Il vous est déjà arrivé de vous demander d’où venaient les cocottes-minutes ? Plongeons dans l'histoire de cet ustensile de cuisine emblématique, ainsi que l'évolution du terme "cocotte" à travers les siècles.
L'invention du Digesteur
À l’heure actuelle, si vous cherchez « digesteur » dans votre moteur de recherche préféré, vous tomberez surement sur des appareils qui n’ont pas grand lien avec le monde culinaire mais plutôt avec l’épuration des eaux et l’hygiène, ce qui est aussi intéressant d’ailleurs. Sa machine, le digesteur, est une sorte de cylindre creux très massif dont il fait chauffer le fond, avec une soupape de sécurité. Dans le trou il peut mettre un objet et refermer le tout avec un système de vis.
Il rédigera donc un ouvrage au titre explicite : La Manière d’amolir les os et de faire cuire toutes sortes de viandes en fort peu de temps et à peu de frais, avec une description de la machine dont il se faut servir pour cet effet… nouvellement inventé par M. Papin.
L'évolution du Terme "Cocotte"
Au-delà de l'ustensile de cuisine, le terme "cocotte" a également une histoire riche et variée. On trouve par exemple le dessin ci-dessus de Nadar, plus connu aujourd’hui pour sa facette de photographe que de caricaturiste. Il met en image ici ce que je décrypte (mais n’hésiter pas à apporter des précisions) comme la mainmise de Moïse Polydore Millaud et les débâcles que subissent les nombreux journaux rachetés ou lancés par l’homme d’affaire spécialisé dans la presse et à qui tout n’a pas réussi, entraînant dans sa chute pas mal de monde.
Il y a aussi l’utilisation artistique comme allégorie (de quoi ? L’expression « cocotte » est restée dans le langage courant au moins jusque dans la première moitié du XXème siècle le synonyme de courtisane ou femme légère. …puisque « ma cocotte » est une expression porteuse d’une autre histoire dans les Antilles. Il s’agit en effet d’un terme utilisé pour désigner les jeunes compagnes esclaves que l’on attribuait à des filles de propriétaires blancs pour se divertir. On peut trouver l’hypothèse d’un lien entre le remplacement d’une poule, cocotte, avec laquelle l’enfant s’amusait par une version « améliorée », une esclave, notamment sur ce blog.
SEB est passé par là puisque c’est même une marque déposée. On retrouve en effet coquemar au moins dès le XVIème siècle pour désigner un récipient dans lequel on fait bouillir des aliments, qui semble remonter à un mot byzantin, mais l’utilisation chez les Romains du verbe coquere (coquo, coxi, coctum) pour parler de la cuisson est une piste qui me plait davantage.
Les Cocottes, Reines de Paris
« Ã? un certain niveau de fortune, un homme n'est jamais laid. » Charmante devise que celle de la Belle Otero, l'une des plus célèbres courtisanes qui firent tourner la tête du Tout-Paris à la fin du XIXe siècle. Des beautés sans scrupule, à louer et à entretenir, qu'hommes d'affaires, ministres et têtes couronnées s'offraient rubis sur l'ongle pour les exhiber à leur bras, telles des trophées.
« Pas un prince qui n'ait succombé à ces grandes horizontales », résume ce coquin de Stéphane Bern, qui nous raconte ce soir dans « Secrets d'histoire » les amours tarifées et tapageuses de ces reines de Paris. Feydeau les appelait des cocottes, la presse des demi-mondaines. Les souverains de passage s'inventaient une visite au président du Sénat pour les rejoindre dans leurs hôtels particuliers.
Souvent nées dans la misère, elles ont misé sur leurs charmes pour grimper quatre à quatre l'échelle sociale. Couvertes de diamants par leurs amants, ces « it girls » en crinoline narguaient les épouses choquées en paradant au bois de Boulogne -- une promenade très chic à l'époque -- et lançaient les modes.
Rivales acharnées
Chacune avait son créneau. Exotisme garanti avec la Belle Otero, danseuse de flamenco d'origine espagnole, dont on dit qu'elle contient tout l'Orient entre ses hanches. Extase assurée avec la marquise de Païva, qualifiée de bête de sexe dans le documentaire. Frisson aristocratique avec la comtesse de Castiglione, maîtresse de Napoléon III, qui rendait trop étroits les pantalons des hommes. Amours à plusieurs avec Liane de Pougy, qui préférait les femmes, et qui avait pour devise « La femme plaît, l'homme paie ».
Rivales, elles se détestaient et se chipaient leurs clients. Pour assurer leur promo, elles se produisaient sur scène, imprimaient leurs photos sur des cartes postales, offraient gratuitement leurs faveurs aux journalistes pour un article. Mais la quarantaine venue, la plupart ont affronté une fin de vie nettement moins flamboyante. La Castiglione ne supporte pas de se voir vieillir et sombre dans la folie.
La Cocotte en Folie: Un Restaurant à Auch
Vincent Casassus a mis un pied à Auch en ouvrant La Cocotte en 2006. Depuis, il a augmenté le chiffre d'affaire de ce restaurant de 80% et il a redressé l'Hôtel de France de façon spectaculaire. 13heures. C'est le coup de feu en cuisine, à l'Hôtel de France. Vincent Casassus est à la baguette.
« C'est bon les brochettes ? » « Oui », répond Angela, l'apprentie. « Service », tonne Vincent sans attendre tandis qu'il donne un tour de moulin à poivre sur trois foies gras poêlés prêts à partir en salle. Pas une seconde de répit. Dans les assiettes, que des produits frais. Vincent y tient : « Moins on a de stock, mieux on se porte », a-t-il l'habitude de dire. Le réflexe d'un bon gestionnaire ?
Pas vraiment. « Je ne suis pas un homme d'affaire, avoue-t-il. On est humble. Que les gens mangent bien et qu'ils soient vite servis, c'est tout ce qui nous importe. » Peut-être, mais Vincent ne doit pas son ascension éclair à son seul talent de cuisinier. Eh oui, le dernier des Casassus a toujours eu de la suite dans les idées.
Déjà, à la sortie de l'école hôtelière, il rêvait de réunir les siens dans une belle maison. Ses frères ont fait leurs armes aux quatre coins du monde (lire encadré). Lui a été formé par son grand-oncle, à l'Hôtel Dupont, à Castelnau-Magnoac. Mais en 2005, il veut savoir s'il a l'étoffe d'un chef. Il s'essaie donc au Relais du Pont à Gimont. Le succès rapide lui donne envie de mener un autre projet en parallèle. Car Vincent veut perpétuer la recette familiale du magret en cocotte.
Il ouvre donc la Cocotte en 2006. « Le but, c'était de me faire connaître sur Auch. Et après, d'ouvrir un fond de commerce important pour avoir une assise. Roland Garreau avait racheté le fond de la prestigieuse maison à André Daguin en 1997. Mais il n'avait pas su garder la clientèle. Vincent pense que tout n'est pas perdu.
En octobre 2008, il décide de ne pas renouveler le contrat de gérance à Gimont. Et le 1er avril 2009, il met 770 000 € sur la table pour racheter le fond de la mythique maison Daguin, reprendre son idée de deux formules (brasserie et restaurant) mais aussi mettre la sécurité aux normes. Un peu cher pour un établissement en redressement judiciaire.
Résultat, des amis apportent un tiers du budget et les banques les deux tiers restant à Vincent et son épouse qui gardent la majorité des parts dans la société. Pas mal pour quelqu'un qui refuse l'étiquette d'homme d'affaire. Vincent doit très vite embaucher pour faire face au retour des clients. En dix-huit mois, le taux d'occupation des chambres passe de 10 à 50 %.
Et surtout, la fréquentation du restaurant et de la brasserie repart à la hausse. Elle représente aujourd'hui 65 % du chiffre d'affaire. Mi-novembre, Fabien, le cadet, va rouvrir la cave restée longtemps vide, sous la réception, pour en faire une pâtisserie chocolaterie où les gens pourront déguster de bons vins. Investissement : 60 000 €, et un vendeur bientôt recruté. Un autre projet est en gestation, avec de nouveaux emplois à la clé. Vincent reste mystérieux. « Les négociations sont en cours.
Pierre Rietsch est, avec Robert Morretto, le plus ancien salarié de l'Hôtel de France. « J'ai été embauché presque par hasard. Monsieur Daguin m'a dit : qu'est-ce que vous savez faire dans l'hôtellerie. Rien, j'ai dit. J'osais pas trop y rentrer dans cette maison. C'était une maison de maître pour moi, le fils d'ouvrier. J'avais travaillé à la Tuilerie... Mais monsieur Daguin a aimé ma franchise. J'ai commencé par porter les bagages des clients. Aujourd'hui, je m'occupe du carrelage, de l'électricité… J'ai été très heureux à l'époque de monsieur Daguin : on était en pleine ascension. On est monté jusqu'à 30 salariés. ça a été plus difficile quand il a vendu. C'était la tristesse. Je ne disais plus que je travaillais à l'Hôtel de France. Mais depuis que ces jeunes ont repris, je suis de nouveau fier.
Vincent Casassus avait opté pour un prévisionnel prudent en reprenant les 7 salariés de l'Hôtel de France. Il a dû le réviser pour faire face au retour des clients. Dans la famille Casassus, je demande le père, Jacques, 59 ans, professeur de cuisine au lycée hôtelier à Toulouse. C'est lui qui a donné le virus de l'hôtellerie à ses trois fils. Bruno, 35 ans, est l'aîné.
C'est aussi le dernier à avoir intégré l'entreprise familiale, puisqu'il est arrivé fin août avec sa femme après avoir passé 10 ans en Malaisie. Fabien, 33 ans, le cadet, a quitté le Gers sur les conseils de M. Uracca. Pâtissier réputé, il a travaillé pendant 10 ans chez les plus gros traiteurs et chocolatiers de New York. Son épouse et lui ont rejoint Vincent, l'heureux propriétaire, il y a un an.
Les Cocottes en Folie: Cuisine Maison et Convivialité
Les Cocottes en Folie, c’est une cuisine maison, généreuse et sans chichi, où les plats mijotés sont servis dans des cocottes à partager. Une ambiance conviviale, comme chez Mamie, au cœur de l’Aveyron.
Bienvenue aux Cocottes en Folie, le restaurant chaleureux et authentique de l’Auberge du Château à Muret-le-Château. Ici, on mijote avec amour des plats généreux servis en cocottes, à poser au centre de la table pour un vrai moment de partage.
Pas de chichi, juste une cuisine maison inspirée des recettes d’antan, préparée avec des produits locaux et de saison. Chaque service se vit comme un repas de famille, dans une ambiance simple et conviviale !
Adresse
Les cocottes en folie
2882 route de la vallée des Douzes
L'auberge du chateau
12330 Muret-le-Château
lat. 44.4942 - lon.
La Table d'Hôte Remise à l'Honneur
Remise à l'honneur à l'occasion de la 7e Semaine du fooding, en vogue à Paris et à Lyon, la table d'hôte s'invite en ville.
Si vous savez quel est l'inventeur de la Cocotte-Minute et ce qu'il faut faire pour que les pommes de terre ne germent pas, tentez votre chance sur le site Internet du fooding. En jouant au questionnaire culinaire, peut-être serez-vous sélectionné pour participer au plus drôle des happenings gastronomico-mondains de la saison. Pas question de fêter l'anniversaire de la Cocotte-Minute; il s'agit de participer à un nouveau genre de table d'hôte goupillé par le fooding.
En un mot, chaque jour, du 28 novembre au 3 décembre, 10 happy few seront invités à dîner à deux pas des Champs-Elysées, au domicile parisien de? Frédérick e. Grasser Hermé. Qui ça? Fegh, pour les intimes. Elle est écrivain-cuisinière, auteur de 20 livres de recettes, consultante pour Colette et l'hôtel Amour, à Paris, ou le Dar Ahlam, à Ouarzazate (Maroc), ex-collaboratrice d'Alain Ducasse, ex-femme de Pierre Hermé. Et s'apprête à enfiler son tablier en vinyle noir et à faire chauffer les cocottes pour accueillir ses convives d'un soir.
Lesquels ne devraient pas rester de marbre devant son poulet au Coca-Cola, sa tête de Président (le camembert!) «micro-ondé» au miel de truffe ou ses Rubis Red. Ni devant son humour abrasif, son look de rockeuse embourgeoisée et son intérieur pop, entièrement conçu par son amie Matali Crasset, où trônent, non loin de la cuisine Ikea, un mobile de Calder et une chaise de Charles Eames.
«J'ai toujours reçu à dîner mes amis, à tel point qu'ils m'ont surnommée "la marieuse". Je trouvais encore plus rigolo de "déruraliser" la table d'hôte et d'accueillir des inconnus dans ma cuisine, juste pour susciter le hasard des rencontres et le plaisir de partager.»
Une vraie table d'hôte à Paris, qui l'eût cru? Entre ce mode d'alimentation et la capitale, c'est pourtant une vieille histoire. Avant l'invention du restaurant, dans les années 1760, concept qui se caractérisait par l'instauration de la table individuelle et d'une carte proposant un choix de plats à prix fixes, la table d'hôte était même le seul moyen de se nourrir en ville.
Selon le Petit Robert, le mot date de 1606 et désigne une «table commune où plusieurs personnes réunies mangent à prix fixe dans une auberge ou une pension de famille». La table d'hôte est ensuite tombée en désuétude pendant deux siècles, avant de réapparaître dans les années 1960 comme parangon du tourisme vert.
Pour entendre parler à nouveau de table d'hôte à Paris, il faudra attendre 1998. Cette année-là, une vague champêtre vient bousculer les habitudes urbaines. Tandis que le Pain quotidien, dont le premier établissement ouvre place du Marché-Saint-Honoré, propose aux citadins de jouer des coudes sur une grande table rustique dans un décor d'épicerie de village, Thierry Faucher inaugure la Cave de l'Os à moelle. Une sorte d'antre culte à mi-chemin de l'auberge de campagne et du caviste, où les ripailleurs vont choisir leur vin dans les rayonnages, installent leur couvert à côté d'inconnus et se servent dans la marmite commune qui chauffe sur le poêle.
20 ? pour des agapes gargantuesques composées de terrines, d'entrées, d'un plat mijoté et de desserts de grand-mère: difficile de trouver meilleur rapport qualité-prix dans le coin. Le succès est tel que le patron a décliné la recette aux Symples de l'Os à moelle, ouvert cette année à Issy-les-Moulineaux avec Charles Madeira, un associé de la même trempe. «La formule table d'hôte présente le double avantage de créer une nouvelle convivialité entre les clients, qui se sentent comme chez eux, et de serrer les prix grâce à un service minimum», explique Thierry Faucher, qui est sur le point d'en ouvrir une troisième dans le sud de Paris. Mais, chut! ce n'est pas encore signé.
A Lyon, Sonia Ezgulian s'apprête à pousser le concept encore plus loin. L'ex-journaliste reconvertie en cuisinière vient en effet de vendre son restaurant, l'Oxalis, pour se consacrer à son nouveau projet, baptisé «les Sardines filantes». Soit un appartement de 150 mètres carrés acquis récemment sur les quais du Rhône, qui tiendra lieu de domicile, de bureau de consulting alimentaire, de labo photo pour les livres de recettes, et de? table d'hôte. A partir de la mi-décembre, une fois tous les quinze jours, la maîtresse de maison accueillera des tablées d'une douzaine de personnes autour de classiques lyonnais réinterprétés (cardons aux coquillages, quenelles de légumes?), de plats ménagers et de recettes arméniennes. Cerise sur le gâteau: un invité de marque - un vigneron star, un peintre coté? - viendra raconter sa passion.
Faire-part de Naissance Original: La Cocotte en Papier
Votre enfant vient de naître ou est sur le point de le faire, et vous aimeriez l'annoncer à vos proches avec un faire part naissance original et plein d'humour ? Cette carte de naissance origami à monter comme une cocotte vous permettra de faire plaisir à votre famille et à vos amis en leur faisant dénicher peu à peu votre message personnel, tout en prenant plaisir à découvrir une profusion de jolies photos de votre bébé.
Un faire part naissance à personnaliser entièrement, que vos proches vont adorer, et qui conviendra aussi bien pour la naissance d'une petite fille que pour celle d'un petit garçon. Introduisez vous-même vos textes et messages ainsi que vos photos et faites le choix des couleurs du faire part grâce à l'outil de personnalisation en ligne que nous mettons à votre disposition.
Vous pouvez également confier la personnalisation à nos maquettistes qui suivront toutes vos instructions. Elle sera imprimée par nos soins sur un papier satiné, pour sublimer votre création. Pensez à joindre la carte de remerciement naissance assortie pour les proches qui ont eu une gentille attention pour votre enfant. Vous recevrez vos faire part chez vous, ils pourront être accompagnés, en option, de leurs enveloppes de couleur.
(Réf. Oops ! Une erreur est survenu... ” Le format est hyper original et le rendu est super avec les photos. ” Le papier est de très bonne qualité, et le modèle est super original... ” Faire-part très sympa et original. Le rendu est superbe ! ” Faire-part très sympathique, j'ai adoré le résultat ! ” Faire-part original et très sympa! ” La cocotte est très originale! La commande ressemble aux photos, je recommande! ” Attention montage quelque peu délicat mais superbe! ” Beau faire-part, un peu long à monter.
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