Comment faire cuire des couennes de porc : Recette et astuces

Aujourd’hui, je suis ravie de partager avec vous une découverte culinaire que j’ai faite lors de mon expatriation en Thaïlande. Là-bas, il est courant de grignoter de délicieuses couennes de porc soufflées, une sorte de chips croustillantes, à l’heure de l’apéritif. Ce petit délice est non seulement savoureux, mais aussi incroyablement addictif (passion bonne bouffe). Je me suis souvent dit qu’il fallait que je tente d’en faire moi-même. C’est seulement 7 ans après mon retour en France que je m’y mets (procrastination, quand tu nous tient).

J’ai cherché à recréer cette recette et je suis tombée sur Maison Victor, une boucherie-épicerie atypique qui propose divers ingrédients de qualité. Chez Maison Victor, nous sommes des bouchers maquignons qui allons chercher les bêtes dans les fermes grâce à notre bétaillère et proposons une large gamme de produits à base de viande de porc.

Maison Victor ne se contente pas d’être une simple boucherie, elle offre également une cave bien fournie permettant de réaliser des accords mets-vins parfaits. Si vous êtes un amateur de bon vin (pour moi, ce sera bière !), pour accompagner ces délicieuses chips de couenne de porc, je vous recommande un vin léger qui saura sublimer le goût de la couenne sans l’écraser. Un Bordeaux rouge léger, avec ses notes fruitées et son tannin souple, se mariera à merveille avec ces chips croustillantes. Si vous préférez les vins de terroir, un Côte du Jura, avec sa minéralité et sa fraîcheur, offrira un contraste intéressant avec le gras de la couenne.

En somme, la couenne de porc soufflée façon chips est une recette simple mais qui fera sensation auprès de vos invités. A condition d’avoir des produits de qualité pour réaliser cette recette chez vous. Je vous invite à essayer cette recette et à partager vos impressions en commentaire. J’espère que cet article vous plaira autant qu’il m’a plu de le rédiger (et de le manger). N’oubliez pas de toujours choisir des ingrédients au top pour sublimer vos plats, et n’hésitez pas à expérimenter avec les épices et les accompagnements pour créer vos propres versions.

Différentes façons de préparer la couenne de porc

  • Pour préparer de la couenne de porc frit, il suffit de faire frire des tranches de couenne de porc dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'elles soient dorées.
  • Pour préparer de la couenne de porc soufflée, il faut plonger la couenne de porc dans de l'eau chaude et la faire cuire jusqu'à ce qu'elle devienne tendre.
  • La couenne de porc peut également être utilisée pour préparer des chips de couenne de porc, qui sont obtenues en coupant la couenne de porc en fines tranches et en les faisant frire jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes.
  • La couenne de porc bouillie est une autre manière de préparer cet ingrédient, qui consiste à faire cuire la couenne de porc dans de l'eau chaude jusqu'à ce qu'elle soit tendre.
  • Pour obtenir une couenne de porc croustillante, il est recommandé de la faire frire ou de la griller jusqu'à ce qu'elle soit dorée et croustillante.
  • Les chips de couenne de porc sont une option facile à préparer et savoureuse, qui consiste à couper la couenne de porc en fines tranches et à les faire frire jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes.
  • La couenne de porc séchée est une option pratique à stocker, qui permet de conserver la couenne de porc pendant de nombreux mois. La couenne de porc séchée est une option pratique pour les randonnées, car elle peut être conservée pendant de nombreux mois et est facile à transporter.
  • La couenne de porc confite est une recette qui consiste à cuire la couenne de porc dans du gras, comme de la graisse de canard ou de la graisse de porc, jusqu'à ce qu'elle soit tendre et savoureuse. La couenne de porc confite est généralement cuite lentement pendant de nombreuses heures afin de lui donner une texture tendre et savoureuse. Elle peut être servie en accompagnement de différents plats ou être utilisée pour préparer des recettes originales, comme des croquettes de couenne de porc ou des quiches à la couenne de porc.

On espère que vous trouverez votre bonheur avec cette couenne de porc que l'on vous propose ! Envie d'un plat simple, savoureux et économique ? La recette de grand-mère Couennes de porc à la sauce tomate C'est exactement ce qu'il vous faut. Ce plat traditionnel paysan illustre l'importance d'utiliser chaque partie du cochon, pour un repas savoureux et satisfaisant à un prix abordable.Simple, savoureux, savoureux et surtout, extrêmement économique. En Italie, certains bouchers offrent même des couennes de porc. Si vous devez les acheter, elles ne coûtent presque rien.

Couennes de porc à la sauce tomate à la napolitaine

Les couennes de porc à la sauce tomate à la napolitaine sont un plat très simple à préparer, peu coûteux et absolument délicieux - un classique de la tradition paysanne. À la fin de l'été, on commençait à élever un cochon, qui était ensuite abattu en hiver. À l'époque, rien n'était gaspillé : tout était salé, conservé ou cuisiné de manière simple et savoureuse, comme ce plat. Aussi bon marché que savoureux.

Comment faire des couennes de porc à la sauce tomate

Cette recette me vient de ma grand-mère. Le secret réside dans une cuisson lente à feu très doux pendant au moins 3 heures, pour que les couennes deviennent si tendres et savoureuses qu'elles fondent pratiquement dans la bouche.

Ingrédients des couennes de porc à la napolitaine

  • 4 tranches de peau de porc (environ 1,27 cm d'épaisseur chacune)
  • 700 ml (2¾ tasses plus 3 c. à soupe) de purée de tomates
  • 400 g (14 oz) de tomates pelées
  • 70 g (environ 2/3 tasse) de parmesan râpé
  • 1 carotte, hachée
  • 1 petit oignon, haché
  • 1 branche de céleri, hachée
  • 30 ml (2 c. à soupe) de vin rouge
  • 10 g (1 c. à soupe plus 1 c. à s. bouillante

Rouleaux de porc à la napolitaine : instructions étape par étape

  1. Préparez les couennes de porc : Nettoyez la couenne de porc en retirant les poils au couteau ou en la brûlant brièvement au feu. Retirez l'excédent de gras et façonnez-la en rectangles si nécessaire. Vous pouvez également confier cette étape à votre boucher habituel.
  2. Farcir la peau de porc : À l'intérieur de chaque tranche de couenne, parsemez de parmesan râpé, de pignons de pin, de persil, d'ail, de sel et de poivre noir.
  3. Roulez la couenne fermement, en commençant par l'un des deux côtés longs, pour former des rouleaux et fixez avec des cure-dents ou de la ficelle de cuisine.
  4. Cuire lentement : Dans une casserole, versez l'huile d'olive et faites revenir l'oignon, le céleri et la carotte hachés à feu moyen, jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ajoutez le roulé de porc et faites-le dorer à feu doux en le retournant fréquemment. Versez le vin rouge et laissez-le s'évaporer. Ajoutez les tomates pelées concassées et le concentré de tomates, couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant au moins 3 heures. Remuez de temps en temps pour que les écorces soient bien enrobées et tendres.
  5. Salez et poivrez une demi-heure avant la fin de la cuisson. Poursuivez la cuisson jusqu'à ce que les couennes soient tendres et que la sauce soit riche et savoureuse. Coupez-les en morceaux et dégustez votre couenne de porc à la sauce tomate encore chaude !

CONSEIL DE PRO : Enrobez les pâtes de la sauce tomate utilisée pour la cuisson des couennes de porc - vous goûterez à quel point c'est délicieux !

Instructions de conservation du rouleau de porc napolitain

Les restes de ce plat peuvent être conservés au réfrigérateur quelques jours dans un récipient en verre fermé. Je déconseille la congélation.

Servir et accompagner

Servez la couenne de porc à la sauce tomate en plat principal, accompagnée de pommes de terre ou d'une salade verte. Ce plat se marie parfaitement avec des vins rouges moyennement corsés, comme le Chianti, Brunello di Montalcino, Barolo, Primitif, et Nero d'Avola.

Grâce au secret de grand-mère de la cuisson lente à feu doux, ces couennes de porc fondront dans votre bouche, apportant le goût de la cuisine napolitaine traditionnelle à votre table ! Fidèles à la philosophie de mes grands-parents « ne rien gaspiller, rien manquer », ces rouleaux de couenne de porc sont un vrai délice ! Farcis de parmesan, de pignons de pin, d'ail et de persil, puis mijotés dans une onctueuse sauce tomate, ils fondent presque en bouche !

Tableau récapitulatif de la recette des rouleaux de couenne de porc à la napolitaine

Information Détails
Temps de préparation 15 minutes
Temps de cuisson 3 heures 30 minutes
Temps total 3 heures 45 minutes
Cuisine Italienne
Portions 8 personnes

Ne pas se fier aux apparences

Avez-vous déjà essayé cette recette ? En cuisine comme ailleurs, on ne dira jamais assez combien il faut se méfier des apparences, surtout quand elles sont défavorables. D’autant qu’il n’y a jamais prescription pour le délit de sale gueule et la mauvaise réputation aux fourneaux.

Prenez la couenne du cochon, la peau quoi, voilà bien un attribut mal aimé tant il renvoie au funeste dégoût du graillon, du rogaton, comme l’écrit le professeur de médecine et écrivain gastronome érudit Jean-Philippe Derenne dans sa belle Cuisine vagabonde (1) : «Cette membrane épaisse et coriace, lorsqu’elle est crue ou mal cuite, avec sa graisse attenante et parfois, implantés sur sa face extérieure, quelques poils ayant survécu aux opérations de nettoyage, n’annonce pas a priori des qualités gustatives éminentes.»

Pourtant, la couenne du cochon peut se révéler délectable. C’est là toute la magie de la cuisine : métamorphoser des Cendrillon de cambuse en princesse dans l’assiette. Il faut dire que l’on a une vraie tendresse pour les gueules cassées et les mochetés des étals. Question d’apprentissage : on a été formé à l’épluchage des pommes de terre germées qui font de bonnes purées et patates sautées. D’un chou flétri, on sait qu’il fera une fameuse embeurrée ; d’un panier de tomates fatiguées, on tirera une sauce solaire pour les pâtes. Quant aux abats, par la grâce des casseroles, ils peuvent devenir des délices cuits, à la hauteur des aversions qu’ils suscitent crus. Prenez le gras-double, en voilà un qui l’a mauvaise quand on le méprise comme une vulgaire tripe blanchâtre alors qu’il se métamorphose magnifiquement façon marseillaise quand il mijote doucement avec tomates, vin blanc et moult aromates.

Quand vous dites «beurk» devant un aliment, vous faites fi de l’imaginaire et du savoir-faire en cuisine et surtout vous risquez de passer à côté d’un régal, pour cause d’indigestion de préjugés. Ainsi après une longue et douce cuisson, la couenne «prend un moelleux et une tendreté qui gardent cependant une certaine tenue sous la dent, écrit Jean-Philippe Derenne. Selon qu’elle est fraîche ou demi-sel, éventuellement fumée, la couenne révèle des arômes différents, doux dans la fraîcheur, plus typés dans les autres cas».

Et surtout avant de la fricasser, souvenez-vous que la couenne mérite une affection à la mesure de son dévouement traditionnel en cuisine : protéger les aliments d’une chaleur excessive et prévenir le risque de cramer votre frichti. C’est pourquoi on en tapisse le fond des cocottes pour les cuissons au long cours, comme l’explique Jean-Philippe Derenne. La couenne empêche la carbonisation, «en même temps que la fonte douce du gras adjacent participe au développement des qualités gustatives du jus de cuisson. C’est la raison pour laquelle on place généralement une couche de couennes dans le fond de certains plats traditionnels de cuisson lente et prolongée : cassoulet et braisés en particulier».

Comment préparer des couennes frites

Alors, on vous en conjure, ne jetez plus la peau du cochon. Quand vous émincez une tranche de poitrine de porc pour en faire des lardons, commencez par enlever et réserver la couenne. Elle embaumera votre soupe, la cuisson des légumes secs (haricots, lentilles…) et votre ragoût du moment. Et surtout osez les «couennes frites» de Jean-Philippe Derenne pour l’apéro du week-end.

Pour quatre personnes, il vous faut :

  • 400 g de couennes
  • un litre de bouillon de veau (ou d’une autre viande à défaut)
  • 2 œufs battus en omelette
  • de la chapelure de pain sec
  • de la graisse de canard
  • du citron
  • du sel et du poivre

Coupez les couennes en carrés de trois centimètres de côté. Faites-les cuire une heure à couvert dans le bouillon. Egouttez-les, passez-les dans l’omelette puis dans la chapelure. Faites-les frire à la poêle avec la graisse de canard jusqu’à ce qu’ils soient d’un beau blond doré. Egouttez sur du papier absorbant, salez et poivrez. Servez à l’assiette avec un demi-citron.

Préparation des oreilles de Christ

Pour mémoire et pour faire encore honneur à la couenne, petite piqûre de rappel avec une spécialité québécoise, «les oreilles du Christ» (2) à grignoter ce week-end.

Il vous faut :

  • un kilo de lard gras avec couenne
  • 35 g de sel de Guérande
  • 4 g de poivre de Sarawak
  • 2 g de graines de coriandre
  • une feuille de laurier
  • une branche de thym
  • du sirop d’érable et de l’huile à frire

Mettez à mariner le lard avec le sel et le mélange d’épices pendant une semaine. Tranchez finement (à la trancheuse si possible ou affûtez votre meilleur surin) et faites frire les tranches dans un bain d’huile. Dégustez tiède avec du sirop d’érable.

(1) Ed. Fayard Mazarine, 1999, 25 euros.

(2) La Charcuterie, 120 produits, 120 recettes, de Guy Krenzer et Philippe Toinard. Photographies de Caroline Faccioli (éd.

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