines animales. Ces protéines végétales, les consommateurs les retrouvent dans le commerce sous d’autres appellations plus connues : le tofu -du lait extrait de fèves de soja qu’on a laissé cailler-, le seitan -de la pâte de farine de blé dont on a ôté l’amidon-, ou encore le quorn -à base de champignon fermentés auxquels on ajoute du blanc d’oeuf-.

Il existe aussi le tempeh, à base de soja fermenté avec des champignons. De telles préparations, on en trouve dans tous les commerces spécialisés dans les produits biologiques et de plus en plus souvent dans la grande distribution, où les marques Sojasun, Bjorg ou Cereal se sont fait une place.

Résultat, on peut désormais trouver des boulettes de viande sans viande mais avec du soja, des saucisses de tofu, du canard de seitan, des steaks de blé ou des escalopes de lupins. Et même du poisson pané sans poisson (voir ci-dessus) ou du bacon.

Parfois, ces protéines végétales peuvent même se mélanger à la viande sans que le consommateur en soit conscient. Ainsi, un burger, aussi appelé moelleux, n’est pas vraiment un steack haché : il ne s’agit en fait pas d’un morceau de viande 100% muscle mais d’un mélange associant de la viande, de l’eau, de la fécule de pomme de terre, du soja, de la farine de pois, etc.

L'Avenir de la Viande d'Imitation

Cette viande végétale, les consommateurs risquent d’en entendre parler de plus en plus souvent. D’abord parce que les végétariens ont désormais voix au chapitre et que leurs habitudes alimentaires influencent le reste de la population. La viande d’imitation est présentée comme plus saine.

Or, comme les habitants de pays développés consomment trop de protéines animales, les protéines végétales pourraient bien prendre le relais. Ensuite parce qu’il n’est pas sûr que la planète arrive à produire assez de viande pour l’humanité entière. "La FAO estime que la demande en viande devrait progresser de 200 millions de tonnes entre 2010 et 2050, soit pratiquement un doublement des volumes actuellement produits", souligne France Agrimer.

Puisque la production ne suivra pas la consommation, la viande d’imitation pourrait répondre à cette demande bien plus facilement que les insectes, l’autre source économe de protéines. D’autant que la simili viande nécessite moins de ressources que la vraie viande.

"Le poulet que nous produisons n’a besoin que de la moitié à un tiers de ce qui est nécessaire pour produire du vrai poulet. Je parle ici de l’utilisation d’un terrain, de la consommation d’eau, des graines et fèves dont se nourrissent normalement les poulets. Si on regarde la viande de bœuf, la différence est encore plus frappante : nous n’avons besoin que d’un septième" des ressources, assure le fondateur d’un restaurant végétarien, Jaap Korteweg, interrogé par l’AFP.

Les géants de l’agroalimentaire ont, eux, déjà tranché et massivement investi dans ce secteur. "Premier à s’être lancé sur ce créneau en 1999 en rachetant MorningStar Farms , le géant Kellogg’s détient aujourd’hui 60% du marché.

En 2003, les ventes de viande artificielle s'élevaient à environ 300 millions de dollars, nuance Jayson Lusk, professeur d'économie agricole à l'université d'Oklahoma. En 2011, on estime qu'elles atteignent environ 1 milliard de dollars", écrivait Le Journal du Net ... en 2012. Depuis, on en trouve presque partout dans les grandes villes américaines : dans la chaine de fast-food Veggie Grill, dans la chaine de magasin Whole Food, et même chez Burger King qui commercialise un Veggie Burger.

Avantages et Inconvénients pour le Consommateur

Pour l’aspect économique, il est encore trop tôt pour faire un bilan : si produire une viande d’imitation nécessite beaucoup moins de ressources qu’élever un bœuf ou un poulet, cela ne se retrouve pas encore sur le tarif final. Ce secteur étant encore une niche, les volumes écoulés ne permettent pas encore de réaliser la baisse des tarifs promise.

Résultat, le "succédané de viande" coûte aujourd’hui presque aussi cher que la viande issue de l’agriculture biologique. En revanche, l’aspect sanitaire est mis en avant par les adeptes des protéines végétales. Et pour cause : les habitants des pays développés consomment trop de viande.

Un Français en consomme en moyenne 87,8 kilos par an , soit 240 grammes par jour, alors que le Programme National Nutrition Santé recommande de manger entre 100 et 200 grammes de protéines animales par jour. Or les protéines végétales permettraient de varier son alimentation et d’éviter l’abus de viande, trop riches en matières grasses.

Sauf que, comme souvent, la réalité est plus contrastée : si elles limitent le gras, les simili viandes intègrent souvent beaucoup de sel et de sucre pour rehausser les saveurs. Ainsi, le seitan contient six fois plus de sel que la viande et contient peu de fibres.

Et ces plats nécessitent souvent d’être accompagnés de sauce, riche en sucre ou en sel. Enfin, le principal ingrédient de ces préparations, le soja, n’est pas assez cultivé en France. Résultat, plus de la moitié du soja consommé dans l’Hexagone est importé.

A l’occasion de la Journée internationale sans viande, ce mercredi 20 mars, l’association Futur lance une campagne incitant à végétaliser nos assiettes, moyen le plus efficace à l’échelle individuelle pour aider la planète.

Tableau Comparatif : Impact Environnemental de Différents Régimes Alimentaires

Type de Régime Surface Terrestre Nécessaire (par personne, par an)
Végan 650 m²
Végétarien 2 ha
Mangeur de Viande 12 ha

Quel que soit votre type de régime (omnivore ou flexitarisme), il existe des alternatives à la viande tel que : les légumineuses, les féculents, les graines, les oléagineux, le poisson, les oeufs ... qui sont des aliments riches en protéines.

Il faut cependant veiller à les associer entre eux pour un apport protéique complet.Il est conseillé de diversifier et de varier ses sources de protéines afin de maintenir une alimentation équilibrée. Une alimentation trop carnée est un facteur favorisant le cancer colorectal.

Les aliments les plus riches en vitamines B12 sont exclusivement d’origine animale (viandes, poissons, produits laitiers, œufs, abats).La vitamine B12 également appelé cobalamine joue un rôle indispensable au renouvellement cellulaire et au bon fonctionnement neuronal.

Elle contribue à un métabolisme énergétique normal.On attire votre attention, sur le fait qu'une supplémentation en vitamine B12 doit être faite quand vous avez une alimentation totalement végétarienne.Parlez-en avec votre médecin traitant, votre nutritionniste ou votre diététicien.

Le premier argument qui nous vient à l’esprit lorsqu’il s’agit de consommation de viande est bien sûr les protéines. Adapter ces ingrédients à nos plats du quotidien peut se faire en toute simplicité. Il est important de veiller à l’apport en vitamines et minéraux lorsqu’on réduit sa consommation de viande. Les légumes verts à feuilles sont riches en vitamines A, C et K ainsi qu’en fer.

Aujourd’hui, de nombreux chefs cuisiniers et blogueurs culinaires proposent des recettes variées sans viande, afin d’inciter chacun à cuisiner autrement. doit avant tout rester une expérience positive, où l’exploration culinaire est mise à l’honneur.

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