Qui ne s’est pas perdu dans la longue liste d’abréviations diverses (les fameux E…) ou d’ingrédients aux noms parfois incompréhensibles ? Ce terme reste bien souvent confus et équivoque. Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est un additif. Nous vous donnons quelques pistes de réflexion sachant que nous essayons d’être le plus transparents possible sur nos produits en vous détaillant au mieux leurs compositions, en provenance de France et de toute l’Europe.
Si l’on se fie à la définition de l’EFSA, l’autorité européenne en matière de sécurité alimentaire, on entend par additif, toute substance ajoutée aux aliments pour préserver ou améliorer leur innocuité, leur fraîcheur, leur goût, leur texture ou leur aspect.
Nous verrons que cette appellation est large et qu’elle englobe dans le « même panier » des additifs aux fonctions diverses; les plus communs mentionnés sur les étiquettes sont les antioxydants, les colorants, les émulsifiants, les stabilisateurs, les agents gélifiants et épaississants, les conservateurs et les édulcorants. L’étiquetage devrait mentionner le nom et la fonction de l’additif, ce qui n’est hélas pas toujours le cas.
Types d'additifs alimentaires
Certains sont naturels (issus de jus de fruits ou de transformation de céréales comme les amidons). D’autres sont produits en laboratoires et sont dits « synthétiques» (crées par des réactions chimiques ou enzymatiques). En théorie, une liste de plus de 300 additifs a été validée par l’EFSA pour une mise sur le marché entérinant, de ce fait, une innocuité. En parallèle, des voix s’élèvent pour dénoncer malgré tout un impact de certains d’entres eux sur la santé.
Classification des colorants alimentaires
Parmi cette longue liste, des classements sont régulièrement établis par diverses sources scientifiques, les hiérarchisant des plus acceptables aux plus déconseillés. A titre d’exemple, parmi les colorants, les E101 (riboflavine, Riboflavine-5-phosphate), E132 (Indigotine, Carmin d’indigo), E150 (caramel ordinaire), E160a (Carotène, béta carotène) etc., seraient considérés comme moins dommageables à la santé que les E102 (tartrazine, colorant jaune) ou E110 (Jaune de quinoléine) et d’autres encore.
Comment choisir et consommer les additifs alimentaires ?
Nous vous encourageons donc à vous renseigner et à choisir les plus « naturels », ainsi qu’à moduler la consommation des plus critiqués. Certains prôneront la suppression totale des additifs dans l’assiette. Dans les faits, cela reste compliqué dans tous les produits transformés que nous achetons et qui sont soumis aux règles de conservation. Toutes les recettes ne sont pas encore optimisées sans additifs.
La bonne décision réside sans doute, dans un « juste » milieu et dans un équilibre alimentaire plus large. Il convient de bien regarder la composition et de comprendre les étiquettes pour sélectionner ses achats. Préférence est évidemment donnée à l’absence d’additif quand cela est possible.
Impact de la quantité ingérée
Et dans le cas contraire, si le type d’additif est certes à surveiller, il est important aussi de relativiser son impact sur l’organisme au regard de la quantité ingérée. Si vous mangez ponctuellement un aliment contenant un additif critiqué (petit plaisir occasionnel), les conséquences resteront minimes par rapport à une consommation qui serait quotidienne.
Additifs et produits sans gluten
Les produits sans gluten ne sont pas forcément exempts d’additifs. Comme leurs homologues fabriqués à partir de farine de blé, ils sont soumis aux mêmes aléas de d’industrialisation et de péremption. Pour affiner une texture, donner une belle couleur ou garantir leur conservation, certains d’entre eux contiennent aussi des additifs. Mais cela ne veut pas forcément dire qu’ils sont nocifs.
Il convient de bien regarder la composition et de comprendre les étiquettes pour sélectionner ses achats. Parmi les produits sans gluten, vous constaterez des disparités fortes selon les fabricants. Ce n’est pas parce-que c’est sans gluten que c’est forcément bon pour la santé! A vous de rester vigilent sur le type de produit que vous achetez et les ingrédients utilisés.
Chez CALICOTE, nous avons souhaité vous faciliter la tâche. Vous trouverez en bas de chaque « fiche article » une rubrique faisant figurer les additifs éventuellement présents. La réponse est : OUI !
Au-delà de l’origine et de la quantité des additifs, soyez attentifs, certains d’entres eux contiennent du gluten ! Rassurez-vous, vous ne les trouverez pas si les produits achetés sont certifiés sans gluten comme c’est le cas sur le site de CALICOTE.
Conseils pour une alimentation équilibrée
Pour terminer, un petit conseil de CALICOTE qui participera de cet équilibre alimentaire général : n’hésitez pas à cuisiner ! Il y a beaucoup moins d’additifs (et moins d’additifs décriés) dans les ingrédients premiers.
Colorants alimentaires naturels
Parfait pour colorer les crèmes, les glaces, les desserts, les garnitures de gâteaux, les glaçages, les boissons, la pâte d'amande, etc. de manière totalement écologique. Couleurs : bleu, vert, rouge, violet, jaune, orange dans une boîte. Les couleurs des aliments peuvent être soumises à des variations naturelles de couleur en fonction de la récolte.
Dissolvez 1 sachet de la teinture choisie dans 1 cuillère à soupe d'eau chaude. Mettez de côté pendant 5 minutes. Après ce temps, mélangez à nouveau et lorsque la couleur désirée est obtenue, ajoutez progressivement au mélange à colorer, par petites gouttes. La coloration peut changer de manière significative dans différents produits alimentaires.
Décrypter les étiquettes alimentaires
La qualité nutritionnelle d’un produit alimentaire peut être décryptée en lisant attentivement l’étiquette et notamment la liste des ingrédients.
- Type d’ingrédients -> plutôt industriels ou raffinés ? (exemples : amidon modifié, sirop de glucose, lait en poudre) Plutôt « naturels » ?
- Longueur de la liste d’ingrédients -> plus elle est courte, moins l’aliment est industriel !
- Nombre d’additifs -> moins il y en a, plus c’est rassurant car le produit se rapproche d’une fabrication « maison » !
- Quantité de sucre -> encore une fois, moins il y en a, mieux c’est !
Les ingrédients étant toujours cités par ordre de quantité décroissante, il est primordial d’accorder une attention accrue aux premiers ingrédients de la liste. Toutefois, certains ingrédients prennent différentes formes. Notons que la notion d’Index Glycémique (IG) n’apparaît pas sur les emballages des produits mais permet de nuancer la teneur en sucre de ces derniers. Il s’agit en effet d’une valeur sans unité qui caractérise la capacité d’un aliment à élever la glycémie.
Exemple concret : Pains et pâtes à tarte sans gluten
Cet article se penche sur deux produits de base : les pains et les pâtes à tarte. Dix exemplaires de marques différentes ont été étudiés, piochés aussi bien en grandes et moyennes surfaces (GMS) qu’en magasins d’alimentation biologique. Au regard de ce tableau, plusieurs erreurs nutritionnelles apparaissent parmi les aliments analysés. 40% des produits analysés (trois pains et une pâte à tarte) comptent plus de dix ingrédients et deux d’entre eux en comportent jusqu’à 18 !
Le consommateur est loin d’imaginer cela avec des produits basiques tels que le pain ou une simple pâte à tarte. Certes, la suppression du gluten dans un produit nécessite bien souvent son remplacement par plusieurs ingrédients pour éviter les textures friables ou denses. Tous les produits analysés contiennent au moins un ingrédient raffiné très hyperglycémiant.
Il s’agit le plus souvent de fécules, également appelées amidons, provenant de céréales ou de tubercules. Ces concentrés d’amidons sont utiles dans les produits sans gluten pour alléger la texture et apporter du moelleux ; on les utilise d’ailleurs à la maison dans nos cakes et gâteaux. Il est néanmoins préférable qu’ils n’apparaissent pas en premier ingrédient car ils font davantage monter la glycémie que les farines, moins raffinées, surtout si elles sont demi complètes.
Notons que les industriels tentent d’intégrer dans leurs recettes des farines à IG bas, telles que la farine de sarrasin, de pois, de lupin ou de lentilles. 90% des produits analysés contiennent au moins un additif alimentaire. Cela peut être un agent de texture (code E4…), un conservateur (E2…), un antioxydant (E3…) ou un colorant (E1…). Si certains ont une origine naturelle (gomme arabique ou de guar), d’autres sont purement issus de la chimie comme le hydroxypropylméthylcellulose. Une pâte à tarte comporte jusqu’à quatre additifs différents !
Risques pour la santé et alternatives
Les aliments sans gluten sont régulièrement accusés d’augmenter le risque de diabète de type 2. Ceci s’explique par la composition désastreuse de certains produits transformés du commerce, comme nous venons de le voir : index glycémique important, grand nombre d’ingrédients, pas toujours très naturels… Les personnes qui cuisinent peu et consomment régulièrement ce type de produits ultra-transformés peuvent en effet courir plus de risque de développer plus tard un diabète insulinodépendant.
Ceci est bien sûr à relativiser en fonction des habitudes alimentaires de la personne (consommation de légumes, de sodas, confiseries ou biscuits, etc.) et de son hygiène de vie globale. En revanche, une personne qui privilégie les aliments bruts (fruits, légumes, œufs, céréales complètes) et mange occasionnellement des produits sans gluten prêts à l’emploi mais judicieusement choisis ne présente pas de risque de diabète plus élevé qu’une personne qui consomme du gluten.
A ce jour, 300 additifs alimentaires sont autorisés au niveau européen. Toutefois, ces derniers ne sont pas évalués de façon sérieuse et indépendante faute de moyens (humains, financiers et analytiques) : ils sont simplement étudiés sur la base des documents fournis par les fabricants d’additifs eux-mêmes !
Une récente étude menée par l’UFC-Que choisir conclue qu’un quart des additifs sont à éviter ou peu recommandables en raison de risque augmenté de certains cancers, d’hyperactivité, de perméabilité de la barrière intestinale, de réactions auto-immunes, etc. Évidemment, comme dit l’adage : « c’est la dose qui fait le poison ». Et, en l’occurrence, les additifs sont aujourd’hui utilisés massivement dans nos aliments, des produits bon marché aux grandes marques.
Les produits sans gluten du commerce ne sont pas tous à mettre dans le même panier. Si certains cumulent les erreurs nutritionnelles, d’autres se distinguent par des efforts d’équilibre et de simplicité. Il s’agit des produits suivants : le pain aux graines de lin Ma Vie Sans Gluten, les Mix pain N et Ma Vie Sans Gluten ainsi que le Mix Pâte à tarte Ma Vie Sans Gluten.
Colorants alimentaires sans gluten disponibles
Voici quelques exemples de colorants alimentaires sans gluten disponibles sur le marché :
- Colorant alimentaire - 500g pour les professionnels Sans Gluten
- Tartrazine, Colorant pour paella Sans Gluten - 700g - Spécial professionnels
- Colorant alimentaire Sans Gluten 60g
Ces colorants sont spécialement conçus pour apporter une jolie couleur à vos préparations, notamment la paella.
Alternatives naturelles : Le Safran
Le safran est une excellente alternative naturelle pour colorer vos plats :
- Pistils de safran - boite 380mg
- Safran en poudre - (5 sachets de 125mg)
Proposé sous sa forme naturelle, le safran espagnol El Avion est l’épice indispensable pour la préparation d'une bonne paella mais aussi pour les plats à base de poisson ou fruits de mer, ainsi que les tajines, risottos… On utilise le safran en cuisine aussi bien pour sa couleur que pour son parfum.
TAG: