Le sarrasin, que l’on appelle aussi couramment « blé noir », est à la base de bon nombre de préparations en Bretagne. On en retrouve dans les fameuses galettes, mais aussi dans le Kig Ha Farz, le pot-au-feu breton. Mais d’où vient-il ?
Origine et Histoire du Sarrasin
Le sarrasin n’est pas celui qu’on croit. En effet, il ne s’agit pas d’une céréale, mais d’une plante à fleurs de la famille des polygonacées, au même titre que la rhubarbe. Il est originaire du Sud de la Chine, mais sa culture s’est rapidement étendue sur tout le continent eurasiatique à la suite des croisades. Aujourd’hui, on en cultive principalement en Russie et en Chine.
La production française, au 4ème rang mondial, est en net recul depuis les années 1960 à cause d’une carence en cuivre dans les sols. La création d’une IGP Blé noir tradition Bretagne en 2010 a donc pour vocation de préserver la production française et particulièrement bretonne.
Les Bienfaits Nutritionnels du Sarrasin
Le sarrasin est un aliment très intéressant d’un point de vue nutritionnel. Riche en protéines végétales, il conviendra aux végétariens autant qu’aux omnivores. Il est totalement possible de consommer le sarrasin cru (ou simplement torréfié), il portera alors le nom de « kasha ». Sur de la viande grillée, avec du yaourt… C’est un régal ! On peut également le préparer comme du quinoa, ou comme un risotto, avec des légumes de saison. Enfin, sa farine permet de cuisiner de délicieuses recettes, comme les nouilles soba, très populaires au japon, mais aussi des gâteaux comme avec toute autre farine.
La Galette de Sarrasin : Un Pilier de la Cuisine Bretonne
Dans le Kig Ha Farz, plat originaire du Finistère, le « far » est une préparation à base de farine de sarrasin. Cela consiste à mettre cette farine dans un sac en toile, puis dans le bouillon dans lequel sont en train de cuire les viandes de porc et/ou de bœuf et les légumes.
Les galettes de sarrasin étaient la base du régime alimentaire breton, qu’on soit riche ou pauvre. C’est un peu comme le pain en France, dirons nous. A l’origine, on émiettait la galette (préalablement cuite au beurre salé) dans une bolée de cidre ou de lait ribot. Par la suite, on a commencé à garnir les galettes pour en faire un plat complet. Les bretons sont toujours aujourd’hui grands consommateurs de galettes : on compte environ un repas toutes les deux semaines à base de galettes.
Attention cependant ! En réalité, les utilisations du sarrasin et de sa farine vont bien au-delà de la galette traditionnelle!
La Chandeleur et les Crêpes : Une Tradition Gourmande
Crêpe-lovers rejoice! La Chandeleur (Candlemas) is a muddle of pagan and Christian traditions that have existed since ancient times. In ancient Rome, it was a celebration to honor Pan, god of the wild, shepherds and flocks, where they would march in the streets, waving lit torches. In the early Middle Ages, the Roman festival was Christianized to celebrate Jesus’s presentation to the temple and the Virgin Mary’s purification.
In medieval Anglo-Saxon culture, February 2nd also marked the traditional celebration of the coming of Spring. February 2 falls smack in the middle of the winter solstice and the spring equinox, signaling the return of sunlight and spring’s beginning. People would thus make offerings to the grain goddess on this date - hoping for a short winter - and engage in ritualistic “spring cleaning” of their homes.
So, how did La Chandeleur come to be synonymous with eating crêpes? It’s said that the round golden pancakes bear a resemblance to the sun, reminding the people of the forthcoming warmth and fertility of spring.
While multiple traditions and superstitions surrounded the eating of crêpes in medieval times, only a few of these persist in France today. A favorite French tradition is that you must hold a gold coin in your writing hand, while flipping a crêpe into the air with the other. Some families throw the first crêpe at an armoire (wardrobe) to see if it sticks. If it does, you should leave it there for a year!
Most Anglo-Saxons know crêpes as a sweet dessert made from white flour. But in addition to these the French love savory crêpes made from buckwheat flour, called galettes de sarrasin or galettes de blé noir; or wheat flour, crêpes de froment. And, of course, sweet crêpes are also popular here for dessert or a snack. They’re often served simply with butter and sugar, slathered in Nutella, or wrapped around such delicious fillings as salted butter and caramel.
Où Déguster les Meilleures Crêpes à Paris?
Crêperies and crêpe stands abound in Paris, but certain areas are more well-known for these pancakes than others. The rue du Montparnasse, near the Gare Montparnasse rail station, is especially famous for its tasty crêpe restaurants. This area gained its reputation for great crêpes because the trains departing and arriving from that station go to Bretagne, an area in northwestern France where crêpes are a particular specialty.
The most famous restaurant on rue Montparnasse is Crêperie Josselin, which often has lines of customers waiting to get in. You’ll also enjoy La Creperie Plougastel, a popular Breton crêperie a little farther down the street, or Ty Breiz, which is just a few blocks from the Gare. Outside of the Montparnasse area, the most well-known crêperie is probably the trendy Breizh Café in the Marais, famous for their delectable buckwheat galettes. And if you happen to be over in the Latin Quarter, check out Crêperie de Cluny. You can also eat marvelous crêpe in Montmartre. After climbing 300 steps to the top, you will enjoy this street full of crêperies just next to the famous Basilic Sacré Coeur.
La Recette de Base des Crêpes
Why not celebrate La Chandeleur by making your own crêpes at home?
Add the milk gradually, stirring constantly to prevent lumps. Ajouter progressivement le lait en mélangeant continuellement pour éviter la formation de grumeaux.
Les Galettes de Pont-Aven: Une Spécialité Bretonne
Tasty shortbread biscuits, the "galettes de Pont-Aven" have become one of the most famous specialities of Brittany. Pont-Aven's world-famous galettes are the pride of the town's inhabitants. Here, their manufacture is a real institution and each street corner has its specialized biscuit factory. Made from the 17th century onwards, the official recipe was developed in 1890 by Isidore Penven when he succeeded his father at the head of the family bakery.
He then decided to make the manufacture of these biscuits his main activity. His wife Francine, who died in 1914, continued his work, accompanied by a certain Alexis Le Villain. They both founded the brands Traou Mad and Isidore Penven, which were taken over by the latter's son in 1945. The wafers were a great success and allowed Pont-Aven to be labelled "Remarkable Site of Taste". Today, 3 workshops offer tours of their premises and free tastings to pass on to visitors the secrets of making this mysterious biscuit which today accompanies most of our hot drinks.
Located in the heart of Pont-Aven and in an authentic 19th century mansion, the Atelier de la Galette offers the public the opportunity to watch live the making of galettes, palets and other Breton cakes; a unique experience that appeals to the most curious visitors.
La Mère Poulard et son Héritage Culinair
Les personnages les plus typiques du Mont Saint-Michel, au début du siècle, sont La Mère Poulard et le marquis de Tombelaine. En 1888, cette jeune et talentueuse cuisinière s’installa et ouvrit son auberge de La Mère Poulard qui sera ensuite longtemps repris par sa famille, notamment par ses fils. Grâce à ses talents culinaires et sa gentillesse, la Mère Poulard devint très vite célèbre.
Chaleureuse et prolifique, Annette Poulard possède la notoriété d’une grande cuisinière hors pair qui a tenu son auberge avec succès durant 70 ans. Son image est d’ailleurs indissociable de la « Merveille de l’occident ». Le président, Eric Vannier, a choisi de renouer avec ce passé tout en l’adaptant à la consommation moderne.
Pendant plus d’un siècle, la production de biscuits resta limitée à l’auberge de la Mère Poulard au Mont Saint-Michel. Mais face à la demande toujours aussi grandissante des consommateurs, la taille de la cave de l’auberge était devenue insuffisante. Après la réussite de l’auberge de la Mère Poulard, le savoir-faire et l’hospitalité de l’auberge se décline pour partager l’art de la biscuiterie.
La Mère Poulard tire son titre honorifique de “Mère” grâce à son expertise, ses recettes traditionnelles et ses méthodes de travail qui prennent en considération la qualité des produits utilisés.
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